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Pierre Musso
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Qu'est-ce que l'industrie ?
Pierre Musso
- Manucius
- Modelisations Des Imaginaires
- 22 Septembre 2022
- 9782845787810
A l'origine, le terme d'industrie caractérise l'habileté et le savoir-faire individuel puis sa définition s'est élargie. L'industrie a fait naître les usines, la classe ouvrière, l'automatisation du travail. Elle a bouleversé les sociétés et le rapport des hommes avec leurs milieux. Célébrée au XIXe siècle comme source de progrès et même promesse de bonheur terrestre, elle est à ce jour critiquée pour les problématiques de pollution et d'exploitation qu'elle génère. Son paradigme est ambivalent car elle est à la fois une réalité historique en mouvement et une vision du monde construite sur longue période.
Aussi afin de mieux cerner ce qu'est véritablement l'industrie aujourd'hui cet ouvrage tente d'élucider via une dizaine d'entrées thématiques la complexe réalité de ce fait social total. -
L'imaginaire du réseau
Pierre Musso
- Manucius
- Modelisations Des Imaginaires
- 20 Janvier 2022
- 9782845787629
Un nouveau paradigme technologique domine l'imaginaire contemporain, celui du Réseau, érigé en divinité séculière dont l'Internet est une des incarnations. Tout devient réseau: la planète, le territoire, les institutions, l'entreprise, l'Etat... et les individus. Le réseau-technique promet le fonctionnement efficace du monde hyper-industriel et le réseau-technologie permet d'en rendre compte. Le Réseau est un repère comme jadis le fut l'Arbre: il s'opposerait à la pyramide et à la hiérarchie. Et pourtant son imaginaire est ambivalent:
Tantôt il offre communication et fluidité et tantôt surveillance et contrôle. Cet ouvrage explore le concept de réseau et son imaginaire à travers sa longue généalogie: de la mythologie grecque à l'Internet qui assimilent le réseau au cerveau et à l'ordinateur.
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L'imaginaire industriel
Pierre Musso
- Manucius
- Modelisations Des Imaginaires
- 23 Janvier 2014
- 9782845784116
Au moment de la crise d'une forme d'industrie, qualifiée de «désindustrialisation», P. Musso invite à revenir à la source de nos croyances sur ce processus d'industrialisation pour en faire la généalogie. L'industrie n'est pas qu'une affaire d'économie et de technique, elle est aussi une affaire philosophique, parce qu'elle porte l'imaginaire de l'Occident. Les industries contemporaines multiplient la fabrication de dispositifs destinés à produire et à développer les imaginaires grâce aux technologies du virtuel, du numérique, ou des technobiologies: robots, clones, avatars ne cessent de proliférer. A partir de ce constat peut-on définir les nouveaux imaginaires de l'industrie?
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La philosophie de Claude Henri de Saint-Simon (1760-1825) est à l'origine de nombreuses disciplines comme la sociologie ou la science politique. Elle est à la source des grandes idéologies contemporaines, socialisme, libéralisme, positivisme, anarchisme, technocratisme, communication. Chevalier d'un monde industriel nouveau, ce pionnier veut changer la société, faire l'unité européenne et promouvoir « l'association universelle ». Il pense une nouvelle société qu'il nomme « la société industrielle » et qui demeure la matrice de la vision occidentale du monde. Les disciples saint-simoniens contribuent ainsi aux Révolutions de 1830 et 1848. Certains deviennent de grands financiers et des capitaines d'industries, réalisant les grands travaux de chemins de fer ou du télégraphe, créant les maisons de crédit et les entreprises françaises de réseaux. Les utopies sociales et technologiques saint-simoniennes continuent aujourd'hui de se réaliser et de faire rêver.
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Sarkoberlusconisme, la crise finale ?
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- L'aube Poche
- 21 Avril 2011
- 9782815902243
2008 : Les formes de conquête et d'exercice du pouvoir par N. Sarkozy en France et par S. Berlusconi en Italie suscitent bien des interrogations. Elles présentent des similitudes identifiant un phénomène original : le « sarkoberlusconisme ». Ce nouveau modèle politique euro-méditerranéen combine l'autorité de l'État, la révérence à la catholicité et la référence à l'entreprise. Il manie les technologies du néo-management et de la néo-télévision, pour déréguler l'Étatprovidence et le politique.
