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L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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Pédigrée ; et autres romans
Georges Simenon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 7 Mai 2009
- 9782070117987
Roman exceptionnellement long et ambitieux, Pedigree (1948) est avant tout une autobiographie romancée, la réécriture de ce Je me souviens... que l'écrivain publia en 1945 et où il évoquait son enfance. Bien sûr, dans Pedigree, le héros porte un nom d'emprunt et le récit s'écrit à la troisième personne ; mais Roger Mamelin est très largement Georges enfant. Le livre retrace l'histoire d'une famille de condition modeste et, au-delà, celle de la ville - Liège - qui a vu naître l'auteur. Surtout, il donne à voir combien les images et les fantasmes que Simenon relance sans fin, de roman en roman, puisent à la même source : les expériences d'une enfance et d'une adolescence vécues dans un cadre étroitement familial et local. Avec Pedrigree, c'est en somme le lieu de prime élaboration de son imaginaire que l'écrivain met en scène.
À la vérité, une large partie de l'oeuvre de Simenon croise vécu et fiction. Tous les romans rassemblés dans ce volume participent, à des degrés divers, de la quête du passé qui traverse l'oeuvre. L'abandon à la confession intime n'en demeure pas moins contrôlé : le jeu du réel et de la fiction passe par quantité d'écrans plus ou moins opaques. Certains textes (comme Les Trois Crimes de mes amis) sont clairement autobiographiques ; d'autres transforment en fiction des événements vécus ; dans d'autres encore (Malempin par exemple), ce n'est pas l'auteur, mais un personnage qui se souvient ; certains, enfin, paraissent rigoureusement fictionnels, et ce n'est que latéralement qu'on peut y découvrir le travail de la mémoire. Au reste, les diverses «formules», les différences de «dosage» ne remettent nullement en cause l'unité de l'oeuvre. Elles permettent au contraire de l'approfondir en rendant manifestes les fondements intimes de la création.
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L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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Romans durs 1931-1934.
Premier volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien du réalisateur Patrice Leconte avec Jacques Santamaria, scénariste de neuf adaptations de « romans durs ».
- C'est fini, j'arrête...
- Vous êtes fou ! Vous allez vous casser le nez en essayant d'écrire autre chose que du roman policier !
- Finissons-en avec Maigret. Je n'ai plus besoin de fil conducteur... Je pense pouvoir écrire maintenant un vrai roman...
Conversation entre Simenon et son éditeur Fayard [1933 ?] rapportée par le romancier dans son interview à Actualité-journal, n° 23, 1958.
- Qu'est-ce qui t'a marqué en découvrant Simenon et que tu as retenu au moment de l'adapter à l'écran ?
- C'est l'attention extrême qu'il porte aux petites gens. A ceux qui semblent n'avoir aucune histoire, et dont on va découvrir les secrets et les tourments. Ce qui intéresse Simenon, c'est l'humain. D'où la force de ses personnages. Ça, un cinéaste n'a pas intérêt à l'oublier.
Entretien du réalisateur Patrice Leconte avec Jacques Santamaria. -
Simenon Tome 1 et Tome 2
Georges Simenon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2003
- 9782070117550
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Romans 1937-1938.
Troisième volume de l'intégrale des « romans durs », selon l'expression du créateur du commissaire Maigret, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Laurent Heynemann, réalisateur de l'adaptation de Ceux de la soif.
« C'est en allant aux Galapagos [que j'ai écrit] Ceux de la soif... Vous vous souvenez de l'histoire de cette Allemande, perdue dans l'archipel des Galapagos, et du mystère qui entourait cette singulière impératrice. C'était un trop beau roman pour que je n'y aille point voir. J'y suis parti en journaliste. J'en suis revenu en romancier. ».
Simenon à Richard Dupierreux, Le Soir, Bruxelles, 6 décembre 1936.
Clara Malraux avait connu tous les écrivains importants du XXe siècle. Un jour elle me demande : « Laurent, qu'est-ce que tu lis en ce moment ? » Je lui réponds que je lis Les Nourritures terrestres d'André Gide. Et elle se met en colère ! « Quoi ?! Gide ?! Si tu savais comme il s'est comporté quand j'ai divorcé de Malraux ! Tu ferais mieux de lire Simenon ! ».
