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Anne Carriere
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Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.
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Dans le quartier de la Goutte d'Or, Janis Meyer recherche sa mère, Jeanne, dont elle est sans nouvelles depuis plusieurs mois. Sa disparition est peut-être liée au livre qu'elle vient de publier et qui rencontre un grand succès dans les milieux féministes : la correspondance de Carol Schäffer, une démente infanticide emprisonnée en Oregon.
Entre le boulevard de la Chapelle et la rue des Poissonniers convergent des phénomènes étranges qui concernent sans doute les trois femmes : la canicule s'installe en hiver, des « mères-zombies » cherchent des enfants qu'elles n'ont jamais eus, le cours du temps perd toute logique et Janis a bien du mal à ignorer les voix qui l'appellent, quelque part en dessous.
De Brueghel à la Commune de Paris, de l'université de Vincennes à une secte inquiétante dans une forêt américaine, Janis entreprend une odyssée à travers les époques et les territoires.
Dans son premier roman Le Rapport chinois, Pierre Darkanian revisitait l'archétype du bouffon pour ausculter le règne de l'ultralibéralisme. C'est la figure de la sorcière qui le fascine cette fois. Nous sommes immortelles est un roman-monde qui, à la façon d'un trou noir, semble aspirer toutes nos histoires, sciences, croyances et peurs, pour révéler une autre dimension à ceux qui traversent ses ténèbres. -
« Imagine-t-on pareille témérité ? » écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ?
Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés « Le soldat sans nom » pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. -
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Kambili a quinze ans.
Son monde est limité aux murs de la résidence luxueuse d'Enugu, au Nigeria, où elle vit avec ses parents et son frère Jaja. Son père, Eugène, est un riche notable qui régit son foyer selon des principes d'une rigueur implacable. Sa générosité et son courage politique (il possède le seul journal indépendant du pays) en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugène est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché où les plus terribles punitions trouvent leur justification dans la foi.
Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugène, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père. Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté.
L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.
Grand format 21.30 €Indisponible
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11835. Gus, un jeune scientifique, est envoyé par le musée d'Histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe. Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur Terre de l'espèce. Une relation bouleversante s'instaure entre l'homme et l'oiseau. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
À l'heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert convoque un duo inoubliable et réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, avec son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l'anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est hanté par une question aussi intime que métaphysique : que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?
Sibylle Grimbert est éditrice et romancière. Elle a déjà publié aux éditions Anne Carrière Le Fils de Sam Green, Avant les singes et La Horde. -
Robert Oppenheimer aimait les femmes, courser les trains au volant de sa puissante voiture, affronter les tempêtes à la barre de son bateau et galoper sur les chemins du Nouveau-Mexique. Par-dessus tout, il aimait la physique car elle réveillait en lui le philosophe, le poète. Un poète riche, un philosophe inquiet de l'avenir des pauvres, un philanthrope qui finança le parti communiste et les Brigades internationales luttant contre Franco en Espagne. Aussi, lorsque en 1942 le général Groves le choisit pour diriger les recherches sur la création de la bombe atomique à Los Alamos, les services secrets, le contre-espionnage et le FBI se liguent pour empêcher la nomination d'un communiste. Groves résiste, convaincu de la loyauté de Robert Oppenheimer. Trois ans plus tard, après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, la célébrité et l'influence d'Oppenheimer sont immenses. Pour tous, il est devenu « Doctor Atomic ». Mais cet intellectuel sensible à l'art et aux exigences humanistes prend conscience de la responsabilité de la science et s'oppose à la volonté de la détourner au profit de l'armée. Il se fait de puissants ennemis au sein du complexe militaro-industriel, qui élabore un piège pour le faire tomber.
Ils ont tué Oppenheimer nous plonge au coeur de la guerre froide et du redoutable dialogue entre la science et le pouvoir. C'est le livre d'une bascule du monde, engendrée par la course à l'armement, mais aussi celui, plus intime, d'un homme flou, à la fois victime et bourreau, symbole du savant tourmenté par les conséquences morales de ses découvertes. Virginie Ollagnier fait de Robert Oppenheimer un formidable personnage de fiction.