Fin 2010 : Qu'en est-il de cette nouvelle forme de pouvoir ? N. Sarkozy et S.
Berlusconi semblent en fin de règne. Leur capital confiance est au plus bas, la crise les a rattrapés et les « affaires » qu'elles soient de moeurs, judiciaires ou d'argent semblent prendre plus d'importance que la politique menée. Est-ce pour autant la fin du « sarkoberlusconisme » ?
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Personnages ayant surgi comme par effraction à la présidence de leur pays, perçus comme des « politiques » improbables, Berlusconi, Trump et Macron ont été bien rapidement étiquetés « populistes », « élitistes », « néo-libéraux ». Si ces trois figures, pourtant en phase avec l'époque, restent incompréhensibles, c'est qu'ils méritent que l'on formule d'autres hypothèses d'interprétation du phénomène qu'ils représentent.
Berlusconi, Trump et Macron, antipolitiques en politique, sont des figures pionnières de l'État-Entreprise. Cette institution double se manifeste et apparaît aujourd'hui, tandis que l'État est plus affaibli que jamais, et à sa suite la politique et le système de la représentation.
L'Entreprise, en premier lieu la grande Entreprise (big corporation), triomphe. Elle est à l'apogée de sa puissance.
Ce livre met en perspective, sur la longue durée, la mutation profonde du politique en Occident et donne à voir ce qui se joue à l'arrière-plan, entre l'État (institution de la religion du politique) et l'Entreprise (institution de la religion industrielle) : un lent processus de neutralisation de l'État qui s'accélère depuis la fin du xxe siècle et semble tendre à son démantèlement, au profit de l'Entreprise... À tout le moins assistons-nous à un transfert d'hégémonie.
Le temps de l'État-Entreprise advient, temps de la mutation du pouvoir et du rapport de force entre les deux institutions désormais hybridées.
Pierre Musso, philosophe de formation, docteur d'État en science politique, est professeur des universités, conseiller à l'Institut d'Études avancées de Nantes. Spécialiste de Saint-Simon, il a co-dirigé l'édition critique des OEuvres complètes d'Henri Saint-Simon (PUF, 2013). Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la philosophie des réseaux, la politique et l'imaginaire industriel, dont le dernier paru est La Religion industrielle (Fayard-IEA, 2017). -
La religion industrielle ; monastère, manufacture, usine ; une généalogie de l'entreprise
Pierre Musso
- Fayard
- 19 Avril 2017
- 9782213701806
L'industrie est une vision du monde et pas seulement un phénomène historique. Avant d'être machinisme, elle est une grande machinerie intellectuelle. Nous vivons et nous croyons dans les « Révolutions industrielles » qui se multiplient depuis deux siècles.
Cet ouvrage porte un regard anthropologique et philosophique de l'Occident sur lui-même. Cet Occidental selfie met au jour sa puissante religion industrielle, jamais vue comme telle.
L'industrie absorbe tout. Elle fait tenir l'architecture culturelle de l'Occident. Car l'Occident a bien une religion. Il ne s'est produit aucune « sécularisation ». La religion ne peut disparaître : elle se métamorphose. Avec la « Révolution industrielle », un « nouveau christianisme » technoscientifique a été formulé.
Cet ouvrage donne à voir la naissance, dans la matrice chrétienne, d'une religion rationnelle qui est désormais notre croyance universelle. L'esprit industriel s'est emparé du plus grand mystère de l'Occident chrétien, celui de l'Incarnation, et l'a inscrit dans divers grands Corps pour transformer le monde : ceux du Christ, de la Nature, de l'Humanité et de l'Ordinateur.
Pierre Musso explore la généalogie de la religion industrielle et met en évidence trois bifurcations majeures institutionnalisées dans le monastère (XIe-XIIIe siècles), la manufacture (XVIIe-XVIIIe) puis l'usine (XIXe), avant de constituer l'entreprise (XXe-XXIe). Son élaboration s'est accomplie sur huit siècles pour atteindre son apogée avec la « Révolution managériale », la cybernétique et la numérisation.
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Berlusconi, le nouveau prince
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- L'aube Essais
- 2 Janvier 2004
- 9782876789340
Silvio Berlusconi est au centre du débat public en Europe.
