La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique. Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre "En cuisine avec Alain Passard" et de "Quai d'Orsay" signé avec l'expertise d'un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Depuis septembre 2017, 'Philosophie Magazine' publie chaque mois deux pages de Catherine Meurisse. Cent pages de dialogues, de citations et de mises en scènes burlesques qui sondent et ébranlent les règles et les codes de la pensée philosophique universelle et l'image du corps. Socrate, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Tocqueville, Simone Weil, Cioran, Deleuze, ... Ils sont tous là. Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d'entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables. La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l'exercice.
Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale. La réalisation d'un rêve d'enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour... Dans cette bande dessinée de reportage, Marion Montaigne raconte avec humour - sa marque de fabrique - le parcours de ce héros depuis sa sélection, puis sa formation jusqu'à sa mission dans l'ISS et son retour sur Terre.
Jusque-là, pour Victor, une année scolaire, c'est du saut à l'élastique sans l'élastique. Ce qu'il préfère ? Écouter les Rolling Stones, se gaver de loukoums avec son copain Haïçam, parler mécanique avec son drôle de père... Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de maths, c'est tout son univers qui implose... Pourquoi, soudainement, cette intello et violoncelliste de talent, a-t-elle besoin de lui ? Une amitié étrange va naître entre ces deux ados que tout oppose. Vont-ils pouvoir cacher le secret de Marie-José jusqu'au bout ?
Février 1930. Dans un atelier d'artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s'appelait Marie Baron. Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l'extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte. Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun. Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire. Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l'ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas... Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s'emparent de l'un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.
Attention chef-d'oeuvre ! L'histoire d'un privé qui veut venger son ex-fiancée assassinée, rappelle celle des grands maîtres du polar le plus noir. Cette tragédie classique transfigurée par un dessin sublime, d'une Maestria époustouflante, qui fait de ce polar l'une des plus grande surprise de l'année.
Chargé de protéger le président d'un syndicat infiltré par la mafia à
New York, John Blacksad va mener une enquête qui s'avèrera
particulièrement délicate... et riche en surprises. Dans cette histoire
pour la première fois conçue en deux albums, nous découvrons à la
fois le quotidien des travailleurs chargés de la construction du
métro dans les entrailles de la ville, mais également la pègre et le
milieu du théâtre, contraste absolu entre l'ombre et la lumière, le
monde d'en bas et celui d'en haut incarné par l'ambitieux Solomon,
maître bâtisseur de New York. Le grand retour de la série star de la
bande dessinée !
Joann Sfar cherche depuis trente ans à inviter son lecteur dans le monde juif. Tous ses récits sont des appels désespérés à la fraternité. "La Synagogue" marque sans doute le début de son épopée la plus intime. Cette fois, il va moins loin que l'Algérie du chat ou que l'Ukraine de "Klezmer". Il a fallu qu'il se trouve sur un lit d'hôpital en 2021 pour que le dessinateur ose enfin raconter ses vraies aventures d'adolescence. C'est une génération qui se sent coupable d'être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. C'est l'histoire des Juifs de France qui rêvent d'être comme tout le monde mais qui ne savent pas comment se rendre utiles lorsque des bombes commencent à exploser dans les synagogues. Derrière le plaisir du dessin et des bagarres, un récit salutaire pour rappeler aux jeunes ce que fut le Front National quand il ne faisait pas semblant d'être un parti comme les autres. "La Synagogue" est un récit qui rappelle la permanence des extrémismes politiques et la nécessité de les combattre, même si cette lutte doit être recommencée à chaque génération.
Au palais, les demoiselles de compagnie se succèdent. Aucune d'elles n'est capable de satisfaire les caprices d'une reine tyrannique. Serine décide de tenter sa chance. Avec son goût des bons mots et ses facéties, la jeune fille va souffler un vent de folie sur la cour. Sans se douter qu'elle est en train de risquer sa vie.
Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc.
Karup, le chef de la police, un ours blanc.
Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc.
