On nous avait laissé cette prophétie : vous récolterez ce qu'il a semé. Pour l'heure, le nez dans l'herbe fauché au beau milieu d'un dribble glorieux, ce n'est pas vraiment ça. Ca quoi? Le monde, disons. Depuis ce lendemain de Noël, sa définition a perdu en netteté. La preuve en est, lunettes ou pas, on n'y voit pas plus clair. Et quand Gyf qui fait son cinéma ajoute à la confusion en mettant dans le même sac un boulon et une cantate de Bach, du coup on nage en plein à peu près. Heureusement, il y a la belle Théo. Encore que Théo.
Ce deuxième roman de Jean Rouaud, paru fin 1996, reste dans la lignée de son premier ouvrage Les Champs d'honneur.