Sa politique, qui mêle libéralisme et néopopulisme, est devenue un modèle pour certains, un anti-modèle pour d'autres. Mais trop souvent, le " cas italien " a été réduit à un nouveau césarisme télévisuel allié à des forces de droite extrêmes. Cet ouvrage propose une autre lecture du " phénomène Berlusconi " et de son rapport au pouvoir et aux médias. L'auteur y défend l'hypothèse que le " Cavaliere " inaugure une nouvelle forme du politique.
Aussi, comme le souligne Giuseppe Richeri dans sa préface, " le livre de Pierre Musso se distingue d'une grande partie de la littérature qui, en Italie ou à l'étranger, a été jusqu'ici produite sur le phénomène Berlusconi. Le parcours suivi aide à dépasser définitivement les reconstructions et les interprétations idéologiques qui ont prévalu jusqu'ici, déformant ou banalisant un phénomène plus complexe et plus problématique que beaucoup ne le croient.
" L'analyse minutieuse de la lente accession au pouvoir de Silvio Berlusconi que nous propose Pierre Musso nous entraîne au coeur même de la construction du champ politique. Au fond, la question qu'il pose et analyse est celle-ci : dans le vide de sens laissé par la disparition du mythe révolutionnaire, l'aventure italienne n'est-elle pas la première prise du pouvoir par un reality show qui a su transformer chaque Italien en personnage d'une série télévisuelle dont Silvio est le héros ? Une interprétation passionnante et terrifiante.
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Les relations de l'Etat et de l'Entreprise se métamorphosent. Considérée sur le long terme et d'un point de vue anthropologique comme une institution, l'Entreprise semble imposer sa vision et sa normativité managériale à l'Etat. Elle incarne l'économie, l'innovation, et étend son emprise dans les domaines culturel et politique. L'Entreprise pense, l'Etat dé-pense, pourrait-on résumer.
En France, l'Etat semble sacralisé même s'il tend à s'affaiblir et la grande Entreprise est l'objet de critiques alors qu'elle se renforce à l'échelle mondiale. L'Etat incarne «l'intérêt général», le service public, tandis que l'Entreprise défend l'efficacité, le profit. Dès lors l'entreprise est-elle une institution, une organisation ou plus simplement l'incarnation de la liberté d'entreprendre?
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Si l'importance de la rupture artistique apportée par Yves Klein (1928-1962) avec sa " révolution bleue ", est largement reconnue, les interprétations de sa démarche se multiplient et se perdent bien souvent dans les méandres de la psychologie, de la religion voire de l'obscurantisme. Alors que le projet de l'artiste s'éclaire si on veut bien analyser son oeuvre fulgurante et ses écrits multiples, et les inscrire dans leurs rapports à l'histoire de l'art. Cet ouvrage défend une thèse forte, à savoir que l'oeuvre de Yves Klein achève la déconstruction du dispositif de la représentation et de la perspective héritée du Quattrocento et dont la déconstruction avait commence avec l'impressionnisme. Yves Klein clôture cette critique en abandonnant le tableau, cette " geôle " des couleurs et cette prison de la sensibilité. Du même coup, il abandonne la structure ternaire (modèle/toile/regard) qui soutient tout le dispositif de la représentation, au profit d'une structure binaire, celle du Vide et de la Vie ou de la Nature et du Sujet ; ou encore celle du Vide de Klein et du Plein d'Arman mis en scène en 1958 à Paris. En mettant fin de façon radicale à la représentation, Klein inaugure l'ère de l'a-représentation, de la post-représentation. Il invite à la construction d'une nouvelle forme symbolique en art, voire au-delà, et en explore les multiples potentialités avec le théâtre du Vide, l'immatérialisation ou l'architecture de l'air et du feu. En clôturant l'ère de la représentation picturale inaugurée et théorisée par Brunelleschi, Yves Klein " remonte " en amont de la perspective, et se libère de cette boite à illusions et de ce grillage de lignes et de dessins qui avaient servi eux-mêmes à se défaire de l'art religieux du Moyen âge. Klein libère le spectateur de la relation spéculaire et spectaculaire établie entre le point de fuite et le point de vue. Klein y substitue d'une part, l'infini, le Vide et l'Immatériel et d'une autre, la sensibilité, le Sujet et la Vie. Ces couples réordonnent l'espace de l'art contemporain et sans doute de la civilisation d'Occident. Cet ouvrage sous titré " Fin de représentation ", présente une analyse du dispositif de la représentation, le processus de sa liquidation chez Yves Klein et les possibles ouverts par cette " libération ".
