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Jean Louis Coatrieux
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Dans le coeur battant de la Bretagne, là où les landes du Finistère, les Côtes-d'Armor et le Morbihan se fondent en un tableau vivant, se dévoile un monde à travers des yeux innocents et curieux. Fleur, une enfant du pays, nous invite dans son univers, tisse avec ses mots d'enfant un recueil poétique qui capture l'essence même de cette terre mythique. Sa Bretagne, c'est un poème qui s'écrit à chaque souffle, chaque regard.
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Les deux principaux personnages de ce roman sont à leur manière des enfants de 68. Le plus jeune par sa naissance, le plus âgé par la liberté qu'il y a acquise. 68, ce temps où il était « interdit d'interdire », ce temps « d'amour libre » et « d'enfants fleurs » où les mots n'étaient pas cher payés. Utopie pour certains, révolte pour d'autres, un « gauchisme existentiel » dira plus tard Edgar Morin. Leur rencontre improbable dans cette vallée perdue des Cévennes va révéler ce qu'ils ont espéré et rêvé, ce qu'ils auront aussi manqué. Deux vies donc remplies d'ombres, de silhouettes aimées et perdues, de voyages de hasard allant de « Be-in » en « Bed-in ». De ces deux vies que reste-t-il ? La fin d'une histoire ou une histoire à commencer ?
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Une grand-mère et son petit-fils Natcho vivent dans un quartier informel au Venezuela au coeur d'un réseau d'entraide et de démocratie directe malgré la pauvreté et la violence.
Un écrivain-journaliste enquête sur le destin tragique et romantique de cette Italienne qui avait rejoint les Brigades internationales en Espagne...
- Un roman d'une
profonde humanité dans l'esprit de
La Cité de la Joie de Dominique Lapierre sur la puissance de la bienveillance et de la vie
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Un duo lumineux : les relations de la grand-mère Vonna et de son petit-fils Natcho, élevé en toute liberté
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Un espace exploré avec justesse : le Barrio, la ville informelle au Venezuela où vivent les pauvres entre réseaux d'entraide et réseaux de violence
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Un auteur empathique qui a vécu au Venezuela et témoigne une grande curiosité et d'une vraie culture des lieux et des gens
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Le nouveau roman de Jean-Louis Coatrieux qui avait précédemment raconté le destin (vrai) d'une Viennoise juive ayant fui le nazisme à l'adolescence et s'étant installée au Venezuela ("Tu seras une femme, ma fille")
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Une écriture souple, riche de couleurs sud-américaines et qui laissent une large place aux sentiments. -
Deux frères. De vrais jumeaux, disent-ils. Et pourtant des vies séparées de longs silences où l'un et l'autre ne savent que dire, trop de mots retenus par pudeur peut-être pour l'un, par peur parfois de trop se livrer pour l'autre. Le premier à rêver de littérature, le second à jurer de son contraire. L'un emporté par ses voyages, l'autre les vivant de loin à travers lui. Autour d'eux, un monde déchiré par l'Histoire, du Nord au Sud des Amériques et d'ailleurs. Que ce soit par excès ou par défaut, rien ne s'efface avec les années. Les amis de longue date comme la famille donnée une fois pour toutes ou des personnes simplement croisées l'espace d'un instant. Ces gestes et ces pas manqués de l'un vers l'autre auraient pu tout changer. Et les changer eux aussi.
Après « Tango-Monde » sur des peintures de Mariano Otero, « A les entendre parler », « Là où la rivière se repose » parus à La Part Commune, Jean-Louis Coatrieux nous emmène cette fois chercher les clés du monde en compagnie de son frère jumeau. Deux grands enfants jouant avec des vies d'ici et d'ailleurs.
Guillevic, G Perros, P Sollers, O Khayyam, J Guehenno, G Charpak, P Neruda, P Keineg, C Le Quintrec et d'autres encore. Vraies rencontres ? Itinéraires inventés ? Ils laissent à n'en pas douter mille pointillés de l'Asie jusqu'aux premières nations des Amériques. Là où partout se jouent des mots forts et droits, radicaux souvent. Là où les voix d'hier et d'aujourd'hui au parler haut se bousculent, chacune à raconter son histoire pour mieux l'accrocher au temps, la même et pourtant étrangement différente.
