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Le Livre De Poche
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Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : « Ce livre m'a réappris à lire »), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des oeuvres phares de la littérature universelle du xxe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l'éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d'ombre.
Nouvelle traduction de l'allemand par Alexandra Cade. -
Un jour vient où l'enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n'arrive pas à trouver la paix de l'âme recherchée. Puis c'est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l'accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu'il acquiert font de lui un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire.
Il s'en va à travers la forêt, au bord du ßeuve. C'est là que s'accomplit l'ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d'une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d'une rare maîtrise, Siddhartha, roman d'une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, prix Nobel de littérature. -
Narcisse et Goldmund
Hermann Hesse
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 1 Novembre 1975
- 9782253000044
C'est dans l'Allemagne du Moyen-Age qu'Hermann Hesse, prix Nobel de littérature, a situé l'histoire du moine Narcisse et de Goldmund, enfant très doué qu'on lui a confié et auquel il s'attache. Il sent que sa vocation n'est pas le cloître et l'aide à choisir sa voie. C'est alors pour Goldmund la vie errante, les aventures galantes ; il se décide, par sagesse, à devenir sculpteur : l'art sera une façon de chercher le beau.
Philosophe autant que poète et romancier, Hermann Hesse aspire à une civilisation idéale où il y ait équilibre entre spiritualité et animalité : toute son oeuvre est imprégnée de ce désir de conciliation. -
« Qu'adviendrait-il si, un jour, la science, le sens du beau et celui du bien se fondaient en un concert harmonieux ? Qu'arriverait-il si cette synthèse devenait un merveilleux instrument de travail, une nouvelle algèbre, une chimie spirituelle qui permettrait de combiner, par exemple, des lois astronomiques avec une phrase de Bach et un verset de la Bible, pour en déduire de nouvelles notions qui serviraient à leur tour de tremplin à d'autres opérations de l'esprit ? » Cette extraordinaire mathématique, c'est celle du jeu des perles de verre, que manie parfaitement Joseph Valet, héros fascinant et ludi magister jonglant avec tous les éléments de la culture humaine.
Récit d'anticipation, roman d'éducation intellectuelle et religieuse, utopie pessimiste, Le Jeu des perles de verre est une des plus amples et savantes constructions littéraires d'Hermann Hesse.
Préfacé et traduit de l'allemand par Jacques Martin. -
Demian - Histoire de la jeunesse d'Émile Sinclair est le roman d'une adolescence, un roman d'initiation, de formation, et l'un des chefs-d'oeuvre du genre.
Demian enseigne à Émile Sinclair à ne pas suivre l'exemple de ses parents, à se révolter pour se trouver, à s'exposer à la fois au divin et au démoniaque, à traverser le chaos pour mériter l'accomplissement de sa destinée propre.
Trois des romans de Hermann Hesse, Demian (chronologiquement le premier), Siddhartha et Le Loup des steppes offrent autant de variations sur le thème de l'étranger qui ne doit pas craindre de se séparer de la société, de « vivre en dehors ». -
Ces propos rédigés au gré des circonstances dans un style un peu léger, souvent teinté d'ironie, possèdent une signification commune: ils combattent cette religion à la mode qui, en Europe comme en Amérique, glorifie l'homme moderne souverain, auteur de tant de réussites...