Représentation/ Dissolution/Libération, ce mouvement ternaire a été nécessaire au triomphe de la relation duelle Vie/Vide. Abandonner le " tableau-prison " (Klein) ou le " tableau-tombeau " (Louis Marin), c'est ouvrir la boîte de Pandore des espaces illimités de création dont se sont déjà emparés de nombreux artistes ou courants, tels le Body art, le Land art et bien d'autres, depuis la disparition prématurée de Yves Klein. Pierre Musso, Professeur à l'Université de Rennes II, directeur de la collection " Europe/Fondations " chez Manucius, est l'auteur de nombreux ouvrages et essais sur la communication et la philosophie politique.
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Télé-politique ; le sarkoberlusconisme à l'écran
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 13 Novembre 2009
- 9782815900072
Nicolas Sarkozy a lancé une « réforme historique » de la télévision publique, en supprimant la publicité et en nommant, de l'Élysée, son président. En Italie, Silvio Berlusconi concentre tous les pouvoirs, confond politique et télévision, et a même créé un « télé-parti ». Pour Pierre Musso, ces deux évolutions sont à rapprocher, la réforme française et l'anomalie italienne illustrant les nouveaux liens entre pouvoir et télévision.
Pour comprendre ces évolutions, il faut admettre que les mises en scène du talk-show et de la télé-réalité sont en train de coloniser la théâtralisation politique. La captation émotionnelle du public l'emporte dorénavant sur sa brutale « manipulation », et ainsi s'impose la télé-politisation, à l'heure où la néo-télévision est devenue la servante et la maîtresse du politique.
Cet ouvrage questionne les relations renouvelées du politique et du télévisuel à partir de l'analyse comparée des deux pays. Réfutant les approches simplificatrices du télé-populisme ou de la télécratie, il offre au lecteur une réflexion approfondie sur le sarkoberlusconisme et sur l'évolution, et la nature, de la télévision. Une réflexion essentielle pour l'avenir même de nos démocraties.
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L'explosion du téléphone mobile et d'internet, l'accès au très haut débit, la convergence multimédia et la multiplication des services résultent de la rencontre entre les télé-communications et l'informatique.
Cette révolution numérique provoque un big bang amplifié par les politiques de dérégulation. pour éclairer cette mutation, cet ouvrage présente les techniques, l'industrie, les marchés et les acteurs du système mondial des télécoms. il met en perspective historique la régulation construite sous la forme de monopoles et souvent de services publics. il analyse la dérégulation qui a conduit à la formation d'oligopoles mondiaux et à l'arrivée de nouveaux acteurs comme les autorités de régulation, les collectivités territoriales et les consommateurs.
Début 2000, les télécoms ont connu une grave crise financière dont les effets pèsent sur l'emploi, l'investissement et l'innovation. depuis, la " finance high-tech " s'impose au monde des télécommunications.
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La religion du monde industriel ; analyse de la pensée de saint-simon
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- L'aube Essais
- 21 Septembre 2006
- 9782752602718
Partout, en Occident, triomphe une religion scientifique et industrielle : religion de l'utilité et de l'efficacité, dogmatique du management, technologisation du politique, mariage du progrès technique et du Sujet-roi. Le gouvernement des choses est ainsi devenu l'administration des hommes.
Or cette religion laïque moderne a une origine et même un fondateur, il s'agit de Claude Henri de Saint-Simon (1760-1825) qui l'élabora en observant les Révolutions américaine et française et la naissance de l'industrie. Revenir sur son oeuvre, c'est aller à la source de notre religion contemporaine, à l'heure où le grand récit du progrès technologique est remis en chantier et où l'industrialisme - mot qu'il a inventé - serait dépassé en post- ou hyper-industrialisme.
Une pensée-carrefour, une charnière, telle est, en un mot, la pensée de Saint-Simon. Elle synthétise les savoirs du siècle des Lumières à son crépuscule et prépare toutes les grandes pensées contemporaines dès leur aurore. Le présent ouvrage propose une lecture critique de l'oeuvre de Saint-Simon, pour la décrypter et l'interpréter à l'heure de l'épuisement du métarécit du progrès.
