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RENE SIEFFERT
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"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables.
De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination.
Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.
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Dans quel monde entrait le vieil Eguchi lorsqu'il franchit le seuil des Belles Endormies ? Ce roman, publié en 1961, décrit la quête des vieillards en mal de plaisirs. Dans une mystérieuse demeure, ils viennent passer une nuit aux côtés d'adolescentes endormies sous l'effet de puissants narcotiques.
Pour Eguchi, ces nuits passées dans la chambre des voluptés lui permettront de se ressouvenir des femmes de sa jeunesse, et de se plonger dans de longues méditations. Pour atteindre, qui sait ? au seuil de la mort, à la douceur de l'enfance et au pardon de ses fautes. -
En cinquante-cinq épisodes, La légende de Saigyô relate l'existence de celui qui fût, selon Matsuo Bashô, le plus grand poète du Japon : Satô Norikiyo, plus connu sous le nom de Saigyô le moine. Alors qu'il avait tout, femme, enfant, faveurs de la Cour, il renonça au monde à l'âge de 22 ans, pour une vie d'ermite dans la montagne. Il consacra le reste de sa vie à suivre la voie de Bouddha tout en composant des poèmes.
Écrit au XIIIe siècle, cinquante ans après la mort de Saigyô, ce texte connut de nombreuses modifications au cours des siècles. Il est proposé ici dans la version de référence de René Sieffert, grand traducteur du japonais ancien. -
"Le Dit du Genji", ce grand classique de la littérature universelle dont Borges disait qu'il n'a jamais été égalé, fut écrit au début du onzième siècle par dame Murasaki, une aristocrate qui vécut à la cour impériale de Heian-kyô (l'actuelle Kyôto).
Cependant, écrit René Sieffert qui a travaillé à sa traduction près de vingt ans, "pas un instant je n'ai eu le sentiment d'un véritable dépaysement, ni dans le temps ni dans l'espace, mais au contraire me hantait l'impression constante d'être engagé dans une aventure mentale étonnamment moderne. Il m'a semblé découvrir des situations, des analyses, des dialogues qui pouvaient avoir été imaginés hier, si ce n'est demain." Ce "roman-fleuve", qui retrace le destin politique et la riche vie amoureuse d'un prince, le Genji, vaut autant par la vigueur de la narration que par l'évocation d'un climat, une atmosphère, un état d'âme, les accords d'une cithare ou le parfum d'un prunier en fleur - illustration parfaite de l'impermanence de ce monde et de la vanité ultime de toute entreprise humaine.
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Contes de pluie et de lune
Ueda Akinari
- Gallimard
- Connaissance De L'orient
- 10 Octobre 1990
- 9782070720637
Le meilleur ouvrage de l'écrivain classique japonais Ueda Akinari (1734-1809) est ce recueil des Contes de pluie et de lune. Dans ces histoires fantastiques, le lecteur verra se lever, agir et disparaître toutes les variétés de fantômes. Un mélange savoureux de magie, de poésie et de réalité fait revivre d'un seul coup l'univers familier et enchanté des Japonais d'autrefois.
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À la huitième lune d'automne, lorsque je quittai mon logis délabré près de la rivière, il soufflait un vent frisquet...
Ainsi commencent les notes de voyage de Bashô, composées en prose rythmée, parsemée de-ci de-là de haiku dans lesquels se cristallise une impression fugitive, longuement préparée par la description d'un paysage, par une méditation devant un vestige du passé, devant un site illustre...
Ces haiku perdraient une grande partie de leur résonance s'ils étaient détachés du texte dans lequel ils sont normalement sertis et qui les éclaire.
C'est pourquoi l'éminent connaisseur de la littérature japonaise que fut René Sieffert a construit ce recueil - qui comprend l'intégralité des sept journaux de voyages de Bashô - en respectant leur forme initiale.
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Le dit du Genji illustré par la peinture traditionnelle japonaise
Murasaki shikibu
- Diane De Selliers
- La Petite Collection
- 11 Septembre 2008
- 9782903656461
La plus belle des portes d'entrée sur le Japon médiéval !
Les points forts Japonisme 2018-2019 : nombreuses expositions et manifestations autour des oeuvres japonaises.
Premier roman psychologique au monde.
Un ouvrage de référence.
La plus belle des portes d'entrée sur le Japon médiéval.
Un livret d'accompagnement de 56 pages pour aider à la lecture du texte.
Des oeuvres inédites en Occident.
Épuisé en " Grande collection (3500 ex. vendus) Un très beau livre à un prix réduit.
