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A partir de documents dÂ'époque et de dizaines témoignages inédits recueillis au début des années soixante- dix, Patrick Facon retrace lÂ'histoire des batailles livrées en 1914 et 1918 pour la possession des Monts de Champagne, dont la ligne de crête domine et barre la plaine de Chalons. Des batailles tombées dans lÂ'oubli, bien moins connues que celles de Verdun, de Champagne, de la Somme, du Chemin des ,Dames certes, mais dont les noms (Cornillet, mont Blond, mont Haut, Casque, Téton, Perthois et mont Sans-Nom) nÂ'en résonnent pas moins de façon sinistre dans lÂ'histoire de la Grande Guerre.
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Le « char de la Victoire ». Tel est le qualificatif qui est appliqué au FT-17, un char léger dont la formule, éminemment moderne, fera école. Produit en importantes quantités et jeté dans la bataille en grand nombre en 1918, ce blindé, à la fois maniable et performant, joue ainsi un rôle de premier plan dans les opérations menées par les Alliés en cette année décisive de la Grande Guerre. Sa carrière ne sÂ'arrête pourtant pas au premier con it mondial et se poursuit pendant encore bien des années, tant au combat que dans les écoles.
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Après lÂ'échec allemand du Friedensturm, en Champagne, le 15 juillet 1918, les Français contre-attaquent le 18 juillet contre le saillant formé par les Allemands dans lÂ'Aisne et la Marne. Le 8 août, cÂ'est au tour des Britanniques et des Français dÂ'attaquer devant Amiens et de provoquer un effondrement de la première ligne allemande qui surprend tout le monde, à commencer par Ludendorff lui-même. Le front nÂ'est pourtant pas rompu et lÂ'avance alliée piétine. Foch, le général en chef des armées alliées, prépare alors une offensive généralisée qui débute à la fin du mois de septembre et remporte des succès sans précédent sur le front britannique, tandis quÂ'à lÂ'est, Français et Américains progressent nettement moins. LÂ'avance anglaise produit un repli généralisé des troupes allemandes et, dès le 6 octobre, les Allemands proposent dÂ'entamer des pourparlers pour un armistice. À partir du 15 octobre, les offensives alliées redoublent dÂ'intensité. Nullepart les Allemands ne sont en mesure de sÂ'opposer à la pression alliée et ils finissent par accepter un armistice aux clauses très dures parce que la révolution a éclaté en Allemagne et que seule lÂ'armée peut être en mesure de rétablir lÂ'ordre et dÂ'éviter une révolution de type bolchevik.