Filtrer
Support
Langues
Laplante Laurent
-
Une Marie-Françoise Le Guern, 22 ans, d'origine québécoise, est retrouvée morte dans un petit fleuve breton, le Blavet. L'enquêteur Yann Féroc contacte son vieil ami André Pharand, de la police de Québec, et lui expose l'affaire: les blessures à la tête de la victime démontrent hors de tout doute possible que la jeune femme a été assassinée. Les soupçons pèsent sur son ex petit ami, qui semble être le dernier à l'avoir vue vivante.
Deux Viviane Le Guern, la mère de la jeune Marie-Françoise, se rend en France pour régler les formalités. Or, elle n'a pas aussitôt débarqué dans la petit ville bretonne qu'on la découvre, elle aussi, sans vie dans les eaux du fleuve. En quelques heures à peine donc, mère et fille ont été assassinées de la même façon, au même endroit et apparemment dans les mêmes circonstances.
France-Québec Ce qui, au départ, semblait un meurtre passionnel commis par un jeune homme rongé par la jalousie et l'amertume, ressemble davantage, avec ce second crime, à un complot ourdi froidement et méthodiquement.
Féroc et Pharand unissent leurs efforts, d'un continent à l'autre, pour faire la lumière sur cette sombre affaire.
-
À la suite d'un accident de la route, Julie sombre dans un coma profond. Or ce n'est pas le pire: son mari apprend qu'elle se battait secrètement contre la mort depuis quelque temps déjà, car elle a une tumeur cancéreuse au cerveau contre laquelle la médecine ne peut rien faire.
Ainsi donc, Jean-Philippe a vécu trente ans avec une femme qu'il a profondément aimée et il se rend compte qu'elle lui a caché qu'elle n'en avait que pour quelques mois à vivre.
Il se souvient avoir souvent eu des discussions avec sa femme sur le vieillissement et la mort. Lui entretient depuis toujours des pensées suicidaires, mais il a promis à son épouse de ne pas la quitter volontairement et a tenu parole jusqu'à ce jour. Elle, au contraire, tenait à la vie, mais elle ne voulait pas entendre parler d'un état de dépendance humiliante. Julie avait d'ailleurs fait promettre à son mari de la faire disparaître si jamais son existence n'en était plus une.
Mais maintenant qu'elle est enfermée dans le silence, la communication est impossible entre celui qui veut demeurer fidèle à sa promesse et celle qui est à jamais privée de conscience. L'engagement contracté par Jean-Philippe tient-il toujours? Le meurtre devient-il plus acceptable s'il ressemble à un geste d'amour? Et, d'un autre côté, sommes-nous sincères et lucides lorsque nous déclarons que nous préférerions mourir plutôt que de mener une vie diminuée?
Un roman qui atteint les recoins les moins souvent visités de notre conscience et que l'on préférerait ne pas avoir à trop remuer.
-
-
-
Les enfants de winston - essai sur le jovialisme
Laplante Laurent
- Anne Sigier
- 2 Décembre 2003
- 9782891294430
-
Non seulement le poids du Québec a cessé dêtre digne de calcul dans lensemble canadien, mais les orientations dictées aujourdhui par le pouvoir central du Canada vident le Québec des valeurs et des principes qui lont inspiré et nourri jusquà maintenant.
-
Par marée descendante ; échos d'un vieillissement
Laurent Laplante
- Multimondes
- 22 Juillet 2009
- 9782895441588
Celui qui vieillit entend à la fois ses grinçantes articulations et les bruits de la société moderne. Ses souvenirs coexistent avec le flambant neuf. Il se rappelle Duplessis et vit sous des gouvernements minoritaires. Il revoit la procession de la Fête-Dieu, pendant que, près de son fauteuil, ses petits-enfants écoutent Metallica. Il se souvient de la facture qu´il lui fallut acquitter après un accouchement et regarde l´État engloutir des milliards sans désengorger les urgences...