Entretien du réalisateur Laurent Heynemann avec Jacques Santamaria. -
Dixième volume de l'intégrale des "romans durs" de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Pierre Assouline, biographe de Simenon, auteur d'adaptations pour le théâtre radiophonique de plusieurs de ses romans.
Romans parus entre 1956 et 1960. -
Romans 1945-1947.
Sixième volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Bernard Stora, qui a réalisé en 2001 l'adaptation de L'Aîné des Ferchaux.
« Après avoir écrit La Fuite de Monsieur Monde [...] j'ai eu nettement l'impression, et je l'ai encore, que je pouvais écrire le mot «Fin», qu'une période de ma vie était terminée et qu'une autre commençait. Ce qu'elle sera, ce qu'elle donnera, je suis encore incapable de le dire. » Lettre de Simenon à André Gide, 18 décembre 1944.
On pourrait dire que L'Aîné des Ferchaux, c'est le jeu du chat et de la souris entre deux personnages de générations différentes. Mais ce serait trop réducteur. Cette situation brasse en fait pas mal de thèmes, et des plus simenoniens : la fascination, la manipulation, la possession et la domination, la solitude, l'initiation.
Entretien du réalisateur Bernard Stora avec Jacques Santamaria. -
Romans 1941-1944.
Cinquième volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec le président de l'Académicie Goncourt, Didier Decoin, dont le père, Henri Decoin, a réalisé l'adaptation de trois romans durs, Les Inconnus dans la maison, L'Homme de Londres et La Vérité sur Bébé Donge.
« Ce qui compte, n'est-ce pas que le roman, épuré, débarrassé de tout ce qui n'était pas son essence propre, devienne le moyen d'expression de notre époque comme la tragédie l'a été pour d'autres temps ? ».
Simenon, L'Age du roman, 1988. -
En 1980, à 77 ans, oeuvre faite (il a arrêté d'écrire des romans en 1972), Simenon s'attelle à ce qu'il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa vie durant, le long de 192 romans, est allé à la rencontre des autres, de « l'homme nu », avec ses fêlures, va se confronter à lui-même. Il se raconte, montre l'individu Simenon au-delà de la légende de l'écrivain, sans fard, en toute sincérité, avec humilité - son enfance liégeoise, sa prolifique carrière de romancier à succès, ses nombreux voyages, ses amours difficiles, ses regrets... Les Mémoires intimes sont à la fois le récit d'une vie dans le siècle et ses convulsions, une confession et un déchirant dialogue avec sa fille Marie-Jo, qui s'est donné la mort en 1978 à l'âge de 25 ans, et dont Simenon publie textes, poèmes et chansons.
A sa parution en octobre 1981, les Mémoires intimes furent saluées comme un monument, le couronnement, et presque l'explication, d'une oeuvre hors du commun.
La présente édition est accompagnée d'une préface de Dominique Fernandez, de l'Académie française, sur l'écriture autobiographique chez Simenon.
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Long cours sur les rivières et canaux
Georges Simenon, Hans Oplatka, Alain Bertrand
- Le Temps Qu'Il Fait
- Littérature
- 19 Mai 1998
- 9782868532473
De fin mars à septembre 1928, l'enfant terrible du milieu littéraire, celui que la presse appelle le " romancier-vapeur ", s'éclipse à bord du Ginette, un ancien canot de sauvetage de 5,5 m de long muni d'un moteur de 3 cv, en compagnie de Tigy, de Boule et du chien Olaf pour un périple sur les canaux et rivières de France.
Dès les premières écluses, Simenon éprouve la sensation de pénétrer dans un univers inconnu. Loin par l'esprit des mondanités étouffantes de la Capitale, le jeune capitaine découvre d'abord un langage pittoresque, il découvre également un milieu qui a ses coutumes et sa manière de vivre ; il s'émerveille enfin devant cette géographie sentimentale qui se détourne des paysages connus et révèle des atmosphères lourdes de poésie élémentaire.