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Alejo Carpentier aura profondément influencé la littérature latino-américaine.
Une naissance incertaine à Cuba, l'abandon du père, ses premières chroniques dans des revues, son combat contre la dictature. Sauvé à 24 ans de l'emprisonnement par Robert Desnos pour des temps de misère à Paris :
Piges littéraires, projets avortés...
Mais aussi des temps rythmés par les boléros, les rumbas qui se dansent alors dans la capitale. De vraies amitiés se nouent avec Antonin Artaud, Man Ray, Pablo Picasso, Luis Buñuel, Diego Rivera, Frida Kahlo, Miguel Ángel Asturias et beaucoup d'autres. Puis vient Fantômas, l'émission-choc de Radio Luxembourg. Quand il peut enfin vivre, c'est la montée du fascisme et de l'antisémitisme en Europe. Il s'engage avec Hemingway et Malraux pour l'Espagne républicaine sous les bombes de Franco, pour la défense de la culture avec Pablo Neruda en hommage à Federico Garcia Lorca, assassiné.
Sans savoir encore qu'il perdra demain Max Jacob et Robert Desnos, emportés par les nazis.
Ses amis sont tous là ou presque dans ce premier volume. Et avec eux le monde. Alejo Carpentier : un demi-siècle pour un personnage hors du commun, à la fois romancier, essayiste, musicologue, homme de radio et de cinéma.
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Romancier, essayiste, musicologue, homme de radio et de cinéma, Alejo Carpentier aura profondément influencé la culture latino-américaine. Après Coabana, où nous le voyons échapper à la prison à Cuba grâce à Robert Desnos puis vivre à Paris un entre-deux guerres fait de bonheurs et de galères mais aussi nourri de rencontres avec tous ceux qui font la vie artistique de l'époque. Après Coabana, voici les années Orinoco, un exil volontaire au Venezuela, quinze années de folie où le temps de l'Amérique latine se compte en coups d'état.
Pourquoi ce départ ? Une promesse de justice et de liberté dans ce pays de dictatures ? La découverte d'un continent qu'il aurait reçu en héritage ? Pour se consacrer à l'oeuvre littéraire dont il rêve depuis sa jeunesse ? Une seule certitude au moment d'ouvrir ce livre, c'est au Venezuela en effet que tout commence. Là qu'il écrira ses premiers grands romans. Le royaume de ce monde, Le partage des eaux, Chasse à l'homme. Il lui fallait pour les écrire la Cordillère des Andes et les tepuys, ces tables de géants à la naissance du monde, les fleuves, de l'Orénoque à l'Oyapock et toutes les Caraïbes.
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« Là où la rivière se repose » est un premier roman. Un roman d'exode et d'exil où ils sont deux, sa mère et lui. Son père disparu, toujours espéré, attendu. Une vie dépouillée de tout, de l'Espagne à l'Amérique, et occupée par la mémoire. Celle des siens et de tous les autres laissés en chemin. Des noms que sa mère appelle dans ses nuits. Se sauver, le sauver, rassembler leurs affaires, elle sait, une fuite encore, ailleurs, l'attente d'une destination et l'incertitude d'un autre pays. Le temps, cet auxiliaire à meilleur compte de l'obscurité, n'efface pourtant pas la vie. Non seulement elle est possible mais elle peut s'écrire. Il lui avait promis.
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Mounia est un récit-poème d'une petite fille fuyant la guerre. Le chemin qu'elle prend avec son père est celui de la vie, de l'espoir. Elle se rappelle ses bonheurs d'enfant, ses instants de lumière avec sa mère et son frère. Elle sait qu'elle doit marcher et marcher encore, courir aussi pour se sauver.
