beauchamp thierry
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La reine de l'arnaque : autobiographie
Chicago May
- Anacharsis
- Famagouste
- 18 Octobre 2024
- 9791027904822
Chicago May est une figure de la pègre de haute volée du tournant du xxe siècle. Elle s'attelle ici à mettre en scène ses apprentissages à l'école du crime, puis ses exactions petites et grandes dans le vaste monde de la truanderie. On croise dans son sillage la bande des Dalton dans le Dakota du Sud, on arpente les quartiers rouges de Chicago ou de Manhattan, on fricote avec la jet set londonienne ou brésilienne. En prison (souvent), elle lit tout ce qu'elle trouve : Dickens, la Bible ou Shakespeare. Elle prend ici la plume à son tour pour brosser son propre portrait en Reine de l'arnaque entourée de gangsters plus ou moins vaillants - bref, elle produit un polar coloré, sans pour autant parvenir à gommer, sous la gouaille, une réalité bien moins reluisante.
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Nate Love fut le plus célèbre des nombreux « cow-boys noirs » qui écumèrent les Grandes Plaines derrière des troupeaux de vaches. Son autobiographie en est sans doute la raison, mais aussi la facture de ce livre, un roman populaire raconté avec la gouaille des rudes gars de la piste.
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Premier tome de la première anthologie des meilleures nouvelles de S. J. Perelman, L'oeil de l'idole regroupe vingt textes pour l'essentiel inédits où éclate le génie comique du grand humoriste américain. Perelman fait feu de tout bois avec une drôlerie irrésistible qu'il narre ses hilarantes pérégrinations à Hollywood ou en Malaisie, se lance dans des considérations incongrues sur les moustachus ou les collectionneurs d'araignées, s'amuse à parodier les pulps anticommunistes, les tragédies existentielles de Dostoïevski ou les detective stories de Chandler.Comme le dit dans la préface l'un de ses fervents admirateurs : « Il n'existe aucun écrivain comique comparable à S. J. Perelman. C'est aussi simple que ça. Ses écrits dépassent même ceux de Robert Benchley, qui était l'autre véritable grand auteur humoristique et son plus proche concurrent. Aucun écrivain actuel n'égale son sens du comique, sa folie inventive, son talent narratif et l'originalité éblouissante de ses dialogues » (Woody Allen).
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Rire enchaîné ; petite anthologie de l humour des esclaves noirs américains
Collectif
- Anacharsis
- Griffe
- 6 Mai 2021
- 9791027904167
Condamnés à l'accablement tyrannique d'une vie de bête de somme, les esclaves noirs américains se sont vus contraints d'avoir recours à l'arme libératoire du rire.Se jouant des codes de l'univers borné de la plantation selon les modes divers du conte animalier, de la blague ou du boniment, ils affirmaient leur humanité face à leurs bourreaux.
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Sur l'Amérique : observations d'un ex-hobo
Jim Tully
- Éditions du Sonneur
- La Petite Collection
- 24 Septembre 2020
- 9782373852264
En tant que journaliste, Jim Tully parcourt les quatre coins des États-Unis, et confie ses articles à de nombreux magazines et journaux parmi les plus prestigieux de l'époque. Il rédige plusieurs centaines d'articles et de portraits sur ses sujets de prédilection : le sport, le cinéma (sa liberté de ton fait de lui le plus connu et le plus détesté des journalistes de Hollywood), la société, la politique...
Sur l'Amérique, Observation d'un ex-hobo, s'inscrit dans cette dernière catégorie. Publié par le Scribner's Magazine en 1927, Tully y dévoile une virulence non dissimulée vis-à-vis de son pays, tout en faisant preuve d'une immense compassion pour les exclus de l'Amérique : les vagabonds, les prisonniers, les prostituées, les Noirs, les toxicomanes... Ayant vu de l'intérieur l'envers du décor, il dénonce les idéaux soit-disant progressistes de son temps ainsi que ceux qui les incarnent. Tout cela n'est pour lui qu'une supercherie qui mène à une société fondée sur la religion du profit et de la consommation. Un texte d'une furieuse actualité.
