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13e Note
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Un meublé dans la pénombre rassemble en six parties et par ordre chronologique des fictions, des essais, des poèmes de Nelson Algren parus parfois dans des magazines mais jamais rassemblés dans aucun recueil, notamment un récit sombre, ambitieux, longtemps inachevé, « Le piège », et un chef-d'oeuvre inédit « La chambre sans lumière »... L'ensemble lève le voile sur les obsessions et sur l'existence d'un homme devenu aujourd'hui une sorte de conscience de la démocratie américaine.
Politiquement de gauche, rangé du côté des plus démunis, faisant de la violence sociale l'un de sesthèmes de prédilection, Algren est le modèle de l'auteur engagé. La vocation de l'intellectuelécrivain est claire à ses yeux : il doit se tenir auprès des malheureux, ne jamais faillir à sa tâche car ses contemporains ont besoin de lui. Son oeuvre est un cri d'alarme. Ainsi, ses personnages préférés sont des antihéros : prolétaires, marginaux, drogués, joueurs de poker, boxeurs, prostituées, voleurs ou sans-abri, tous admirables parce qu'ils ont su garder leur vitalité, leur parler vrai, leur obstination à vivre. Aux yeux d'Algren, c'est dans la pauvreté et le sacrifice des richesses matérielles que l'homme parvient à se dépasser. L'écrivain est l'égal de ses personnages, un exclu, un « clochard céleste ». Il est aussi un visionnaire. C'est pourquoi, avec Un meublé dans la pénombre, oeuvre multiforme et critique déjà porteuse des thèmes de la Beat Generation, au style plein d'humour, aux intrigues situées dans les bas-fonds de Chicago, Algren nous touche et s'adresse aux lecteurs de notre temps. Ici, chaque texte est unique, irremplaçable et ajoute à notre connaissance d'un grand écrivain américain - mais aussi de l'Amérique, et du coeur humain.
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Los Angeles nostalgie évoque l'une des villes les plus célèbres des États-Unis. Los Angeles est le dénominateur commun de toutes ces histoires qui retracent la vie de laissés-pour-compte débrouillards. Musiciens, tailleurs, dentistes, femmes au foyer et pornographes, habitants de Venice Beach ou de Santa Monica dans les années 1950, tous revivent sous la plume de Ry Cooder. L'auteur raconte la vie des classes laborieuses, les événements simples et parfois étranges qui rythment leur quotidien. Réflexion sur Los Angeles ou apologie d'un temps révolu ? Situations réalistes ou magiques ? C'est au lecteur de lire et de trancher.
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Le héros - ou antihéros -, Bruno Dante, a décroché de l'alcool depuis plusieurs mois et vit dans un foyer de réadaptation.
Il vend des aspirateurs au porte-à-porte, mais ne tarde pas à se faire renvoyer pour cause d'absentéisme chronique. Il trouve un nouveau boulot dans une boîte de télémarketing où il réussit brillamment, mais là il rencontre une autre stagiaire, une superbe fille d'origine irano-mexicaine prénommée Jimmi - ex-droguée, ex-entraîneuse -, qui va déclencher une rechute catastrophique et une autre descente aux enfers...
Malgré tout, le désir de vivre est le plus fort, et bien qu'il soit souvent sur le point de sombrer, il parvient à surnager - en partie grâce à l'écriture.
Ce nouveau livre apporte la confirmation que Dan Fante est un auteur doté d'une grande puissance d'émotion, un écrivain sincère, plein d'humour.
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Huit histoires brutales - c'est à dire honnêtes - où l'on croisera un chauffeur de taxi à bout de souffle, un macho battu par sa femme, un chien minuscule et méchant, une masseuse nympho qui écarte les cuisses au milieu des embouteillages. Portrait défait de L.A. sous JB, gueule de bois, addiction à la détresse et solitude vaporeuse, fog suintant d'amour tremblé. Du grand art.
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Mark Safranko sort de nulle part. Un homme sans limites ni frontières, une espèce d'ovni littéraire que seuls quelques initiés sont capables de localiser. L'homme avance seul, écorché vif. Signes particuliers : un goût immodéré pour la prise de risques, une prose nerveuse et racée. Une littérature du corps à corps dans la lignée d'un Fante, d'un Miller, d'un Bukowski. Safranko puise ses histoires dans les profondeurs sombres de sa propre existence et c'est une manière efficace de donner du punch à sa prose et quelques uppercuts à ses lecteurs.