Le texte Chef-d'oeuvre de la littérature japonaise rédigé au début du xi? siècle, Le Dit du Genji raconte l'histoire de la vie du prince Genji le Radieux dans l'atmosphère raffinée de la cour impériale de Heian, l'actuelle Kyôto. Le héros passe sa jeunesse à errer sur les chemins de l'amour, en quête éperdue de la femme idéale. Sa vie tumultueuse lui fait connaître la souffrance de l'exil, la solitude, puis la reconquête du pouvoir. C'est en élevant une toute jeune fille que le Genji façonne une femme parfaite et atteint ainsi l'amour profond que la seule la mort peut séparer.
L'iconographie 520 oeuvres en couleurs du xiie au xviie siècle parmi les plus remarquables, et pour la plupart inédites en Occident, ont été sélectionnées. L'intégralité des plus anciens fragments de rouleaux subsistant du xiie siècle et classés trésors nationaux au Japon sont reproduits dans cette édition. On y trouve aussi deux albums d'images et de calligraphies du xvi? et du xvii? siècle, des pages d'albums, des paravents peints en vives couleurs, des kakémonos et éventails d'une beauté et d'une finesse inégalables.
Les commentaires Toutes ces oeuvres sont introduites, expliquées et commentées par Estelle Leggeri-Bauer, maître de conférences à l'Inalco, spécialiste de la peinture narrative japonaise et des Genji-e. Elle a guidé les choix iconographiques et a écrit 500 commentaires qui accompagnent chaque illustration. Elle nous éclaire sur l'aspect pictural et narratif de l'oeuvre, la pertinence des rapports entre le texte et l'image, la symbolique, la religion et les coutumes du Japon médiéval. Ses recherches très approfondies confèrent à cet ouvrage une dimension culturelle et artistique tout à fait inédite.
Presse et récompenses " Attention : merveille ! C'est donc à une passionnante réflexion sur la représentation que nous convie aussi, luxueusement, Diane de Selliers. Rares sont les éditeurs encore courageusement capables d'entreprises si folles. " Télérama, Nathalie Crom " Il ne s'est jamais rien écrit de mieux. " Marguerite Yourcenar.
Grand prix du jury de la Nuit du livre en 2009 et distinction du ministère de la culture japonais. -
La tradition secrete du nô ; Une journée de nô
Zeami
- Gallimard
- Connaissance De L'orient
- 23 Octobre 1985
- 9782070705313
Fils et père d'acteurs, acteur et auteur lui-même, Zeami naît au Japon en 1365. Il meurt octogénaire après avoir composé de nombreux nô et, quarante années durant, rédigé de nombreux traités sur son art, afin qu'ils soient transmis secrètement à un homme par génération. Découverts en 1909 après cinq siècles d'occultation, les voici enfin traduits en Occident. L'esthétique du nô, les recettes et les trucs du métier d'acteur nous sont enfin dévoilés. Pour illustrer ces traités, M. Sieffert, à qui nous devons déjà les Contes de pluie et de lune, a traduit également les cinq nô et les quatre farces intercalées qui composent, selon les normes japonaises, une journée de nô automnal. En pesant les mots, nous affirmons que voici l'une des plus importantes contributions de ce siècle au trésor de l'humanisme universel. Outre que les Traités de Zeami nous apprendront enfin à voir et à lire un nô, ils nous aideront à nous purger de la «japoniaiserie» et nous rendront le sens de la vraie dramaturgie. Les jeunes Japonais ont déjà compris : depuis 1945 ils reviennent au nô. Un jour, peut-être, on écrira que le renouveau de la dramaturgie européenne date de 1960, année où M. Sieffert révéla aux Français la tradition secrète du nô. Brecht ? soit ; mais Zeami, comment donc !
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Le dit des heiké; cycle épique des Taira et des Minamoto
Anonyme
- Verdier
- Poche
- 16 Février 2012
- 9782864325963
Après Le Dit de Hôgen et Le Dit de Heiji, voici le troisième volet de la grande trilogie classique du Moyen Age japonais, Le Dit des Heiké.
Il s'agit de la version épique des événements qui ont bouleversé les structures politiques et sociales du Japon dans la seconde moitié du XIIe siècle, à savoir l'intrusion dans la vie politique des deux clans guerriers des Taïra (ou Heiké) et des Minamoto (ou Genji), et de leur affrontement pour le contrôle d'un pouvoir qu'ils avaient arraché au clan aristocratique des Fujiwara, étroitement lié à la maison impériale.