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L'invasion sans pareille
Jack London
- Éditions du Sonneur
- La Petite Collection
- 17 Mars 2016
- 9782916136967
L'Invasion sans pareille est une nouvelle « politiquement incorrecte ». Elle ne l'était pas au moment de sa parution dans le McClure Magazine en 1910. Dans ce texte d'anticipation géopolitique, London met en scène l'éveil de la Chine à compter des années 1920, après que celle-ci s'est libérée du joug japonais. L'essor du pays est suivi d'une augmentation considérable de sa population, qui atteint, en 1976, un milliard d'individus. Les Chinois commencent alors à déborder de leurs frontières, mettant ainsi les nations alentour - et l'Occident - sur le qui-vive. Afin de lutter contre cet inquiétant envahisseur, une coalition internationale se met en place. Mais les troupes de la Société des Nations sont écrasées par celles, bien plus nombreuses, de l'Empire. Jusqu'à l'entrée en scène d'un scientifique, qui propose une solution radicale à Washington : la guerre bactériologique !
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Loin d'Hollywood est le récit du séjour de Chaplin en Europe en 1921, son premier retour sur le continent depuis son exil américain en 1912.
« La triple alliance qui a tout déclenché : une tourte au boeuf et aux rognons, la grippe et un câble. Même si un soupçon de mal de pays et de soif d'applaudissements a aussi pu influencer le cycle des circonstances qui m'ont envoyé prendre des vacances en Europe. » Voilà comment débute l'ouvrage. Chaplin, qui avait quitté son pays en inconnu, y revient comme l'un des hommes les plus célèbres du monde : il se mêle désormais aux princes et aux rois, et à tous les grands esprits de son époque. En Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, il enchaîne retrouvailles, mondanités, imprévus, découvertes, virées loin de la foule et des journalistes, projections du Kid, dont il assure la promotion... Le tout avec humour et vivacité.
Le portrait intime et émouvant d'une légende hollywoodienne, d'un homme en avance sur son temps, ponctué de nombreuses scènes burlesques et cinématographiques. -
Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus
Richard Brautigan, Beauchamp thierry
- Points
- Points Poesie
- 13 Avril 2017
- 9782757862315
En 1956, Richard Brautigan a 21 ans, il s'apprête à quitter Eugene, dans l'Oregon, pour tenter sa chance à San Francisco. Avant son départ, il confie une liasse de feuilles à Edna Webster, la mère de sa première petite amie et dit : « Quand je serai riche et célèbre, ce sera ta sécurité sociale. » Un alchimiste du verbe est né, un génie précoce qui fait ses gammes avec ce qu'il faut de confiance en soi et d'ingénuité. Le tout explosera comme un feu d'artifice à l'aube. Trente-six ans plus tard, en 1992, soit huit ans après la mort de l'auteur, Edna Webster nous permettra de découvrir ces poèmes fulgurants qu'il appelait lui-même des « fleurs de papier avec de l'amour et de la mort ».
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Moi et Castro ; Ce qui m'est réellement arrivé en Espagne
Errol Flynn
- Éditions du Sonneur
- La Petite Collection
- 17 Janvier 2019
- 9782373850956
Textes inédits 2019 : soixantième anniversaire de la Révolution cubaine 2019 : soixantième anniversaire de la mort d'Errol Flynn Dans Ce qui m'est vraiment arrivé en Espagne et Moi et Castro, respectivement publiés en 1937 et 1959, on retrouve Errol Flynn tel qu'en lui-même, synthèse éthylique d'Albert Londres et du baron de Münchhausen, sorte de précurseur du journalisme gonzo. Le premier reportage évoque ses déboires à Madrid où il est soi-disant venu remettre un million de dollar à la cause républicaine. Au lieu de quoi, il fait du tourisme de guerre en compagnie d'un espion nazi et s'emploie à ne pas mourir. Vingt-deux ans plus tard, Errol n'est plus que l'ombre de lui-même, usé prématurément par la malaria, la vodka et les substances illicites. Toujours en quête de sensations fortes, il part à la rencontre de Fidel Castro et de ses guérilleros en pleine révolution cubaine. S'il ne cache pas sa sympathie, voire son admiration pour les insurgés, il lui faut néanmoins surmonter un sérieux obstacle : comment étancher sa soif parmi des gens qui ont juré de ne pas toucher à une goutte d'alcool jusqu'à la victoire finale ?
