« Elle sort de la forêt seule sur son cheval. Âgée de dix-sept ans, dans la froide bruine de mars, Marie, qui vient de France ».
Que disent les livres d'histoire sur Marie de France ? Qu'elle est la première femme de lettres à écrire en français. Pourtant, sa vie reste un mystère. Matrix lève le voile sur ce destin hors du commun.
Expulsée de la cour par Aliénor d'Aquitaine, la « bâtarde au sang royal » est contrainte à l'exil dans une abbaye d'Angleterre. Loin de la détruire, cette mise à l'écart suscite chez elle une révélation : elle se vouera dès lors à la poursuite de ses idéaux, à sa passion du texte et des mots. Dans un monde abîmé par la violence, elle incarne la pureté, transcendant les obstacles grâce à la sororité.
Moderne, frondeuse et habitée par une grande puissance créative, Marie de France devient l'héroïne absolue, le symbole des luttes d'émancipation bien avant que le mot « féminisme » existe.
«Nous voilà en Amérique, nous dirions-nous, il n'y a pas à s'inquiéter. Et nous aurions tort.» Au début du XX? siècle, des Japonaises font route vers les États-Unis pour y épouser des hommes qu'elles n'ont vus qu'en photo. Les difficultés du voyage en bateau sont effacées par l'excitation de la nouvelle vie qui les attend. Mais une fois à San Francisco, les désillusions s'enchaînent. Avec force et poésie, les voix de ces femmes se mêlent pour raconter leurs vies d'exilées:la nuit de noces, le travail éreintant, les enfants, la honte et les joies malgré tout. Puis la guerre, et le silence.S'inspirant d'une vérité historique oubliée, Julie Otsuka signe une plongée dans le destin tragique et bouleversant de ces Japonaises en quête du rêve américain.
Nageurs et nageuses de cette piscine que tous appellent là en bas ne se connaissent qu'à travers leurs routines et petites manies, et les longueurs, encore, encore. Ils y viennent à heure fixe pour se libérer des fardeaux de là-haut.Alice, tout spécialement, trouve un grand réconfort dans sa ligne de nage. Et puis un jour, une fissure apparaît au fond, dans le grand bain, en préfigurant d'autres, celles de son cerveau. Pour elle, l'inéluctable fermeture résonne comme un clap de fin. Remontent alors à la surface des souvenirs de jadis, de l'internement dans un camp pour Nippo-Américains pendant la Seconde Guerre mondiale, d'une enfant perdue très tôt, pourtant si parfaite... Mais Alice oublie chaque jour un peu plus.Là où il faudra bien se résoudre à l'enfermer, sa fille essaie de sauver quelques lambeaux du paysage fracturé qu'est devenue leur relation lacunaire.
Ridley est l'enfant d'un rêve, premier né d'une communauté hippie des années 1960.
Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d'Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire. Mais la réalité est plus compliquée. Et plus la communauté grandit, plus l'utopie s'éloigne : les parents négligent leurs enfants, la drogue embrume les esprits, les tensions minent l'équilibre des origines.
Jusqu'à l'implosion. Hors d'Arcadia, il faudra vivre dans les forêts d'immeubles new-yorkaises, ouvrir les yeux sur les dérives du rêve déchu, gagner sa vie, être père et accepter le réel. Mais l'idéal des commencements, l'amour et la paix, Ridley ne les perdra jamais vraiment, les portera jusque dans le monde, les concrétisera à sa manière, douce et honnête, profondément humaine. Roman d'initiation, fresque puissante, Arcadia trace à travers son héros le destin du rêve américain : de l'éblouissement de la naissance à la clairvoyance idéaliste.
Lotto et Mathilde sont beaux, séduisants, follement amoureux. Promis à un avenir radieux, ils se marient très vite. Dix ans plus tard, Lotto est devenu un dramaturge au succès planétaire ; Mathilde, dans l'ombre, l'a toujours soutenu. Leur couple est l'image type d'un partenariat réussi. Mais les histoires d'amour parfaites cachent souvent des secrets qu'il vaudrait mieux taire...
« La liste des trucs que Majella trouvait vraiment intéressants était beaucoup plus courte:1. manger2. Dallas3. la chaîne payante Gold4. Papa5. Mémé6. la Smithwick's7. les antidouleurs8. nettoyer9. le sexe10. les sèche-cheveuxParfois, Majella pensait qu'elle devrait condenser la liste complète des trucs qu'elle n'aimait pas trop en la réduisant à un seul:- les autres.»Majella, jeune fille un peu forte, vit avec sa mère dans la petite bourgade d'Aghybogey, en Irlande du Nord, où elle travaille dans une baraque à frites.Des thématiques profondes, aussi bien qu'intimes - la disparition d'un père, la mort d'un frère, la jalousie familiale, le sort des femmes, la période des Troubles irlandais -, servies par un humour ravageur, argotique et poétique.
