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Philosophie
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La notion de travail chez Simone Weil
Mickaël Labbé
- Demopolis
- Philosophie En Cours
- 6 Décembre 2018
- 9782354571375
La vie et l'oeuvre de Simone Weil (1909-1943) sont exemplaires à tous points de vue. Intellectuelle accomplie, femme investie dans les grands combats de son temps, n'hésitant pas à mettre sa propre personne en danger pour aller au contact des êtres les plus démunis afin d'éprouver leur condition, sa pensée est en quelque sorte le reflet exact de son engagement dans l'existence. De la mul- tiplicité des thèmes parcourant son oeuvre (la politique, la science, l'art, la reli- gion), mais aussi de la diversité de ses expériences concrètes (militantisme syn- dical, travail dans les champs, expérience de la vie d'usine, enseignement dans des zones industrielles), ressort pourtant une image unitaire ayant pour centre la notion de travail. En effet, de ses jeunes années dans la classe de philosophie d'Alain à ses réflexions spirituelles plus tardives, la singularité de sa pensée peut être saisie dans cet approfondissement du sens du travail en tant qu'il définit notre humaine condition et qu'il oriente notre besoin de grandeur spirituelle.
Le travail est ainsi chez elle ce thème constant, sujet à d'infinies variations, qui définit son style philosophique comme une manière de « franchir un seuil sans changer de direction ».
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Montesquieu les lois et les moeurs
Didier Carsin
- Demopolis
- Philosophie En Cours
- 26 Janvier 2017
- 9782354571153
Montesquieu est un philosophe très mal connu. On ne connaît que partiellement son oeuvre, L'Esprit des Lois. Les ouvrages scolaires citent le plus souvent les mêmes extraits. Montesquieu est ainsi présenté comme le penseur de la « séparation des pouvoirs », ou encore comme un des premiers écrivains à proclamer les droits imprescriptibles de la nature humaine, par sa condamnation de l'esclavage des nègres. L'essai de Didier Carsin vise justement à rompre avec cette lecture sélective, réductrice, et parfois erronée.
Comme Montesquieu l'explique lui-même au début du Livre XXIX, L'Esprit des Lois n'a d'autre but que d'apprendre aux législateurs à discerner quelles sont les bonnes lois, celles qui conviennent le mieux aux dispositions particulières des peuples. En tirant pro t des recherches menées ces dernières années, Didier Carsin montre que la ré exion de Montesquieu sur l'activité législative constitue le coeur de l'ouvrage, et qu'elle organise son écriture et sa composition. Comme l'indique le titre de l'essai (Montesquieu, les lois et les moeurs), les lois ne peuvent être envisagées sans les moeurs. Ainsi Montesquieu aborde l'étude des lois en relation avec l'ensemble des facteurs (le climat, la religion, l'histoire...) qui composent l'« esprit général » d'une nation. Ni sociologue, ni théoricien du libéralisme moderne, Montesquieu veut conduire son lecteur à examiner de quelle manière la raison législatrice peut le mieux s'appliquer à la singularité des situations. C'est dans cet esprit qu'il aborde aussi bien la constitution d'Angleterre que la législation qui est propre à la nation française.
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Cet ouvrage s'attache à reconstituer la chaîne conceptuelle de la philosophie sartrienne depuis l'intuition inspiratrice d'un anti-naturalisme exigeant, et écarte l'interprétation qui présente un Sartre resté prisonnier de la philosophie du sujet alors qu'il annonce, dès La transcendance de l'ego (1936), le programme d'un matérialisme comme philosophie de la liberté. La liberté sartrienne est une liberté à la fois absolue et située : absolue, elle se confond avec l'être même de l'être humain qui n'est pas mais a à être, située, elle a à être dans le mouvement de se projeter dans le monde.
Cette liberté est alors distinguée de la volonté. En autorisant la critique du volontarisme, Sartre ouvre sur une pensée renouvelée de la démocratie.
