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Robert Tirvaudey
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Quand le boeuf mugira ; vie et oeuvre de saint Thomas d'Aquin
Robert Tirvaudey
- Saint-Leger
- 22 Septembre 2020
- 9782364526112
Cette biographie de saint Thomas d'Aquin est avant tout une bio-bibliographie puisque sa pensée s'ancre dans sa vie et son oeuvre éclaire son existence. Penser et être disent le même. Connaître la vie spirituelle et intellectuelle de saint Thomas, c'est se pencher sur ses oeuvres, notamment sur la Somme théologique. Et lire La Somme théologique avec Contre les Gentils c'est aborder la maturité de saint Thomas.
L'un ne va pas sans l'autre et inversement. Auteur du XIIIe siècle, saint Thomas est né vers 1224/1225 au château de Roccasecca près d'Aquino, dans la partie péninsulaire du Royaume de Sicile, mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno. D'après d'anciennes chroniques, ils descendaient des princes lombards, et leurs ancêtres s'étaient illustrés sous les drapeaux de Charlemagne, en combattant les Sarrasins.
En outre, il devait illuminer le monde par la supériorité incomparable de sa science et la splendeur de son génie. A dix-neuf ans, il est reçu parmi les novices de l'ordre dominicain, déclenchant une vive opposition de sa famille, qui le fait enlever sur la route qui le conduit à Paris. Il prononce toutefois ses voeux en 1243 et étudie à Paris, puis à Cologne, où il a pour maître Albert le Grand et pour condisciples Ambroise de Sienne et Thomas de Cantimpré.
Il est taciturne et ses compagnons le surnomment "_le grand boeuf muet de Sicile_". Mais dans une argumentation qu'il soutient publiquement, il répond avec une dialectique si pointue et si lumineuse qu'Albert le Grand se tourne tout ému vers ses élèves et leur prédit que "_les mugissements de ce boeuf retentiront dans tout l'univers ". Comme son maître, il est ouvert à la renaissance des oeuvres de l'Antiquité, celles de Platon mais surtout d'Aristote.
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L'auteur, docteur en philosophie, se penche sur la signification et le traitement de la fête, commune à tous les niveaux de culture. Une étude sociologique sur l'effervescence, les excès, et les impulsions le plus irréfléchies de la fête.
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Dans ces nouvelles les hommes et les femmes sont précipités dans des situations limites. A travers secousses historiques et caprices du destin; neuf récits, de Berlin année 45 à un Sacrifice de la dame tout en tension érotique...
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Toutes les "histoires" qui jalonnent ce recueil de nouvelles sont authentiques. Tout ce qui est rapporté quant aux situations limites de l'humain plongé dans l'extrême est véridique, mais bien en deçà de la réalité historique. C'est vrai pour Histoire humaine, c'est vrai pour Manuscrit de 1946. Il a fallu lire l'Histoire, relire des histoires pour ne pas manquer la vérité historique. Mais en littérature, le mensonge est vrai puisque l'in-humain est inimaginable. C'est dire que tout est faux,inventé.
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Cet ouvrage met en scène une poésie paroxystique et chaotique, c'est-à-dire une poésie qui commence par la fin, par ce qui est appelé à disparaître. Le poétique ici n'est plus expression d'un sentiment intime intérieur, mais l'accueil de ce qui vient de l'extérieur comme réception du monde spécifiquement humain.
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Les Pensées impensables sondent des pensées interdites, des pensées reconduites, repoussées contre soi. Des pensées que l'on n'ose penser au risque de verser dans le vertige, mais dont on ne peut faire l'impasse. Sans issue ni conclusion, elles nous conduisent dans l'abîme de notre être.
« L'homme le Même en tout homme, Se révèle en la nouveauté, Délaissant ses ancêtres et aïeuls, Sa chair se reforme en un nouveau Cri. »
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La confrontation du poète à la réalité humaine est une exigence et une urgence mais la praxis poétique ne peut s'exercer que par intermittence tant la tâche est pesante. C'est ce que Robert Tirvaudey, poète-philosophe, réinscrit dans l'écriture d'une méta-anthropoéthique à l'oeuvre dans d'autres ouvrages.
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L'exercice philosophique en vingt-deux dissertations
Robert Tirvaudey
- Edilivre
- Classique
- 14 Janvier 2015
- 9782332732835
Contrairement à certains auteurs de manuel de dissertations, cet ouvrage ne propose pas de démystifier la dissertation philosophique sous prétexte de simplifier les jalons de la méthodologie de cet exercice. Bien souvent simplifier, c'est falsifier.