Octobre 1966. William Lavery, dix-neuf ans, vient de recevoir son diplôme. Il va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Mais alors que la soirée de remise des diplômes bat son plein, un télégramme annonce une terrible nouvelle : un glissement de terrain dans la petite ville minière d'Aberfan a enseveli une école. William se porte immédiatement volontaire pour prêter main-forte aux autres embaumeurs.
Sa vie sera irrémédiablement bouleversée par cette tragédie qui jette une lumière aveuglante sur les secrets enfouis de son passé. Pourquoi William a-t-il arrêté de chanter, lui qui est doué d'une voix exceptionnelle ? Pourquoi ne parle-t-il plus à sa mère, ni à son meilleur ami ? Le jeune homme, à l'aube de sa vie d'adulte, apprendra que la compassion peut avoir des conséquences surprenantes et que porter secours aux autres est peut-être une autre manière de guérir soi-même.
Avec ce roman malicieux sur la vie de Bram Stoker, créateur du mythique Dracula, le romancier irlandais Joseph O'Connor revient à la veine historique qui a fait son succès et fait revivre la Londres victorienne, sa vie théâtrale et ses personnages excentriques, dont la fantasque Ellen Terry, sorte de Sarah Bernhardt anglaise et figure féministe hors du commun. Roman d'amour, roman sur les mystères et les errances de la création, ce texte est une célébration de l'Art de raconter et de vivre des histoires.
Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre.Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas.Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.
Walter et Rosanna Langdon caressent un rêve : posséder une ferme à eux, un giron protecteur où fonder une famille. C'est sur les terres sublimes de l'Iowa que se bâtit la légende des Langdon et de leurs enfants, qui vont connaître, de près ou de loin, les bouleversements de la première moitié du XXe siècle. Cette traversée commence en 1920, à l'aube de la Dépression, et s'achève en 1953. Le temps pour une génération d'éclore ; pour une autre de voir le monde changer. Dans cette puissante saga familiale, Jane Smiley épouse le rythme de la vie-même, les caprices du temps, du hasard, de l'Histoire. Elle excelle à camper des personnages attachants, incarnant avec humanité et tendresse leur Amérique.
Troisième volume de la trilogie de Jane Smiley, «Un siècle américain», best-seller en Amérique et dans toute l'Europe. Dans ce dernier épisode avec la famille Landgon, les membres du clan doivent faire face à des changements sociaux, économiques et personnels profonds. On traverse main dans la main avec ces personnages attachants les années 80, les scandales des années 90, la montée du cynisme et la prise de pouvoir de Wall Street. Mais pour Jane Smiley, il ne s'agit jamais de se livrer à une rétrospective historique ou politique. Son prisme est celui de l'intime, de l'émotion, de la bouleversante fragilité de l'âme humaine face au monde.
De retour à Templeton, Willie va de découverte en découverte. Tandis que le village est chamboulé par l'apparition d'un monstre dans le lac de Glimmerglass, sa mère lui révèle un terrible secret. La jeune femme poursuit alors la fabuleuse histoire de ses ancêtres et plonge dans un passé tumultueux au rythme des légendes et des souvenirs familiaux. Les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit...
Après le succès de «Nos premiers jours», la famille Langdon revient. Couvrant trente ans de vie et d'Histoire américaines, de 1953 à 1986, Jane Smiley prouve son incroyable talent pour scruter les liens affectifs et les tensions d'un clan. Entre destinées intimes et révolutions sociétales, on traverse des vagues d'émancipation, de libération ou de renoncement, avec en toile de fond l'élection de Kennedy, la guerre du Vietnam... Un roman émouvant et drôle, qui impressionne par sa puissance narrative.
Stephen Maserov est « absolument terrifié à l'idée de perdre un boulot qu'il déteste absolument ». Marié à sa collègue Eleanor, il a dû se réorienter (leurs salaires de profs ne suffisant pas à honorer les crédits contractés). Avocat junior au sein du tout-puissant cabinet juridique Savage Carter Blanche, il travaille non-stop. Ce qui ne l'empêche pas d'être en danger permanent de se faire licencier. Pour ne rien arranger, Eleanor, épuisée de porter seule l'éducation de leurs deux petits garçons, l'a mis à la porte.
