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Éditeurs
Sciences humaines & sociales
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L'esprit des nombres écrits en chinois ; symbolique, emblématique
Cyrille j.-d. Javary
- Signatura
- 22 Octobre 2008
- 9782915369113
C'est à une joyeuse et savante pérégrination que nous convie Cyrille J.-D. Javary, au coeur de l'univers étrange des nombres écrits en idéogrammes. Omniprésents dans la vie quotidienne comme dans la culture lettrée, dans les allégories, les proverbes, les carrés magiques, les jeux, le calendrier, le Yi Jing, les palais de la Cité Interdite et les discours des dirigeants politiques, les nombres sont des emblèmes méconnus qui nous ouvrent les portes de la symbolique chinoise. Une foule d'anecdotes, de détails historiques, étymologiques et socioculturels, livrés avec humour, ponctuent ce travail érudit pour le plus grand plaisir du lecteur. L'ouvrage se compose d'une première partie générale et d'une seconde partie qui reprend un par un chaque nombre de UN à DIX et développe leur symbolique depuis les graphies traditionnelles jusqu'à leur signification usuelle dans les textes classiques ainsi que dans la vie moderne. A chaque chapitre sont incluses les significations des multiples de ces nombres tels 12, 36, 64, 81, 100, 1 000, 10 000.
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André Malraux et la cascade de Nachi - La confidence de l'univers
Tadao Takémoto
- Signatura
- 17 Février 2014
- 9782915369342
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A travers cette tentative de restituer le discours perdu d'un homme remarquable, Tara Michaël explore les similitudes saisissantes qui existent entre le symbolisme de la tradition primordiale des Védas, la sagesse des Druvid ou Druides celtes, certaines idées-forces du Bouddhisme et les enseignements du Christ qui ont structuré la vie médiévale, dégageant ainsi l'actualité de la Tradition et le caractère antitraditionnel du monde moderne. Tara Michaël est licenciée ès lettres, diplômée de l'Ecole Nationale des Langues Orientales et de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes ainsi que Docteur en Etudes Indiennes de l'Université de Paris. Professeur chargée de recherches à l'Institut Français d'Indologie elle se fixa dès 1969 en Inde à Madras puis à Pondichéry. Elle vit actuellement dans le sud de la France qu'elle a rejoint en 2008.
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L'auteur aborde dans ce livre un sujet tout à fait inédit dans le domaine de l'égyptologie : celui des Shemsou Hor ou Compagnons d'Horus, étrange fraternité de guerriers, héritiers de mystérieux voyageurs arrivés des royaumes engloutis de Pount. A la fois sacerdotes et forgerons, ils sont adeptes de l'initiation héroïque et leur combat est avant tout spirituel. L'ouvrage retrace l'histoire des Shemsou Hor, de leur idéal chevaleresque et des données sur lesquelles est fondée la dynamique qui permit à l'Egypte de perdurer harmonieusement pendant plusieurs millénaires et les met en scène à travers des chroniques permettant de saisir de manière à la fois subtile et concrète l'essence de leur esprit, de leur idéal et de leur action.
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Origine lointaine de la franc-maçonnerie et du compagnonnage
Gordon Pierre
- Signatura
- 6 Décembre 2013
- 9782915369311
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En marge de son temps dit du Siècle des Lumières et si moderne aujourd'hui, Louis-Claude de Saint-Martin s'inscrit dans le courant illuministe dont il demeure l'un des plus grands flambeaux. Son oeuvre trouve racine auprès de Martinès de Pasqually, auquel il restera fidèle même s'il estimera n'avoir plus besoin de la théurgie coën pour communiquer avec Dieu. Dès lors, il s'appuiera sur les systèmes pieusement élaborés par Jacob Boehme, à qui il emprunte le thème de la Sophia. La théosophie, la christologie et la sophiologie du Philosophe Inconnu ne s'attachent pas au mysticisme, sa pensée est une, originale et entraîne son lecteur vers sa propre régénération, notamment par le désir sublimé de Dieu et la pratique de la prière.
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Cette première étude aborde la mystérieuse « Massenie du Saint Graal » qui serait, selon René Guénon, une des sources de la Rose-Croix et de la Franc-maçonnerie. L'interprétation ésotérique de l'Evangile. Comme tous les textes sacrés, l'Evangile possède plusieurs niveaux d'interprétation dont un sens ésotérique, métaphysique, qui permet à René Guénon de décrypter certaines paroles énigmatiques du Christ.
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Cet essai inédit de P. Gordon nous offre un angle de vue tout à fait novateur et éclairant sur l'origine de la maison humaine. L'auteur nous apporte la preuve, en s'appuyant sur de solides travaux ethnologiques, que pas un détail de sa genèse n'échappe aux conceptions les plus anciennes du sacré et que c'est au sein du domaine rituel qu'elle fut inaugurée, sous forme de "résidence surnaturelle".
