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Boreal
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Dans le quartier montréalais de Saint-Henri, un peuple d'ouvriers et de petits employés canadiens-français est désespérement en quête de bonheur. Florentine croit avoir trouvé le sien dans l'amour ; Rose-Anna le cherche dans le bien-être de sa famille ; Azarius fuit dans le rêve ; Emmanuel s'enrole ; Jean entreprend son ascension sociale. Chacun, à sa manière, invente sa propre voie de salut et chacun, à sa manière, échoue. Mais leur sort est en même temps celui de million d'autres, non seulement à Montréal mais partout ailleurs, dans un monde en proie à la guerre.
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Pour qui je me prends est un hommage aux langues, à la manière dont elles nous font, nous construisent, mais c'est surtout l'extraordinaire aventure d'une adolescente, d'une femme qui, telle une nouvelle Alice, ose traverser le miroir pour revenir enfin changée en elle-même.
Who do you think you are? Pour qui te prends-tu ? demandait ma mère.
Si j'ai changé de vie et de langue maternelle, c'était pour que ma mère ne puisse pas me lire.
Si j'ai changé de vie et de langue maternelle, c'était pour pouvoir respirer alors que j'avais toujours étouffé. Je raconte, ici, l'histoire d'une femme qui a appris à respirer dans une autre langue. Qui a plongé et refait surface ailleurs.
Qui n'a pas songé un jour à changer d'identité, à se réinventer complètement ? Pour Lori Saint-Martin, ce désir de réinvention s'est imposé telle une brûlante nécessité. Dans ce récit à la fois lumineux et cruel, elle nous dit comment elle a rejeté le milieu, la culture et la langue qui l'ont vue naître pour devenir autre. Cette métamorphose trouve sa force dans un événement qui a tout d'une révélation : la découverte de la langue française.
Pour qui je me prends est un hommage aux langues, à la manière dont elles nous font, nous construisent, mais c'est surtout l'extraordinaire aventure d'une adolescente, d'une femme qui, telle une nouvelle Alice, ose traverser le miroir pour revenir enfin changée en elle-même. -
Une saison dans la vie d'Emmanuel
Marie-Claire Blais
- Boreal
- Boreal Compact
- 16 Mai 2007
- 9782890523661
Dans un monde hostile et froid, où la mort et la maladie sont partout présentes, où règnent la misère et l'obscurité, des enfants cherchent, à l'ombre de leur grand-mère toute puissante, à préserver coûte que coûte le feu de leur rébellion et de leur désir d'innocence. Né par un matin d'hiver, Emmanuel réussira-t-il, au terme de sa première saison d'existence, à poursuivre cette lutte farouche pour la vie qu'ont entreprise avant lui sa soeur Héloïse, son frère le Septième, et surtout Jean Le Maigre, par la révolte, par la poésie et par
l'amour oe
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Seuil, écoutant le crépitement doux de la pluie, guettant la glissade indistincte du ciel sombre au-dessus de la masse plus sombre des bois, aspirant le vent tiède qui venait du sud. Le printemps n'est pas loin... Le printemps n'est pas loin... Elle sentait que depuis le commencement du monde il n'y avait jamais eu de printemps comme ce printemps-là. " Grâce à un intérêt sans cesse renouvelé d'une génération à l'autre, ce simple " récit du Canada français ", comme le qualifiait Louis Hémon dans son tapuscrit original, constitue aujourd'hui encore un des livres les plus lu de toute la littérature québécoise.
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RomanHors office Printemps 2011 Informations génériques Titre : Les Nuits de l'UndergroundColl. : Boréal CompactAuteur(s) : Marie-Claire Blais Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 juillet 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 11,50 eurosNombre de pages : 320ISBN : 978-2-89052-374-6 Contenu du livre "Une étude de milieu comme il s'en fait peu dans notre littérature. Dans ce genre de roman, où la réflexion accompagne sans cesse l'événement, Les Nuits de l'Underground est un des meilleurs ouvrages de M.-C. Blais." Gilles Marcotte, Le Devoir L'auteur Marie-Claire Blais est né à Québec en 1939. Acclamée comme un des plus grands écrivains de sa génération, son ouvre est traversée à la fois par une violence et un lyrisme qui la rende authentique et exigeante. Sa prolifique carrière d'écrivain (plus de vingt romans) lui a valu de très nombreux prix, dont, le Médicis, le prix David, le Prix de l'Union latine, le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elle a été plusieurs fois lauréate du Prix du Gouverneur général.