Comment garder ce travail qu'il déteste, payer les traites de leur maison et sauver son mariage ? Acculé, Stephen va prendre une initiative aussi folle que celle du bouffon de la fable très ancienne qu'il raconte à ses enfants pour les endormir. Or, dans la vraie vie, quelles sont les chances du bouffon de l'emporter contre le roi ?
Face à l'absurde, à l'arbitraire, l'humour est la meilleure des armes, l'empathie la plus efficace. Tel est le pari de cette réjouissante parabole contemporaine de David contre Goliath qui nous entraîne dans une grande comédie sociale et humaniste contre le cynisme de notre époque et ses conséquences sur nos vies.
Combien sommes-nous, sur cette planète, à chercher l'amour ? À l'avoir trouvé ? À savoir le garder ? Combien d'heures passées sur les sites de rencontres - lui parler, ne pas lui parler ? À regretter ce rendez-vous manqué ? Cette différence d'âge qui a tout saboté ? Ou ce sexto, bien trop osé ? Dans le New York chic et bohême des années 2000, Rachel, Matteson, Brian ou Abby expérimentent, chacun à sa manière, les affres des nouveaux rapports amoureux. Ensemble, ils écrivent le roman d'amour du XXIe siècle.
Une villégiature en Louisiane à la fin du XIX ème siècle : robes de mousseline, ombrelles, soirées musicales, villas du bord de mer et enfants sages . Un univers serein et paisible. Un peu trop, peut-être, aux yeux d'Edna pour qui cette quiétude confine à la torpeur. Une émotion amoureuse, un parfum enivrant et la vie change de registre. C'est « l'éveil ». La jeune femme découvre son goût de vivre, sa créativité, son corps, elle-même en somme. Découverte qui ne va pas sans poser problème, dans l'Amérique de ces années-là ; pour l'héroïne du roman et pour l'auteur, dont l'oeuvre fut jugée scandaleuse, dénoncée par la presse et mise au ban des librairies de Saint-Louis en 1899, pour être rangée dans les années soixante parmi les grands classiques de la littérature américaine.
Un conte universel et poignant, un livre inédit du grand Elie Wiesel, une ode à l'autre et à la lumière.
Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d'un sage. Un conte écrit sous la forme d'un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l'auteur reprend la trame d'une histoire connue.
La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs, afin de venger la mort des dix fils de Haman, selon la légende du livre d'Esther commémorant la délivrance miraculeuse d'un massacre des Juifs de Perse. Si les dirigeants refusent, tous les habitants seront condamnés. Terrifiés, ils se rendent chez le rabbin du ghetto pour obtenir des conseils. Au cours de la nuit, celui-ci appelle les esprits des rabbins légendaires des siècles passés, mais aucun n'est en mesure de donner une réponse satisfaisante. Parmi les voix ancestrales, le Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, une mélodie joyeuse et sans paroles qui a le pouvoir de briser les chaînes du mal. Le lendemain soir, tandis qu'aucun volontaire ne s'avance, les habitants du ghetto sont informés qu'ils seront tués dans l'heure. Au fil des minutes, le rabbin du ghetto enseigne à sa communauté réunie l'air que le Baal Shem Tov a chanté la nuit précédente. Alors les voix de ces hommes, femmes et enfants, s'élèvent vers les cieux.
Elie Wiesel nous offre à travers ce livre posthume, magnifiquement illustré par Mark Podwal, une ode à la résistance par la joie et le courage.
Une leçon d'humanisme pour combattre la nuit autour et en nous, un poème chantant les miracles accomplis dans l'allégresse, l'unisson avec et pour les victimes.
"Alors donc, j'ai pensé, y avait que ça à faire, et ça suffisait pour que j'aie l'impression d'avoir tout le pouvoir du monde. Un matin, un instant, un petit garçon aux cheveux jaunes. En fait, c'était pas grand-chose. " Peut-on pardonner l'impardonnable ?
Chrissie est une enfant solitaire qui grandit dans une banlieue anglaise sordide. Délaissée par un père absent et une mère démissionnaire qui fait tout pour ne plus avoir à s'occuper d'elle, son quotidien est violent et misérable. La seule chose qui donne à Chrissie l'impression d'être vivante, c'est son secret. Et rien que d'y penser, elle en a des papillons dans le ventre.
Le premier jour du printemps, elle a tué un petit garçon.