Avant que " la France souriante, familière et débrouillarde " lui ouvre définitivement les bras, Simenon doit affronter des périls et surmonter des épreuves. C'est que son périple a tout d'un chemin initiatique.
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Voyager avec Georges Simenon ; les obsessions du voyageur
Georges Simenon
- LOUIS VUITTON
- 22 Mai 2008
- 9782910491222
Simenon entretenait avec le voyage un rapport ambivalent, sa mobilité et sa curiosité insatiables contrastant avec le caractère statique d'une oeuvre où l'homme apparaît partout le même et le monde fondamentalement sans surprise. C'est cette contradiction qu'explore Benoît Denis, en puisant dans les nombreux reportages que Simenon réalisa pour de grands quotidiens dans les années 1930. Entre 1931 et 1935, Simenon parcourt le monde sur un rythme effréné : l'Europe du Nord jusqu'au cercle polaire, l'Europe de l'Est, la Turquie, l'Amérique centrale, les Galapagos, Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Ceylan, et bien sûr l'Afrique noire, de l'Egypte au Congo belge. Il se déclare lui-même en quête non " pas de pittoresque, mais à la recherche des hommes ", avide d'" aller droit devant [lui], le nez au vent, à humer les odeurs, à écouter des bruits, à happer des bribes de conversation et à [se] remplir les yeux d'images ". Partout il saisit le réel, se l'approprie, prompt à dévoiler l'envers du décor, à repérer les signes d'un monde en crise et d'une civilisation occidentale en déclin. Les voyages ont en fait représenté pour l'écrivain l'étape préliminaire à l'élaboration d'une vision de l'homme qu'il développera dans son oeuvre romanesque. " Comme si seul la fiction était à même de surmonter la solitude radicale à laquelle condamne la rencontre de l'altérité ", remarque Benoît Denis. D'où peut-être le double contraste entre le regard froid et distant du reporter - au style néanmoins nerveux et émotif - et l'empathie réelle du romancier exprimée dans un style presque neutre. Les photos prises par Simenon, largement inédites, traduisent avec force la curiosité parfois impitoyable de son regard qui fouille, avide de retrouver partout " l'homme nu ".
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De la fin mai à l'automne 1954, Georges et Tigy Simenon accomplissent un périple en Méditerranée à bord de l'Araldo, un voilier italien à deux mâts comprenant six hommes d'équipage.
Au gré de cette croisière, le bateau fait escale à San Remo, Gênes, Il Cavo, Naples, Messine, Syracuse, Malte, Athènes, Tunis, Bizerte, Cagliari et Arbatax. A bord, Simenon s'imprègne de vent, d'eau, de visages et nous offre un modèle de géographie sentimentale. Simenon navigateur ne peut certes s'empêcher d'écrire deux romans, mais tient aussi un journal de croisière. Telle est sa manière de fuir les chimères de la capitale.
Il veut rencontrer les hommes et les paysages, éprouver jusqu'au vertige les fondements de la condition humaine. Sous le faux-semblant du pittoresque, il s'émeut du chant des guitares, de la vie de l'équipage, des heures creuses à contempler la face étincelante de la mer. Le soir venu, il descend dans les coupe-gorge, écoute des histoires de marins et court les femmes aux yeux brillant de poésie élémentaire.
Surtout, derrière les apparences, Georges Simenon mesure la grandeur tragique de la civilisation méditerranéenne et traque la vérité nue par la photographie. Les clichés inédits qui accompagnent ce journal révèlent à la fois la qualité d'un regard et l'immense respect d'un écrivain pour la dignité de l'homme.