La dissertation, trop souvent confondue avec la composition philosophique ou le commentaire, ne repose pas sur des réflexes. Il n'y a ni clés ni recettes ni astuces ni de vagues conseils pédagogiques en la matière, mais l'audace et la volonté de se hisser à la hauteur des réquisits spécifiques dans l'exercice philosophique, étranger aux multiples modes de philosopher (débat, café philosophique, etc.).
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Préambule est un florilège de poèmes en prise avec l’actualité en son sens propre, c’est-à -dire de ce qui est encore actif dans le présent. Prise ou emprise sur la réalité de l’homme en régime de quotidienneté suivant l’idée d’une méta-anthropoétique, c’est-à -dire d’une remontée en surface des conditions transcendantales de l’être de l’homme.
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La ligne versifiée veut, dans la veine d'une méta-anthropoéthique, signifier l'homme à travers ses tentations transgressives. La tentation est le retrait de la tentative, dans l'écart entre l'intention et son incarnation. L'homme est dans la tension de la scission, un être césuré, coupé entre lui et lui-même : la dernière tentation de l'homme. Robert Tirvaudey est l'auteur, entre autres livres, d'essais philosophiques.
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« Il y aurait deux choses à dire, que personne ne lit beaucoup, que personne, c'est très peu de gens, que tout le monde ne pense qu'au problème de la crise mondiale... » (Juan Gelman, Sur la poésie, in Vers le sud et autres poèmes).
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Le Criton de Platon est l'un des premiers écrits de Platon. Il met en scène Socrate, à propos d'un problème existentiel : quel genre d'homme veut-on devenir ? Quelle vie doit-on vivre pour accéder éthiquement au bonheur ? Comment devenir un homme de bien ?
La présente retranscription, ou transposition (plutôt que traduction), entend redonner au dialogue sa puissance théâtrale et sa contemporanéité.
« Car ce n'est pas d'aujourd'hui seulement, répliquera Socrate à son ami Criton, mais c'est de tout temps que, pour les affaires qui me regardent, je ne me laisse persuader par aucune autre raison que par celle qui me paraît la plus juste dans mes réflexions. »
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Comment dire le silence ? Comment écrire ce que le silence signifie ? "Les Mots du silence" essaye de remonter à la source même de la Parole par-delà le langage explicatif rationnel. Mais comment faire parler le Silence sans se contredire ? N'est-il pas page vierge, évacuation de tout sens, mise à mort de la sonorité, du son, faillite de la communication des consciences, absence de signes ? Et pourtant, le Silence parle ! Il ex-prime le vouloir dire, le désir d'un vivre avec les hommes, avec tous les hommes. Il faudra soutenir avec Merleau-Ponty (La Prose du monde) : « Que le silence soit mythique ou intelligible, il y a un lieu où tout ce qui est et sera, se prépare en même temps à être dit. » Il faut ainsi restituer notre puissance d'écoute du silence en imposant à chacune de nos perceptions un plus fort degré de cohérence et de cohésion avec l'homme au monde, avec les autres, tous les autres.
Philosophe-écrivain, Robert Tirvaudey tente de dévoiler une « méta-anthropoétique », c'est-à-dire une poétique de l'homme sur fond d'une métaphysique. -
Ce symposium de poèmes rangé sous le titre de Aurore et Crépuscule n?est pas un florilège de poèmes décousus. Son fil rouge ou sa trame constitue une architectonique organique sur la condition de l?homme en exil, dans la désolation de la séparation et dans la douleur de la claustration. La portée poétique est ici de donner à voir ce qu?il en est des conditions d?une vie proprement humaine, en marge de toute humanité reconnue.
C?est pourquoi, nous suivons les pas du poète Marzouki :
« Je suis un nomade Quand mon c?ur s?évade Je suis un nomade Je n?ai pas de rade Je n?ai pas de port Je pars à l?aurore. »
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Il fait si jour dans la nuit - que je suis constamment tes yeux scintillants. La poésie est avant tout Parole en tant qu'elle est une admirable mosaïque de l'homme où se déclinent toutes les couleurs de son être spectral. La Parole en sa voie poétique se répartit, se subdivise dans les concordances entre intuition et réflexion. Tous les poèmes rejoignent la thématique de la Parole selon la voie ouverte par Heidegger : "Toute pensée qui déploie le sens est poésie, mais toute poésie est pensée" (dans Acheminement vers la Parole).