H. H.
Écrits entre 1899 et 1959, les textes réunis ici, inédits jusqu'alors en français pour la plupart, parlent de musique, de peinture, de livres, de villes, de paysages, de rencontres avec des hommes. À travers eux, Hesse définit sa position face au monde contemporain et propose un nouveau rapport à l'existence, qu'il nomme «l'art de l'oisiveté». Prônant l'humour, le scepticisme, l'esprit critique, bref, la liberté de l'individu, il touche ici à l'essentiel, ce qui explique pourquoi ces textes sont aujourd'hui encore si actuels. -
Voici, réunis pour la première fois en un volume, les plus beaux textes des dernières années de Hermann Hesse. Son oeuvre d'écrivain accomplie, il se consacre désormais à l'ultime défi de sa longue vie d'écrivain : accepter avec grâce la vieillesse et l'approche de la mort. Souvenirs intimes, esquisses croquées sur le vif, petits poèmes en prose et en vers, portraits (tel celui d'une vieille paysanne avec laquelle il aime bavarder), aphorismes, courts traités philosophiques - chaque page de ce recueil est à la fois grave et radieuse : « La vallée s'éveille, frissonnante dans le vent du matin, / Un petit bruit sec, les châtaignes tombent à terre, / S'ouvrent avec un sourire dur et lumineux. Je ris aussi. »
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Au début du XXe siècle, en Allemagne, le peintre Johann Veraguth vit avec son épouse Adèle et leur petit garçon Pierre dans le domaine de Rosshalde. La nature y est somptueuse et la vaste maison est une de ces demeures de famille synonymes de souvenirs précieux. Mais la réalité est tout autre : l'enfant, sensible et fragile, devient une source de conflits entre ses parents, qui se déchirent. Victime de la haine des adultes, Pierre tombe gravement malade. Ce drame détermine alors le destin de Johann, l'obligeant à poser un regard lucide sur sa vie, sa valeur d'artiste.Rosshalde est un roman en marge de l'oeuvre de Hermann Hesse. Écrit dans un style inhabituel, le ton glacial de l'écrivain exprime d'une manière lumineuse l'impossible communication entre les êtres, et questionne l'ambition artistique, le malheur en tant que fondement de l'acte créateur.Traduit de l'allemand par Paule Hofer-Bury.
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L'Allemagne, début de siècle. Knulp, un vagabond vieillissant juste sorti de l'hôpital, revient au village de son enfance : il est malade, diminué, épuisé par ses années d'errance. Sans logis, il va de maison en maison, s'installe au gré de sa fantaisie chez l'un ou chez l'autre. Mais l'accueil qu'il reçoit est faussement chaleureux. Méfiance et rancune sont dans les têtes. Ses anciens camarades lui reprochent d'avoir gâché les dons qu'il possédait et de s'être abandonné à la vacuité de la vie de bohème...
Avec Knulp, Hermann Hesse a brossé l'un de ses plus beaux portraits littéraires. Celui d'un être libre qui, pour orienter son existence, a préféré le rêve aux conventions sociales. Personnage complexe et attachant, Knulp compose une figure fascinante de dilettante doué dont le lecteur pénètre peu à peu les pensées les plus secrètes... Roman magique, apologie de la liberté, de la désinvolture et du désintéressement, Knulp est aussi une superbe méditation sur les blessures secrètes, la solitude et l'échec. -
L'homme qui voulait changer le monde
Hermann Hesse
- Le Livre De Poche
- Biblio Romans
- 19 Septembre 2007
- 9782253083788
Les sept nouvelles réunies dans ce volume illustrent, avec une grande diversité de tons et de styles, la durable modernité de Hermann Hesse.
Du court texte « Le loup », écrit en 1903 et si emblématique du futur auteur du Loup des steppes, jusqu'au «Mendiant » de 1948, Hesse approfondit constamment son art et sa pensée. Kafkaïen dans « Si la guerre durait encore deux ans » (1917), précurseur de l'ironie postmoderniste dans « Une ville touristique du Midi » (1925), il est, surtout, dans « Les Frères du Soleil » (1904), « L'homme qui voulait changer le monde » (1910) et « Robert Aghion» (1912), le chroniqueur de l'être marginal, de l'inadapté, du perpétuel étranger qui ne peut se couler dans le moule trop étriqué que lui propose la société et qui est porteur d'une vision généreuse, sinon spirituelle. -
Un homme entreprend de raconter le voyage en Orient qu'il a autrefois accompli. Le long de ce parcours initiatique et symbolique autant que réel, il accompagne des pèlerins, des « éveillés » pour reprendre le langage piétiste de Hermann Hesse, qui s'acheminent sur les routes de la connaissance. « Nous marchions vers l'Orient, mais nous traversions aussi le Moyen Age ou l'Age d'Or, nous parcourions l'Italie et la Suisse, mais nous campions aussi parfois au Xe siècle et logions chez les patriarches et les fées. » Cette aventure traversée d'illuminations, de certitudes et de doutes représente pour Hesse la voie vers la sagesse, l'accomplissement de soi, la découverte de son identité.
