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Vega
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Un jeune garçon parti jouer de nos jours dans la forêt s'endort au pied d'un arbre. Sous la protection du dieu renard, ses rêves l'emmènent loin dans le temps, à la découverte de ses vies antérieures. Les dieux du rêve mettent ce dernier, jadis samurai, en face des massacres qu'il a commis, plus tard tatoueur, il vivra l'omerta post Seconde Guerre mondiale et la mise au ban de cet art subtil. Petit à petit, ce sont l'histoire et la culture du Japon qui se présentent au lecteur, par l'entremise de plusieurs clins d'oeil qui raviront les initiés sans intriguer outre mesure les lecteurs lambda comme, par exemple, le jeu avec les pièces de shogi. L'auteur livre néanmoins les clefs de son récit au travers de propos introductifs et d'une interview de fin de volume.
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Alors que, comme d'habitude, il prend son bus pour rentrer chez lui, en banlieue, voilà qu'il s'endort. Mais il ne se réveille qu'au terminus du bus, une petite station balnéaire à l'atmosphère douce et lente. Sorti de son quotidien, il s'offre un instant de repos, moment que son esprit choisit pour lui remémorer de lointains souvenirs, et la mémoire d'un amour fugace, entrevu et aussitôt disparu, qu'il croyait avoir oublié. Cet homme va devoir faire face à la mémoire, aux souvenirs et aux regrets, bercé par les flots lents et réguliers du ressac. Mais est-ce vraiment la réalité ?
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Oscillant toujours entre souvenirs lointains et péripéties du quotidien, Chiba nous fait partager des moments forts de sa vie. Dans ce volume, on le retrouve aux côtés de Urasawa Naoki, pour son émission Manben. Il évoque une époque dorée pour l'économie japonaise, elle-même accompagnée par une explosion de la pollution au Japon. Il partage son goût pour « croquer » les gens au hasard, revient longuement sur la fin de Ashita no Joe, évoque son récent passage à l'hôpital. L'artiste, qui a survécu à nombre de catastrophes depuis l'entre-deux-guerres, s'inquiète néanmoins plus pour nous que pour lui-même...