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Dans ce nouveau titre PULSE, Julián Herbert nous offre un recueil inédit d'une rare densité, à base de contrastes saisissants. Les références à des icônes culturelles réelles ou fictives telles que Sherlock Holmes, Lou Reed, Georg Trakl, Ismaël ou Moby Dick y cohabitent avec des antihéros ordinaires dépeints dans la noirceur de leur absurdité quotidienne, précairement ballottés au sein d'un impitoyable univers urbain mais aussi psychique. Au fil de cette anti-épopée, on passe sans ménagement de la réalité la plus crue et désespérée du Mexique contemporain à un univers peuplé de fantômes et d'êtres irréels, à moins que le fantastique ne fasse irruption dans la ville sous la forme d'un vampire assoiffé de sang. métaphore de la cocaïne - souvent décrite comme un monstre dévorant - et variation imagée sur le thème de l'addiction. La forme évolue tout au long du recueil : poèmes et récits en prose de longueurs et tonalités variées se succèdent ; la langue est explorée pour ses ressources tant savantes qu'argotiques. Pourtant, Julián Herbert réussit le tour de force de créer un univers absolument cohérent. Au-delà des jeux de registres et d'espace-temps, il parvient en jonglant avec les formes à créer une atmosphère unique, d'autant plus fascinante d'être distillée avec une délicieuse distance humoristique au fil de ces textes empreints d'angoisse. Cocaïne, manuel de l'usager : une lecture en forme de manège à sensations fortes, au rythme saccadé et puissant, où l'imaginaire côtoie la réalité la plus rugueuse.
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Dans cet ouvrage drôle et déroutant, implacablement lucide et obsédé par le sexe, Matthew Firth, figure incontournable de l'underground canadien, bouscule la littérature de son pays et impose sa vision abrasive de l'humanité. Dans une langue simple et vierge de tout ornement qui dévoile le malaise des sociétés occidentales, Firth défend les «gens ordinaires». Il ne juge pas mais émet un diagnostic, avec le même humour qu'un Bukowski. Névroses urbaines et suburbaines, désarroi de la classe ouvrière, fascination de l'échec et érotomanie sont les ingrédients majeurs de ce «réalisme brutal».
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L'amour et la fugacité des relations humaines. "Dans la chaleur de l'après-midi, je buvais mon thé parmi les hippies, femmes au foyer, schizophrènes et autres clochards. Le Cornerstone Café est un endroit sombre, aménagé au sous-sol d'une église qui se dresse devant le château d'Edimbourg.
Quand il fait chaud, ils installent les tables dehors, dans le vieux cimetière. Outre des barbus et des écolos sauveurs de baleines, le Cornerstone et sa bienveillance notoire attirent une forte concentration de SDF et de fêlés du casque. On me trouvait quelque part au milieu de cette faune."
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Charley Thompson, quinze ans, vit avec son père volage et célibataire qui multiplie les boulots sans lendemain.
Ce dont il rêve ? Un foyer chaleureux et attentionné, trois repas par jour, une inscription à l'année dans un lycée où il pourrait s'entraîner au football américain. Quelques semaines après leur installation à Portland dans l'Oregon, Charley se retrouve seul et devient sans-abri. Livré à lui-même, il se réfugie dans la sellerie de l'hippodrome délabré où il est « exploité » pendant l'été. Son seul ami et confident, Lean on Pete, est un cheval de course usé, destiné à l'abattoir.
Dans un élan d'amitié désespéré, Charley vole un pick-up et une remorque et décide d'aller avec Lean on Pete retrouver sa tante qui, aux dernières nouvelles, habitait dans le Wyoming. Le voyage de deux mille kilomètres sur les routes de l'ouest américain ne sera pas de tout repos pour Charley Thompson.
Écrit à la première personne, ce road novel tendre et désespéré narre les aventures d'un adolescent débrouillard, un vrai Huckleberry Finn du XXIe siècle sous amphétamines, accompagné de son Crin-Blanc.Au cours d'un seul été, il va vivre plus d'aventures et de mésaventures que beaucoup d'hommes dans toute leur vie.
Cheyenne en automne évoque avec une grande justesse le combat d'un adolescent meurtri dans l'Amérique contemporaine, celle des oubliés et des paumés, celle dont certains préféreraient ne pas entendre parler. Enfin, « la voix de Willy Vlautin est pure et ses histoires sont universelles. » (Barry Gifford)
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La quarantaine bien tassée, Bud Barrett, guitariste de rock déchu, ressemble étrangement à l'auteur. Sa vie a été marquée par le suicide de sa mère quand il était adolescent, et par un meurtre commis sous ses yeux par un père tyrannique. En huit chapitres, dans un désordre qui évolue entre présent et passé sans manquer pourtant de cohérence, le roman d'une vie de musique, de sexe, de folie, de douleur, de drogues et d'amour. Ce livre est avant tout une quête d'authenticité, un témoignage sur la nature humaine. À tout prix est une histoire sincère, dramatique et bourrée d'humour, quelque part entre Jim Carroll et Charles Bukowski.
