michael bishop
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La totalité de la population humaine a été déplacée aléatoirement sur la planète. Lawson, père de famille originaire de Virginie et ancien militaire, se retrouve ainsi à Séville, cerné par une foule en proie à la terreur. Sans explication, la ville est envahie de personnes issues de toutes nations, rassemblées par le hasard. La civilisation s'est effondrée pendant que l'humanité dormait, les familles sont déchirées, y compris celle de Lawson. Avec quelques personnes parlant la même langue, il tente de rentrer chez lui pour retrouver l'ordre anciennement établi.
L'écriture subtile de Michael Bishop résonne étrangement à l'heure où des populations entières se retrouvent déracinées par les conflits. -
La montagne aux licornes
Michael Bishop
- Les Moutons électriques
- Bibliothèque Des Vertiges
- 11 Septembre 2024
- 9782361839482
Un troupeau de licornes hante les hauteurs d'une chaîne de montagnes du Colorado, au moment où, en pleine apparition du sida, Libby héberge son cousin malade, Bo Gavin. Quel rapport voir entre le fantastique secret qu'elle garde et la terrible épidémie ? Pourtant, les licornes souffrent elles aussi d'une peste et l'univers parallèle dont elles proviennent semble posséder une certaine magie, provoquant des fantômes et des visions...
Mythes américains et années sida : Colorado, Amérindiens, télévisions, publicité et cause LGBT, ce grand roman dickien qui a obtenu le prix Mythopoeic est enfin traduit en France.
Michael Bishop (1945-2023) était un spécialiste de Dylan Thomas et un enseignant d'anglais à l'université de Géorgie. Auteur de onze romans, il se consacra à partir du milieu des années 1990 à la poésie et aux nouvelles. On le connait en France surtout comme auteur du Requiem pour Philip K. Dick, roman-hommage au grand auteur californien, mais il a écrit aussi bien de l'horreur que du réalisme magique, de la science-fiction ou du réalisme. -
Vérités d'hiver, poèmes traduits pour l'auteur ; Winter's Truths
Michael Bishop
- William Blake & Co
- 12 Janvier 2024
- 9782841032402
Un fourmillant eˆtre-comme je peux entendre le vacillant marmonnement de l'e´change radiophonique, nouant, de´nouant les noeuds de sens, imaginant une libe´ration ou un resserrement dans la tension et cela qui re´siste des mots s'enroulant autour de quelques ide´es des mots perdant le fil de leurs signifiants ou signifie´s, le de´bat coupe´ court par des annulations pris dans l'encheveˆtrement des rets qui obse`de cette de´lectation dans le vaet-vient du langage, son nomadique cheminement avec son vif examen de soi sans frontie`res cherchant jugeant cordialement sa belle rigueur provisoire a` l'aise prenant le soleil dans la lumie` re de sa ten
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Le « là » de l'être-là et la « présence à soi » du « poème-comme-poème »
Jean-Paul Michel
- William Blake & Co
- 5 Février 2025
- 9782841032501
Quelque chose se présente, dans l'épreuve de cette surprise : « être-là ». À quoi le poème se voit tenu de rendre le « Salut ! » que réclame un événement de cette sorte, sans l'abaisser. Se déploie ainsi, « en nous », « hors de nous », à différents degrés de profondeur de l'expérience, selon des angles de rencontre que nous ne choisissons pas, sans origine assignable ni pensable fin, un consistant nuage d'« être », lourdement chargé de pouvoirs. Ce procès d'actualisation indéfinie de « ce qui est », appelons-le « le réel ». Non pas seulement notre « lieu », mais le fait même de ce que nous sommes, son feu, son énergie initiale et le destin de cette énergie. Existentiellement, ce grand dehors nous tient. Poétiquement, il nous oblige. Pour une méditation humaine, tenter de prendre acte de « ce qui est » est un vertige. L'infini, une « inquiétude anéantissante ». Bataille, Lacan, ont, parmi les modernes, connu, dit, le réel l'« impossible » qu'il est pour tout le procès de symbolisation à quoi se ramènent les cultures humaines. On voit l'abîme ; non seulement cet « impossible » (pour un esprit humain averti des forces en présence) est pourtant réellement du « possible », mais ce possible est proprement le réel même. En acte. Rien moins que la totalité de « ce qui est », tous devenirs imprévisibles inclus. Force nous est de convenir de ce que les mortels ne sont aujourd'hui guère mieux à même de faire signe vers lui, poétiquement, qu'en recourant au démonstratif indéterminant dont usaient déjà les Upanishad : « Cela ». - Le serpent se mord la queue.
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Requiem pour Philip K. Dick
Michael Bishop
- Folio
- Folio Science-Fiction
- 13 Février 2002
- 9782070422357
«Hélas, Philip K. Dick n'est plus,Dieu va prendre mon pied au cul.»Tels sont les vers qui viennent à l'esprit de Cal Pickford en ce mois de mars 1982, lorsqu'il apprend la mort de son écrivain préféré.Mais ce Philip K. Dick, qui s'est fait une réputation dans le domaine de la littérature générale avant de se lancer dans la science-fiction - se heurtant dès lors au refus de tous les éditeurs -, n'est pas tout à fait celui que nous connaissons.Pas plus que cette année 1982 n'appartient à notre histoire.Dans cet univers parallèle, les États-Unis ont remporté une victoire éclatante au Viêt-nam et installé une base sur la Lune ; Nixon, que l'on surnomme volontiers Richard I??, en est à son quatrième mandat et Dick, visité par un mystérieux «démiurge», réapparaît sous divers avatars.Sa mission : exorciser les démons qui habitent Nixon, supprimer cet univers pour tenter d'en construire un meilleur... qui ne s'effondre pas deux jours plus tard !
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Parce qu'ils sont affligés d'une maladie dégénérative proche de la lèpre, les Muphormes sont condamnés à vivre reclus. C'est du moins ainsi qu'on a présenté la chose à Lucian Yeardance, le nouveau kommissar responsable de leur communauté. Mais en les voyant se battre sans merci les uns contre les autres pour obtenir un surcroît de narcotiques ou de nourriture à chaque ravitaillement, Yeardance, outré, embrasse peu à peu la cause de ces parias au visage ravagé, liant irrévocablement son destin au leur. Pour cela, il devra aller jusqu'au bout de son sacrifice et faire face à une vérité qu'aucun être humain n'est capable de supporter. Puissante métaphore de la colonisation, Visages volés retrace, à mi-chemin entre Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad et Les profondeurs de la Terre de Robert Silverberg, la descente aux enfers d'un homme en quête de rédemption.
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La genèse maintenant ; la théorie de l'amour
Michael Bishop
- William Blake & Co
- 21 Octobre 2011
- 9782841031856
"La théorie" ne connaît pas la hâte.
Le désir donne l'impression contraire - mais, peut-être, dit-elle en riant, que ce n'est que parce que nous pensons que le temps existe - car lorsque le temps se dissout, toutes les allures s'égalent, tous ceux, toutes celles qui participent parviennent à la ligne d'arrivée au même non-instant. Oui, dit-il en éclatant de rire, et même la ligne cesse d'exister. Comme, au centre de tout ce qui est, gonfle et s'épanouit la rouge gloire de l'à-jamais de l'amour.
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Philanthrocapitalism: how giving can save the world
Matthew Bishop, Michael Green
- Bloomsbury UK
- 19 Novembre 2009
- 9781596916951
Evaluates the ways in which leading philanthropists are revolutionizing their charitable activism, citing the contributions of such figures as Bill Gates and Oprah Winfrey in using focused donations for societal change.