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Marx a écrit des textes philosophiques, économiques et politiques mais peu de textes historiques. Hobsbawm, dont le livre L'Âge des extrêmes, accusé de marxisme, a failli ne jamais être traduit en français, analyse ici l'apport de Marx à l'histoire.
Alors que le stalinisme a diffusé une version dénaturée du marxisme, et que l'effondrement de l'Union Soviétique a condamné l'espoir du communisme issu de la révolution d'Octobre, Marx reste une formidable source d'inspiration pour comprendre l'histoire.
A travers dix conférences sur des sujets tels que la montée de la barbarie du XXe siècle, la révolution russe ou l'histoire populaire, Hobsbawm nous convie à une réflexion sur l'histoire.
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La question qui taraude Spinoza est le fruit d'une observation qui est à l'origine de toute sa philosophie : les hommes combattent pour leur servitude comme s'il s'agissait de leur salut. Pourquoi cette conduite insensée ?
Spinoza montre que les hommes vivent d'abord la politique de manière passionnelle. Il ne s'agira pas de chercher à supprimer ces passions car elles font partie de leur nature, mais de les connaître et les comprendre. La politique conduite selon la raison est alors un moyen de se débarrasser des idéologies serves qui les entre- tiennent ; et le régime de cette politique est la démocratie. En elle, et par elle, chacun est l'égal de chacun ; elle préserve le droit natu- rel de persévérer dans l'être, et de vivre et penser librement. En faisant de chacun le législateur, c'est-à-dire le politique par excel- lence, elle définit les cadres de la liberté de pensée et d'expression, la séparation légale du domaine privé et du domaine public.
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La question de l'individu : Leibniz, Sartre, Simondon
Hadi Rizk
- Demopolis
- Philosophie En Cours
- 9782354571337
L'individu est associé à une réalité indivisible, formant un tout unifié, stable dans le temps, quels que soient les changements qui l'affectent et le transforment. Il est reconnaissable à ses qualités propres qui le distinguent des autres êtres, même de ceux qui lui ressemblent. Mais l'individu ne sau- rait être seulement l'objet d'une définition par des propriétés générales, la raison, par exemple, de même que sa singularité irréductible ne saurait être réduite à un accident dû à la matière, comme, par exemple, la forme du nez.
Qu'est-ce qui fait l'individualité d'un individu ?
Cet essai se propose de réfléchir à l'individuation, à partir de l'idée que l'individu se constitue dans un tissu de relations internes - les struc- tures du corps - et externes - les échanges avec le monde ambiant et les relations avec d'autres individus -. L'individu exprime une puissance d'agir qui se structure dans le temps ; le procès d'individuation réorganise la matière environnante et l'individu s'auto-différencie au cours de son existence. Par conséquent, le processus d'individuation bouscule l'opposi- tion rigide de l'individu et de la communauté. En effet, multiplicité liée et être agissant, la force d'individuation - qui se confond avec un être en devenir qui s'excède lui-même -, est une invention continue, allant da la matière au monde vivant, de la vie au psychisme et à l'existence de groupe.
L'étude prendra acte des apports décisifs des travaux de Gilbert Si- mondon, dont l'Individuation à la lumière des notions de forme et d'infor- mation, qu'elle mettra en relation avec Leibniz, Spinoza, Bergson et Sartre.
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Les intraduisibles du patrimoine en Afrique Subsaharienne
Barbara Cassin
- Demopolis
- 6 Novembre 2014
- 9782354570743
La classification au patrimoine de l'humanité, par l'Unesco, se fait à l'aide de critères appartenant au langage. Ces contributions interrogent la reconnaissance et la préservation du patrimoine africain, au regard de la difficulté de transposition de ces critères dans les langues d'Afrique. Elles prennent pour objet d'étude la traduction des concepts de patrimoine et de musée.
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Petit manuel pour rompre avec le capitalisme de Lénine
François Sabado
- Demopolis
- 7 Avril 2011
- 9782354570415
Que faire pour rompre avec le capitalisme ? Tout événement doit être utilisé pour mobiliser les masses par des mots d'ordre adaptés aux conditions économiques, politiques, culturelles et religieuses locales.