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La beauté réussira-t-elle à sauver le monde ? Voilà la question, pressante, qui résonne à travers tout ce roman. Quelle qu'en soit la réponse, la sagesse ne nous ordonne-t-elle pas de goûter sans tarder la salutaire ivresse que procure cette beauté, comme le font les personnages de ce roman et comme Monique Proulx sait si bien nous la faire partager ?
Dans Les Aurores montréales, Monique Proulx nous a en quelque sorte donné le livre définitif sur la ville. Elle a su y rendre, de façon inégalée, le paysage urbain et toute la faune qui s'y agite. Ce nouveau roman pourrait bien être le livre définitif sur la campagne - sur la " champagne ", ainsi qu'on désignait au Moyen Âge tout territoire s'étendant hors de la ville.
Avec cette écriture ferme, exacte, chatoyante qu'on lui connaît, Monique Proulx fait éclater sous nos yeux la magie d'un royaume épargné par le développement. Autour d'un lac mythique, au coeur d'une forêt inaltérée, les chevreuils, des écureuils, des insectes et des chanterelles sont les personnages réels de cette histoire sur la vie qui s'échappe, sur l'impermanence de toute possession. Les personnages humains n'en sont pas moins fascinants, réfugiés dans la célébration de la beauté, rejoints malgré eux par la tourmente.
Il y a Lila Szach, venue d'un autre âge et d'un autre continent, qui possède la quasi-totalité du territoire et la défend farouchement contre les prédateurs. Il y a Claire, qui tente de tenir en équilibre la réalité et l'imaginaire. Il y a Simon, résolu à aimer tout ce qui est vivant. Il y a le petit Jérémie, sur qui plane les menaces, et d'autres qui viendront joindre leur pas à cette chorégraphie cosmique - la jeune Violette, qui fuit l'horreur suprême, les Clémont, prédateurs de père en fils, Marianne, la citadine irréductible, Marco, le père-enfant. -
Le monde se repliera sur toi
Jean-Simon Desrochers
- Boreal
- Litterature Boreal
- 5 Octobre 2023
- 9782764627341
Tour de force narratif, ce roman de Jean-Simon DesRochers a la rigueur d'un algorithme et l'élégance d'une bande de Moebius. Dans cette suite de microrécits au rythme endiablé, l'auteur joue en virtuose de son habileté à croquer une ahurissante galerie de personnages.
En route pour l'école, ce matin-là, le dernier avant les vacances de fin d'année, Clio partage l'abribus avec Zoé, qui arrive de Vancouver où elle est tombée par hasard sur Carter promenant son chien, qui, lui, a croisé Anne-Julie qui sortait en pleine nuit de chez son ex... Ainsi s'amorce une chaîne de rencontres en apparence fortuites mais qui nous amèneront à décrire plusieurs boucles autour du monde.
Tour de force narratif, ce nouveau roman de Jean-Simon DesRochers a la rigueur d'un algorithme et l'élégance d'un ruban de Moebius. Dans cette suite de microrécits au rythme endiablé, l'auteur joue en virtuose de son habileté à croquer une ahurissante galerie de personnages : adolescente à la recherche de soi ; joueur de hockey finlandais en mal du pays ; militante écologiste coréenne en visite à Tchernobyl ; terroriste disposée à tout sacrifier à sa soif d'absolu ; tenancière de café parisien qui cherche l'amour en ligne.
Il en résulte un portrait aussi familier qu'inquiétant du monde contemporain, gouverné par des forces obscures, ébranlé par les attentats, traversé par les rumeurs conspirationnistes, obsédé par le sexe, où chacun est prêt à tout miser sur la moindre miette de tendresse.