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"Pendant des millénaires, le sacré et l'expérience liturgique ont été le support de l'élaboration du calendrier. Les divisions anciennes du temps s'appuyaient d'abord sur le sacré. Pierre Gordon, dans ce livre dense et fécond, éclaire de cette lueur du sacré la genèse du calendrier à travers les âges", nous précise Ange Duino qui a cerné de façon remarquable, dans son avant-propos, la pensée de cet auteur. Cet ouvrage foisonne de renseignements originaux et précis sur toutes les fêtes anciennes (grecques, romaines, hébraïques, chaldéennes, celtiques, égyptiennes, iraniennes, chinoises, etc.), lunaires ou solaires, ainsi que sur les calendriers (égyptien, copte, chaldéen, grégorien, hébraïque, musulman, indien, japonais, siamois, mexicain, révolutionnaire, etc) et tous les types de fêtes (initiatiques, "de passage", de pénitence, de solstice, ignisolaires, chrétiennes, professionnelles etc.) avec, en outre, des précisions sur les jours épagomènes, les présages et les chiffres sacrés.
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Directement dans le sillage de son ouvrage Les saints successeurs des dieux, qui lui apporte, en 1907, une très grande notoriété et où il renoue entre culte païen et culte chrétien, Saintyves, libraire, éditeur et grand érudit, éclaire, pour nous, ce saint Christophe énigmatique, à la taille de géant, à la figure de chien et dont le bâton sec reverdissait miraculeusement, éléments qui semblent bien plonger leurs racines dans les vieux rites séculaires de la Grèce antique ou de l'Egypte ancienne... Dans son avant-propos, Philippe Subrini, grand libraire marseillais, nous apprend quelle était l'étonnante personnalité qui se cachait derrière ce pseudonyme de Pierre Saintyves : sans doute l'un des plus grands folkloristes du XXe siècle... En fin d'ouvrage : bibliographie et annexes.
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C'est une étude d'une très grande richesse que nous offre là Mme Loeffler-Delachaux sur le Cercle qu'elle nomme l' "archétype-clé de toute symbolique" c'est-à-dire, comme le dit C.G.Jung, "susceptible d'un développement et d'une différenciation infinis". En effet, emblème par excellence de la divinité pour tous les cultes solaires comportant surtout l'idée de "perfection divine", le Cercle devient tour à tour disque, oeil, roue, auréole, couronnes, etc., où il se fait, par exemple, "cycle des saisons" ou "mesure du temps". Sont issus du Cercle, de manière dérivée : bâton, sceptre, flèche, glaive, objet phallique, obélisque (rayon pétrifié), en tant que symboles de la divinité solaire "créatrice". Toutes ces formes ont nourri tous les grands mythes fondateurs que l'auteur nous rappelle au fil de son ouvrage. Un long chapitre sur les motifs ornementaux (spirales, figures tournantes, entrelacs, arceaux, étoiles, rosaces, etc.) vient compléter cet important travail qui confirme l'extraordinaire permanence et l'universalité de tous ces symboles fondamentaux. L'auteur se réfère à des études de grande qualité comme celles de Charbonneau-Lassay, Gubernatis, Goblet d'Alviella, Emile Mâle, Court de Gébelin, Frazer, Young, pour n'en citer que quelques uns, et principalement au travail de Grasset d'Orcet dont elle fait grand éloge et auquel elle dédicace son livre, nous faisant redécouvrir la "prodigieuse érudition" et l'originalité de cet auteur quelque peu oublié malgré quelques très belles rééditions récentes.
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Ce texte inédit de Pierre Gordon paraît ici pour la première fois. "Jamais un auteur, nous dit Ange Duino dans son avant-propos, n'avait exposé de façon plus claire les origines lointaines des rites agraires [...] et leurs liens, passés jusqu'ici inaperçus, avec le grand rite de mort et de résurrection qui, depuis l'origine de l'humanité, n'a cessé de véhiculer le message de la Tradition Primordiale. On comprend, à la lecture de ce texte, pourquoi l'antiquité connut des rois laboureurs, la profondeur des cultes phalliques, comment la terre fut assimilée à la Mère Divine. Loin de la vision réductrice, mais satisfaisante pour nos ego modernes, qui fait de nos ancêtres des primitifs aux mentalités enfantines, P. Gordon démontre au contraire leur grandeur et la puissance spirituelle et mentale dont ils ont imprégné l'humanité jusqu'à nos jours." Pierre Gordon, agrégé de philosophie, Masters of Arts de Cambridge et titulaire de plusieurs titres et diplômes universitaires fut, entre autres, l'élève d'Emile Durkheim et de Sir James Frazer.
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Homme d'une quête spirituelle permanente, praticien expert en sciences occultes, Robert Ambelain (1907 ' 1997) fut sur tous les plans un guerrier. Personnage entier, mais complexe, en quête de la science, il avait tiré sa devise de cette méditation de Descartes : " il faut remettre toute chose en doute une fois au moins dans sa vie".