Les syndicats, les associations et les parlements les plus réactionnaires sont, avec les grèves de masse, les lieux de l'agitation et de la propagande. Les mobilisations d'intensité croissante reposent sur des alliances et des compromis politiques en vue de la conquête du pouvoir. Un texte théorique et pratique pour les militants et la gauche d'aujourd'hui.
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Foucault, Deleuze, Althusser et Marx, la politique dans la philosophie
Isabelle Garo
- Demopolis
- 6 Mai 2011
- 9782354570422
Cet ouvrage aborde de façon neuve les oeuvres de Michel Foucault, Gilles Deleuze et Louis Althusser, en les replaçant dans leur contexte et à distance de tous les a priori.
Leurs rapports à Marx et au marxisme, situés au point de rencontre de l'activité théorique et de l'engagement redéfini est le fil directeur de l'enquête. Cet axe de lecture original révèle et explore l'intrication permanente du philosophique et du politique. C'est pourquoi, à l'heure où ressurgit la question des alternatives au capitalisme et alors que renaît l'intérêt pour Marx, l'analyse critique d'Isabelle Garo prend toute son actualité.
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Qu'est ce que le capitalisme Tome 1 ; les mystères de la plus-value
Karl Marx
- Demopolis
- 3 Juin 2010
- 9782354570385
Une nouvelle traduction des chapitres sur la théorie de la valeur et la plus-value du Capital de Karl Marx.
Un capitaliste est un propriétaire d'argent qui achète des marchandises pour les transformer en plus d'argent. La plus-value est le seul but de ces échanges. Marx a identifié son origine : une seule marchandise, le travail humain, possède la propriété de créer plus de valeur qu'elle n'a coûté. En l'achetant, le capitaliste s'approprie du travail non payé : la plus-value. L'argent devient ainsi du capital. La fabuleuse création de richesses, l'épuisement des ressources naturelles et la crise actuelle du capitalisme reposent sur l'extraction sans limites de la plus-value.
Biographie des auteurs :
Gérard Mordillat est romancier et cinéaste. Depuis Vive la sociale ! il explore le monde du travail. Les vivants et les morts (2005) fait l'objet d'un film de Gérard Mordillat. Notre part des ténèbres (2008) est son dernier roman.
Karl Marx est l'auteur du célèbre Manifeste du parti communiste. Il a participé à la création de la première Association internationale des travailleurs
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Vers une philosophie scientifique ; le programme de Brentano
Charles-édouard Niveleau
- Demopolis
- 13 Mars 2014
- 9782354570637
A la fin du XIXe siècle, se joue une séparation entre des disciplines qui jusqu'à présent ne se concevaient pas l'une sans l'autre, comme la philosophie et les sciences. Ces contributions apportent un éclairage sur les travaux de F. Brentano (1838-1917), philosophe et psychologue autrichien, qui proposa un programme de mise en place d'une philosophie purement scientifique.
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Confrontée aux choses et au souci de les utiliser, l'utilité apparaît dans la satisfaction d'un besoin. L'ambition de cet ouvrage est d'analyser l'utilité à partir de deux types de pensée, une pensée dialectique et une pensée méditante. La philosophie française du XVIIIe siècle est la pensée utile et la pensée de l'utile. Chez Hegel, le concept d'utilité est le produit de la pure intellection qui s'oppose aux principes de la foi qu'elle juge inadaptés à la société humaine.
L'utilité motive la série des rapports sociaux et des rapports de l'homme à la nature. Dans Etre et Temps, Heidegger part de l'outil et de son usage : l'ustensilité. L'utilité, parce qu'elle est en contact avec la chose, révèle un monde dans lequel la chose s'insère. Après guerre, Heidegger énonce et dénonce le paradoxe de la technique qui tend vers l'utilité alors que l'essence de la technique n'a rien d'utilitaire.
