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Entreprise, économie & droit
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Une analyse de la situation économique de la Belgique suite à la dernière crise financière confirme un dysfonctionnement important du cycle économique.
Ceci n'est pas dû à une quelconque « crise » mais bien à une inadaptation des besoins fondamentaux de l'économie avec les réalités de celle-ci.
Pratiquement, il ne s'agit donc plus de qualifier la situation économique en utilisant des mots génériques vides de sens ; une crise n'explique pas tout !
Elle peut par contre être l'aiguillon nécessaire au système pour le forcer à se remettre en cause et ainsi analyser ses besoins de fonctionnement réels.
Sans prendre de position politique, sans jugement de valeur, il s'agit donc, au-delà de l'analyse pure, de faire des propositions concrètes afin de replacer le système en harmonie avec ses fondamentaux.
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Le naufrage des économistes ; quand les théories conduisent à la crise
Baudouin Dubuisson
- Avant-Propos
- 18 Mars 2011
- 9782930627083
Avec la crise, le monde a découvert que l'économie était systémique. Tout se tient. Les économistes sont apparus au XVIIIème siècle et ont commencé à gérer la planète bien avant que les écologistes ne tentent d'en comprendre le fonctionnement. La biologie ne prend son essor qu'un siècle après l'économie avec Charles Darwin. Presqu'au même moment, Ernst Haeckel met en évidence l'importance d'ajouter la dimension de l'espace à celle du temps : l'écologie est née. Ensuite, les deux disciplines sont devenues antagonistes au lieu de complémentaires.
Plus grave, pour favoriser son développement, l'économie a enfanté la finance qui tourne aujourd'hui sur elle-même et menace celle qu'elle devait servir! La finance évolue en microsecondes, l'économie compte en mois alors que la nature a besoin d'années pour se régénérer. En finance, les distances n'existent pas ; l'économie multiplie les transports au risque de porter atteinte à l'environnement. Jouant sur les deux dimensions, la finance domine une économie qui reporte les mesures salutaires pour la préservation de la planète.
En s'appuyant sur quantité d'exemples et de propositions concrètes, cet essai tente de montrer que l'avenir de l'économie passe non pas par un surcroît de réglementations et de contrôles de la finance, mais par sa simplification et sa synchronisation avec l'économie. Quant à l'écologie, elle est tout simplement l'avenir de l'économie.
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à contresens ; booster l'économie en l'humanisant
Pierre Selgten
- Avant-Propos
- 21 Novembre 2013
- 9782930627717
Le mémoire que Célimène prépare pour finaliser sa maîtrise en économie pointe trois problèmes :
Le chômage qui s'enracine et progresse, le manque de désir d'entreprendre, une carence trop souvent négligée et, on s'en doute, notre compétitivité face au dynamisme des pays en développement. Un de ses amis, industriel, soutient que, dans sa course contre l'Asie, ses coûts sont un moindre handicap que le manque de motivation et d'inventivité des acteurs, qu'il serait vain de vouloir maximiser en les sous-payant. Tandis que son grand-père lui fait prendre conscience de ce qu'un sans-travail souffre de la perte de sa dignité, un droit inaliénable selon le Nobel Amartya Sen. L'éventail des tracas économiques est large, leurs causes fort controversées, les moyens pour les résoudre serrés. Alors, perplexe, Célimène pressent qu'une société plus équitable, davantage axée sur l'homme et l'emploi, serait plus consensuelle et plus apte à combattre nos défis ; où, notamment, le climat social serait beaucoup plus propice à la créativité, l'indispensable moteur de la compétitivité. Les thèmes, qui parfois débordent, voire s'affranchissent de l'économie, se développent dans des conversations - entre Célimène et son grand-père, avec un patron, un syndicaliste, des cadres, un étudiant, des universitaires et, aussi, une artiste, un père abbé, une politicienne et un fonctionnaire européen - ; les conversations s'échelonnent dans une sorte de conte à tiroirs. Le livre présente une économie plus solide, guidée par une politique humaniste, autre et presque pareille. Le mérite d'un livre comme celui-ci est d'ouvrir la voie à la réflexion et au débat et de familiariser l'opinion avec un genre d'évolution plus radicale. Il parle à merveille de la créativité, il élève le débat. Par ses questions, ses esquisses de réponse et sa vision nouvelle, il fait entrevoir un monde meilleur, une économie pour l'homme.
(Philippe de Woot, Professeur émérite à l'Université catholique de Louvain)
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Somme toute est un bilan, mais pas un bilan déposé. Un regard vers le passé que l'auteur ne cesse de poser jour après jour, tirant de sa jeunesse chrétienne les leçons de l'examen de conscience, voire de l'acte de contrition. Il apprend très vite que la justice n'est pas nécessairement la vérité et que les deux déesses forment un couple d'enfer. Les causes «?impossibles?» qu'il assume, il les paie cher dans l'estime de l'opinion publique, très cher parfois, pour ensuite retrouver des encouragements, voire des félicitations, ou plus simplement le silence perplexe après les sanctions.
Ce plaideur vous balade dans sa vie publique et dans sa vie privée, cherchant avec vous la clef de la destinée. C'est que tout est encore à faire. Avec ceux qui vous aiment, si vous acceptez de les reconnaître. Ceux qui vous pardonnent ou qui, pourquoi pas, vous comprennent et vous encouragent. Diable d'homme, Somme toute !
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Quelle que soit son issue, la crise grecque laissera des traces. Dans le contexte créé par la gestion déficiente de cette crise, les « anti-euro » traditionnels redonnent de la voix et de nouveaux « abolitionnistes » se font entendre.
C'est l'existence même de l'euro qui est mise en question ou du moins qui fait l'objet de doutes et de questions.
Toutefois, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain. C'est la raison pour laquelle l'auteur commence par rappeler pourquoi on a voulu créer l'euro et quels sont les avantages que l'on en attendait et que l'on a en grande partie obtenus. Mais l'expérience récente montre que le bon fonctionnement de l'union monétaire requiert un certain nombre de conditions qui n'ont pas (encore) été réunies. L'auteur explique comment il serait possible de renforcer la convergence économique, la dimension sociale et la légitimité démocratique des institutions et décisions dans la zone euro.
L'euro, par rapport aux étapes antérieures de la construction européenne, est un saut qualitatif. Un projet clair dans son ambition mais à clarifier dans ses modalités. Comme toutes les grandes aventures humaines.
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Management passion ; pourquoi P³ = S ?
Marc-frédéric Everaert, Samuel Gielsdorf
- Avant-Propos
- 15 Juin 2016
- 9782390000334
Partager avec vous - entrepreneurs ou managers, patrons, dirigeants ou cadres d'entreprise - la passion d'un management performant, pérenne et plaisant... Telle est la démarche des deux auteurs qui associent leurs compétences et leurs expériences, mêlant par-ci par-là dans cet ouvrage une pointe d'humour voire de sarcasme politiquement incorrect.
Leur but est de remettre l'humain au coeur de la création de valeur et d'exposer quelques techniques de base de gestion opérationnelle qui peuvent se résumer en deux mots clés : Puissance & Respect.
Simples, concrets et d'une logique quelquefois déconcertante, les propos traduisent des réalités de terrain et présentent des analyses et des solutions pratiques face aux questionnements nés du vécu quotidien des chefs d'entreprise.
La table des matières très détaillée permet à chacun une lecture interactive en fonction de ses centres d'intérêt.