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Dans le premier volume de ses « souvenirs des enfers », Vagabonds de la vie, paru en 1924, Jim Tully évoquait ses mésaventures de hobo à bord de trains de marchandises. Trois ans plus tard, dans Circus Parade, il aborde un nouveau chapitre de son adolescence tumultueuse, celui de son passage dans un cirque nommé Cameron's World Greatest Combined Shows. Le livre se présente comme une galerie de portraits de personnages hauts en couleur que Tully côtoya pour le meilleur parfois, et souvent pour le pire. Le cirque de Cameron et ses dix wagons étaient peuplés d'acrobates, de dompteurs, de monstres de foire, de rabatteurs, d'aboyeurs, d'embobineurs et de manoeuvres dont l'existence nomade était rythmée par les représentations de ville en ville.
Circus Parade rencontra un succès immédiat, aussi bien auprès du public - il fut réimprimé à plusieurs milliers d'exemplaires quelques semaines après sa parution - que de la critique. Le jeune romancier James Agee y alla de son commentaire : « Circus Parade se distingue par son style dépouillé et sa description d'une brutalité effroyable dont je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse exister. » Bref, tout aurait été pour le mieux si Jim Tully n'avait pas essuyé les tirs croisés des censeurs et des défenseurs du cirque, notamment la Circus Fans' Association, qui réussirent à faire échouer le projet d'adaptation cinématographique en 1929. Tout au long de sa carrière littéraire, Jim Tully souleva ainsi l'indignation des ligues de vertus et des gardiens de la morale. Or son oeuvre nous offre un éclairage précieux sur le monde des nomades et des va-nupieds de l'Amérique du début du XXe siècle et permet de mieux comprendre les origines du roman noir américain.
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Vagabonds de la vie : autobiographie d'un hobo
Jim Tully
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 26 Mai 2016
- 9782373850284
Vagabonds de la vie, publié en 1924, compte aux Etats-Unis parmi les classiques de la littérature consacrée aux hobos, ces saisonniers américains qui voyageaient clandestinement sur les trains de marchandises. Cet ouvrage permit à Jim Tully de s'imposer comme l'un des précurseurs de la littérature hard-boiled, un type de narration à la première personne basée sur une prose rapide et syncopée. Jim Tully se frotta pendant plus de six ans aux trimardeurs les plus divers - et parfois les plus infréquentables.
Il voyagea dans les fourgons des trains postaux et des convois de marchandises, bivouaqua dans les " jungles " des vagabonds, assimila les us et coutumes des hobos, vécut de petits boulots et de mendicité, eut à faire aux forces de police, et vit souvent passer la mort de près.
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Inédite en français, Magique est la première pièce de théâtre de G. K. Chesterton, l'un des plus importants écrivains anglais du début du XXe siècle. Il est alors déjà très célèbre pour ses essais, ses contes, ses nouvelles ou ses romans. La première de Magique eut lieu le 7 novembre 1913 et cette « comédie fantastique » connut très rapidement un réel succès auprès des publics anglais et américains - et même suédois puisque Ingmar Bergman, dont c'était la pièce préférée, la monta à Göteborg en 1947 et s'en inspira librement pour son film Le Visage en 1958.
Magique concentre en effet tous les aspects de la littérature chestertonienne, son talent très particulier à nouer entre le réel et l'onirisme des liens privilégiés. L'argument de la pièce est d'une simplicité extrême : un magicien, invité pour divertir, jette le trouble dans la maison d'un duc. Une assemblée de personnages s'y trouvent, un vieux médecin sûr de sa science, un prêtre mal à l'aise tout prêt à accorder le bénéfice du doute à qui veut bien, un duc de tempérament libéral qui n'admet pas la supériorité d'un point de vue sur un autre, son jeune neveu venu d'Amérique, converti au modernisme, athée et progressiste et sa jeune nièce assez impressionnable pour croire aux fées et assez sage pour croire à l'amour. Tous veulent comprendre comment le magicien réalisent ses tours de magie, mais peut-être que la seule explication est la magie. et tous se retrouvent à douter de leur manière de penser.
