Folio
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«Si ce discours semble trop long pour être tout lu en une fois, on le pourra distinguer en six parties. Et en la première on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la troisième, quelques-unes de celles de la morale qu'il a tirée de cette méthode. En la quatrième, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu, et de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa métaphysique. En la cinquième, l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées, et particulièrement l'explication du mouvement du coeur, et de quelques autres difficultés qui appartiennent à la médecine, puis aussi la différence qui est entre notre âme et celle des bêtes. Et, en la dernière, quelles choses il croit être requises pour aller plus avant en la recherche de la nature qu'il n'a été, et quelles raisons l'ont fait écrire.»René Descartes.
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«On ne connaît point l'enfance : sur les fausses idées qu'on en a, plus on va, plus on s'égare. Les plus sages s'attachent à ce qu'il importe aux hommes de savoir, sans considérer ce que les enfants sont en état d'apprendre. Ils cherchent toujours l'homme dans l'enfant, sans penser à ce qu'il est avant que d'être homme. Voilà l'étude à laquelle je me suis le plus appliqué, afin que, quand toute ma méthode serait chimérique et fausse, on pût toujours profiter de mes observations. Je puis avoir très mal vu ce qu'il faut faire, mais je crois avoir bien vu le sujet sur lequel on doit opérer. Commencez donc par mieux étudier vos élèves ; car très assurément, vous ne les connaissez point. Or si vous lisez ce livre dans cette vue, je ne le crois pas sans utilité pour vous.»
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La gloire de Descartes est ambiguë. Regardé comme le premier philosophe de la modernité, il a aussi été, à toute époque, un penseur discuté et souvent caricaturé. De fait, son oeuvre offre plusieurs visages qu'il n'est pas aisé de départager. Aujourd'hui encore, il y a donc une «question Descartes», que ce livre entreprend d'examiner dans ses principaux aspects. Cela veut dire aller au plus près des textes, de manière à dénouer toute une série de malentendus sur des points clés de la philosophie cartésienne : nature de la méthode, authenticité du doute métaphysique, validité du Cogito, définition des «idées claires et distinctes», utilité des passions, relation de l'esprit à Dieu, de l'âme au corps, de la philosophie à la foi, de l'ego à autrui, ou encore de l'homme à la nature. En posant la «question Descartes», Denis Kambouchner renouvelle le portrait de l'auteur des Méditations métaphysiques et permet à quiconque s'intéresse à la philosophie d'accéder au plus vif de sa pensée.
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Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme.
Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance.
Une réflexion très actuelle sur le système judiciaire, la responsabilité des juges et les effets pervers des lois.
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«C'est un malheur qu'il y a trop peu d'intervalle entre le temps où l'on est trop jeune, et le temps où l'on est trop vieux.» «Il n'est pas étonnant qu'on ait tant d'antipathie pour les gens qui s'estiment trop : c'est qu'il n'y a pas beaucoup de différence entre s'estimer beaucoup soi-même et mépriser beaucoup les autres.» «Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie : il ne faut pas être au-dessus des hommes ; il faut être avec eux.» Un florilège de piques alertes et de propos sagaces, une invitation à porter un regard tolérant et solidaire sur les autres, par l'auteur de l'Esprit des lois.
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Première édition