Voilà ce qu'en dit Albert Bensoussan, écrivain et traducteur des plus grands écrivains latino-américains dont le Prix Nobel Mario Vargas Llosa, dans sa préface : « Un texte magnifique, tout d'émotion et de retenue, sur le drame des migrants, des réfugiés, des bannis, des rescapés du naufrage. L'un des plus beaux que j'aie lus... » René Peron, écrivain et sociologue, militant infatigable pour la liberté, conclue : « Mounia est écrit à la première personne. Ce pourrait être moi, peut-être vous, nous... »
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Un roman fort qui raconte l'enfance d'une petite Viennoise juive fuyant le nazisme sous une
fausse identité dans une école en France alors que toute sa famille est arrêtée ou dispersée aux quatre vents.
Une histoire vraie racontée dans un style magistral et plein de sensibilité.
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Une histoire vraie d'une petite fille juive de Vienne qui fuit le nazisme en se réfugiant dans une école
en France sous une fausse identité
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Un écriture souple et sensible qui donne au texte toute la force du roman
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Un écrivain venu du milieu scientifique qui appui sa narration sur une collecte d'archives et de témoignages directs
- Une r
encontre avec le personnage qui est le fruit du hasard au gré d'un voyage en Amérique latine
- Un auteur qui a déjà u
ne dizaine de romans et essais à son actif, chroniqueur à la revue Esprit. -
«In absencia» poursuit un dialogue commencé dans «à les entendre parler» avec ses amis écrivains, Xavier Grall, Guillevic, Louis Guilloux, Georges Perros, Armand Robin, Victor Segalen. Ce sont cette fois Federico Garcia Lorca, Nazim Hikmet et Pablo Neruda. Yves Landrein aime à citer une phrase de Georges Perros : « Aimer la littérature, c'est être persuadé qu'il y a toujours une phrase écrite qui nous redonnera le goût de vivre, si souvent en défaut à écouter les hommes». Nul doute qu'il la partage quand Jean Louis Coatrieux nous dit : « Seraient-ils des poètes trop tentés d'agrandir le monde ? Des victimes de causes entendues dans un autre siècle dont nous n'avons aujourd'hui nul besoin ?...»
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Appelons la Marie ; rencontre avec Marie Le Franc
Jean-Louis Coatrieux
- Riveneuve
- 13 Décembre 2012
- 9782360131259
"Elle s'appelait Marie. Rencontre avec Marie Le Franc", de Jean-Louis Coatrieux, a pour ambition de redonner ses lettres de noblesse à cette figure d'une littérature régionaliste que fut Marie Le Franc, aujourd'hui injustement méconnue. Romancière et poétesse, Marie Le Franc fut également professeur de français et partagea sa vie entre la Bretagne et le Québec.
C'est sur son oeuvre, composée essentiellement de romans et de nouvelles que revient ici le chercheur et écrivain, breton également, mais aussi sur son existence de femme amoureuse et passionnée.
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La science est un espace à haut risque. Du chaud et du froid. Un dépaysement dès que vous passez les frontières et créez des mélanges sans consentir aux lois du genre.
Oubliez les réveils tardifs, les repas à heure fixe et jusqu'au temps libre. Différends sur le fond, querelles sur la forme, chacun tente d'atteindre le haut de l'affiche avec primes à la performance. Esprits dissidents et mauvais esprits, attentistes ou acharnés, il y aura de tout à accommoder dans cet inventaire. Et pourtant, ce qui vous fera courir, c'est cette obstination à ré-ouvrir l'ordre du monde, à inscrire des faits nouveaux sur une feuille de papier, à vous enfoncer chaque jour dans le travail des preuves. Une passion, pas moins.
Des bonheurs, aussi. Des terres rares, certes, mais heureuses de vous prendre la tête.
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Quand le corps fait défaut ; cahier d'une vieille dame
Jean-Louis Coatrieux
- Riveneuve
- 26 Juin 2014
- 9782360132430
A chaque jour ou presque, ses soleils, ses ombres, l'air frais du matin ou des soirs, et toujours des visages à vouloir un printemps, un été, un automne. Ouvrir un cahier, c'est ce besoin de s'absenter pour mieux croiser leurs silences et leurs voix avant de les retranscrire et d'en faire des images. Ouvrir un cahier, c'est donner aux mots et aux phrases un peu des bonheurs passés et enfouis, ces petites choses de la vie tout à fait ordinaires et parfois magiques qui vous ont fait grandir. Sur le coup et souvent, nous les comprenons à moitié, alors ils nous reviennent en vieillissant. Il suffit de leur prêter l'oreille pour renouer ces fils ténus, il suffit de dessiner avec eux un contour, un relief pour les voir plus qu'un instant dans la lumière. Réalité ou rêve, vous ne savez pas. Qu'importe, puisqu'ils sont là et refusent de partir.