Templiers et rose-croix nous offre avant tout un témoignage sur le cheminement d'un homme libre, qui, à l'instar des initiés du siècle des Lumières, est entré à son tour dans l'histoire de l'occultisme et des sociétés initiatiques. C'est aussi un document pour servir à une réflexion qui dépasse le cadre strict de l'historiographie, sur la Stricte Observance templière et la Rose-Croix. Robert Ambelain pense, parle, écrit, vit en homme de désir, qui nous invite à une autre approche de l'histoire, d'une histoire occulte.
En quelques pages liminaires, Serge Caillet rappelle le contexte et les circonstances de la 1ère édition de 1955, tout en marquant le progrès de la recherche. -
Les divinités du panthéon égyptien ne sont pas des entités abstraites. Elles sont plutôt des concentrations énergétiques intenses qui se déplacent selon les oscillations de la mémoire et de la pratique rituelle. Leur temple est notre corps mais elles n'investissent notre esprit que si nous les sollicitons avec patience. C'est à nous de les apprivoiser en acceptant d'être dépaysés au moment où l'on entre sur leur territoire mouvant. La lecture de ce livre est une aventure au-delà des structures ordinaires, l'exploration d'un univers où les constellations se déplacent à l'intérieur de notre coeur-mémoire.
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Ce peintre de l'intériorité crée là où le temps interroge l'espace, là où l'espace pactise avec le temps. Il traverse, intègre ce point de passage où dialoguent les vents contraires, affronte ce qui heurte et qui hante l'esprit ; ses encres ont les accents véridiques des sauts et des ruptures dans l'Histoire du monde ; tout le tragique de la Modernité.
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La magie au Moyen Age est à la fois une science, un artisanat c'est-à-dire un savoir-faire.
La merveille, quant à elle, est l'irruption dans le monde naturel d'un phénomène surnaturel comme les spectres ou les manifestations démoniaques. Les moyens de contrôler ces phénomènes relèvent en revanche de la magie qui tire en partie la légitimité de sa persistance dans les récits bibliques et en particulier la Bible Historiale (fin XIIIe siècle). Parcourir le champ actif de la merveille et de la magie en partant de ces récits, c'est ouvrir une fenêtre sur un univers ancien beaucoup plus complexe que nous pouvions le soupçonner.
X.-L. Salvador est agrégé et Maître de Conférences à Paris XIII. -
Orphée n'a pas fini de chanter. Sa voix échappe à l'oreille distraite, et pourtant ce qu'elle dit nous concerne directement. Elle rappelle qu'il importe de ne pas se tromper de mort. Que l'on ne passe pas d'un ordre à un autre sans passer par le désordre. Que celui-ci échappe à toute loi, et donc à toute prévision. Que toute valeur y est remise en question, pour le meilleur et le pire. Que le chaos peut tuer ou régénérer, selon l'angle, selon l'art. Selon la capacité de d'écouter, de désirer, d'aimer, d'embrasser sa plénitude bouleversante. Orphée l'enseigne en secret : il est des épousailles noires qui donnent jour... Nul ne traversera le chaos extérieur sans être initié au chaos intérieur, source insaisissable du verbe qui ouvre les mondes. L'écoute en est la loi.
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« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Gramsci nous alerte ici sur les risques propres à la transition impliquant aujourd'hui l'humanité entière, menaçant tout ordre établi, générant de sourdes passions apocalyptiques qui font la joie des trafiquants d'âmes. Spectaculaire, cette face sombre du chaos empêche d'en saisir une dimension bien plus subtile, enjeu d'un art de vivre où forme et informe ne s'opposent plus, mais collaborent secrètement à l'énigme des transformations. Guidés par Nietzsche et Rabelais, nous traverserons mythes, sciences et sagesses ancestrales pour réaliser que, si l'on ne peut passer d'un ordre à un autre sans passer par le désordre, ce n'est que par le chaos que nous traverserons le chaos.
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Miyamoto Musashi, guerrier de la transcendance : vers un dialogue entre Bushidô et chevalerie
Tadao Takémoto
- Signatura
- 30 Octobre 2019
- 9782915369427
MIYAMOTO Musashi (1573-1645), fut non seulement un samouraï légendaire, auteur du très célèbre Traité des cinq roues (Gorin-no-sho), mais également le prestigieux expert de la Double voie du sabre et des arts (Bunbu-ryôdô).
Musashi fut en effet un peintre zen de génie, comme en témoignent les nombreux chefs d'oeuvre présentés dans cet ouvrage, mais aussi poète, calligraphe, sculpteur, concepteur de villes et jardins, forgeron et même danseur de Nô à ses heures...
L'auteur voit en lui un "cas exemplaire" des hautes valeurs communes au bushidô japonais et à la chevalerie française, qui lui a inspiré une forme originale de "dialogue" qu'avait déjà suggéré André Malraux (dont l'auteur fut le traducteur et l'ami) lors de son entretien avec l'empereur du Japon en 1958.