2001 : Finaliste au Prix Émile-Nelligan pour L'Obéissance impure 2001 : Mention au Prix Jacqueline-Déry-Mochon pour L'Obéissance impure 2003 : Prix Émile-Nelligan pour Parle seul12 2011 : Finaliste au Grand prix littéraire Archambault pour La Canicule des pauvres 2011 : Finaliste au Prix des libraires du Québec pour La Canicule des pauvres 2011 : Finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada pour Le Sablier des solitudes 2011 : Finaliste au Prix littéraire des collégiens 2012 pour Le Sablier des solitudes 2012 : Finaliste au Prix des libraires du Québec pour Le Sablier des solitudes 2017 : Sélection au Prix des libraires du Québec pour L'Année noire tome 1 : Les Inquiétudes 2019 : Sélection au Prix des libraires du Québec pour Les Limbes -
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?Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine - surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte.
Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine - surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte lorsque, devenue institutrice, elle aura enfin à " gagner sa vie ". Les dix-huit récits qui composent ce livre sont autant d'étapes dans le long apprentissage qui, à travers les expériences les plus quotidiennes, rêves, jeux, émotions, rencontres, lui fait découvrir peu à peu, en même temps que le monde infiniment varié qui l'entoure, sa propre identité d'enfant, de jeune fille, d'écrivain, c'est-à-dire tout ce qui la rapproche et la sépare des êtres et des choses, lui permet de les voir et de les aimer et la prépare à les quitter.
Ce roman, le quatrième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Paris et à Montréal en 1955, puis deux ans plus tard, en traduction, à New York, Toronto et Milan.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
À la fois émouvante réflexion sur l'identité et fine satire de nos moeurs locales, ces nouvelles sont écrites avec une efficacité redoutable. Si parfois vous doutez que Montréal ait une âme, la lecture des Aurores montréales vous rassurera.
" Ce sont des nouvelles, textes courts et incisifs, tous soigneusement taillés dans l'insupportable banalité des drames et des lieux. Le livre se compare à une petite mosaïque de pierres multicolores. Chacune conserve sa couleur rare et la forme unique de sa froide minéralité. L'ensemble n'en constitue pas moins un vivant portrait de Montréal, une effrayante collection de spécimens humains, un tableau prodigieux de cacophonie et de tristesse nordique [...]. " Réjean Beaudoin, Liberté -
Je ne suis pas de son monde, un maestro de la poésie et sa ritournelle, un prof de littérature et son étudiante, un homme coincé devant un petit pétard blond, deux univers défigurés par la présence de l'autre, non, je ne suis pas de son univers et il passe son temps à me le rap-peler aussi. Oui, je viens d'un univers très différent du tien, me répond-il tout le temps comme pour me signifier que je suis une extraterrestre dans sa vie et qu'être ensemble pour vrai relève de la fiction. Quand il me dit ça, j'aurais envie de m'arracher un oeil et de l'avaler, qu'il me laisse donc me raconter une belle histoire, la belle histoire de deux mondes qui s'effondrent ensemble. Plus nos plaies seront profondes, plus on s'infiltrera l'un dans l'autre. Émilie-Kiki a vingt-six ans et aime Tchéky K., cinquante-six ans, son professeur de littérature, marié «jusqu'aux oreilles». S'engage alors un rapport de force qui oppose jeunesse et savoir, une lutte à finir entre deux clowns tristes dont la piste prend souvent l'allure de chambres d'hôtel minables et où tous les coups sont permis.
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Sous le signe de la nostalgie et de la poésie du vivant, cet essai lumineux propose une véritable synthèse des rapports entre le territoire nord-américain et les êtres qui y évoluent. Sa langue imagée s'allie à la tendresse de son regard pour célébrer la grande et la petite histoire. Comité d'évaluation par les pairs, Prix littéraires du Gouverneur général Après C'était au temps des mammouths laineux (2012), voici de nouveau une trentaine de petits essais écrits avec cet art qui est la marque unique de Serge Bouchard, le timbre même de sa voix : un art qui est à la fois celui de l'anthropologue, nourri par une attention passionnée aux visages et aux récits inépuisables des humains, et celui du poète, confiant dans les pouvoirs révélateurs de l'imagination et du langage.