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A brilliant new translation of one of Simenon's best loved masterpieces. 'A certain furtive, almost shameful emotion ... disturbed him whenever he saw a train go by, a night train especially, its blinds drawn down on the mystery of its passengers' Kees Popinga is a respectable Dutch citizen and family man. Then he discovers that his boss has bankrupted the shipping firm he works for - and something snaps. Kees used to watch the trains go by to exciting destinations. Now, on some dark impulse, he boards one at random, and begins a new life of recklessness and violence. This chilling portrayal of a man who breaks from society and goes on the run asks who we are, and what we are capable of. 'Classic Simenon ... extraordinary in its evocative power' Independent 'What emerges is the bare human animal' John Gray 'Read him at your peril, avoid him at your loss' Sunday Times
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A small French summer resort has, in winter, become the gloomy scene of a series of murder attempts. While his assistant uses "scientific" means of detection, Maigret relies on his instincts, which lead him past a succession of charcters to the real culprit.
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à la conquête de Tigy ; lettres inédites, 1921-1924
Georges Simenon
- Julliard
- 17 Janvier 1995
- 9782260008231
« Je suis prêt à tout pour te conquérir », écrivait le jeune Simenon à celle qui deviendra pendant cingt-cinq ans sa première épouse. Ces quelques deux cent soixante-dix lettres écrites de 1921 à 1924 (entre dix-huit et vingt et un ans) sont le roman d'une conquête parsemée d'obstacles. Conquête d'une épouse en attendant celle de la gloire. Avec un recul de soixante-dix ans, sont enfin éclairés les années obscures de l'un des écrivains les plus lus du monde. La rupture avec Liège, l'arrivée à Paris, où il travaille à la Ligue des chefs de section et des soldats combattants, les tentatives pour s'imposer dans le monde des journaux, l'art de vivre avec moins de 5,30 F par jour, les voyages avec le marquis de Tracy d'un château à l'autre. Voici surtout le révélation d'un Simenon inconnu, très différent de celui qui trouva la gloire comme observateur pudique et compréhensif du drame des autres. Un adolescent fougueux, héros de son propre drame, obstiné à vouloir épouser celle qu'il aime, et confirmant par son amour fou et son romantisme impatient ce qu'a dit le poète Du Lac au sujet des passionnés « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »
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Tel l'artisan qui se pose des questions sur son métiers, ses origines, son évolution, sur son utilité ou sa noblesse, Georges Simenon s'est interrogé à plus d'une reprise sur les raisons profondes qui l'ont incité à écrire et sur la finalité de son art. Ce livre constitue précisément le fruit de sa réflexion dans lequel s'entremêlent quelques souvenirs littéraires particulièrement intéressants. Ces textes écrits entre 1945 et 1968 sont réunis aujourd'hui sous le beau titre: Le Roman de l'Homme et sont, pour la plupart, mis en vente en librairie pour la première fois. Grâce à ce livre de nombreux lecteurs vont découvrir un nouvel aspect de l'oeuvre de Georges Simenon. Avec un sens aigu de l'analyse et dans un style limpide, Georges Simenon tente d'élucider certains problèmes étranges de la création romanesque: quel rapport y a-t-il entre la littérature et la vie réelle? Comment sont nés les grands personnages de la littérature occidentale? Des questions essentielles qui, de tout temps, ont troublé nos écrivains et chroniqueurs littéraires. «Pendant des millénaires, des hommes ont fait la chaîne, génération après génération, pour composer un des plus beaux romans, le plus beau du monde peut-être, l'Ancien Testament. Combien de poètes anonymes ont usé leur vie afin de nous laisser, sous le seul nom d'Homère, des chants qui ne vieillissent pas? Il faudra à Virgile dix ans de réclusion pour écrire l'Enéide, et Dante a consacré plus de la moitié de son existence à la Divine Comédie. Sous tous cieux, sous tous les climats, sous tous les régimes, sous les tyrans et en république, des hommes se sont isolés, parfois exilés, lorsqu'ils n'ont pas risqué la mort pour satisfaire cet étrange besoin d'écrire. Combien de Balzac, de Dostoïevski se sont acharnés, nuit après nuit, dans des conditions à peine tolérables, à raconter des histoires aux hommes.»
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Les sept minutes - trois enquetes de l'inspecteur g. 7
Georges Simenon
- Gallimard
- 19 Avril 2002
- 9782070259410
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Nouvelle édition en 1964