Quinze ans plus tard, Chrissie s'appelle Julia. Elle cache sa véritable identité et tente d'être une bonne mère pour Molly, sa fille de cinq ans, malgré ses nombreuses inquiétudes. Va-t-elle pouvoir subvenir aux besoins de sa fille ? Réussir à lui donner ce qu'elle n'a jamais reçu ? Quand, un soir, elle commence à recevoir de mystérieux appels, elle craint que son passé ne refasse surface. Et que sa plus grande peur, celle de se voir retirer Molly, ne soit sur le point de se réaliser.
Ijeoma a onze ans lorsque la guerre civile éclate au coeur de la jeune république du Nigeria. Son père est mort et sa mère, aussi abattue qu'impuissante, lui demande de partir quelques temps et d'aller vivre à Nweni, un village voisin. Hébergée par un professeur de grammaire et son épouse, Ijeoma rencontre Amina, une jeune orpheline. Et les fillettes tombent amoureuses. Tout simplement.
Mais au Biafra, dans les années 1970, l'homosexualité est un crime.
Commence alors le long et douloureux combat d'Ijeoma pour réussir à vivre ses désirs et, surtout, à comprendre qui elle est : il y aura la haine de soi, les efforts pour faire ce que l'on attend d'elle, et, enfin, la puissance des sentiments, envers et contre tous...
Une panthère rôde, un ouragan se déclare, deux petites filles sont abandonnées sur une île... derrière le paysage de carte postale, la faune et la flore parfois hostiles de la Floride influent sur le destin des personnages de ce recueil. Mais Lauren Groff semble vouloir nous dire autre chose : les menaces les plus dangereuses, et les perturbations les plus puissantes viennent moins de l'extérieur que des recoins les plus isolés de notre intimité.
Le monde d'Amy Ashton s'est écroulé il y a onze ans, quand son fiancé et sa meilleure amie ont disparu. La jeune femme s'est alors isolée dans sa maison et a commencé une collection surprenante. Au début, juste quelques souvenirs des temps heureux : une branche de chèvrefeuille pour se rappeler le garçon qu'elle aimait, un oiseau de porcelaine ébréché, un vieux pot en terre cuite... Des choses que d'autres jetteraient, mais qui, pour Amy, représentent la vie qu'elle aurait pu avoir. Aujourd'hui, sa maison déborde d'objets et il n'y aura bientôt plus de place pour elle...
Mais lorsqu'une famille emménage à côté de chez elle, une découverte inopinée fait ressurgir d'anciennes blessures. Si Amy trouve le courage d'affronter son passé, l'avenir qu'elle pensait avoir perdu pourrait-il redevenir possible ?
Un premier roman délicat et intrigant qui montre qu'aussi désespérées que les choses puissent paraître, la beauté peut se trouver dans les endroits les plus inattendus.
Betty Ramdin loue une chambre dans sa maison de Trinidad à un collègue bien sous tous rapports, Mr Chetan. C'est un vieux garçon doux et attentionné qui offre à Solo, le fils de Miss Betty, la figure paternelle qui lui a tant manqué depuis la mort de son père. Pour Miss Betty, il incarne une présence masculine rassurante. Et Mr Chetan, lui, trouve le foyer qu'il n'a plus depuis longtemps.
Mais un soir, Solo entend les confidences de Miss Betty et de Mr Chetan, et il ne peut les supporter : il part pour les États-Unis, décidé à couper les ponts avec sa mère et à ne jamais revenir à Trinidad.
Sommes-nous vraiment capables de distinguer le génie visionnaire de l'imbécile chanceux ? Pourquoi nous obstinons-nous à vouloir trouver des messages sensés dans des évènements dus au seul hasard ? Et n'aurionsnous pas une fâcheuse tendance à ordonner le réel selon une routine mentale biaisée, plutôt que de le voir tel qu'il est, avec toute son incertitude ?
Par une soirée exceptionnellement douce de novembre, Perestroïka, jeune jument star des écuries de Maisons-Laffitte où elle vient de remporter sa course, n'écoutant que son insouciante curiosité, ne résiste pas à l'appel de la liberté et quitte son boxe laissé ouvert par erreur. Un pas en entraînant un autre, la voici déambulant dans les rues de Paris, à la belle étoile. Aux portes de l'hiver, son apparition inattendue ne passera pas inaperçue aux yeux de la population animale de la ville-lumière. Ainsi débute la fable douce et malicieuse que nous offre Jane Smiley, une histoire d'amitié et de découverte de l'autre, de mise à l'épreuve de la liberté, dans un ouest parisien rendu au règne animal...