Il s'agit avec Hegel et Heidegger de retrouver le sens de la valeur d'usage derrière cette conception utilitaire.
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Castoriadis : l'imaginaire, le rationnel et le réel
Arnaud Tomès
- Demopolis
- 29 Octobre 2015
- 9782354570866
La philosophie s'est longtemps définie à partir de la notion de raison, comme projet de dévoilement du réel par le seul pouvoir de l'entendement : le projet philosophique s'identifiait ainsi avec l'effort rationaliste. Un tel primat de la raison aboutissait nécessairement à l'exclusion de l'imagination, conçue seulement comme « maîtresse d'erreur et de fausseté », selon la formule de Pascal. C'est avec cette thèse que rompt radicalement la philosophie de Cornelius Castoriadis (1922-1997), l'un des philosophes les plus originaux du XXe siècle : l'imagination devient chez lui puissance de création, que ce soit dans le domaine social, dans celui de l'histoire ou même dans celui qui semble le plus échapper à l'imagination, à savoir le domaine de la rationalité (science, technique, logique). La réalité elle-même ne serait-elle pas, dans une large mesure, le produit de l'imaginaire, qu'il s'agisse de l'imaginaire social ou de l'imaginaire du sujet ? Comment alors articuler alors les dimensions du réel, du rationnel et de l'imaginaire ? Et comment connaître philosophiquement et scientifiquement le réel ? C'est ce que s'efforce de penser cet ouvrage, dans lequel toutes les facettes de l'oeuvre multiforme de Castoriadis (de l'ontologie à la politique, en passant par l'épistémologie) sont étudiées.
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L'ouvrage se propose de donner les éclaircissements indispensables à un lecteur sur le texte obscur du Tractatus, son thème, ses points principaux et son sens.
Son thème est qu'il n'y a pas d'autre langage que celui du discours propositionnel de la logique et que le discours métaphysique est un non-sens. La logique ne peut être fondée ni interprétée métaphysiquement.
Pour bien comprendre ce thème, il faut avant tout expliquer ce qu'est la logique propositionnelle moderne. On peut ensuite passer au texte lui-même et donner les indications nécessaires pour en faciliter la lecture avant d'en dégager les points principaux qui sont ceux des constantes logiques, de la théorie des types, des tautologies et de l'image logique de la réalité. En n, le sens du Tractatus est examiné à la lumière de la question de l'éthique.
Des Annexes donnent des précisions sur l'élaboration et la publication du Tractatus, ainsi que sur ce qui serait une erreur d'interprétation qui en ferait soit le manifeste d'un empirisme logique, soit la consécration métaphysique d'une forme de logos.
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L'étude de Machiavel a contribué à élucider certains problèmes comme ceux du totalitarisme, de la division sociale et de la conf ictualité, de l'inégalité des conditions, du pouvoir et de la liberté, il convient aujourd'hui de penser les temps présents à par- tir d'une compréhension approfondie et renouvelée des grandes thèses machiavéliennes.
Il s'agit de saisir la façon dont la pensée machiavélienne, sui- vant le f l directeur de la « vérité effective de la chose », jette aujourd'hui une lumière crue sur l'importance de la pluralité des forces et des identités sociales hétérogènes au sein d'une même société, la pluralité des régimes légitimes, la fonction incontour- nable de l'autorité et son antagonisme avec la tyrannie, la néces- sité de l'extension du régime républicain et de sa corruption, les relations de correspondance et de non-correspondance entre les lois et les moeurs, l'épaisseur du vivre civil et la consistance du lien social, les relations entre la religion et la politique, la distinction à opérer entre les «politiques» de destruction et les politiques de domination, les liens conf ictuels entre sécurité et liberté.
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L'essai est d'abord une introduction à la lecture des Recherches philosophiques de Wittgenstein (écrites entre 1936 et 1950), Re- cherches qui se réclament de l'ordinaire du langage et de la vie, élaborent une philosophie des « jeux de langage » inscrits dans les « formes de vie », pratiquent l'analyse critique des emplois différenciés, circonstanciés et pertinents des mots.