Vieillir, c´est maintenir en dialogue les rêves entêtés de l´adolescence et l´intransigeance de la réalité. C´est empêcher l´âge de tout noyer dans la nostalgie et inviter le présent sinon à l´humilité, du moins à la prudence.
Ce livre n´est pas une autobiographie, car l´auteur les déteste presque toutes. Il s´agit plutôt d´un va-et-vient entre le survol journalistique des cinq ou six dernières décennies et la perception d´un citoyen qui les a vécues. D´abord, l´évolution sociale puis, son écho dans une conscience qui s´entête à penser.
Celui qui a atteint 75 ans en 2009 avait 11 ans lors de l´armistice de 1945, 16 ans au déclenchement de la guerre de Corée, 25 ans à la mort de Duplessis, 33 ans lors de l´Exposition universelle de Montréal, 36 ans à la Crise d´octobre, 42 ans au soir de la première victoire électorale du Parti Québécois... Ce bagage lui est précieux quand il observe Harper, Charest, Ignatieff, Marois... ou la mue de Radio-Canada !
-
-
Laurent Laplante te propose de faire partie du plus grand et du plus sympathique de tous les clubs : le Grand Club Démocratique. Dans ce club, tu as les mêmes droits et la même liberté que tous les autres membres. Laurent Laplante sait que tu aimes ce genre de club, car tu détestes les tricheries et les injustices.
-
La démocratie n'a jamais eu la vie facile. Il n'est d'ailleurs pas mauvais que les utopies de son type, toujours tentées par l'idéalisme, soient soumises au choc du réel. La démocratie vit pourtant des heures de douloureuse ambiguïté. Au nom du pragmatisme, certains l'accusent de ne pas répondre aux besoins du présent : elle planerait trop haut pour servir de guide aux humains d'aujourd'hui. Au nom de la liberté de parole, d'autres, démagogues déguisés en porte-parole des gens sans voix, se revendiquent de la démocratie pour entretenir la peur de l'Autre, le règne de l'épidermique, la confusion entre l'information et le spectacle, l'écrasement de la liberté par le délire sécuritaire. Les défis lancés aux démocrates québécois sont d'autant plus abrupts qu'un fossé sépare les volontés du peuple des résultats électoraux, que s'érodent ou muent les institutions, que le démarchage s'interpose entre les citoyens et leurs élus, que la presse sert de courroie de transmission plutôt que de chien de garde, que la justice se prostitue en pactisant le secret et en contournant la présomption d'innocence.
Pas question pourtant de ranger la démocratie parmi les fossiles victimes d'inadaptation. Au courage qu'elle a toujours requis, elle joint par les temps qui courent une exigence de plus : la lucidité. Lucidité qui distingue le caprice ou la concession polie de l'accommodement raisonnable, qui lève les visières pour démasquer la démagogie, qui localise les intérêts derrière les plaidoyers censément désintéressés, qui s'interroge sur les conséquences de la présente frénésie de sondages. Cette clairvoyance place fermement au centre de sa mire ceux qui anémient la démocratie en faisant bouillir les préjugés et en rentabilisant la peur.
-
-
La démocratie, c´est une belle plante qu´il faut aimer, soigner, nettoyer. Si on la néglige, elle perd sa vigueur, elle sèche et finit par ressembler aux herbes nuisibles ou empoisonnées. Mais si on se penche sur elle tous les jours et si on lui donne toute l´eau et toute la clarté qu´elle désire, elle pousse bien droite et répand autour d´elle la fierté, la paix, l´harmonie.
-
La démocratie, c´est une belle plante qui demande autant de soins que la rose dont le Petit Prince était amoureux. En plus d´être aussi exigeante que cette rose très belle et si capricieuse, la démocratie a ceci de particulier : elle n´est pas facile à reconnaître. On pense que tel pays est démocratique, alors qu´il fait semblant et qu´il triche. Ou bien c´est le contraire : le pays est tellement différent du nôtre qu´on passe à côté de sa sorte de démocratie sans même lui dire bonjour.