Avec les autres animaux à pelage immaculé, ils forment la société WASP (W pour White, AS pour Anglo-Saxon, P pour Protestant). Tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, le parti raciste, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Ils ont les cordes et les croix enflammées qu'il faut.
Dans cette ambiance pas câline, câline, Blacksad, le chat détective privé, enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de Kyle, Dinah, travaillait comme femme de ménage chez le même Karup et, selon quelques bonnes âmes, serait au mieux avec le fils Oldsmill.
Un vrai noeud de vipères dans lequel Blacksad plonge les pattes et joue au justicier prompt à griffer si nécessaire... Son seul appui, le reporter d'un magazine à scandale Weekly. Un fouille-merde qui sera utile à John. Vaut mieux. Coups bas et coups tordus vont pleuvoir comme à Gravelotte.
Après Quelque part entre les ombres, son coup d'essai - et de maître -, le dessinateur Guarnido va encore plus loin dans le réalisme animalier. Les gueules, les pelages, les ramages de ses personnages leur donnent une réalité extraordinaire, et - c'est à tomber par terre -, toujours humaine. Lorsqu'ils sortent leurs crocs ou leurs griffes, ses fauves relèguent les coups de gueule d'un James Cagney au rang de caprices de garçonnet. Le plus doux des chatons est un fauve en devenir. Alors, Blacksad en colère !
Le scénario de Canales est envoûtant comme un roman de Dashiell Hammett, glauque comme un Raymond Chandler, gouailleur comme un Chester Himes.
Arctic-Nation est un vrai roman noir. Très, très noir.
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
Finances et moral au plus bas, Blacksad est à Las Vegas où il travaille pour le compte d'un joueur fortuné. Pourtant une rencontre inattendue va bousculer sa nouvelle vie : un ami, Otto Lieber, scientifique de haut rang, est de passage dans la ville où a lieu une conférence sur le nucléaire. Les deux hommes réussissent à se voir et les souvenirs remontent à la surface. Otto semble avoir une vie passionnante malgré l'excentricité de son bienfaiteur, Gotfield. Celui-ci est marié à la troublante Alma et, après ces rencontres, la vie de Blacksad va prendre une nouvelle tournure... L'une des nouveautés les plus attendues de cette fin d'année, un chef-d'oeuvre signé Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales.
Pico se voit déjà écrivain. Ana Ana veut devenir actrice. Norma ne désire pas être actrice mais a la lubie d'être interviewée. Quant à la porte du frigo, inspirée par La Bruyère ou Plaute, elle pense. Dans cette effervescence, Charlie rigole. Mais M. Bogue met un obstacle au premier projet d'écriture de Pico. Ensuite un directeur de casting incompréhensif élimine Ana Ana de sa distribution. Puis Norma se brouille avec sa meilleure amie. Tout va mal jusqu'à ce qu'un fantôme amnésique surgisse. Mais c'est finalement la porte du frigo qui réglera tous les problèmes.
Prison de Boniato, au nord de Santiago de Cuba. Dans une cellule, un homme cherche à sauver sa peau. Il implore le directeur d'envoyer un mail à un certain Boris Denisov, un Russe qui pourrait le sortir de cet enfer. De son côté, à Washington, Jason Mac Lane est devenu conseiller spécial à la sécurité. Depuis que la Fondation Mayflower, un mouvement d'extrême-droite qui a placé le président Allerton au pouvoir, a reprogrammé sa mémoire, il a tout oublié de son passé. Désormais dévoué à Mayflower, il ignore que ses lunettes, munies d'une caméra, révèlent tous ses faits et gestes à Janet, son épouse, membre éminent de l'organisation. Jason s'apprête justement à s'envoler pour Cuba afin de récupérer le prisonnier. Car le mail a été intercepté : le dénommé Tadine, un hacker de premier ordre, pourrait contribuer à la réélection d'Allerton. Le problème, c'est que Boris Denisov s'intéresse lui aussi à Tades. Et que le président Allerton, qui se méfie des ambitions de Janet, ne verrait pas d'un mauvais oeil la disparition de Jason. Premier volet d'un diptyque dans lequel Jason Mac Lane, alias XIII, semble être définitivement passé du mauvais côté de la Force... malgré lui.
