Littérature générale
-
René Chevalier revient avec une amie, Léa, dans sa ville natale qu'il a quittée vingt-cinq ans auparavant. Les gens ne le reconnaissent pas. Il erre dans les rues pendant plusieurs jours et Léa ne comprend les raisons pour lesquelles il a voulu venir habiter cette ville. Il se décide enfin à aller voir sa mère, sa tante et une jeune fille, Marthe, qui a toujours été amoureuse de lui. Il l'épouse, mais va chaque jour voir Léa dont les moeurs faciles provoquent un jour le drame inévitable...
-
A small French summer resort has, in winter, become the gloomy scene of a series of murder attempts. While his assistant uses "scientific" means of detection, Maigret relies on his instincts, which lead him past a succession of charcters to the real culprit.
-
Ce livre, dont il avait corrigé le plan, est le dernier auquel Simenon se soit
intéressé. Il rassemble, de 1919 à 1966, la quasi-totalité des textes consacrés
à des auteurs admirés. Ils révèlent des dieux inattendus dans son panthéon
littéraire : du poète Paul Fort à l'humoriste Tristan Bernard, en passant par
le romancier exotique » Claude Farrère. Articles, articulets ou médaillons sont
aussi précieux pour comprendre la formation et la pensée de Simenon que le
texte de sa conférence de 1938 : L'Aventure est morte, ses entretiens avec les
médecins, la longue préface accordée à un obscur romancier norvégien. Quant au
Portrait-souvenir de Balzac (1960) écrit et dit par Simenon à la télévision, il
compose à l'insu de son auteur un étonnant portrait. Georges Simenon est né à
Liège le 13 février 1903. Après des études chez les jésuites, il devient, en
1919, apprenti pâtissier, puis commis de librairie, enfin reporter et
billettiste à La Gazette de Liège. Son premier roman, Au pont des Arches,
paraît en souscription en 1921. Il quitte alors Liège pour Paris. Il se marie
en 1923 avec « Tigy », et fait paraître des contes et des nouvelles dans
plusieurs journaux. Le roman d'une dactylo, son premier roman « populaire »,
paraît en 1924 sous pseudonyme. Jusqu'en 1930, il publie des contes, des
nouvelles et des romans chez différents éditeurs. En 1931, commencent les
enquêtes du commissaire Maigret... Les premiers films adaptés de l'oeuvre de
Georges Simenon sont tournés. Il partage sa vie entre l'écriture de romans,
voyages et reportages. Durant la guerre, il s'installe en Vendée où il encadre
des réfugiés belges à La Rochelle. En 1945, il émigre aux États-Unis. Après
avoir divorcé et s'être remarié avec Denyse Ouinet, il rentre en Europe et
s'installe définitivement en Suisse. La publication de ses oeuvres complètes (72
volumes) commence en 1967. Cinq ans plus tard, il annonce officiellement sa
décision de ne plus écrire de romans. Georges Simenon meurt à Lausanne en 1989.
« Simenon se découvre beaucoup d'affinités avec l'auteur de la Comédie humaine,
non seulement parce qu'ils étaient tous les deux des sortes d'éléphants, ou
bien des poids lourds du ring littéraire, mais parce qu'ils étaient possédés
par leurs créatures. [...] Aussi voraces que celles de Balzac, ses créatures
lui prenaient tout. Sa vie, son temps, ses sentiments, ses pensées. » François
Bott, Le Monde « L'idée fixe de Simenon fut, sa vie durant, « la recherche de
l'homme nu ». Le Portrait-souvenir de Balzac ainsi que l'ensemble de textes qui
composent cet ouvrage éponyme que Francis Lacassin a préfacé et mis en forme se
situe donc, logiquement, dans cette perspective. [...] Il y a ici, c'est vrai,
une connivence entre le créateur du commissaire Maigret et celui de la Comédie
humaine. Cette intimité n'est guère surprenante et il faut passer outre cet
aveu de Simenon qui affirmait n'avoir aucun point commun avec Balzac « sauf
peut-être l'abondance. [...] Dans de tels moments, on ne joue pas à l'homme de
lettres. Pas question de prendre ses distances. Simenon partage cela avec
Balzac. Leur matière c'est l'homme. Maints exemples d'une fraternité plus ou
moins lointaine remplissent cette biographie en creux. On finit de la lire en
se disant qu'à travers son sujet, c'est Simenon lui-même que Simenon a
raconté. » Olivier Bailly, Le Nouveau Quotidien de Lausanne « De Balzac - par
lequel Simenon se trahit lui aussi - en passant par Paul Fort, Jules Romains,
Cendrars ou MacOrlan, Simenon dresse son panthéon secret dans un étonnant
exercice d'admiration. » Nouvelle République du Centre Ouest « Des chroniques
acerbes qu'il écrivait, jeune journaliste, dans les années 20, aux textes mûris
de l'homme qui a vécu, voilà un recueil qui ne manquera pas de passionner tous
les vrais amateurs de celui qui a porté, loin dans le monde, le renom de la
Cité ardente. » Jean Jour, La Dernière Heure « Des pages désopilantes de
cruauté...écrites par un jeune homme de 16 ans sans complexes. Avec, en prime,
des études et des portraits des écrivains préférés du père de Maigret. » Sud
Ouest PAGE 1
-
-
Police secours ou les nouveaux mysteres de paris
Georges Simenon
- Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 2 Septembre 1998
- 9782842053529
On sait que Georges Simenon (1903-1989), avant de devenir l'un des maîtres du roman policier, fut journaliste. Cette enquête sur la vie nocturne de Paris, observée depuis les commissariats, fut publiée en 1937.
Le père de Maigret privilégie, dans la matière première du fait divers, ce qui intéresse l'écrivain : il ne s'attarde que pour la forme sur les exploits de la pègre. Le règlement de comptes le passionne moins que le drame de famille, le crime professionnel le retient moins que le meurtre amateur. Et Simenon-romancier ne peut s'empêcher de développer, en imagination, les personnages et les incidents insolites dont Simenon-journaliste est censé régaler les lecteurs de "Paris-Soir".
-
-
-
-
Madame Thouret had no trouble identifying her husband's body. What puzzled her was that he was wearing light brown shoes and a garish tie she'd never seen before. This story reconstructs the secret life of a vulnerable man who has made a desperate attempt to evade the failure and isolation of his rigidly conventional life.