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Voici le Bildungsroman de Somerset Maugham par lequel il s'est imposé en 1915 et qui reste incontestablement l'un des grands romans anglais de ce siècle. C'est toute l'histoire d'un homme vite éloigné des joies et des certitudes de l'enfance, tôt confronté aux questionnements de l'existence comme à ses incohérences et qui à toute force veut donner un sens à sa vie. Contraint de renoncer à la peinture où il a cru un moment trouver son salut, il deviendra médecin malgré de grandes difficultés matérielles, et finira par rencontrer l'amour. Éludant tout lyrisme incongru dans ce roman où il a mis beaucoup de sa propre vie, Somerset Maugham a prouvé avec ce chef-d'oeuvre qu'il avait bien mérité des lettres anglaises.
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La carrière de Julie Lambert, la plus grande actrice britannique, semble à son apogée. Mais hors scène elle s'ennuie avec son beau et vain mari. D'abord flattée, puis amusée par les attentions d'un jeune admirateur timide et enthousiaste, elle finit par se laisser emporter et tombe follement, dangereusement amoureuse...
De La Comédienne, portrait de la plus grande artiste des années 20, on tira une pièce à grand succès : Adorable Julia. Peu importe au lecteur d'aujourd'hui l'identité de l'héroïne, mais il est touché par le mystère romanesque de cette vie : monstre d'égoïsme ou femme moderne qui, cinquante ans avant la libération des femmes, joue seule sa partie pour gagner ? Somerset Maugham, peintre incomparable des travers de la société internationale de l'époque, nous laisse maîtres de la réponse.
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L'ambitieux Alroy Kear est flatté lorsqu'il est contacté par la femme du grand écrivain Edward Driffield, récemment décédé, pour rédiger sa biographie officielle, et déterminé à écrire un best-seller. Mais Kear découvre l'ancienne et fascinante muse du romancier (et improbable première épouse), Rosie. Après avoir donné à Driffield assez de matière pour ses meilleurs romans, elle risque aujourd'hui de jeter une ombre embarrassante sur sa carrière et son image respectable...
Drôle et acerbe, La Ronde de l'amour est une délicieuse satire de la société londonienne de l'entre-deux-guerres.
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Amours singulières
William somerset Maugham
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 26 Septembre 1995
- 9782264021922
Il n'est, pour apprécier l'oeuvre de Somerset Maugham à sa juste valeur, que d'écouter ses pairs. Chacun l'a loué, de George Orwell à Patricia Highsmith, pour qui ses nouvelles « semblent englober toute l'expérience humaine en quelques pages. » C'est pourquoi, mieux que d'autres, Maugham franchit comme avec allégresse l'écueil du temps : son art tout de transparence, de retenue et de mesure - même dans l'indicible - l'a, d'ores et déjà, porté au rang de ces classiques qu'il admirait tant.
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un docteur en exil, un capitaine de navire à mauvaise réputation et un jeune homme fuyant la justice voyagent ensemble sur un bateau.
alors qu'ils sont obligés de se réfugier sur une île de l'archipel malais, leurs vies vont être bouleversées par la rencontre d'une étrange et exotique jeune fille d'origine anglaise, mais enveloppée d'un mystère tout oriental...
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Une étonnante discussion sur la classe sociale, l'art, le crime et la société à travers les yeux d'un jeune homme de la classe moyenne supérieure, 23 ans, nommé Charley.
Quand un jeune Anglais très convenable rencontre une jeune femme russe dans un de ces bordels parisiens des années 20 et que, de surcroît, l'héroïne est la femme d'un bagnard auteur d'un crime crapuleux, on pourrait s'attendre au pire roman de gare. Tout l'art de Somerset Maugham (1874-1965) est de transformer ce mélo en un petit chef-d'oeuvre d'ébénisterie littéraire. On comprend l'admiration sans bornes que le grand Evelyn Waugh, plutôt avare en compliments, portait à son confrère : En termes de pure réussite technique, Vacances de Noël est son meilleur livre.