Le Dit des Heiké conte l'irrésistible ascension des Heiké, leur pouvoir absolu jusqu'à la mort de Kiyomori, le soulèvement des Genji, l'écrasement définitif des Heiké et l'instauration d'un nouveau système politique, le gouvernement des shôgun de Kamakura au bénéfice de Minamoto no Yoritomo (1147-1199). Ces récits constituent la source où puiseront, à toutes les époques, les romanciers et les dramaturges.
Ils étaient à l'origine colportés par des aveugles, les "moines au biwa", qui les racontaient partout, village ou château, à travers l'archipel.
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c'est au milieu du xiie siècle que commence l'histoire du dit de hôgen.
le japon vient de connaître la période la plus brillante de sa civilisation, et deux groupes mènent le jeu politique: d'une part la cour, dominée par les fujiwara, et d'autre part le clan des guerriers avec à leur tête les taïra et les minamoto, rivaux mais pas encore ennemis déclarés. les dits de hôgen et de heiji relatent une véritable révolution : l'éviction des fujiwara et la lutte sanglante pour le pouvoir entre les deux clans.
on assiste ainsi à l'irruption de la province dans les affaires de la ville et à la naissance d'une classe féodale qui va contester le pouvoir central pendant des siècles. ces récits constituent la source où puiseront, à toutes les époques, les romanciers et les dramaturges. ils étaient à l'origine colportés par des aveugles, les moines au biwa, qui les racontaient partout, village ou château, à travers l'archipel.
aujourd'hui, leurs thèmes vivent encore au théâtre, au cinéma et à la télévision.
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Matsuo Munefusa, fils d'un petit samouraï, et plus tard célèbre sous le nom de Bashô, est né en 1644 non loin de Kyôto. Très tôt il se consacre à la poésie et, selon ses propres termes, " fait du haïkaï sa vie ". L'édition de René Sieffert, éminent et prolixe traducteur et commentateur de la littérature classique japonaise, restitue toute la complexité thématique qui porte cette forme brève et donne une profondeur à cet art de la simplicité et de la légèreté. Plus que l'alouette haut dans le ciel me repose au sommet du col.
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La maison dans les roseaux et autres contes
Akinari Ueda
- Folio
- Folio 2 Euros
- 27 Mai 2014
- 9782070457199
Un noble guerrier, prêt à tout pour honorer une promesse de rendez-vous, à la neuvième lune, quand fleurissent les chrysanthèmes ; une femme aimante séparée de son époux par la guerre, qui l'attend fidèlement dans leur maison dans les roseaux, au sein d'un village dévasté ; un moine réincarné en carpe géante ; une épouse trahie et morte de désespoir, transformée en spectre furieux par la jalousie... Fantômes, spectres et autres apparitions troublantes hantent ces contes fantastiques et envoûtants.
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Ce "dit" est une suite de petites nouvelles dont la succession constitue un véritable roman.
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Ce journal intime d'une dame de la cour de l'ère Heain nous ouvre l'univers de l'époque la plus raffinée et la plus intellectuelle du Japon ancien.
Dominée par la famille Fujiwara, aussi grands fonctionnaires que mécènes, la cour de Kyôto vit ses plus belles heures, loin des guerres et des dures réalités du quotidien du peuple Japonais. Ici, seuls l'art de la poésie, la description d'impressions fugitives ou de rencontres galantes sont l'expression du bon goût et du savoir-vivre.
Murasaki Shikibu est l'auteur du Dit du Genji.
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Les guerres féodales du XVIe siècle ravagent les campagnes japonaises. Hiérarchie, rivalité, stratagèmes et désir de liberté révèlent des héros: des samouraï en quête de leur idéal, des enfants de treize ans tuant lors de combats effroyables, de valeureux guerriers qui envient l'existence des paysans, entrent dans la légende. Huit nouvelles qui forment une pafaite introduction à la littérature japonaise.
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« Moi qui fus élevée en des régions au-delà du bout de la route d'Azuma, au fin fond du pays, combien devais-je être empruntée, et pourtant, comment pouvais-je m'en être avisée ? Je sus qu'il existait en ce monde ce que l'on appelle les dits et je brûlais de l'envie d'en lire, cependant qu'aux jours de désoeuvrement, ou le soir à la veillée, j'écoutais ma soeur aînée ou ma belle- mère qui citaient des passages de tel ou tel dit, ou commentaient les faits et gestes de Genji le Radieux. «Faites qu'au plus tôt je puisse monter à la Ville et permettez que de ces dits, j'en voie autant qu'il en est !» Ainsi priais-je avec ferveur le bouddha Yakushi, frappant le sol du front, quand, l'année qui fut ma treizième, le trois de la neuvième lune, nous prîmes le départ pour remonter à la Ville... » Telles sont les premières lignes du texte de Sarashina, le seul d'elle qui nous soit parvenu :
Son journal intime. Elle y conte sa vie au jour le jour de l'âge de 13 ans à 52 ans. Ces mémoires autobiographiques se présentent sous la forme d'une compilation d'anecdotes, de rêves, de récits de voyages, où les intrigues et les romances à la cour de Heian restent un thème privilégié.