-
La démocratie, c´est une belle plante, mais il faut l´aider à pousser et à s´épanouir. Au Québec, cette belle plante a eu une enfance difficile. On ne la laissait pas pousser librement. On laissait toutes sortes de mauvaises herbes l´étouffer. La démocratie voulait des élections libres et honnêtes, mais ceux qui contrôlaient la société préféraient, eux, décider à la place des gens. La démocratie voulait la liberté, mais ses ennemis faisaient tout pour l´empêcher de respirer. La démocratie, heureusement, était entêtée. Et elle a reçu du secours.
-
-
Un demi-siècle après la signature de la Déclaration universelle des droits de l'homme, un constat s'impose : " Cinquante ans ont passé, en effet, sans que ne disparaisse l'injustice, sans même qu'elle ne régresse sensiblement.
[...] Formidable, scandaleuse et durable contradiction entre la Charte des droits et subissent tant d'humains. " Cet ouvrage de Laurent Laplante appelle à un exercice de réflexion collectif, incontournable si nous voulons que les droits humains soient plus qu'un simple bout de papier. Sans glisser dans la recherche systématique d'un coupable, l'auteur dresse un bilan des différents relais entre l'idéal d'une humanité planétaire et la triste réalité : les Etats et l'Organisation des Nations Unies (ONU), les syndicats, les médias, la science et l'Eglise.
Sans être parfait, il semble que le mouvement associatif constitue le plus fiable des relais.
Les manifestations de Seattle ont certes été le signe d'une méfiance grandissante de la population envers ses décideurs, mais également d'un manque de cohésion au sein du mouvement alternatif.
A une ONU désuète, centralisatrice et contrôlée par les conglomérats financiers, Laurent Laplante oppose l'idée d'une ONU entièrement reconstruite, transparente, soumise à l'opinion publique et garante de l'idéal démocratique au nom duquel elle fut créée.
-
-
Dieu et ses fils uniques ; essai sur le pluralisme et l'éducation
Laurent Laplante
- Multimondes
- 3 Décembre 2007
- 9782895441120
Les enfants de Dieu ne sont pas satisfaits de cette paternité pourtant glorieuse s'ils doivent la partager avec d'autres. Chrétiens, musulmans ou juifs, ils tiennent tous à ce que Dieu leur appartienne en exclusivité. Tous, ils se disent l'objet d'une complaisance divine particulière. Tous, ils se drapent dans une révélation. Dès lors, au lieu d'apparenter, la foi sépare et oppose. Pour mieux établir sa préséance ou rassurer ses fidèles, chaque religion invente son Satan ou son empire du Mal. Une époque censément technique et logique lit ainsi la bible ou le coran comme un précis d'histoire ou un compte rendu de laboratoire ; sans surprise, elle y trouve ce qu'elle y a déposé : la promesse d'un destin privilégié. Au lieu de répandre l'humilité et la fraternité, la foi blinde les certitudes et les infaillibilités, elle distille la méfiance et l'hostilité.
La réplique ne peut venir que d'une éducation aérée, critique, généreuse. En se mettant à l'écoute de l'enfant qui survit et vit toujours au creux de chaque adulte, elle saura épanouir le rêve, concilier doute et sécurité, initier aux nuances. Puisque la société ne jure que par la rentabilité, l'éducation insistera pour lui opposer la liberté et le pluralisme, ces ingrédients essentiels de la lutte contre toutes les conscriptions.
-
Seul, amer, désabusé, Paul n'a plus qu'une raison de vivre : son petit-fils Étienne. Et il est prêt à tout pour assurer le bonheur de cet enfant déjà trop bousculé par la vie. Son plan est minutieusement dressé, la traque commence : il tuera sa bru.
Quand le corps de Diane est découvert, mutilé, les soupçons se tournent naturellement vers les fréquentations peu recommandables qu'entretenait la jeune femme. Pourtant tout ne semble pas clair pour les enquêteurs chargés du dossier.
La trame du roman emprunte deux voies parallèles, d'une part la progression de l'enquête et d'autre part le plan d'attaque du grand-père justicier.