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Les cinq nouvelles réunies ici ont été écrites entre 1896 et 1949. Elles reflètent la quête de l'homme à la recherche de sa vérité, son « besoin impérieux de saisir les choses dans leur ensemble, d'en discerner les causes, et sa nostalgie d'un monde harmonieux et d'une certitude spirituelle ». Hermann Hesse revient sur ses années d'apprentissage, évoquant son amour de la nature, des livres, ses premières amitiés et ses prises de conscience.
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Parti à la recherche des Pommes d'or, Héraclès rencontre Antée. Ensemble ils luttent et c'est en l'arrachant à la Terre, en le soulevant sur ses épaules qu'Héraclès vient à bout du géant. Hermann Hesse n'a jamais cessé de nous répéter que c'était précisément en nous séparant de la Nature que la société moderne avait fait de nous, pour les besoins de son commerce, des individus fatigués, fragiles, sans ressources, avec une douleur près de l'âme. Rien d'étonnant alors à ce que Freud ait qualifié Peter Camenzind, dès sa parution, de « livre très important à ses yeux ».
Jean-Philippe de Tonnac Premier roman de Hermann Hesse, Peter Camenzind valut à son auteur la gloire et le succès. Tous les thèmes chers au poète s'y retrouvent : sa passion de la nature, sa méfiance à l'égard des hommes et de la société, mais aussi sa nostalgie de l'enfance et de l'innocence perdue.
Peter Camenzind est une « initiation à l'envers ». Les déconvenues d'un jeune montagnard qui, ayant abandonné la solitude des sommets pour descendre à la rencontre des hommes, ne découvre que désillusions et déceptions. -
ROMANS
Peter Camenzind / L'Ornière
Rosshalde / Knulp / Demian
Le Dernier Eté de Klingsor / Siddhartha
Enfance d'un magicien
Le Loup des steppes / Narcisse et Goldmund
Le Voyage en Orient
Le Jeu des Perles de Verre
Edition sous la direction de Jean-Louis Bandet. -
Histoires d'amour surprendra peut-être les fervents lecteurs du Loup des steppes ou de Siddharta. Maître à penser d'une jeunesse impatiente et révoltée en quête de spiritualité, Hermann Hesse se révèle ici comme un maître à aimer. Ou à souffrir.
Au-delà de quelques brillantes variations historiques et littéraires (comme La Conversion de Casanova, Jeux d'ombres et Chagrin d'amour), ce recueil de récits composés entre 1900 et 1924 est riche de résonances autobiographiques. Hermann Hesse y peint ces bourgades d'Allemagne du Sud dont il était familier. De même qu'il évoque les épisodes difficiles de sa vie amoureuse. La fable lyrique des Métamorphoses de Pictor constitue, par exemple, une déclaration d'amour à Ruth Wenger, sa deuxième épouse.
L'amour timide, l'amour audacieux, l'amour sans espoir, l'amour fou et la jalousie qui l'accompagne... Hesse les évoque avec leur cortège inévitable de trouble et de désenchantement. Plus précisément, il semble que ce soit dans cette confrontation incessante de l'amour et de la douleur que l'écrivain puise sa plus ample force créatrice.
