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Presses Du Chatelet
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Adoré, questionné, conspué... Le pape François suscite nombre d'interrogations. Ses ambitions libérales ont désarçonné nombre d'institutions et de groupes qui avaient prospéré sous ses prédécesseurs... Alors que les rumeurs d'une possible démission prochaine se font entendre, voici la biographie complète d'un pape réformateur.
Le 13 mars 2023 marquera le 10e anniversaire du pontificat du pape François. Cette biographie embrasse l'ensemble de la vie de Jorge Mario Bergoglio, né en 1936 à Buenos Aires, 266e pape de l'Église catholique, qui fêtera le 17 décembre prochain ses 86 ans. Il explore dix années de papauté et d'efforts pour moderniser l'Église, tout en restant fidèle à son message.
Dès le soir de son élection, le 13 mars 2013, la rumeur se répand dans Rome : « Non fa il papa ! » Il ne fait pas le pape. Il loge et travaille à la résidence Sainte-Marthe et non dans les appartements pontificaux, circule dans une voiture modeste, porte lui-même son cartable, se dit avant tout évêque de Rome, renonce à l'essentiel de la pompe pontificale héritée de siècles de tradition.
Abus sexuels au sein de l'Église, maladresses, réformes annoncées qui tardent à venir... Nombreuses sont les raisons qui poussent l'opinion à bientôt douter du nouveau pape. D'autant que la curie romaine et ses « habitudes » financières veillant sur le Vatican, ses juteux contrats et sa banque, ainsi que les opposants à la vision « bergoglienne » de l'Église catholique, ne manquent pas une occasion pour fustiger les réformes voulues par le pape François.
Le pape François a promulgué une nouvelle Constitution de l'Eglise, visant à donner plus de pouvoir aux femmes, aux laïcs, à « désacraliser » le prêtre. Qu'en sera-t-il ? Il a lancé dans le monde entier une grande consultation populaire visant à faire émerger les voix des peuples au sein de l'Eglise. Seront-elles entendues ?
Il a constitué avec soin le collège électoral des cardinaux chargés d'élire son successeur. Voteront-ils en son sens ? Quelles peuvent être les conséquences, à termes, de ces réformes ? Un schisme est-il possible ? Jusqu'où ira ce pape jésuite ? -
La petite fille qui voulait mourir d'aimer On l'a proclamée "plus grande sainte des temps modernes" et Jean-Paul II l'a nommée 33e Docteur de l'Église en 1997. À ses côtés, rien moins que saint Augustin, saint Thomas, ou Thérèse d'Avila, sa "mère" en religion. Mais comment Thérèse de Lisieux est-elle parvenue à devenir sainte ?
Sa mère est morte lorsqu'elle avait 5 ans, après avoir perdu quatre enfants en bas âge, et son père, qu'elle adore, voit sa raison sombrer. Il sera un temps interné en hôpital psychiatrique. À quinze ans, sur dérogation du pape, elle entre au Carmel de Lisieux, où sont aussi trois de ses soeurs, Marie, Pauline et Céline. Avec une volonté farouche, elle poursuit le projet de donner sa vie pour l'Amour, au sein de ce couvent sans chauffage, austère comme une prison.
Cheminant dans sa "petite voie", le coeur blessé de deuils successifs, "l'Ange du Carmel" quitte ce monde âgée seulement de 24 ans, le 30 septembre 1897, un sourire aux lèvres. Elle qui a porté sur ses frêles épaules les aberrations du XIXe siècle bien-pensant, est épuisée par ce combat contre le Mal ordinaire.
Elle laisse parmi ses écrits Histoire d'une âme, dont sa soeur, Pauline, morte à 90 ans, tenta d'édulcorer les cris les plus noirs. Mais sa voix d'airain résonne encore aujourd'hui. Ses parents, Louis et Zélie, seront canonisés en 2015.