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Lady land ; anthologie de littérature féminine américaine
Collectif
- 13e Note
- 7 Mai 2014
- 9782363740625
Ladyland réunit 25 nouvelles écrites par des femmes, toutes de nationalité américaine, dans une veine réaliste/autobiographique/ « dure à cuire » illustrée avant elles par des auteurs masculins comme William Burroughs, Norman Mailer ou Hunter S. Thompson. Ces femmes sont nos contemporaines. Elles sont post-beat, post-punk, postmodernes et même, d'après certaines, « post-féministes » ; d'autres, sous l'impulsion de Rene Diedrich, se sont baptisées « filles de Bukowski ». Si la chick lit façon Sex and the City dépeint avec une drôlerie contrôlée et une crudité convenue la vie quotidienne et notamment amoureuse de jeunes femmes bobos, la littérature rebelle présentée ici montre le revers de cette médaille : loosers contre battantes, expérimentation et passion contre conformisme, conventions et convenances - des auteures extrêmes sous haute tension, jusqu'au bout de la transgression.
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Le carnet intime de Henry Chinaski lors de sa tournée promotionnelle en France puis en Allemagne en 1978 avec son épouse Linda Lee.
Un railroad novel déjanté qui débute par le récit d'une foudroyante rencontre avec Bernard Pivot sur le plateau de l'émission littéraire Apostrophes. Avec une profusion de documents inédits : des photographies de Michael Montfort, une préface d'Alexandre Thiltges, une introduction de Gerald Locklin, un poème de Fred Voss et une postface de Joan Jobe Smith. "Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ?
Eh bien, j'y arrive.
J'écris sur tout le reste, tout le temps: un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger; la vie à l'usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre... "
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Un beau jour (de 1976, semble-t-il), le jeune Chilien Carlos Fuguet fait ses valises. Adolescent difficile, type même du mouton noir qu'on trouve dans beaucoup de familles, il quitte son pays sans laisser d'adresse ou d'indice.
Trente ans plus tard, oublié des siens qui le supposent mort ou peut-être incarcéré, Carlos est retrouvé aux États-Unis, à Las Vegas, par son neveu Alberto Fuguet avec l'aide d'un détective.
Vivant modestement, de santé défaillante, c'est un personnage ordinaire ayant tôt perdu ses racines. Immigré jamais vraiment intégré dans la société de son pays d'accueil, il s'est contenté de survivre depuis son départ du Chili.
Pas vraiment de quoi faire un roman, sauf à s'appelerAlberto Fuguet et à naviguer avec aisance entre deux langues, deux cultures, deux pays. Quelque peu expérimental et d'une lecture passionnante, Porté disparu évolue entre fiction et réalité et, riche en réflexions sur la famille, tient de l'enquête journalistique, de la chronique de voyage, des confessions autobiographiques, du témoignage en direct, du roman épistolaire.
Ne craignant pas de dérouter le lecteur au gré des chapitres, le récit joue magistralement des genres et des registres. Langage cru ou sophistiqué, brutal ou poétique, longs monologues, dialogues en spanglish, développements tragiques et comiques, Alberto Fuguet ne cesse d'innover au plan de la langue comme de la structure narrative. Porté disparu est son oeuvre la plus personnelle et la plus aboutie à ce jour.
Un « roman vrai » qui ne laissera personne indifférent.
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Mémoires des ténèbres n'est sans doute pas un livre politiquement correct. Il n'est pas recommandé aux âmes sensibles, parce que franchement subversif et brutalement honnête. C'est l'histoire de Jerry Stahl et de sa descente dans les ténèbres de l'addiction à la coke, au crack ou au Dilaudid.
Scénariste à succès, junkie à plein temps, Stahl s'observe et se raconte avec honnêteté et panache. On le trouve au bord d'un gouffre sans fond, auprès d'une famille qu'il est en train de perdre, tentant de s'accrocher à une vie qui lui échappe aussi vite que toutes les opportunités de travail.
Dans ces Mémoires, on croise Hubert Selby, les Burroughs, Larry Flint, Art Pepper, Kurt Cobain, Mickey Rourke, Cybill Shepherd. et un homme à terre qui combat alternativement les cauchemars de l'addiction et les souffrances de la sobriété.
