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Louée soit la lecture : Lettre sur le rôle de la littérature dans la formation
Pape François
- Des Equateurs
- Documents
- 17 Septembre 2024
- 9782382848173
« Lire le pape aujourd'hui ? Quelle drôle d'idée ! La nécessité s'en impose pourtant. Je le dis en pesant mes mots, non pas en catholique, non pas en chrétien, mais en fidèle d'une seule religion (plus avouable peut-être en ce bas monde) : la littérature. [...] Si le document pontifical s'adresse par vocation au monde catholique, prêtres, religieux et laïcs, sa portée va bien au-delà. Les professeurs de lettres, les pédagogues et responsables éducatifs de toute obédience, y compris dans l'enseignement non confessionnel, y trouveront de quoi méditer utilement. J'en recommande volontiers la lecture à tous les parents ainsi qu'à tout ministre de l'Éducation nationale, à tous ceux qui lisent ou écrivent et encore davantage à tous ceux qui ne lisent pas et ignorent ce dont ils se privent. » William Marx, professeur au Collège de France.
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« Aujourd'hui encore, tandis que le principe de précaution gouverne nos sociétés, des garçons et des filles continuent de se griffer les mollets aux ronciers, d'élever des mâts, des plates-formes et de manoeuvrer l'Opinel sans souci des blessures. [...] Lorsqu'ils auront passé l'âge, d'un seul coup d'oeil ils se reconnaîtront. Alors, sans un mot, dans le vacarme du monde, ils penseront : «Celui-là est un frère ; celle-ci est une soeur.» » (Philibert Humm.) Le Guide du scoutisme de Robert Baden-Powell, paru pour la première fois en 1908, est un livre culte, le manifeste de générations de scouts à travers le monde. C'est à la fois une philosophie et un guide pratique, un véritable manuel de survie, une mine d'informations et de conseils éducatifs. Vous apprendrez à traquer les animaux, à reconnaître les arbres et les plantes, à construire des cabanes et des ponts, à vous orienter en toute circonstance, à prodiguer les premiers soins aux personnes blessées et à rester en bonne santé. Une seule devise : « Toujours prêt ! » Préface de Philibert Humm. Traduit de l'anglais (britannique) par Laurent Barucq.
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De la compassion ; éloge de l'accueil et de l'hopitalité
Pape François
- Des Equateurs
- Document
- 3 Avril 2019
- 9782849906149
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Dans ce petit ouvrage, nous proposons de réunir deux discours du pape François sur la tendresse et la miséricorde qu'il nous appelle à redécouvrir urgemment.
En avril 2017, le leader spirituel donnait sa première TED conférence (Technology, Entertainment & Design : conférences à but non lucratif accessibles sur Internet et destinées à promouvoir des idées qui valent la peine d'être diffusées). Dans ce message plein d'espoir et résolument tourné vers le futur, le pape 2.0 nous éclaire sur le monde d'aujourd'hui et appelle à ce que l'égalité, la solidarité et la tendresse prévalent.
En effet, l'Amour est source de créativité. « La révolution de la tendresse » à laquelle le pape François nous propose de participer est une révolution totale d'écoute, d'attention, d'adaptation à l'Autre. C'est en se mettant au niveau de l'Autre que l'on parle le langage concret de l'Amour, comme un parent s'adapte au langage de l'enfant.
Dans le second discours, le pape nous montre en quoi la communication et la miséricorde peuvent être fécondes. La communication a le pouvoir de créer des ponts, de favoriser la rencontre et l'inclusion. Elle doit nous aider à sortir des cercles vicieux de la violence, de la haine et de la vengeance. Pour guérir les relations déchirées, il ne faut pas briser le lien. Mais au contraire, c'est en avançant sur le chemin difficile et courageux de la miséricorde et de la réconciliation que l'on construira une société meilleure, c'est-à-dire non pas un espace dans lequel des étrangers rivalisent et cherchent à se dominer, mais plutôt une maison dont la porte sera toujours ouverte.
Comme dans le petit livre À la jeunesse que nous avions publié en 2016, le pape François manifeste son engagement politique pour l'ouverture et la communication. Ce qu'il faut également retenir de cet engagement, c'est son inscription dans notre époque contemporaine. Loin de renier les nouvelles technologies, le pape les valorise et les utilise sans omettre de rappeler que ce n'est pas la technologie qui décide de l'authenticité de notre relation aux autres.
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« Chers jeunes, nous ne sommes pas venus au monde pour « végéter », pour vivre dans la facilité, pour faire de la vie un divan qui nous endorme ; au contraire, nous sommes venus pour autre chose, pour laisser une empreinte. il est très triste de passer dans la vie sans laisser une empreinte. Mais quand nous choisissons le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous payons est très mais très élevé : nous perdons la liberté. Nous ne sommes pas libres de laisser une empreinte. Nous perdons la liberté. C'est le prix. » Le Pape François lance un appel. A la jeunesse du monde entier. Oser répondre à ses aspirations, apprendre à accueillir son prochain et à partager ses souffrances, sont les lignes de force de cette adresse. La fraternité, la miséricorde, la générosité, constituent plus qu'un idéal de rêveurs. Elles sont les réponses qu'une jeunesse courageuse doit apporter aux crises de notre temps. Avec un seul impératif : servir les plus faibles. Le royaume de Dieu est celui de la petitesse, de l'humilité. Dans un même élan, le pape concilie la prière et l'action, le recul et l'engagement.
