Ainsi parlait Paracelse (édition bilingue français/alémanique)

Traduit par LUCIEN BRAUN

À propos

Après deux maîtres spirituels (Eckhart, Thérèse d'Avila), deux philosophes (Sénèque, Lulle) et trois écrivains (Shakespeare, Dickinson et Novalis), ce 8e ouvrage de la collection « Ainsi parlait » est consacré à un des grands humanistes de la Renaissance, esprit plus universel encore s'il se peut que ses deux aînés Érasme (1467-1536) et Thomas More (1478-1535). Paracelse, qui soigna Érasme à Bâle en 1526, était médecin, naturaliste, philosophe et théologien.
Ses oeuvres complètes comptent 26 volumes. Révolté contre le conformisme des savants de son temps, il déchaine leur colère par la hardiesse de sa parole et la puissance visionnaire de sa philosophie de la nature : « Plus je vais plus je trouve que ce n'est pas seulement en médecine, mais aussi en astronomie et en philosophie que rien n'a été fondé sur de vrais principes. » Et il ne craint pas d'ajouter : « Après ma mort je serai là, plus encore qu'avant, pour vous juger. Et si vous dévorez mon corps, vous n'aurez dévoré que de la boue. Paracelse sera là, même sans corps, pour vous livrer bataille. » Étonnamment proche de la philosophie de présocratiques comme Anaximandre et Héraclite, mais aussi de le pensée taoïste Paracelse est attentif avant tout aux correspondances qui entre l'homme et son environnement :
« L'homme, écrit-il, figure un pépin et le monde la pomme ; et comme nous pensons les pépins au sein de la pomme, il convient de penser l'homme dans le monde qui l'entoure. » Éminent spécialiste de Paracelse, Lucien Braun rend enfin accessible à tous cette pensée reste dérangeante et féconde.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie moderne > XVIe siècle


  • Auteur(s)

    Paracelse

  • Traducteur

    LUCIEN BRAUN

  • Éditeur

    Arfuyen

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    03/10/2016

  • EAN

    9782845902428

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    152 Pages

  • Longueur

    18.5 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    164 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Multilingue   Broché  

Paracelse

Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse, est né à Einsiedeln
(Suisse) en 1493. Son père, médecin de l'Abbaye d'Einsiedeln, est nommé médecin
de la Ville de Villach, en Carinthie, en 1505. C'est avec lui qu'il apprend la médecine,
puis à l'Université de Ferrare. Il parcourt l'Europe, soignant, polémiquant, observant. Sa
devise résume son caractère : Alterius non sit qui suus esse potest. Qu'il se garde
d'appartenir à un autre celui peut n'être qu'à soi. Il s'installe à Salzbourg en 1524-1525,
mais, soutenant la cause des paysans, est obligé de fuir. Il s'établit à Strasbourg (1526),
Bâle (1527), Colmar (1528), puis Nuremberg (1529), et travaille sur la syphilis.
À Saint-Gall, il écrit deux livres majeurs : le Paragranum (fondements de la médecine)
et le Paramirum (causes des maladies). Préoccupé par les questions religieuses, il
compose de courts traités et des commentaires de Psaumes. L'échec à Zurich et la mort
de Zwingli (1531) le font réfléchir sur les possibilités de réforme. Une épidémie de
peste l'amène à écrire un Traité de la peste. Dans les Grisons il étudie les sources thermales.
En 1537, il est reçu à Vienne par l'empereur. En 1538, il revient à Villach et rédige
une Chronique de Carinthie. Vers 1541, il revient à Salzbourg où il meurt en laissant
par testament son bien aux pauvres.

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