Sous le signe de la nostalgie et de la poésie du vivant, cet essai lumineux propose une véritable synthèse des rapports entre le territoire nord-américain et les êtres qui y évoluent. Sa langue imagée s'allie à la tendresse de son regard pour célébrer la grande et la petite histoire. Comité d'évaluation par les pairs, Prix littéraires du Gouverneur général À travers son regard poétique, son amour de la race humaine, sa nord-américanité bien assumée, il transforme l'ordinaire en merveilleux. Du coup, le lecteur éprouve une certaine fierté à redécouvrir son patrimoine en découvrant Les yeux tristes de mon camion. Manon Dumais, Le Devoir Prix du Gouverneur général du Canada 2017 -
Il y a des vies qui sont si étonnantes quon naurait pu les inventer. Cest le cas de celle de Julian Gruda, alias Jules Kryda, alias Roger Binet. Comment, à quatorze ans, un garçon peut-il déjà avoir emprunté autant didentités ? Avoir vécu avec autant de familles différentes sans se faire démasquer ? Avoir servi dagent secret de la Résistance ? Comment peut-il avoir grandi à lorphelinat même sil a deux mères, au moins ? Et surtout, où a-t-il appris à parler la langue des chiens, ce qui fait tant ladmiration de ses camarades ?
En nous racontant sous forme romanesque lhistoire véridique de son père, Joanna Gruda dépeint une enfance hors du commun, qui commence à Varsovie à lorée de la guerre et qui sachève dans Paris libéré. À travers les yeux de Julek, ce sont les heures les plus sombres du siècle dernier quon voit défiler, mais rendues avec une vérité et une vivacité hors du commun. Cest la guerre inhumaine, trop humaine , comme si nous y étions.
La nécessité, pour les Juifs dEurope, de fuir et de se cacher, les délices de lécole buissonnière, loccupation allemande, les amourettes heureuses ou malheureuses, les bombardements qui ont accompagné loffensive alliée, la joie de retrouver les êtres aimés quon croyait perdus, labîme dans les yeux de ceux qui sont revenus des camps, tout cela est raconté sans la moindre sentimentalité, rendant plus palpable encore le tragique qui imprègne ces années sombres.
Mais ce récit captivant est dabord lhistoire dun enfant qui garde sa capacité détonnement devant les tours et les détours du destin. Animé dun espoir inextinguible, il nous donne une extraordinaire leçon de survie.
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Ces carnets, ponctués de passages tirés de l'oeuvre maîtresse du grand poète américain, racontent comment l'écrivain, chassé d'un paradis pour en voir un autre se construire sous ses yeux, reprend ardemment goût à la vie - une vie toute nouvelle.
Dans la nuit du 26 décembre 2018, la maison de Robert Lalonde a complètement brûlé. Cette demeure, que sa compagne et lui avaient construite et entretenue avec ardeur pendant plus de quarante ans, n'est plus qu'un tas de cendres fumant au milieu du jardin dévasté. Les pompiers ont bien tenté de faire sortir à la queue leu leu les quatre mille livres que recelait la maison en flammes. En vain, ou presque. Les maîtres de céans, après avoir cherché une porte dans l'étouffante boucane noire, se sont retrouvés, en plein coeur de l'hiver, tous les deux nus comme au premier jour.
Pendant toute une année, ils ont caboté d'un chalet à l'autre en attendant qu'une nouvelle demeure les accueille. De cet épisode, Robert Lalonde tire un de ses textes les plus lumineux. Les livres, aussitôt partis en fumée, ne demandent bien sûr qu'à renaître, et un beau matin une idée vient à l'auteur : traduire Walt Whitman, tout Leaves of Grass, pour s'occuper. Ces carnets, ponctués de passages tirés de l'oeuvre maîtresse du grand poète américain, racontent comment l'écrivain, chassé d'un paradis pour en voir un autre se construire sous ses yeux, reprend ardemment goût à la vie - une vie toute nouvelle. -
40 ans d'oeuvre poetique de la talentueuse Anne Hébert.
La poésie est une expérience profonde et mystérieuse qu'on tente en vain d'expliquer, de situer et de saisir dans sa source et son cheminement intérieur. Elle a partie liée avec la vie du poète et s'accomplit à même sa propre substance, comme sa chair et son sang. Elle appelle au fond du coeur, pareille à une vie de surcroît réclamant son droit à la parole dans la lumière. Et l'aventure singulière qui commence dans les ténèbres, à ce point sacré de la vie qui presse et force le coeur, se nomme poésie.
Prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec 1993 (Le Jour n'a d'égal que la nuit )
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1978
Prix du Gouverneur général 1975 (Les Enfants du Sabbat )
Prix Fleury-Mesplet pour l'ensemble de son oeuvre 1987
Prix France-Québec / Jean-Hamelin pour l'ensemble de son oeuvre 1999
Prix France-Québec / Jean-Hamelin pour l'ensemble de son oeuvre 1999
Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son oeuvre 1993
Prix littéraire Canada-Communauté Française de Belgique pour l'ensemble de son oeuvre 1988
Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre 1976
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1958 -
Du scribe au savant
Peter Kkeating, Yves Gingras, Camille Limoges
- Boreal
- 8 Juillet 2009
- 9782764600047
Une synthèse originale de l'histoire des sciences en prenant comme fi l conducteur les porteurs du savoir, des premiers scribes mésopotamiens et égyptiens jusqu'à Newton et aux savants de l'époque moderne.
Ce livre relève le défi de présenter au lecteur une synthèse originale de l'histoire des sciences en prenant comme fi l conducteur les porteurs du savoir, des premiers scribes mésopotamiens et égyptiens jusqu'à Newton et aux savants de l'époque moderne, en passant par Platon, Aristote, Ptolémée, Galien, Pline, Averroès, Copernic, Galilée.
On y découvre les conditions techniques, institutionnelles et sociales qui, au cours des siècles, rendent compte des déplacements des grands centres de savoir. On y apprend comment les conceptions du monde ont été transformées par l'invention de l'imprimerie, les voyages des explorateurs et les travaux des astronomes, des géographes et des naturalistes. On y voit naître de nouveaux types d'institutions comme l'Académie de Platon, le Musée d'Alexandrie ou les universités médiévales et les académies de l'âge moderne, qui ont assuré tour à tour la gestation et la transmission de formes diverses de savoirs dont nous sommes les héritiers. -
Les seins de Faïna ont poussé l'espace d'un été, celui de ses seize ans.
Et, avec les seins, sont apparus les admirateurs. Faïna pensait que sa mère, Oliko, et que sa grand-mère, Noutsa, lui confieraient alors le plus important des secrets de la famille : comment elles se sont mariées toutes les deux à seize ans. Et, surtout, qu'est-ce qui se passe après le mariage, quand les deux époux restent seuls ensemble. Mais personne ne lui a raconté quoi que ce soit. Les mots, c'est quoi ? Du vent ! " Il faut bien se marier au moins une fois dans sa vie, petite.
" Voilà ce que grand-mère Noutsa se contente de répéter à Faïna. Mais qui ? Son premier fiancé aux noirs sourcils, ou le fils du vigneron au regard de feu ? Cette histoire se déroule dans un pays qui n'existe pas. L'Union soviétique a coulé comme le Titanic, mais le monde entier continue de nager vers cette épave pour regarder à travers ses hublots. Dans Faïna, de jeunes filles rêvent désespérément de se marier, des innocents se font tirer à bout portant, des femmes se déshabillent et écartent les jambes sur la table de la cuisine, une main qui sort de la terre saisit un homme par la cheville et son âme s'échappe, un cadavre repose sur un piano à queue, Brejnev se traîne jusqu'à la tribune en essayant de retenir ses pets.
Voyez ! Voyez ! Voilà la vie derrière le hublot...
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Parents et amis sont invites a y assister
Hervé Bouchard
- Boreal
- Boreal Compact
- 17 Juin 2013
- 9782764622193
Deuxième roman de Hervé Bouchard, Parents et amis sont invités à y assister fait entendre, par le recours à la forme dramatique, un chant collectif : un clan livre ses tribulations dans des lamentos funambulesques et bassement comiques.
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La première édition de Cet été qui chantait a été publiée en 1972, bientôt suivie de la traduction anglaise. La présente édition est accompagnée d'une chronologie de Gabrielle Roy et d'une bibliographie de la critique.