L'essai examine aussi la transformation de la pensée de Wittgens- tein : la critique de la métaphysique effectuée antérieurement par le Tractatus logico-philosophicus (publié en 1921) au nom de la rigueur du calcul des propositions est à la fois prolongée et re- tournée contre le logicisme de ce traité : la proposition n'est qu'un « jeu de langage » parmi d'autres.
L'essai insiste enf n sur l'actualité et la fécondité d'une pensée attentive avec rigueur et lucidité au langage de la vie réelle et à la diversité de ses aspects.
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Traduction, introduction et notes par Philippe Büttgen.
Une conversion du christianisme à l'islam à la n du XVIe siècle.
L'Adam Neuser de Lessing rapporte un cas de conversion du christianisme à l'islam à la n du XVIe siècle. Réalité, apparence, enjeu ? Lessing tient pour vraisemblable que le pasteur réformé Adam Neuser (v.
1530-1576) s'est prêté à une « comédie » de conversion au terme d'une longue migration qui l'a conduit de Heidelberg à Constantinople, et en même temps s'interroger sur les motivations d'un apparent soutien d'un protestant au sultan Selim II, promu lui et les Turcs défenseur possible des antitrinitaires allemands opprimés et espérant une victoire militaire turque sur l'Empire.
Ce texte étonnant, un des plus forts des Lumières, nous rappelle qu'il y eut un temps où les esprits libres migraient vers Istanbul ; un temps aussi où c'est d'Europe qu'on fuyait les con its religieux. Publier l'Adam Neuser aujourd'hui, c'est donner à voir deux choses : la longue durée des relations entre religion et migration, en Europe et hors d'Europe, et la diversité des trajets migratoires, jamais à sens unique. À l'aube des célébrations du cinquième centenaire de la Réforme (1517-2017), le récit de la conversion d'un pasteur à l'islam pourra donner un tour moins triomphaliste aux festivités attendues.
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Nicolas de Cues ; puissance et expression
Jocelyne Sfez
- Demopolis
- Philosophie En Cours
- 9782354571160
Nicolas de Cues (1401-1464) marqua durablement la pensée euro- péenne, de la Renaissance à l'époque moderne. Pour la première fois en 2017, il est au programme de l'agrégation de philosophie, avec le De possest (1460).
Cet ouvrage vise à introduire sa pensée tardive, peu étudiée en France.
Suscitée par l'étude renouvelée d'Aristote, celle-ci est centrée sur la notion de puissance, entendue comme pure aff rmation de soi, être, positivité.
Ainsi cette puissance divine coïncide-t-elle strictement avec son acte, et permet de penser logiquement la création ex nihilo, comme l'expression d'un Dieu un, d'une puissance et d'une inf nité originelle inépuisable. Le Cusain cherche à fonder une nouvelle métaphysique de l'inf ni, dont les conséquences sont tant ontologiques qu'épistémologiques.
Rappelant le contexte historiquement polémique de la réception des oeuvres cusaines et les transformations opérées par le christianisme dans la théorie aristotélicienne de l'acte et de la puissance, l'ouvrage expose la théorie de la connaissance du Mosellan, et étudie comment la puissance divine se révèle et s'exprime ontologiquement.
En identif ant Dieu à « tout ce qui peut être », Nicolas prend cependant le risque d'être accusé de panthéisme. Il va très loin : aff rmant la per- fection de toute créature, il n'hésite pas à qualif er l'homme de « second dieu » et l'univers de « dieu occasionnel » ou de « dieu créé ». Pourtant, et jusque dans ses textes ultimes, l'expression de cette puissance apparaît toujours chez le Cusain comme l'acte libre d'un sujet. L'ouvrage étudie ainsi la place singulière de Nicolas dans l'expressionisme philosophique conduisant de Bruno à Leibniz et Spinoza.