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Le vingt et unième jour de la douzième lune de l'an quatre (soit en l'an 935), un gouver- neur de la province de Tosa quitte sa rési- dence officielle pour regagner la capitale.
Il lui faudra 55 jours pour couvrir les 400 kilomètres qui séparent cet endroit, situé sur la côte méridionale de l'île de Shikoku, de l'actuelle Kyoto, la Ville par excellence. Ce gouverneur est le célèbre poète de ce temps, Ki no Tsurayuki.
Le voyage par mer est long, semé d'em- bûches, coupé de banquets dans les ports d'escale. Si les nuages sont bas, le vent trop violent, on reste à quai et l'on s'ennuie. Les femmes même et aussi les enfants, le capi- taine du bateau, les visiteurs, tous mangent et boivent beaucoup, mais surtout écrivent et disent des poèmes.
C'est ce voyage que, audacieusement, Ki no Tsurayuki décrit dans la langue des femmes en prétendant être l'une d'elles, supercherie qui sera vite découverte !
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De cent poètes un poème est une compilation faite au XIIème siècle par un homme de lettres qui a choisi les meilleurs poèmes écrits entre le VIIIème et le XIIème siècle. Au fil des siècles, ces poèmes ont été écrits sur des cartes et sont devenus un jeu très populaire toujours pratiqué au moment du Nouvel An. Les POF ont déjà publié ce recueil en 1993 (collection Tama), mais il s'agit ici d'un beau livre : chaque poème est en page de gauche avec en vis-à-vis la calligraphie qui lui correspond en page de droite.
Texte de 4ème de couverture : Lors d'un été pluvieux, un célèbre poète, Teika, décida de choisir un poème de chacun des meilleurs auteurs connus de ce temps et de les calligraphier sur des feuilles destinées à être collées sur des paravents. C'est ainsi que naquit ce recueil de cent poèmes composés entre le VIIIème et le XIIème siècle. Au fil des siècles, ces poèmes furent transcrits sur des cartes à jouer et devinrent un jeu pratiqué par tous les Japonais, petits et grands, avec championnat au niveau national dont les media rendent compte abondamment, finale après finale. Pour illustrer ce recueil, Sôryû Uésugi a peint cent calligraphies : il a condensé l'expression des 31 syllabes de chaque poème en deux caractères chinois qu'il a calligraphiés, réalisant ainsi une très belle rencontre entre les poètes d'un passé lointain et un artiste du XXIème siècle. Il a voulu offrir cette rencontre à la mémoire de René Sieffert, le traducteur en français de ces poèmes.
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Vers l'an 1730 paraissait un choix de sept livres effectué parmi les multiples recueils de haïkaï édités pour certains du vivant déjà de Bashô, mais la plupart après sa mort.
Après " Jours d'hiver " et " Le Manteau de pluie du Singe ", voici " La Calebasse ", le troisième de ces livres. Ce titre, qui rappelle une anecdote du livre de Tchouang-tseu, signifie que cet ouvrage est comme une calebasse gigantesque qui contiendrait un monde peuplé de poètes. Des Sept Livres, " La Calebasse " est celui qui se lit avec le plus de plaisir. Et si l'on se souvient qu'il faut lire les versets deux par deux, on pourrait y voir une préfiguration du procédé cinématographique qui consiste à enchaîner des images n'ayant a priori rien à voir les unes avec les autres, mais dont le rapport paraît évident dès lors qu'il est formulé.
L'ensemble des " Sept Livres de l'École de Bashô " sera publié aux POF dans sa totalité.
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Le manteau de pluie du singe
Bashô
- Publications Orientalistes De France
- Oeuvres Capitales De La Litterature Japo
- 17 Janvier 2002
- 9782716903318
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Man yoshu ; livres x a xiii
Collectif
- Publications Orientalistes De France
- Oeuvres Capitales De La Litterature Japo
- 27 Novembre 2002
- 9782716903356
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Man yoshu ; livres xiv a xx
Collectif
- Publications Orientalistes De France
- Oeuvres Capitales De La Litterature Japo
- 27 Novembre 2002
- 9782716903387