"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Lorenzaccio : « Philippe: Tu aurais déifié les hommes, si tu ne les méprisais.
Lorenzo: Je ne les méprise point, je les connais. Je suis très persuadé qu'il y en a très peu de méchants, beaucoup de lâches, et un grand nombre d'indifférents. »"
La comtesse de la Roche-Piquet, Mademoiselle de la Tringle, Hortense de Hauteclaire dite «La religieuse» et Madame Cassin ont toutes été séduites avant d'être lâchement abandonnées par Don Juan.
Par une nuit d'été, elles se voient convoquées par la Duchesse de Vaubricourt au château de Valognes. A l'initiative de cette dernière, les cinq femmes prennent le parti de faire le procès du séducteur, et pour sa peine, de le condamner à la fidélité. Don Juan devra, à l'issue du procès, soit épouser Angélique, sa dernière conquête, et lui rester fidèle, soit se résoudre à passer le reste de sa vie en prison.
Quand Don Juan arrive, c'est un tout autre homme que le séducteur impitoyable bien connu que voient les cinq amies. C'est sans protestation aucune que Don Juan se plie aux exigences du procès. Cette résignation est motivée par la perte du seul amour profond de Don Juan. Un amour voué au chevalier de Chiffreville, le frère d'Angélique, que l'épée-même de Don Juan a tué. En confessant son amour, Don Juan brise son propre mythe et bouleverse cette seule image qu'avaient de lui les femmes qu'il a séduites : un homme libre qui préfère les plaisirs au détriment de l'amour.
Personnages : 7 femmes et 3 hommes.
Une pièce à la croisée de tous les objets d'étude des classes de 5e. La première pièce de Joël Pommerat publiée dans une collection parascolaire.
Texte intégral. Prix Goncourt des lycéens 2002, dans une nouvelle édition destinée aux classes de 3e et de lycée. Mêlant les mythes antiques au conte et à la tragédie, le roman renouvelle le genre de l'épopée et en fait le socle d'une réflexion sur la violence.
Choix de 35 fables. Première édition destinée à l'étude en classe, pour les 6e. Le Loup et l'Agneau, Le Corbeau et le Renard, Le Lion et la Souris... Qui sait aujourd'hui que c'est une femme, une certaine Marie, traditionnellement appelée Marie de France, qui la première écrivit ces fables en français au XIIe siècle? Ses petites scènes en vers sont un chef-d'oeuvre d'humour et de finesse.
Ici, une défunte revient à la vie ; là, une femme abandonnée et méprisée se venge par-delà la mort ; ailleurs, la main d'un trépassé s'anime et tue. Dans les sept récits courts qui composent ce recueil, les disparus donnent des nouvelles... Maupassant, lui, nous tient en haleine jusqu'à la chute, transformant un même thème en objet littéraire fascinant, tantôt peinture réaliste d'une bourgeoisie obnubilée par l'argent, tantôt plongée éprouvante dans les arcanes du fantastique. Edition destinée aux classes de 4e.
Edition en texte intégral, destinée à la 6e.
Féroce satire de la médecine, la pièce de Molière suscite aussi des questionnements sur les relations entre les hommes et les femmes, et sur le rapport à l'autorité, quelle qu'elle soit (scientifique, économique ou sociale). Encore terriblement actuels à l'époque de MeToo et du mouvement antivax, ils expliquent sans doute la survivance de cette petite comédie à la postérité, et son succès, jamais démenti, dans les programmes scolaires. Pour accompagner l'élève dans sa découverte du genre théâtral, l'édition ponctue le texte de brefs encarts notionnels.
Texte intégral destiné aux classes de 2de. Lasse de subir les attaques des hommes, Olympe Audouard, romancière, journaliste, conférencière et grande voyageuse du XIXe siècle, leur répond avec finesse et humour dans un ouvrage en deux parties. Guerre aux hommes est un réquisitoire violent contre les préjugés qui font des femmes des êtres inférieurs aux hommes et une plaidoirie pour l'égalité des sexes ; Quelques vilains types d'hommes est une galerie de portraits satiriques dans la tradition du bestiaire humain. La démonstration est vivante, l'argumentation maîtrisée et le ton volontiers railleur.
Un grand classique du collège, destiné aux classes de 6e pour l'étude du monstre.
Une édition destinée aux classes de troisième (récit de soi et dénoncer les travers de la société).