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Saint-Simon, l'industrialisme contre l'état
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 7 Octobre 2010
- 9782815900805
Saint-Simon (1760-1825) qualifié tantôt de " socialiste utopique ", de fondateur de la sociologie, de père du saint-simonisme et de la pensée managériale, est en fait le théoricien de " l'industrialisme ", terme qu'il invente. L'industrialisme célèbre à la fois l'esprit d'entreprise et les " industriels " (les abeilles) qui créent les richesses, alors que l'Etat et " ses frelons " s'emploient à dominer les hommes par la force et la ruse. Le " post-industrialisme " permet de penser les mutations du capitalisme contemporain. Toutefois si la politique de Saint-Simon se réalise de nos jours, c'est sous sa forme inversée, celle du gouvernement des choses et de l'administration des hommes.
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Télécommunications et philosophie des réseaux : la postérite paradoxale de Saint Simon
Pierre Musso
- Puf
- La Politique Eclatee
- 1 Novembre 1998
- 9782130483977
La notion moderne de réseau a été inventée par Saint-Simon, par la suite les saint-simoniens ont transformé cette notion de réseau en culte des réseaux de communication. Cette dégradation du concept s'est amplifiée actuellement de nos jours, tout est devenu « réseau » chargé d'une symbolique indiquant un futur social meilleur, promettant à tous une société transparente et égalitaire. Inventé pour penser le changement social, ce concept est devenu une prothèse technique d'un changement social à venir.
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La philosophie de claude henri de saint-simon (1760-1825) est à l'origine de nombreuses disciplines comme la sociologie ou la science politique.
Elle est à la source des grandes idéologies contemporaines, socialisme, libéralisme, anarchisme, positivisme, technocratisme, communication. chevalier d'un monde industriel nouveau, ce pionnier veut changer la société, faire l'unité européenne et promouvoir " l'association universelle ". il pense une utopie sociale qui demeure la matrice des utopies modernes. les disciples saint-simoniens contribuent ainsi aux révolutions de 1830 et 1848.
Certains deviennent de grands financiers et des capitaines d'industrie, réalisant les grands réseaux de chemins de fer ou du télégraphe, créant les maisons de crédit et les entreprises françaises de réseaux. les utopies sociales et technologiques saint-simoniennes continuent aujourd'hui de se réaliser et de faire rêver.
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Le territoire amenage par les reseaux ; energie transport et telecoms
Pierre Musso
- Editions De L'Aube
- Datar
- 1 Septembre 2002
- 9782876787674
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La collection est dirigée par Lucien Sfez, professeur à l'Université de Paris I. Les ouvrages sont des analyses du pouvoir et de la politique.
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La collection est dirigée par Lucien Sfez, professeur à l'Université de Paris I. Les ouvrages sont des analyses du pouvoir et de la politique.
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Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain ?
Pierre Musso
- Hermann
- 16 Août 2018
- 9782705697662
Qu'est-ce qu'un « régime réellement humain du travail » ? Quelles sont les significations philosophiques, religieuses et les représentations artistiques du travail ? Cet ouvrage traite des concepts et des conceptions du travail humain, des images, des rythmes et des régimes contemporains du travail.
L'Organisation internationale du travail fut créée il y a un siècle, sur le constat « que la non-adoption par une nation quelconque d'un "régime de travail réellement humain" fait obstacle aux efforts des autres nations désireuses d'améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays ». Il s'agissait alors d'instituer une police sociale de la concurrence internationale, propre à empêcher que celle-ci ne détériore les conditions de travail des hommes. Avec la « globalisation », le régime du travail dépend des échanges internationaux, provoquant une extension du travail salarié, mais aussi la déstabilisation de ses formes traditionnelles, la montée en puissance du chômage et d'un travail dit « informel ». La révolution numérique et les nouvelles formes de « rationalisation » du travail donnent jour à des types inédits d'aliénation et de risques pour la santé, mais peuvent ouvrir des opportunités nouvelles pour une plus grande liberté dans le travail.
Ce colloque a examiné les grandes évolutions depuis un siècle, au regard des formes nouvelles de déshumanisation du travail.