Une jeune femme annonce à son père généticien qu'elle et sa soeur ont fait un test génétique récréatif. Totalement interdit en France afin de protéger les individus, ces tests permettent de rechercher ses origines généalogiques et de réaliser des bilans de santé. Sentant l'hésitation et l'inquiétude de sa fille quant aux résultats, le chercheur revient sur plusieurs souvenirs professionnels pour lui expliquer l'importance de la génétique dans la recherche de son identité, ainsi que ses progrès, ses applications et ses dangers à l'heure d'un monde globalisé et numérique où les algorithmes influencent une grande partie de nos vies.
Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s'occuper d'une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n'a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d'une star. Faust craient que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d'autant plus pressante que Faust se sait atteint d'un cancer. Blacksad accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s'aperçoit qu'il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu'il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d'un égard.
Six doudous, c'est beaucoup ! Et quand arrive l'heure de se coucher, pas simple de trouver sa place dans le lit. D'autant que tous les doudous aimeraient dormir à côté de Ana Ana. Mais entre le sommeil agité de Baleineau, les grandes oreilles de Zigzag, et les pattes glacées de Pingpong... Comment faire pour contenter tout le monde, tout en permettant à chacun de bien dormir ? Ana Ana n'est jamais longtemps à court d'idées et, grâce au concours de tous les doudous, ils sauront trouver ensemble leur équilibre et passer ainsi une jolie nuit.
Avec Amarillo, tome 5 de Blacksad, Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido entraînent leurs héros - Blacksad, le chat détective privé - dans un road-movie qui n'est pas sans évoquer la « beat generation »... Ce cinquième épisode de Blacksad, Amarillo, s'ouvre à La Nouvelle-Orléans : Weekly doit quitter la ville ; il y laisse John qui préfère rester sur place pour chercher du travail. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé ! Le détective accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg - deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l'Illinois. Amarillo est le 5e album de Blacksad, une série qui met en scène un chat détective, dans une ambiance qui évoque furieusement le roman noir de la littérature américaine.
Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal +) raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980, il atterrit dans le trou du cul du monde : un bled de Haute-Savoie. Anticonformiste, faisant fi des vieilles lunes éducatives, Algoud est le pendant foutraque de l'enseignant Daniel Pennac (Chagrin d'école). Comme quoi, un bon enseignant, ça peut vraiment changer des vies, à commencer par la sienne !
Ancien boxeur, le Grizzli doit son surnom autant à sa carrure qu'à sa pilosité ! Avec ses copains Toine et Jo, c'est à la vie et à la mort, leur passé tumultueux n'y est pas pour rien. Désormais rangés, ils semblent mener leur petite vie, peinards. Alors, quand un affreux surnommé Bébert-la-Gambille, fraichement sorti de prison, veut régler ses comptes avec Jo pour une sombre histoire d'argent, les trois amis s'entraident.
Florence Dupré la Tour raconte la grande histoire d'amour de son enfance : celle qu'elle a vécu avec sa jumelle. Avec son lot de bonheur pur, de souffrance, et de questions relatives à toute relation passionnelle. Comment trouver sa place dans un couple ? dans la société ? Quelle est notre part de féminin/masculin ? Après "Cruelle "et "Pucelle" (tomes 1 et 2), Florence Dupré la Tour continue d'explorer sans concession son enfance dont voici le troisième opus, en deux parties.
Quatre meufs autour de la quarantaine réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif où l'on pourrait lire, faire du yoga, passer du bon temps. Son nom : Pisse-mémé. Une comédie feel good qui évoque les oeuvres de Posy Simmonds et mêle astucieusement quatre parcours de vie, qui prenne le chemin d'une sororité heureuse !
L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire. En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames.
Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d'arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d'y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d'un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l'auteure raconte le paradis de l'enfance, que la nature, l'art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu'à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d'une enfance et l'imaginaire qui s'y déploie, en toute liberté.