Si cet appel est porté par l'espérance, il se double aussi d'une mise en garde. Pour agir, la jeunesse, doit « quitter le confort », se détourner des illusions de bonheur imposées par les médias, la publicité, les réseaux sociaux. Le bonheur ne dépend pas des richesses mais du don.
Ce recueil plein de joie et d'énergie réunit les homélies et les discours dits par le pape François lors des Journées Mondiales de la Jeunesse en juillet 2016 à Cracovie, en Pologne. Il y bouscule les consciences et les conformismes, rappelle à chacun la nécessité de « construire des ponts et d'abattre les murs ».
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Dans ce livre qu'il consacre aux dix-sept dernières années de la vie de saint Paul, depuis le départ de sa première mission jusqu'à son arrivée à Rome (45-61 ap. J.-C.), Ernest Renan retrace les voyages de l'apôtre des gentils et embarque le lecteur dans un véritable road trip à travers l'Empire romain.
Il analyse le caractère et la psychologie de Paul - ce génie furieux mais non sans défauts ni malice et vanité. Il nous montre comment cet « homme d'action », ce beatnik avant l'heure, a oeuvré pour répandre la « vraie » religion : « Il y avait sept ans qu'il était chrétien et pas un jour son ardente conviction ne s'était endormie ».
Sont évoquées ses ruptures et querelles avec les disciples de Jésus, Pierre surtout, et son « infériorité » par rapport à ces derniers : « Il n'a pas vu Jésus, il n'a pas entendu sa parole ». On voit Paul se heurter à la division des premières Églises qui se fondent autour du bassin méditerranéen, se débattre devant ses juges pour ne pas renier sa conviction en la résurrection du Christ...
Ernest Renan, dans un style brillant et coloré - « il a la monomanie du paysage », disait Mérimée -, tente d'expliquer comment se répand une foi nouvelle ; comment elle se transforme en culte ; pourquoi l'on adhère à une religion qui prône pauvreté plutôt que richesse, défend les faibles plutôt que les puissants.
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Ces Mémoires nous content dans un style incisif et alerte la vie d'un Breton né dans une famille pauvre et pieuse en 1859 qui fut ordonné prêtre en 1882, devint rapidement incroyant et fut, mais très tardivement, excommunié.
Élève brillant, Joseph Turmel devint professeur de théologie dogmatique au grand séminaire de Rennes. Étudiant les Écritures (principalement le livre de Daniel), il perdit brutalement la foi en 1886. Il choisit pourtant de rester prêtre, ne voulant pas décevoir sa famille, et, surtout, n'ayant aucune possibilité de subvenir à ses besoins s'il sortait de l'Église.
Pendant plusieurs décennies, sous divers pseudonymes (Herzog, Delafosse, Perrin, Coulange, Dulac, etc., treize au total), Joseph Turmel élabore alors une oeuvre savante, vouée entièrement à la destruction des dogmes catholiques. Il était sans aucun doute le meilleur connaisseur en France de la patrologie. Ses très nombreux articles furent publiés par de nombreuses revues : celle d'Alfred Loisy, Revue d'histoire et de littérature religieuses, la Revue d'histoire des religions, la Revue du clergé, etc. Démasqué, puis excommunié en novembre 1930, il ne déposa toutefois pas la soutane, il continua à dire la messe à quelques fidèles réunis chez lui et à publier son Histoire des dogmes (plus de 3 000 pages), ainsi que divers opuscules pour la Libre Pensée. Il mourut le 5 février 1943, « martyr de la vérité ».
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élémentaire et le cours moyen. Il s'agissait alors de donner une instruction religieuse considérée alors comme l'instruction supérieure. Ce n'est pas un livre pour convertir les enfants mais une véritable géographie et histoire de la Bible et de la religion chrétienne. Cette histoire sainte est rédigée par l'abbé Bernard, qui fut l'aumônier de l'Ecole Normale supérieure et le curé de Saint, Jacques du Haut-Pas, un homme d'idées, particulièrement éclairé. En 2010, en ouvrant cette Histoire Sainte on est frappé à la fois par la clarté de son propos et son sens pédagogique. Pour qui veut lire la Bible et la comprendre ce manuel est une remarquable introduction. Divisé en 34 chapitres, il décrit les premiers âges du monde jusqu'aux moeurs des premiers chrétiens en passant une explication de l'Ancien et du Nouveau testament. Chaque chapitre est accompagné d'un sommaire, d'un résumé, d'un questionnaire. Les leçons suivent le rythme scolaire de l'année. Cette construction didactique servira d'ailleurs de modèle pour le Manuel d'Histoire de France de Lavisse.