Ce livre n'est pas un guide de sevrage, ni le récit d'un repenti ; non..., c'est une confession sincère, vivante, dans laquelle Jerry Stahl opère un subtil va-et-vient entre passé et présent, entre réussite hollywoodienne et descente vertigineuse. Un livre poignant, hilarant parfois, outrancier souvent et follement attachant.
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Il était grand temps de faire découvrir en France l'oeuvre de Gerald Locklin, l'un des poètes les plus importants de la côte Ouest. La plupart des nouvelles de ce recueil mettent en scène le double de l'auteur « the Toad » (le Crapaud) dans des situations réalistes systématiquement dynamitées par l'humour et l'ironie. Tour à tour observateur et acteur, outsider et insider, le Crapaud promène sur l'Amérique un regard souvent critique mais jamais désabusé. Gerald Locklin fut l'un des rares amis de Bukowski dont il évoque la figure dans plusieurs textes émouvants de ce recueil. Charles Bukowski disait d'ailleurs : « J'aime Gerald Locklin. [...] Il est drôle et il parle vrai. »
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Voici réunies en un volume les deux principales oeuvres théâtrales de l'auteur de Régime Sec. Bien qu'écrites pour la scène, ces deux pièces remarquablement vivantes procurent un grand plaisir de lecture. Nous plongeant dans l'intimité familiale de Bruno Dante, Don Giovanni trace un portrait impitoyable mais finalement bouleversant d'une famille dominée par un tyran domestique, modelé sur le père de Dan, John Fante. Les Initiés, joués à Los Angeles pendant près de deux ans, évoquent avec une verve inégalée l'univers inhumain du télémarketing, déjà abordé par l'auteur dans son roman La Tête hors de l'eau. Pour Tony O'Neill, « Dan Fante est le plus grand auteur que vous n'avez jamais lu. »
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Black néon est la suite de Sick City (13e Note, 2011) et des aventures de Randall et Jeffrey. On peut lire l'un sans avoir lu l'autre. Randall, fils d'un magnat du cinéma et Jeffrey, qui s'est souvent prostitué avec un inspecteur de la police de Los Angeles, sont des junkies irrécupérables. Leur nouveau projet - celui de la dernière chance, est le tournage d'un film dans les bas-fonds de L.A. réalisé par un cinéaste légendaire et reclus, un dénommé Jacques Seltzer qui, en plus d'avoir un appétit démesuré pour le sexe et la cocaïne, n'a pas vraiment envie de tourner ce film. Randall et Jeffrey sont engagés comme assistants du maître excentrique. Black néon est une satyre d'Hollywood et de ses extravagances mais aussi un roman très noir à la Jim Thompson. La rencontre des deux héros avec deux lesbiennes psychotiques en cavale, dont une latino manchote férue de santéria, serial killer, donne à ce roman une dimension polar déjanté qui s'ajoute au réalisme de l'écriture de Tony O'Neill. Humoristique et brutal, ce roman est mené au pas de charge par un Tony O'Neill très talentueux qui sait manier les contrastes, dresser les portraits d'anti-héros et rendre magistraux tous les dialogues. D'un point de vue stylistique, Black néon est certainement le roman d'O'Neill le plus achevé.
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Né un quatre juillet est un titre incontournable sur l'avant et l'après Vietnam. En 1964, Ron Kovic, volontaire pour le Vietnam, en revient paraplégique et remet en question toutes les valeurs qui ont forgées son identité : famille, religion, politique. La lecture du livre est immédiatement prenante. Kovic raconte dans un premier chapitre d'une grande intensité comment après s'être engagé, il se retrouve paralysé à vie. Commencent alors de longues périodes de soins et d'humiliations : le séjour dans un hôpital militaire du Bronx insalubre, les relations conflictuelles avec sa mère, la perte d'assurances, l'impuissance par rapport aux femmes, etc. Sa réintégration est extrêmement difficile pour lui comme pour de nombreux autres vétérans. L'impression d'être rejeté par la société américaine et sa propre famille, la perte de ses illusions l'encouragent à séjourner au Mexique loin de ses compatriotes qui ignorent les soldats diminués, traumatisés par cette guerre. Là-bas, rencontrant des types aussi perdus que lui, coincés dans leur fauteuil roulant, Ron Kovic apprend à surmonter son handicap. Il se refait une santé au soleil mais la mort du jeune marine qu'il a tué accidentellement au Vietnam lors d'une embuscade le hante. Ron Kovic retrouve une certaine sérénité au fil des années en se battant pour une seule cause valable à ses yeux : la paix.
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