Cette remarquable pièce de théâtre, aux dialogues vifs, où paradoxes et plaisanteries se mêlent avec brio, peut se lire comme une parabole sur l'art et sur le cheminement spirituel de son auteur (qui en bon ironiste a écrit lui même la critique de sa pièce), où l'on peut saisir dans le portrait du magicien celui de son secret alter ego.
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Bienvenue à Mariposa ! Suivez le guide, et vous ferez la connaissance de M. Smith, le patron de bar roublard qui ruse avec les ligues de tempérance pour servir de l'alcool à ses concitoyens assoi és ; Je erson Thorpe, le barbier saisi de la fi èvre de la spéculation boursière, qu'il propage dans toute la ville ; le vieux révérend Drone, terrassé par la dette contractée pour construire sa nouvelle église, mais si peu doué en arithmétique.
Situé à l'orée du XXe siècle dans la ville fi ctive de Mariposa, bourgade imaginaire de l'Ontario sur les rives du lac Wissanotti, Bienvenue à Mariposa (1912), inédit en français, est un grand classique populaire de la littérature canadienne anglophone, qui valut à son auteur le surnom de « Mark Twain canadien ». -
Mémoires de guerre Tome 2 ; opération Renard du desert
Spike Milligan
- Wombat
- Les Insenses
- 1 Mars 2018
- 9782374981024
Après Mon rôle dans la chute d'Adolf Hitler, voici enfin le tome 2 inédit des "Mémoires de guerre" de Spike Milligan, une épopée narrée comme un monologue tragicomique, truffé d'anecdotes aussi embarrassantes qu'édifiantes pour mieux comprendre la guerre vue d'en bas.
Ce récit, sur une période allant de janvier à mai 1943, couvre l'Opération T orch et la campagne de Tunisie qui mèneront à la victoire des troupes alliées en Afrique du Nord.
Simple artilleur, Spike décrit les événements à l'échelle d'un individu moyen (voire audessous de la moyenne), d'un post-adolescent obsédé par les filles et le jazz. Ici, peu d'idéologie, et encore moins de culte de l'héroïsme, mais une franche camaraderie de garnements en culottes courtes. Un témoignage vécu aussi divertissant qu'instructif.
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Les pirates ! ; une aventure avec les romantiques
Gideon Defoe
- Wombat
- Les Insenses
- 8 Mars 2012
- 9782919186167
Les Pirates ! sont de retour dans une nouvelle aventure pleine de poésie et de jambon ! Le navire du capitaine pirate, flanqué de sa bande de bras cassés et de jambes de bois, mouille cette fois au bord du lac Léman, à Genève, où nos héros doivent renégocier un prêt auprès d'un banquier suisse.
Hélas, c'est la crise et les doublons se font rares : le capitaine apprend à cette occasion que, non, dans un compte en banque, le rouge n'est pas la bonne couleur. Afin de renflouer les caisses, nos flibustiers sont donc contraints de louer leur navire en organisant un voyage pour touristes en mal d'exotisme. Or, qui est plus friand d'aventures romantiques que Lord Byron, le grand poète désoeuvré, accompagné de ses deux jeunes comparses, Percy Shelley et sa jolie fiancée Mary ?
La future auteure de Frankenstein partage d'ailleurs avec le capitaine pirate une passion secrète : les monstres ! Il n'en manquera certes pas dans cette aventure, qui mène notre joyeuse troupe, en quête du secret de l'amour, de la plus fameuse bibliothèque d'Oxford jusqu'à un terrifiant château dans les Carpates.
Mais qui, des banquiers ou des vampires, a le plus de coeur ?
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Dans L'Expédition du Poisson Parlant (1957), le flegmatique explorateur anglais Binder se laisse entraîner par son ami Willy Wagstaff, scientifique flanqué d'une huître et d'une grenouille volubiles, dans une expédition à bord d'un radeau au milieu du Pacifique.