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Le surnom de «?reine des glaces?» colle à la peau de Christa Cristofersson, une ingénieure renommée de la Silicon Valley. Au-dedans, pourtant, elle vibre intensément. Mais l'émotivité est un luxe qu'elle ne peut se permettre.
Elle dirige une entreprise de biotechnologies, maudit le jour où elle a rencontré son ex-mari, tente d'élever du mieux possible ses jumeaux, se bagarre avec son vieux bougon de père qui tempête contre notre monde de technologies déshumanisantes et, de temps en temps, elle rend visite à sa mère qui végète dans un hôpital psychiatrique.
Au hasard d'un test génétique, Christa découvre que toute sa mythologie familiale repose sur une erreur. Sa mère ne l'a pas abandonnée à la naissance pour une quête de plaisirs superficiels, mais a en réalité sombré à cause d'une maladie jamais diagnostiquée : une dégénérescence neurologique qui la prive de l'accès à ses émotions.
Christa est porteuse du même gène altéré et, potentiellement, de la même maladie incurable. Seule la présence à ses côtés d'un compagnon qui la connaîtrait intimement au point de pouvoir stimuler ses souvenirs et ses circuits émotionnels pourrait retarder l'échéance.
Christa ne croit pas en l'existence de l'âme soeur, mais elle croit en la science, alors, cette âme-soeur, elle va la créer.
Avec Au-dedans, Yannick Grannec affronte une des plus grandes préoccupations contemporaines. S'il ne convient pas de la nommer ici, on peut suggérer que l'ombre de Mary Shelley plane sur ce roman visionnaire. -
Hermine de Larmencour, une châtelaine qui vit dans l'Allier, vient d'enterrer Paul, son mari. Sa vie devrait reprendre son cours agréable et sans surprises quand Bernadette, sa cuisinière, lui apprend la bonne nouvelle : « Monsieur Paul, il est ressuscité ! »
Sexagénaire libre et flamboyante, Hermine ne croit pas en Dieu et encore moins aux miracles. Mais le tombeau a été profané et la dépouille de son mari a disparu. Pire, deux jeunes du coin prétendent avoir croisé Paul au restaurant, une rencontre qui les aurait bouleversés.
À mesure que les apparitions du défunt se multiplient, la rumeur enfle et les pèlerins commencent à affluer. Le Vatican missionne le père Benjamin Spark afin de prouver qu'il ne s'agit que d'une mystification. Mme de Larmencour a hâte de laisser derrière elle cette histoire sordide. Ses attentes risquent d'être déçues.
La Bonne Nouvelle est une fable contemporaine qui mêle adroitement suspense et spiritualité. Nombreux sont les ouvrages dissertant sur la nature du Mal. Dans La Bonne Nouvelle, l'auteur nous surprend et nous enchante en s'interrogeant sur la possibilité du Bien. -
L'art de la guerre consiste à soumettre son adversaire sans le combattre. C'est ainsi que le père de Victor Laplace s'est fait détruire. C'est ainsi que le jeune Victor espère venger sa mémoire, en s'infiltrant au coeur même du système qui l'a brisé. Sa stratégie est claire : se faire embaucher dans le prestigieux cabinet de conseil que dirige son ennemi, l'approcher pas à pas, l'écouter patiemment dévoiler la recette de ses triomphes, l'accompagner dans son ascension en attendant l'ouverture, la brèche où il pourra s'engouffrer. Une partie d'échecs pour laquelle l'apprenti possède une arme décisive : sa maîtrise des algorithmes et de l'intelligence artificielle. Car à l'heure où le succès ne répond plus au mérite ou à l'intelligence, mais à d'autres règles sociales qu'on peut traduire en équations, celui qui sait les déchiffrer peut à tout moment renverser le jeu en sa faveur. Mais à quoi devra renoncer Victor Laplace pour parvenir au dernier étage du monde ?
