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Theleme
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Le Nez appartient au recueil Les Nouvelles de Pétersbourg. Ce court texte raconte la découverte que fit un jour le barbier Ivan Iakovlievitch dans le pain qu'il s'apprêtait à croquer un matin : un nez. Il cherche à s'en débarrasser, en vain. La police finit par arrêter cet homme qui tente désespérément de se séparer d'un nez. De son côté Kovaliov, assesseur au collège a perdu son nez, il ne reste plus qu'à le lui rendre. Mais le nez semble refuser de retrouver sa place sur la figure de Kovaliov et préfère mener sa propre existence. À travers un récit totalement fanstastique et absurde, Gogol dépeint ici des hommes face à leurs angoisses et leurs réations qui ne sont qu'un semblant de raison masquant la folie.
Nicolas Gogol est né en 1809 en Ukraine et mort en 1852 à Moscou. Il quitte l'Ukraine après ses études avec l'ambition de rencontrer Pouchkine. Mais dans un premier temps, il devient un modeste fonctionnaire à Saint Petersbourg. Cette expérience inspirera par la suite l'écriture du Journal d'un fou et du Manteau. Dès 1829, Gogol publie un roman, à compte d'auteur, qui lui vaut de très mauvaises critiques. Pourtant en 1831, après sa rencontre avec Pouchkine, Gogol fait paraître des nouvelles inspirées de la vie à la campagne en Ukraine, Les soirées du hameau, qui lui assure le succès. Par la suite, Gogol alternera des périodes de productions littéraires largement saluées par la critique et le public, telles que Les Arabesques, la pièce Le Revizor ou, en 1842, Les Âmes mortes, avec des moments plus sombres, de crises de conscience de plus en plus mystiques. Il fuit la Russie à chaque parution de ses ouvrages. À cette époque, il devient un religieux fanatique, en proie à la dépression. Dans la nuit du 11 février 1852, il se croit trompé par le diable et refuse toute nourriture, il meurt dix jours après cette crise ultime. -
Le Manteau appartient au recueil des Nouvelles de Pétersbourg, publié en 1843. Ce court texte raconte l'existence simple, limitée, mais heureuse d'un petit fonctionnaire russe, Akaki Akakiévitch Bachmatchkine. Lorsque ses collègues lui font remarquer l'usure de son manteau, pour la première fois, Akaki est sensible aux critiques mesquines et quotidiennes de son entourage, et il se met en tête d'économiser sou après sou pour s'offrir un nouvel habit. Quand il l'acquiert enfin, il est agressé, et son manteau volé. Il va alors tenter de se rebeller face aux événements, sans succès, et meurt de froid quelques jours plus tard. Alors son spectre hante les rues de Saint-Pétersbourg. Sur un ton ironique et distancié, Gogol nous livre une histoire triste et drôle à la fois, poétique et douloureusement réaliste.
Nicolas Gogol est né en 1809 en Ukraine et mort en 1852 à Moscou. Il quitte l'Ukraine après ses études avec l'ambition de rencontrer Pouchkine. Mais dans un premier temps, il devient un modeste fonctionnaire à Saint Petersbourg. Cette expérience inspirera par la suite l'écriture du Journal d'un fou et du Manteau. Dès 1829, Gogol publie un roman, à compte d'auteur, qui lui vaut de très mauvaises critiques. Pourtant en 1831, après sa rencontre avec Pouchkine, Gogol fait paraître des nouvelles inspirées de la vie à la campagne en Ukraine, Les soirées du hameau, qui lui assure le succès. Par la suite, Gogol alternera des périodes de productions littéraires largement saluées par la critique et le public, telles que Les Arabesques, la pièce Le Revizor ou, en 1842, Les Âmes mortes, avec des moments plus sombres, de crises de conscience de plus en plus mystiques. Il fuit la Russie à chaque parution de ses ouvrages. À cette époque, il devient un religieux fanatique, en proie à la dépression. Dans la nuit du 11 février 1852, il se croit trompé par le diable et refuse toute nourriture, il meurt dix jours après cette crise ultime. -
Mêlant plusieurs genres littéraires, Le Journal d'un fou est à la fois une nouvelle sous forme de journal intime, mais également un récit presque fantastique dont l'écriture semble empreinte de théâtralité.
Propichtchine est fonctionnaire à Saint Pétersbourg. À travers lui se jouent toutes les conditions humaines, du pathétique à l'absurde, jusqu'à rendre floues les frontières entre le fou et le normal. Le Journal d'un fou est avant tout une histoire russe, où le héros est à la fois furieux, infiniment triste, et tendre. Ainsi le monde qu'il décrit peut exister ou n'être que le fruit son imagination.