Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de la citronnelle... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
Ma plus jeune soeur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C'Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l'on kidnappe l'affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d'écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.
Benjamin Malaussène.
L'étranger paraît en 1942. Son jeune auteur est encore inconnu.
Il est né en Algérie, « à mi-chemin de la misère et du soleil ». C'est grâce à son instituteur qu'il a eu la possibilité de faire des études.
Ce roman connaît un succès immédiat. Albert Camus devient rapidement un des écrivains les plus importants de sa génération.
C'est l'histoire d'un enfant aux yeux noirs qui flottent, un enfant toujours allongé. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'amour de l'aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Un livre magnifique et lumineux.
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »
Delphine Horvilleur est rabbin. À travers onze récits, elle évoque des vies interrompues (célèbres ou anonymes), la manière de donner sens à ces morts à travers des textes sacrés, et l'évocation d'une blessure ou d'un épisode dont elles ont réveillé le souvenir.
« Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l'histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. »
À travers l'histoire de Mélanie et Clara, deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu.
Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué.
Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?
« La Principauté de Starkenbach, nichée au coeur des Alpes, est un beau pays. Vous risquez cependant de chercher en vain le moyen de vous y rendre autrement qu'en lisant ce livre.
Ayant eu le privilège de fréquenter certaines cours princières, je n'y ai rencontré que des personnes d'une haute valeur morale, dévouées à leurs peuples. Aussi, quand il m'a fallu peindre la débauche, les trafics et le crime, c'est ailleurs que je suis allé les chercher.
Ailleurs, c'est-à-dire en moi-même, bien sûr ».
La nouvelle enquête d'Aurel Timescu, le héros de Jean-Christophe Rufin.
Le deuxième volet des aventures du malicieux petit sorcier.
Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s'abat sur les élèves, cette deuxième année à l'école des sorciers ne s'annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quiddich et les combats de mauvais sorts, Harry Potter trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ?
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Pour Elena, comme pour l'Italie, une période de grands bouleversements s'ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les mouvements féministes et protestataires s'organisent, et Elena, diplômée de l'École normale et entourée d'universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner.
Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga d'Elena Ferrante.
La vie de Mae¨lle, directrice financie`re, se re´sume a` son travail et a` sa salle de sport. Jusqu'au jour ou` sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service. Question de vie ou de mort. Mae¨lle accepte et rejoint le Ne´pal, ou` l'ascension des Annapurnas sera un ve´ritable parcours initiatique.
Quand elle prend conscience que la re´alite´ n'est peut-eˆtre pas celle que l'on a toujours voulu lui faire croire, c'est sa propre queˆte qui commence.
Au cours de rencontres bouleversantes, Mae¨lle va apprendre les secrets du bonheur et transformer sa vie. Re´ussira-t-elle a` sauver son amie ?
Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu'elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l'épicier, c'est le début d'une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu'il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu'elle connaît depuis l'enfance et qui fréquente à présent l'université. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l'air de la mer doit l'aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.
Le nouveau nom est la suite de L'amie prodigieuse, qui évoque l'enfance et l'adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d'un monde, Naples et l'Italie, et d'une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.
Giovanna, fille unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse à Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement, Giovanna décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples.
Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler.
Une histoire d'amour, celle de Colin et Chloé, lumineuse et grave, féérique et tragique, dans le Paris fantasmatique des années 50.
L'écume des jours, roman culte de Boris Vian publié en 1963, est adapté au cinéma par Michel Gondry, avec Audrey Tautou et Romain Duris.
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C'est l'histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l'Asie, porte en elle depuis l'origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L'une habite Paris, l'autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit.
À travers l'entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d'une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l'amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.
À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d'écrivain.
L'histoire d'Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d'une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix.
Après avoir embrassé soixante ans d'histoire des deux femmes, la saga se conclut en apothéose. Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, un monde qu'on n'oublie pas.
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Ce matin, nous sommes tous arrivés à l'école bien contents, parce qu'on va prendre une photo de la classe qui sera pour nous un souvenir que nous allons chérir toute notre vie, comme nous l'a dit la maîtresse. Elle nous a dit aussi de venir bien propres et bien coiffés.
C'est avec plein de brillantine sur la tête que je suis entré dans la cour de récréation...
Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affecte´ dans un lieu enchanteur. Bakou, en Azerbai¨djan, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe e´le´gant.
A` l'ambassade, le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien de´cide´ a` se de´barrasser d'Aurel.
Le fantoˆme de sa femme, re´cemment victime d'un tragique et myste´rieux accident, plane au-dessus de l'ambassade.
Aurel se lance dans une enqueˆte plus folle que jamais pour faire triompher la justice, et pour connaiˆtre enfin le bonheur en restant a` Bakou.
« Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.
Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d'une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.
Voilà ce qu'il en restait, j'ai pensé, de son histoire d'amour. »