Dans une variation sur le thème des Illusions perdues, teintée d'un esthétisme à la Tom Wolfe, Bruno Markov réinvente le mythe de la réussite individuelle à l'heure des nouvelles technologies. Captivant, émouvant et subversif, Le Dernier Étage du monde offre un grand huit romanesque qui s'empare des questions éthiques les plus brûlantes autour de l'intelligence artificielle et de l'économie de l'attention. -
À vingt ans, Hjørdis Løkkeberg se projette dans une existence vagabonde, loin des chemins balisés du mariage et de la maternité. Mais quand Morten Dahl se présente à elle en homme droit et peu vulnérable, Hjørdis cède à la promesse du confort d'un foyer. Elle se précipite alors dans une union à laquelle s'oppose rapidement une passion qu'elle n'avait pas imaginée : Dieu. Morten est Témoin de Jéhovah.
Hjørdis tente de préserver la vie commune par-delà leurs divergences, tout en pleurant ses rêves de liberté confisqués. Elle se retrouve à mener une bataille sur trois fronts : l'orthodoxie de son mari, le poids de sa communauté, et ses propres aspirations contraires.
Certains questionnements intimes sont si violents qu'une vie peut défiler comme un huis clos. Cette confession à la troisième personne ausculte la lutte intérieure d'une femme suspendue entre ses désirs d'émancipation et le maintien des apparences. Isabelle Flaten joue un drame norvégien passionnant sur le thème des mécanismes contemporains de l'enfermement. -
Alors que Claire mène une existence morne mais tranquille avec son mari, elle tombe sur Antoine, son amour de jeunesse. Claire travaille comme responsable de caisse sur une aire de l'autoroute A8 et croit n'avoir plus grand-chose à partager avec Antoine, photographe reconnu et marié à une fille de diplomate. Mais l'irruption inattendue d'Antoine qui va user de tous les stratagèmes pour rétablir une relation avec elle, oblige Claire à interroger son existence du moment et à fouiller les drames du passé... qui saisit peu à peu qui elle est et ce qu'elle souhaite vraiment.
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À travers une relation père-fils conflictuelle, une réflexion très actuelle sur le défi de la transition écologique, les limites de la société consumériste, le besoin de se recentrer sur l'essentiel...
Niels, 25 ans, habite depuis des années dans une cabane sans eau ni électricité sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il vit de dons et des produits de son potager. Un été, il débarque à l'improviste dans la maison de vacances familiale, accompagné de sa copine et de son chien. Il y a là son père, Éric, sa belle-mère, leur fils, et la grand-mère complice.
La cohabitation devient vite explosive. Niels fume pétard sur pétard, dort le jour, boit de la bière... Excédé, son père finit par le chasser de la villa à grands coups de « dégage ! ».
Mais la roue tourne. Deux ans plus tard, Éric se retrouve sans emploi. À bout de forces et endetté jusqu'au cou, il décide de rejoindre le seul être qui ne le jugera pas : son fils, Niels.
Père et fils vont peu à peu se réapprivoiser, travailler ensemble sur la ZAD, Niels mettant son père à l'épreuve et Éric découvrant la « vraie vie » de son fils, les raisons de ses choix, son bonheur simple de Robinson en communion avec la nature.
Chaque jour qui passe convainc Éric que là se trouve sa nouvelle vie. Jusqu'au moment où... -
Le pélerin de Compostelle
Paulo Coelho
- Anne Carriere
- Bibliotheque Paolo Coelho
- 17 Mars 2004
- 9782843372599
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New York est sur le point d'échapper à Cléo. Elle ne s'est pas fait d'amis aux fêtes qu'elle fréquente, son visa étudiant va bientôt expirer et elle n'a même plus de quoi payer ses cigarettes. Le retour à Londres et l'échec que cela représente se rapprochent chaque jour. Mais voilà qu'elle rencontre Frank. Il a vingt ans de plus qu'elle, des amis, du succès, de l'argent et la nationalité américaine.