Écrit peu de temps après la mort de Bernadette, la chère petite soeur bien-aimée, au cours d'un des étés que Gabrielle Roy passait à sa maisonnette de Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix, cet ouvrage est un livre de deuil. Mais un deuil à la fois vécu et consolé par l'éblouissante révélation de toutes choses , par les voix du vent, de la mer et du ciel, par le chant de toutes les choses vivantes, arbres, fleurs, oiseaux, humains. Images du paradis, mais d'un paradis hanté par la mort, les dix-neuf récits qui composent cet ouvrage parlent le langage du coeur, dont ils disent l'enchantement et la détresse, mais surtout la confiance infinie faite à l'innocence et à la beauté du monde.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
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Ni pastiches, ni exercices de style, ces histoires sont écrites « sous l'influence » d'autres écrivains : Jean Giono, Colette, Flannery O'Connor, Francis Scott Fitzgerald, Gabriel García Márquez, Anton Tchekhov, Guy de Maupassant, Gabrielle Roy, Michel Tremblay. Participant de l'oeuvre de fiction de Robert Lalonde, tout en poursuivant la voie inaugurée dans Le Monde sur le flanc de la truite et Le Vacarmeur, ces neuf textes constituent autant d'hommages à des auteurs admirés, du « piratage par amour ». Le plus beau dans tout ça, le plus surprenant - j'aurais pu, évidemment, m'y attendre -, c'est que pillant à tour de bras je me suis vu retomber dans les sillons de ma calligraphie à moi, ce fameux timbre «naturel », qui est peut-être fait de bien plus de chants qu'on pense. Chemin faisant - car rien ne saurait arrêter le pilleur ravi ! -, je découvris, avec une joie quasiment surnaturelle, comment travaillait celui-ci, besognait celle-là, bûchait cet autre, virgulait et adjectivait cet autre encore, et crus même apercevoir le paysage qui tremblait dans la fenêtre de l'un, ou ventait dans celle de l'autre, pendant qu'il ou elle écrivait. À tel point que je fus souvent bien étonné de déposer ma plume, une fois l'histoire achevée, dans un présent absolument personnel et inimitable, où m'attendaient des occupations de revenant, pour lesquelles il me semblait que je n'étais pas né. R.L.
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La première édition de La Route d'Altamont a été publiée à Montréal en 1966 et à Paris en 1967. La traduction anglaise a paru à Toronto et à New York en 1966.
Quatre récits composent la trame de ce roman où Gabrielle Roy poursuit - en l'approfondissant - l'exploration de sa propre condition de femme et d'écrivain qu'elle avait entreprise dans Rue Deschambault. Christine, cette fois, découvre les grands mystères de l'existence et de la création : le passage et l'éternité du temps, la suite des générations et des âges de la vie, les risques de l'errance, la dure nécessité de rompre si l'on veut accomplir son destin. Exaltantes ou déchirantes, ces découvertes se font pourtant à travers les expériences les plus familières, comme une randonnée en voiture à travers la plaine du Manitoba.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
?Publié en 2000, réédité dans la collection Boréal compact en 2003 et traduit en plusieurs langues, Borderline' est le premier volet d'une trilogie que l'auteure, Marie-Sissi Labrèche, poursuivra en 2002 avec La brèche et terminera en 2006 avec La lune dans un HLM.
Je suis borderline. J'ai un problème de limites. Je ne fais pas de différence entre l'extérieur et l'intérieur. C'est à cause de ma peau qui est à l'envers. C'est à cause de mes nerfs qui sont à fleur de peau. Tout le monde peut voir à l'intérieur de moi, j'ai l'impression. Je suis transparente. D'ailleurs, tellement transparente qu'il faut que je crie pour qu'on me voie. Borderline est un premier roman qui scrute le monde de l'enfance. Non pas l'enfance bénie, mais celle qui crée des monstres. Et les monstres de l'enfance ne nous quittent pas avec elle.
?Publié en 2000, réédité dans la collection Boréal compact en 2003 et traduit en plusieurs langues, Borderline' est le premier volet d'une trilogie que l'auteure, Marie-Sissi Labrèche, poursuivra en 2002 avec La brèche et terminera en 2006 avec La lune dans un HLM. En 2008, la cinéaste Lyne Charlebois a fusionné en un seul scénario les deux premiers volets et a réalisé son premier film de fiction sous le titre Borderline avec, entre autres comédiennes, Isabelle Biais, Sylvie Drapeau (qui a d'ailleurs remporté un Jutra pour sa magistrale interprétation du rôle de la mère de l'héroïne) et Angèle Coutu, dans celui de la grandmère, manipulatrice à l'excès. Avec ce qui est devenu le quatrième chapitre de ce roman, intitulé Dessine-moi un mouton , l'auteure avait remporté le premier prix de la nouvelle au concours de Radio-Canada en novembre 1999.