Leur mission est de retrouver une espèce de poisson parlant. Les autres membres de l'équipage sont deux bras cassés, ainsi qu'un spécialiste du naufrage volontaire, Batters.
Pour être un aventurier, un vrai, il faut savoir souffrir. L'inflexible Batters passe toute l'expédition immergé dans la grande bleue, la tête coincée entre deux rondins. Soudain, l'aventure tourne au cauchemar : les chats du bord se multiplient de manière exponentielle.
Y aura-t-il assez de place sur le radeau pour tenir jusqu'à la fin de l'histoire ?.
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" Il s'agissait du troisième homme du monde assassiné en deux semaines.
Sans adopter un ton alarmiste, le journal insistait sur le fait que les meurtres d'hommes du monde devaient cesser. Il y avait une limite, une limite raisonnable, à tout. Pourquoi un homme du monde devait-il être assassiné ? On pouvait aussi se demander pourquoi un homme du monde devait-il vivre ? Mais là n'était pas réellement la question. Ils vivaient. Après tout, soyons honnêtes, qu'est-ce qu'un homme du monde demande à la société ? Pas grand-chose.
Essentiellement du vin, des femmes et des chansons. Pourquoi n'y aurait-il pas droit ? Est-il juste de l'assassiner ? Est-ce que la contribution faite à la littérature policière justifie la violation de la loi ? L'éditorialiste estimait qu'au rythme où ils étaient assassinés, les hommes du monde disparaîtraient à la prochaine génération. Quelque chose devait être tenté pour leur préservation. "
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Issus de deux recueils devenus des classiques du comique anglo-saxon (Nonsense Novels et New Nonsense Novels, 1911-1920), les neuf textes composant cette nouvelle édition de L'île de la tentation (augmentée de 3 nouvelles) parodient neuf types différents de romans d'amour, de l'idylle chevaleresque pré-Monty Python à la guerre des sexes sur île déserte, en passant par la romance écossaise sauce Brontë. Universitaire et lettré, admiré de Groucho Marx et Woody Allen, Leacock concasse tous les genres pour en faire des pépites de nonsense à mourir de rire, plutôt que se pâmer d'amour.
On verra à la lecture de ces irrésistibles « mini-romans » d'une étonnante modernité à quel point les clichés littéraires et amoureux, ici passés à la moulinette d'un Tex Avery avant l'heure, ont si peu changé.
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L.Frank Baum re´ve`le la ve´ritable histoire de Santa Claus, cet enfant abandonne´ a` la lisie`re d'une fore^t et recueilli par les Nymphes. Le petit Claus grandit parmi les fe´es, les elfes et les ondines, avant de partir un jour a` la de´couverte du monde des humains. Lors de ce voyage initiatique, il se rend compte de la mise`re et de la pauvrete´ du monde des « mortels » : la tristesse des enfants le frappe. A` son retour, il de´cide que de´sormais il leur apportera de la joie. Ainsi, il commence a` tailler ses premiers jouets de bois. Progressivement, la fe´erie de Noe¨l prendra le dessus et tous les e^tres de la fore^t l'aideront a` accomplir cette mission.
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Eux dont les noms sont inconnus
Sanora Babb
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 28 Mai 2025
- 9782373853216
Un roman au coeur du Dust Bowl et de la Grande Dépression.
Le livre qui inspira John Steinbeck pour écrire
Les
Raisins de la colère.
Dans l'ouest aride de l'Oklahoma, le vieux Dunne, son fils Milt, son épouse Julia et leurs deux fillettes, Myra et Lonnie, vivent à l'étroit dans un abri semi-enterré et peinent à gagner de quoi vivre. Malgré les épreuves quotidiennes, ils ne peuvent s'empêcher d'espérer des jours meilleurs. Toutefois, l'accumulation des mauvaises récoltes causées par le désastre du Dust Bowl (littéralement, le " bassin de poussière ", nom donné à une série de tempêtes de poussière qui frappa les Grandes Plaines tout au long des années 1930) finit par les pousser à quitter leur ferme et à migrer vers les vallées plus irriguées de la Californie. En guise de terre promise, ils découvrent un système d'exploitation des immigrants sans ressources. Les " Okies ", comme on les surnomme, sont méprisés, maltraités et parfois même menacés lorsqu'ils osent réclamer de meilleurs salaires. Sans pour autant perdre leur détermination à résister et à lutter pour améliorer leurs conditions de vie.