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Pourquoi lui avait-on « inoculé l'idéal vulgaire et creux d'une ambition sordide et épuisante » ? Ainsi s'interroge le héros de Hermann Hesse, Hans Giebenrath, un adolescent aux dons et à l'intelligence exceptionnels mais que le protestantisme et des méthodes d'enseignement impitoyables et orgueilleuses vont broyer sans remords. Hans ressemble comme deux gouttes d'eau à l'écrivain. Comme lui, il éprouve une attirance pour la nature, l'évasion et le rêve, et la nostalgie du monde lumineux d'autrefois. C'est un artiste. Il est aussi de la race des rebelles et des exaltés qui refusent l'embrigadement, l'insertion forcée dans un cadre de vie. Récit bouleversant et pathétique, encore empreint d'un certain romantisme, L'Ornière (1906) symbolise le drame et la détresse de l'« incompréhension ». Après ce grand et tragique roman d'éducation, après un séjour en Inde et la découverte du bouddhisme, Hermann Hesse (1877-1962), poète, romancier, philosophe, deviendra le maître spirituel et le maître en écriture de toute une génération. En 1946, il avait reçu le prix Nobel de littérature.
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Le dernier été de Klingsor
Hermann Hesse
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 16 Octobre 1991
- 9782253057994
L'angoisse, l'amour, la mort : Hermann Hesse retrouve à travers quatre nouvelles somptueuses quelques-uns des grands thèmes qui hantent son univers romanesque. Une fois encore, l'écrivain se révèle un fantastique chirurgien des âmes, toujours soucieux de mettre à nu ce qu'il y a de plus absolu et de plus mystérieux dans le maelström des sentiments humains.
«La scierie du marbrier» explore les paradoxes de l'amour. «Ame d'enfant» retranscrit les terreurs étranges des univers d'enfance. «Klein et Wagner» montre un homme qui s'égare dans ses labyrinthes intimes. «Le dernier été de Klingsor», enfin, analyse l'agonie qui est aussi, parfois, l'ultime occasion offerte de regarder la vie en face.
Quatre nouvelles, qui sont quatre récits aux sourdes pesan-teurs, où toute la magie littéraire de Hermann Hesse se tient ramassée.
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Six nouvelles écrites entre 1908 et 1922. Les cinq premières décrivant l'itinéraire de cinq hommes, trois jeunes gens - un séminariste, un collégien, un apprenti - et deux missionnaires, saisis par la nostalgie du vagabondage et le démon de la sensualité. En épilogue, la sixième nouvelle livre le portrait d'un vieil ascète jetant l'anathème sur les jouisseurs, sa fureur imprécatoire s'éteignant dans une sorte de toedium vitoe où, dans La Conversion de Casanova, Hesse avait déjà installé le lit du vieux Casanova.
Entre vice et vertu, mensonges et prières, foi et révolte, débauche et ascèse, crime et innocence, sublimation et amours mercenaires, le sextuor de Hesse vit des aventures médiocres mais rêve, comme Hypérion, d'une Diotima qui le rendrait à l'harmonie originelle. Le romancier pensait que ses textes sont les biographies d'une âme, des monologues dans lesquels une seule personne est considérée dans ses rapports au monde et à son propre moi. Berthold est un monologue en six tableaux représentant les trois âges d'une vie aiguillonnée par la seule quête de soi.
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Hermann Hesse Le Voyage à Nuremberg On part pour se retrouver. Ainsi, quand Hermann Hesse entreprend ce court voyage à Nuremberg, quelques années après la Première Guerre mondiale, des rêves anciens, des images de son enfance remontent à la surface et troublent la vision du paysage actuel. Il se laisse guider par son âme, pour faire résonner un monde profond, enseveli sous les apparences du progrès : « Car nous n'avons rien à apposer à l'ancienne culture et ne pouvons que constater la destruction de celle-ci par une technique sans âme. C'est notre désastre contemporain. » Prix Nobel en 1946, Hermann Hesse est notamment l'auteur de Narcisse et Goldmund, Le Loup des steppes, Le Jeu des Perles de Verre.