Avec cette édition de Lucrèce Borgia, nous disposons d'un véritable journal de la création où s'inscrivent les traces d'un travail mené en commun par le metteur en scène Antoine Vitez, son assistant Eloi Recoing et le scénographe Yannis Kokkos.
Cette partition à plusieurs mains - où la main dit sa présence par l'écriture, l'oeil également par les croquis ici reproduits - tisse de façon continue la doublure du texte. Quant au lecteur, il garde totale liberté de lire selon son mode, successif ou simultané.
Commentaire dramaturgique d'Antoine Vitez, Yannis Kokkos et Eloi Recoing.
Une édition destinée aux classes de 3e (pour l'objet d'étude Se raconter, se représenter).
Une édition destinée aux 5e pour répondre à l'un des questionnements inscrits au programme de cette classe (L'homme est-il maître de la nature?).
Récompensée par le Prix ado du Théâtre contemporain 2015 et le Prix Villers-Cotterêts de la Francophonie 2019, cette pièce est destinée aux classes de : 3e (elle répond à deux entrées des programmes : "Se raconter, se représenter" et "agir dans la cité : individu et pouvoir") Lycée (Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle)
Un grand classique destiné aux classes de 4e (le roman est à la croisée de deux questionnements des programmes : "La fiction pour interroger le réel" et "Individu et société : confrontations de valeurs").
Salina aime le jeune kano mais c'est à son frère, saro, que le clan djimba veut la marier.
Elle tente d'imposer son désir, en vain. le malheur est sur elle. le mariage a lieu et la vie qu'elle avait espérée, doucement, lui échappe. commence alors, pour salina, le cycle des vengeances, dans la rage et la démesure. organisée en un triptyque, " le sang des femmes ", " la dernière vertèbre " et " le don des larmes ", salina est du même souffle que la mort du roi tsongor (prix goncourt des lycéens 2002).
Un récit - théâtral par ses multiples voix - qui emprunte à l'antique sa violence et ses mythes.
La réunion de deux pièces à la croisée de trois entrées du programme de 6e : Le monstre, aux limites de l'humain Récits de création Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques
Médée a tué ses enfants et s'est enfuie, laissant Jason pétrifié d'horreur. Si elle revient aujourd'hui, c'est pour terminer ce qu'elle a fait : exhumer les corps et les brûler pour qu'il n'en reste rien.
C'est la rencontre à Vienne, en 1938, entre Freud et... Dieu, peut-être ?
En quelques scènes où l'économie des moyens renforce l'efficacité du trait, Nina Berberova raconte ici les relations d'une soprano issue de la haute société pétersbourgeoise, avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre ; elle décrit leur exil dans les années qui suivent la révolution d'Octobre, et leur installation à Paris où leur liaison se termine dans le silencieux paroxysme de l'amour et de la haine.
Virtuose de l'implicite, Nina Berberova sait tour à tour faire peser sur les rapports de ses personnages l'antagonisme sournois des classes sociales et l'envoûtement de la musique (il y a sur la voix quelques notations inoubliables). Par ce roman serré, violent, subtil, elle fut, en 1985, reçue en France, où elle avait passé plus de vingt ans avant de s'exiler définitivement aux Etats-Unis.
La zone libre, entre la pologne rêvée de dreyfus et l'atelier trop réel de mon enfance, la zone libre me semblait inaccessible.
De plus, comme dans l'atelier, je voulais montrer mes juifs au milieu des autres, là où les juifs doivent vivre. je voulais les montrer sans les vanter - kafia a dit qu'on ne peut vanter ce qui est nôtre - mais surtout sans les humilier. je voulais célébrer à la fois leur courage et leur lâcheté, leur aveuglement et leur clairvoyance. il m'a fallu dix ans pour écrire la pièce. il serait plus juste de dire qu'il m'a fallu dix ans pour me faire à l'idée que cette pièce ne sera que ce qu'elle est, qu'elle ne dira pas tout du crime, du chaos, du malheur et de la désolation.
Qu'elle restera cet objet hybride, coincé entre le rire et les larmes, la dérision et les souvenirs vécus, chuchotés, confiés par je ne sais trop qui à l'enfant que je fus. il m'a fallu dix ans pour accepter qu'elle parle si mal de vengeance, vengeance inassouvie parce qu'inassouvissable.