Eux dont les noms sont inconnus est un roman très contemporain, dans lequel la vision de l'auteure, aussi brutale qu'habilement mise en scène, repose sur une connaissance intime de son sujet - ayant elle -même subi la misère de plein fouet au moment de la Grande Dépression. -
Le chien télégraphiste & autres textes rares et savoureux
Mark Twain
- LE PASSEUR
- Le Passeur Poche
- 16 Mai 2024
- 9782385210274
Ce recueil qui couvre plus d'un demi-siècle, de 1852 à 1907, soit presque la totalité de la carrière littéraire de Mark Twain, rassemble des anecdotes comiques, des contes absurdes, des parodies burlesques, des fables philosophiques et des articles furibonds, reflétant la variété des productions du grand écrivain dans les journaux et magazines de l'époque. On y retrouve tout ce qui fait l'esprit léger, humoristique et subversif de l'auteur des Aventures de Tom Sawyer et d'Huckleberry Finn.
Une partie de ces textes ne parurent pas du vivant de Twain, et la plupart sont inédits en français. -
L'etiquette olympique ; précieux conseils pour entrer dans légende du sport
Thierry Beauchamp
- Wombat
- Intempestifs
- 21 Mai 2021
- 9782374981765
Savez-vous que les JO modernes ne furent pas créés par Pierre de Coubertin, mais initiés par un docteur anglais, W. P. Brookes, en 1850 ? Que le bois de Boulogne, lors des JO de 1900 à Paris, fut jonché de cadavres sanglants de volatiles, à cause de l'épreuve de tir aux pigeons vivants ? Connaissez-vous George Eyser, vieillard de 33 ans qui décrocha 6 médailles en gymnastique en 1904, malgré son très léger handicap :
Une jambe de bois ? Ou encore Shizo Kanaguri, coureur japonais qui prit le départ du marathon aux JO de Stockholm en 1912, ne franchit jamais la ligne d'arrivée et s'évanouit dans la nature...
Cette trentaine d'histoires authentiques et cocasses, célébrant les « losers » comme les « winners », sont narrées avec humour et passion par l'érudit sportif Thierry Beauchamp.
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Rire enchaîné ; petite anthologie de l'humour des esclaves noirs américains
Thierry Beauchamp
- Anacharsis
- 9 Février 2016
- 9791092011319
Rire sous le fouet, dans l'accablement d'une vie de bête de somme, sous le coup de l'une des pires institutions que l'humanité ait jamais été capable d'inventer, comment donc cela serait-il seulement pensable ?
Les folkloristes américains ont cependant collecté, des années 1880 aux années 1960, la mémoire des récits humoristiques qui avaient cours parmi les esclaves noirs des États-Unis d'avant l'abolition.
Thierry Beauchamp a ici rassemblé et traduit les textes les plus représentatifs de ces blagues, contes, galéjades ou boniments. Ils nous introduisent dans le bas monde de « l'institution particulière », où le peuple servile moque ses propres espoirs comme ses angoisses, se rit du sempiternel « Vieux Maître » comme de la crédulité de l'esclave (« John ») aspirant à un plantureux repas ou à des bottes bien cirées. Ce sont aussi des fables divertissantes à motifs animaliers évoquant Ésope ou La Fontaine, qui mobilisent un immense folklore afroaméricain basculant volontiers dans le fantastique.
On s'amuse ainsi de l'aberration du labeur sans fin et de la tyrannie discrétionnaire, sans pourtant que viennent réellement affleurer des revendications d'ordre politique. Car ces historiettes sont immergées dans un quotidien littéralement stupide et avilissant, et c'est bien celui-ci qui fait avant tout les frais des farces que l'on raconte, et que l'on voit surgir à l'envers des outrances dédiées au plaisir du rire.
Élégance de l'esprit ou politesse du désespoir, les esclaves cultivaient l'humour, bien sûr : comme tous les autres hommes.