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Alejo Carpentier, journaliste, chroniqueur de radio, musicologue et surtout écrivain de renommée mondiale, récipiendaire de prix prestigieux (Alfonso Reyes, Cino del Duca, Cervantes, Médicis étranger), probable prix Nobel de littérature si la mort de l'avait pas emporté trop tôt, Alejo Carpentier, donc, a toujours revendiqué son ascendance bretonne, celle de ces marins à la tête de vaisseaux armés pour la guerre et de ces explorateurs acharnés à découvrir le monde. Qu'en est-il vraiment pour celui qui s'est entêté à mêler réel et merveilleux dans ses livres ? Lui, le Cubain, serait-il breton par le sang et par la terre ? C'est à cette enquête que cet ouvrage est consacré. Elle nous emmène des Caraïbes à l'Amérique dite latine et jusqu'en Finistère, chez ses parents proches ou lointains, avec ses amours et ses amis d'un instant ou de toujours.
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à les entendre parler
Jean-Louis Coatrieux, Mariano Otero
- La Part Commune
- 7 Avril 2011
- 9782844182241
Loin de moi l'idée d'écrire un ouvrage de révérence. Ils en seraient fâchés.
Point de critique non plus, sauf à me laisser parfois aller. Pas question pour autant de taire leurs arrière-pensées sous des habits prêts à porter. Non, rien de tout ça. Des conversations. Quant au genre dans lequel ces pages se rangent, certainement des notes de deuxième main. A vrai dire, eux et moi n'avons pas beaucoup voyagé ensemble. Quelques bouts de chemin tout au plus. Ces mots de passe reviennent pourtant de loin et, cachés partout dans mes livres, ils sont en quelque sorte mes bons de sortie. Et peut-être un peu les vôtres.
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Une cinquantaine d'aquarelles de Mariano Otero sur le thème des baigneuses. Cet ouvrage regroupera uniquement les oeuvres consacrées aux baigneuses.
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De science et de littérature : Conversations avec Jean Cloarec
Jean-Louis Coatrieux, Jean Cloarec
- Chemins De Traverse
- 16 Novembre 2023
- 9782313006740
Jean-Louis Coatrieux se livre dans cette conversation avec son ami Jean Cloarec comme il ne l'a jamais fait. Polymathe accompli, il parle de ses rencontres littéraires et scientifiques, de son métier de chercheur et surtout de ceux auxquels il doit tout, nous dit-il. Un parler vrai, sur ses racines, sur ses passions, ses engagements, ses révoltes, sur ces passages entre science et littérature. Sur un monde certes toujours partagé entre lumière et obscurité mais où chacun peut suivre mille chemins de simple humanité.
Jean-Louis Coatrieux a reçu de nombreux prix internationaux (IEEE Career Achievement Award, IEEE Millennium Award...) pour ses travaux de recherche en imagerie médicale. Comme écrivain, il est l'auteur d'essais, de nouvelles et de romans. Citons parmi ses derniers ouvrages Parle-moi, s'il te plaît, aux éditions La Part Commune (2022), Tu seras une femme, ma fille et Natcho, l'enfant du barrio, aux éditions Riveneuve (2022 et 2023), Le Rêve d'Alejo Carpentier en deux volumes, Coabana et Orinoco, aux éditions Apogée (2019 et 2021).
Après des études scientifiques à Grenoble, Jean Cloarec a enseigné mathématiques et informatique puis pris la direction d'un centre de formation. Membre du Comité de direction de la revue Hopala ! La Bretagne au monde de 2009 à 2018, il vient de publier Le Corps de garde, Sahel et autres poèmes (2022).