De cette proposition digne d'une comédie romantique surgit sous la plume de Coco Mellors l'un des plus beaux romans contemporains sur l'amour, l'amitié et la conjugalité. La chronique brillante, drolatique, douloureuse d'êtres humains imparfaits en quête d'absolu qui ratent l'essentiel avec les meilleures intentions. -
Le soleil suivant Tome 1 : les filles du choeur
Eric Marchal
- Anne Carriere
- 28 Mai 2021
- 9782380821871
Venise, février 1713. Les musiciennes rivales de la Piéta et des Incurabili vont jouer ensemble pour la première fois devant un parterre venu de l'Europe entière. Lorsqu'une tribune s'effondre sur le public, le chirurgien Azlan de Cornelli intervient et sauve un grand nombre de blessés, aidé par un mystérieux médecin qui disparaît aussitôt. Cet accident est le premier rouage d'un engrenage qui conduira Azlan au coeur des secrets de la Sérénissime.
Dans Les filles du choeur, le destin d'Azlan de Cornelli va croiser celui de deux femmes en lutte contre leur condition : Maria de la Violla, placée très jeune dans la cage dorée de la Piéta, qui cherche à échapper à un mariage forcé, et Sarah Koppio, jeune juive du ghetto, détentrice d'un étrange héritage familial, un message codé indiquant l'emplacement du Codex Quanum. Ce traité arabe, datant du XIIème siècle, pourrait créer une véritable révolution dans l'histoire de la médecine.
Ensemble, ils vont tenter de résoudre l'énigme du Quanum pour découvrir ses secrets, tout en bravant les sbires de l'Inquisition et les espions d'une organisation occulte prêts à tout pour se l'accaparer.
Avec Les Filles du choeur, Éric Marchal inaugure un triptyque d'aventures intitulé Le soleil suivant. Dix ans après l'épopée du Soleil sous la soie, Azlan de Cornelli nous emporte dans sa quête à travers l'Europe des arts, des sciences et de la chirurgie.
Éric Marchal est né en 1963 et vit à Vittel. Son premier roman, Influenza, paru en deux tomes (Les Ombres du ciel, 2009 ; Les Lumières de Géhenne, 2010), a reçu le prix Carrefour Savoirs 2009. Il est également l'auteur des livres Le Soleil sous la soie (2011), La Part de l'aube (2013), Là où rêvent les étoiles (2016), Les Heures indociles (2018) et Villa Imago (2019). Tous ses ouvrages ont paru aux Éditions Anne Carrière.
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Le goût du bonheur Tome 1 ; Gabrielle
Marie Laberge
- Anne Carriere
- Litterature Francaise Anne Carriere
- 19 Février 2003
- 9782843372131
Québec, 1930.
Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Entre la maison de l'île d'Orléans et celle de la Grande-Allée, elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants. De toute évidence, il s'agit d'un mariage heureux. Mais cette chose qui devrait être si simple fait pourtant froncer bien des sourcils dans l'entourage de Gabrielle. Décidément, le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l'Église nous dit que nous ne sommes pas sur terre pour être heureux mais pour accomplir notre devoir.
L'élégante Gabrielle a bien du mal à se soumettre au code strict de la société bien sage et bien pensante. Et si c'était possible de changer le monde autrement que par la prière ? Dans ce premier volet de la grande trilogie romanesque intitulée " Le Goût du bonheur ", Marie Laberge brosse une vaste fresque du Québec de l'avant-guerre. Fidèle à sa manière, elle nous fait partager le destin de personnages si vrais qu'ils semblent bondir de la page.
Grâce à une écriture qu'on dirait faite pour traduire les mouvements du coeur les plus subtils ou les plus inavouables, elle éclaire de l'intérieur une époque où, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, les passions ne brûlaient pas avec moins de force qu'aujourd'hui.
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Il existe une légende urbaine qui circule dans les palais de justice et les commissariats : si un jour votre chemin croise celui d'un énorme dossier intitulé Le Rapport chinois, ne l'ouvrez pas. On parle de malédiction, on prétend que sa lecture rend fou.
Certains disent qu'il a quelque chose à voir avec les cartels de la drogue ; pour d'autres, c'est le manifeste d'un complot mondial.
Quelques-uns parlent d'un texte visionnaire. Tous décrivent sa lecture comme une plongée sans retour de l'autre côté du miroir...
On s'accorde sur le nom de son auteur, un certain Tugdual Laugier.
Ceci est son histoire.