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L'épreuve de la lecture d'un texte philosophique
Robert Tirvaudey
- Edilivre
- Classique
- 28 Octobre 2013
- 9782332610843
"L'Épreuve de la lecture d'un texte philosophique" enferme deux volets : dans le premier, nous trouverons les règles méthodologiques de l'explication d'un texte selon les exigences philosophiques ; dans le second, il est proposé des analyses concrètes appliquées tant à des textes canoniques (Platon sur le bonheur, Hobbes sur le langage, Kant sur la vertu, Marx sur le travail, Pascal sur la justice et la force, Hume sur l'art) qu'à des extraits plus insolites (Marc Aurèle sur l'indulgence, Kierkegaard sur le devoir, Hegel sur la bienfaisance, Nietzsche sur l'Éternel retour, Heidegger et la science).
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La loi de la poésie est de poétiser avec d'autres poètes, avec ceux qui ne sont plus comme avec ceux qui sont et demeurent. On entre ici avec le poématique allemand, poésie dans la pensée d'un autre lieu, d'une autre histoire. C'est que la poésie est héritage pour l'homme en devenir. Dialogue donc par-delà deux langues singulières. « Le poème finalement écrit est, annonce H. Hesse, à la différence d'un texte rationnel, quelque chose d'unique, qui ne peut se répéter, qui n'est jamais tout à fait ce qu'avait voulu l'auteur, et c'est justement cela, sciemment ou non, que l'on aime en lui. » . Réponse ou Réplique s'inscrit dans et pour une méta-anthropoétique qui a pour vocation l'éclaircie de l'être de l'humain.
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La Lutte amoureuse rapporte, sur le mode de la nouvelle, le combat entre une femme torero et un taureau dans la lutte, et l'amour entre l'homme et l'animal dans l'entrelacs du réalisme et de la fiction. Cet écrit ne s'inscrit pas dans la querelle sur la tauromachie, il se veut un récit fictif.
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Ces poèmes ne sont pas à proprement parler des poèmes. Non que la versification fasse défaut, c'est qu'il s'agit de tenter de présenter l'Homme en son humanité. La poésie est désormais là inscrite dans la subjectivité, l'intériorité de ce que nous sommes tous. C'est là consonance et allitération, le tout se transporte dans une autre diction : celle de l'être-même de l'Homme en sa posture. Sommes-nous maîtres de ce qui advient ? Il est presqu'entendu que nous sommes perdus, mais le poétique n'est-il pas la voie(x) salvatrice ? Hölderlin dira : « Là où croît le danger, advient ce qui sauve ».
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Apprendre à penser avec Marc Aurèle
Robert Tirvaudey
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 3 Mars 2017
- 9782343088679
Il est un étrange paradoxe qui traverse les pensées de Marc Aurèle : il n'est fait aucune analyse sur le pouvoir. On y trouve un art de vivre, une sagesse interpellant à méditer et à vivre en accord avec soi-même, avec autrui et la nature. La philosophie consiste à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans dommage, qu'il soit au dessus des plaisirs et des peines et qu'il ne fasse rien au hasard.
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L'explication de textes philosophiques en douze exercices
Robert Tirvaudey
- Edilivre
- Classique
- 7 Août 2014
- 9782332732743
Expliquer un texte philosophique c'est penser avec d'autres qui pensent. C'est aussi faire l'épreuve d'un engagement intellectuel avec et contre d'autres penseurs qui se sont engagés. Aussi proposons-nous quelques règles et exigences de réflexion sur la lecture de textes philosophiques et une approche critique sur la base de travaux entièrement rédigés.
En effet, comment aborder l'exercice d'une posture critique problématisante d'une pensée autre ? Contrairement à des ouvrages propédeutiques et didactiques sur l'explication philosophique, nous mettons ici en avant l'instance éminemment philosophique, c'est-à-dire la critique. Comment adopter une approche critique et questionnante de grands textes philosophiques ?
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La calligraphie, dans Le Ravis-sement du Monde doit rendre visible ce qui se dit. Elle n'est ni décorum ni fioriture, encore moins effet de marginalité ou marque d'originalité. Derrière nous toute une poétique a tenté dans cette voie stylistique de mettre en l'oeuvre une autre modalité de diction poétique. Parfois, ce jeu typographique est signe d'insistance, il peut être soulignement ou marqueur pour attirer l'oeil à la manière de l'art visuel. Le sens n'est pas uniquement drainé par le mot, il est aussi pris en charge par l'espace, par le tracé.