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marie gatard
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D'une guerre à l'autre... ; combats de femmes
Marie Gatard, Fabienne Mercier-bernadet
- Regi Arm
- 26 Mars 2009
- 9782915960327
Un hommage aux femmes combattantes que l'Histoire a oubliées, engagées dans les armées nationales ou au service de causes humanitaires...
La nature des conflits a changé avec la Grande Guerre, à la fois parce que la mobilisation des pays a été presque totale et que les progrès technologiques ont permis de mettre en oeuvre de nouveaux moyens. Dans cet immense drame que représente cette guerre pour l'Europe, les femmes ont subi leur part de souffrance et de peine, qu'elles soient infirmières, automobilistes de l'armée française ou encore au service de l'industrie de guerre.Elles auront un rôle croissant dans les conflits qui vont suivre, de la deuxième guerre mondiale à nos jours (Balkans,Afrique, Liban...), en passant par l'Indochine, l'Algérie, où on les retrouve résistantes, infirmières, médecins,ambulancières, parachutistes, agents de renseignement, reporters de guerre ou encore femmes de réconfort. Leur présence sur les théâtres d'opérations n'est plus une anomalie. Il n'est qu'à voir les campagnes de recrutement de l'armée pour s'en convaincre ! Elles n'hésitent plus à entrer en guerre, que ce soit au sein d'armées nationales ou au service de causes humanitaires comme Marguerite Barankitse, au Rwanda. Gros plan sur certaines d'entre elles que l'Histoire a oubliées.Marie Gatard est journaliste, auteur de La Pierre qui parle (L'Esprit du livre) et du Livre d'or de l'ASSDN consacré au Mémorial de Ramatuelle (agents secrets tombés pendant la 2eguerre mondiale).Fabienne Mercier-Bernadet est docteur en histoire et spécialiste des questions de défense.
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A la libération sont apparus au grand jour ceux qui avaient oeuvré pour elle dans la clandestinité.
Il en est pourtant qui sont restés dans l'ombre, parmi lesquels les professionnels du renseignement et du contre-espionnage français entrés en lutte contre l'occupant. ceux-là étaient et demeurent, par obligation et par tradition, des gens du secret. sur le mur du mémorial de ramatuelle qui est consacré à leurs morts victimes du régime nazi, figurent trois cent vingt noms. ils avaient entre dix-sept et quatre-vingt-trois ans, représentaient les professions et les conditions sociales les plus diverses.
Civils et militaires sont côte à côte, par ordre alphabétique, à l'image de leur fraternité d'alors. marie gatard a effectué une longue plongée dans des archives encore soumises à dérogation et dans les papiers personnels de ces femmes et hommes dont la seule trace est, pour la plupart d'entre eux, celle gravée en lettres d'or à ramatuelle. de ce mur ont surgi d'extraordinaires figures, de terribles destins qu'elle a voulu sortir de l'ombre dans laquelle ils semblaient devoir reposer à jamais.
Cette quête fut parfois lourde d'émotion pour cette fille de condamné à mort dont le nom figure parmi les trois cent vingt. l'auteur livre une vision très nuancée d'une époque, celle de son enfance, où rien n'était tout noir ni tout blanc, plus encore qu'ailleurs dans l'univers complexe du renseignement et du contre-espionnage.
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Un événement majeur de l'histoire du renseignement français pendant la Seconde guerre mondiale, à travers l'histoire d'un couple interdit : Madeleine Richou, agent des Services spéciaux français secrets clandestins, et Erwin Lahousen, officier autrichien au service de la Wehrmacht, unis contre le nazisme.
La position stratégique de Madeleine Richou-Bihet et de Erwin Lahousen Elder von Vivremont a fait de leur engagement une source de renseignements de première importance sur tous les projets de Hitler. Madeleine Richou était agent des Services spéciaux français clandestins (elle était sous la coupe directe des futurs généraux Rivet et Navarre). Erwin Lahousen, officier de renseignement autrichien, versé dans la Wehrmacht à la suite de l'Anschluss, fut un des principaux collaborateurs de l'Amiral Canaris, chef du service de renseignements allemand, l'Abwehr, et, de ce fait, un des hommes les mieux informés de l'époque, puisqu'il assistait fréquemment aux réunions des plus hautes instances de l'armée allemande, parfois en présence de Hitler. Il participa à la préparation de certaines des tentatives d'attentats contre ce dernier et fut un des principaux témoins à charge lors du procès de Nuremberg. A eux deux, ils ont constitué ce que les services français appelaient " la source MAD ", du nom de guerre de Madeleine Richou.
Si les mémoires de cette dernière sont restés enfouis dans les archives du Service historique de la Défense, inaccessibles à la consultation jusqu'à une date relativement récente, c'est qu'elle a toujours su respecter son devoir de réserve.
On peut y suivre aussi au quotidien la montée du nazisme à Vienne puis à Berlin, et les ravages perpétrés par l'arrivée successive des troupes allemandes et soviétiques à Budapest, où elle a vécu 50 jours dans une cave sous un champ de bataille. À travers les dires de Lahousen, on vit aussi les sauvageries du front de l'Est.
C'est Madeleine qui parviendra à faire libérer son compagnon, prisonnier des Américains à la fin de la guerre, en faisant reconnaître le rôle réel de cet officier autrichien antinazi. -
Les silencieux des services speciaux : 1940-1945
Marie Gatard
- Éditions L'Harmattan
- Historiques ; Série Sources
- 24 Juin 2022
- 9782140251764
"Plus de trois cent vingt noms figurent sur le mémorial érigé à Ramatuelle en hommage à des héros particulièrement discrets : des agents et honorables correspondants des Services spéciaux (les services de renseignement et de contre-espionnage qui ont fait le choix de la Résistance dès le 14 juin 1940). Ceux qui en faisaient partie étaient une cible spécialement visée par le service de renseignement allemand, l'Abwehr. Militaires ou civils recrutés qui ont donné leur vie étaient pour la plupart très jeunes. Pour retrouver la trace de chacun d'eux, Marie Gatard a effectué une longue plongée dans les archives. C'est cette expérience particulièrement impressionnante qu'elle évoque."
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