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1584, en Provence. L'abbaye de Notre-Dame du loup est un havre de paix pour la petit communauté de bénédictines qui y mène une existence vouée à Dieu et à soulager les douleurs de Ses enfants. Ces religieuses doivent leur indépendance inhabituelle à la faveur d'un roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, soeur Clémence, une herboriste dont certaines préparations de simples sont prisées jusqu'à la Cour.
Le nouvel évêque de Vence, Jean de Solines, compte s'accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour inspecter l'abbaye. A charge pour eux d'y trouver matière à scandale, ou à défaut ... d'en provoquer un.
Mais l'évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d'imaginer l'ampleur. Il aurait dû savoir que, lorsqu'on lui entrouvre la porte, le diable se sent partout chez lui. Evêque, abbesse, soigneuse, rebouteuse, seigneur ou souillon, chacun gardeune petite part au Malin. Et personne, personne n'est jamais aussi simple qu'il y paraît.
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Née en 1895 dans une famille juive de Nuremberg, Lucie Adelsberger commence sa carrière de médecin en 1919. Elle s'installe à Berlin, devient une brillante allergologue et pédiatre, et intègre le prestigieux Institut Robert-Koch avant d'en être chassée par les lois nazies. Refusant un poste aux États-Unis pour rester auprès de sa mère grabataire, elle est déportée en 1943 à Auschwitz, où elle est affectée aux ordres de Mengele, avant d'être transférée à Ravensbrück. La guerre finie, elle s'installe à New York, reprend une carrière scientifique et médicale et y décède en 1971.
Dès sa sortie des camps, en 1946, elle avait rassemblé ses souvenirs dans un livre, qui fut publié en 1956. Elle y relate les vexations et le climat angoissant des quelques mois qui précèdent la déportation dans le Berlin de 1942-1943, puis sa survie dans les camps. On trouve dans ce témoignage des portraits en creux, tels ceux du jamais nommé Mengele, le « médecin chef », et d'autres, beaucoup plus chaleureux, comme celui des jeunes filles « mère » et « grand-mère » à 14 ans, voire truculent comme celui du dentiste, ou pittoresque, comme celui des danseuses du ventre tziganes. Elle procède par petites touches, par courts chapitres centrés sur une personne ou un épisode. Ce livre a été traduit en anglais (États-Unis) en 1995. -
A l'aube du XVIIIe siècle, un des plus petits Etats d'Europe, le duché de Lorraine, se relève de l'occupation française, dans l'espoir de connaître une génération de paix.
Nicolas Déruet est chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d'une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s'exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs. De retour à Nancy, il développera son art à l'hôpital Saint-Charles et n'aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d'un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l'accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli.
Dans cette épopée romanesque, Eric Marchal s'empare d'un thème passionnant, la rivalité féroce entre médecins et chirurgiens. Il nous convie aux opérations que réalise son héros, Nicolas Déruet, toutes tirées de cas réels, documentés par les comptes rendus de l'Académie royale de chirurgie.
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Devenir espion pour le compte du renseignement français, voilà une proposition qui défie les lois de l'ordinaire. Thomas Verduzier a 27 ans, il est fraîchement diplômé en affaires internationales et s'ennuie fermement à son poste de collaborateur parlementaire au Sénat quand il est contacté par le service clandestin de la DGSE : « le Bureau des légendes ». Il a quelques jours pour choisir de poursuivre un processus de recrutement dont il ignore tout, sinon l'impératif de silence. Attiré par la charge symbolique qui entoure la fonction d'agent secret et par la promesse d'une vie hors norme, Thomas fait le grand saut. En dépliant les ressorts de sa décision, il nous offre une plongée inédite dans l'univers mystérieux du boulevard Mortier et nous livre les interrogations et les doutes qui jalonnent son parcours de candidat espion. Pourquoi s'engager ? Au service de quelle cause ? Peut-on servir une France dans laquelle on ne se reconnaît pas ? Thomas Verduzier déroule le fil de son année de recrutement à la DGSE et drape son récit d'une réflexion prenante sur la valeur des idéaux.
Comment j'ai failli devenir espion élargit le cadre de l'odyssée intime au principe d'une pensée collective et se fait l'écho d'une génération en quête de sens dans un monde de plus en plus incertain.