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Christianisme généralités
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Annette monod - l'ange du vel' d'hiv de drancy et des camps du loiret
Anquetil Frederic
- Ampelos
- 15 Mai 2018
- 9782356181312
Rendue célèbre pour son rôle au Vel' d'Hiv' par le film La Rafle, Annette Monod, consacra sa vie aux prisonniers. D'abord travailleuse sociale dans une banlieue ouvrière de Paris, son action dans les campsd'internement français va la transformer.
Particulièrement engagée dans la résistance durant les années sombres de 1940 à 1945, elle prit de nombreuses initiatives personnelles pour le soutien des internés juifs et des prisonniers politiques et fut une témoin majeure de la grande déportation française des enfants juifs.
Pendant les évènements d'Algérie, assistante sociale cheffe de la prison de Fresnes, elle s'oppose aux mauvais traitements infligés aux détenus FLN.
Issue d'une famille protestante engagée dans le christianisme social, elle a continué d'interroger sa foi face à ce que l'humain est capable de pire.
Cette biographie rédigée par Frédéric Anquetil, qui l'a bien connue durant ses années de militantisme à l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (ACAT), comble une lacune importante de l'histoire de la résistance féminine non-armée.
Avant-propos de Pierre Lyon-Caen, dont le père, François,avocat au Conseil d'Etat, avait été soutenu au camp de Drancy par Annette Monnod.
Préface de Guy Arenche, ancien président de l'ACAT à l'époque où Annette Monod y menait ses derniers combats. -
En 1825, un jeune suisse de 28 ans ouvre une école pour garçons et pour filles à Dormillouse, un village isolé de la Vallée de Freissinières dans les Hautes-Alpes et l'année d'après,il ouvre la première Ecole Normale de France pour former le instituteurs.
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Je prends le droit d'être un hérétique, Confiait-il à son amie Hélène Bresslau dans une lettre du 1er mai 1904. Son hérésie s'appellera Lambaréné, l'ouverture d'un hôpital sur une station missionnaire, un engagement médical humanitaire « sans frontières » qui va remplir et déterminer sa vie. La foi se trouve et s'affermit dans l'action : Je crois dans la mesure où j'agis. La piété d'un homme se reconnaît à sa conduite, jugée d'un point de vue éthique (Ma vie et ma pensée), mais en même temps et jusqu'au dernier souffle, le philosophe et théologien passionné qu'il est également a besoin de penser la foi, c'est-à-dire la croyance en la bonté de la vie, dans les lumières de la pensée critique. « Je crois dans la mesure où je pense. » L'ensemble des quatre essais réunis ici, datés de 1903, 1906 et 1926, témoigne d'une foi éprouvée (trempée) dans l'action comme dans la pensée. La religion est au-dessus des croyances disait Schweitzer ; si les hommes ou fanatisés ou indifférents pouvaient entendre cela aujourd'hui, l'état du monde s'apaiserait...