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L'Étoile du Nord et autres enquêtes de Maigret
Georges Simenon
- Folio
- Folio 3 Euros
- 29 Août 2024
- 9782073080943
Pour résoudre ses affaires de meurtre, le commissaire Maigret a une méthode infaillible. Des bars mal famés de Pigalle aux hôtels douteux du quartier de la gare du Nord, ce fin connaisseur de la comédie humaine observe beaucoup, fume avec délectation son inséparable pipe et attend «le fait significatif qui ne manque jamais de se produire. Le tout, c'est d'être là quand il a lieu et d'en profiter...» Trois enquêtes captivantes du célèbre commissaire Maigret, par un très grand romancier du XX? siècle.
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L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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Pédigrée ; et autres romans
Georges Simenon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 7 Mai 2009
- 9782070117987
Roman exceptionnellement long et ambitieux, Pedigree (1948) est avant tout une autobiographie romancée, la réécriture de ce Je me souviens... que l'écrivain publia en 1945 et où il évoquait son enfance. Bien sûr, dans Pedigree, le héros porte un nom d'emprunt et le récit s'écrit à la troisième personne ; mais Roger Mamelin est très largement Georges enfant. Le livre retrace l'histoire d'une famille de condition modeste et, au-delà, celle de la ville - Liège - qui a vu naître l'auteur. Surtout, il donne à voir combien les images et les fantasmes que Simenon relance sans fin, de roman en roman, puisent à la même source : les expériences d'une enfance et d'une adolescence vécues dans un cadre étroitement familial et local. Avec Pedrigree, c'est en somme le lieu de prime élaboration de son imaginaire que l'écrivain met en scène.
À la vérité, une large partie de l'oeuvre de Simenon croise vécu et fiction. Tous les romans rassemblés dans ce volume participent, à des degrés divers, de la quête du passé qui traverse l'oeuvre. L'abandon à la confession intime n'en demeure pas moins contrôlé : le jeu du réel et de la fiction passe par quantité d'écrans plus ou moins opaques. Certains textes (comme Les Trois Crimes de mes amis) sont clairement autobiographiques ; d'autres transforment en fiction des événements vécus ; dans d'autres encore (Malempin par exemple), ce n'est pas l'auteur, mais un personnage qui se souvient ; certains, enfin, paraissent rigoureusement fictionnels, et ce n'est que latéralement qu'on peut y découvrir le travail de la mémoire. Au reste, les diverses «formules», les différences de «dosage» ne remettent nullement en cause l'unité de l'oeuvre. Elles permettent au contraire de l'approfondir en rendant manifestes les fondements intimes de la création.
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L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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Romans durs 1931-1934.
Premier volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien du réalisateur Patrice Leconte avec Jacques Santamaria, scénariste de neuf adaptations de « romans durs ».
- C'est fini, j'arrête...
- Vous êtes fou ! Vous allez vous casser le nez en essayant d'écrire autre chose que du roman policier !
- Finissons-en avec Maigret. Je n'ai plus besoin de fil conducteur... Je pense pouvoir écrire maintenant un vrai roman...
Conversation entre Simenon et son éditeur Fayard [1933 ?] rapportée par le romancier dans son interview à Actualité-journal, n° 23, 1958.
- Qu'est-ce qui t'a marqué en découvrant Simenon et que tu as retenu au moment de l'adapter à l'écran ?
- C'est l'attention extrême qu'il porte aux petites gens. A ceux qui semblent n'avoir aucune histoire, et dont on va découvrir les secrets et les tourments. Ce qui intéresse Simenon, c'est l'humain. D'où la force de ses personnages. Ça, un cinéaste n'a pas intérêt à l'oublier.
Entretien du réalisateur Patrice Leconte avec Jacques Santamaria. -
Simenon Tome 1 et Tome 2
Georges Simenon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2003
- 9782070117550
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Romans 1937-1938.
Troisième volume de l'intégrale des « romans durs », selon l'expression du créateur du commissaire Maigret, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Laurent Heynemann, réalisateur de l'adaptation de Ceux de la soif.
« C'est en allant aux Galapagos [que j'ai écrit] Ceux de la soif... Vous vous souvenez de l'histoire de cette Allemande, perdue dans l'archipel des Galapagos, et du mystère qui entourait cette singulière impératrice. C'était un trop beau roman pour que je n'y aille point voir. J'y suis parti en journaliste. J'en suis revenu en romancier. ».
Simenon à Richard Dupierreux, Le Soir, Bruxelles, 6 décembre 1936.
Clara Malraux avait connu tous les écrivains importants du XXe siècle. Un jour elle me demande : « Laurent, qu'est-ce que tu lis en ce moment ? » Je lui réponds que je lis Les Nourritures terrestres d'André Gide. Et elle se met en colère ! « Quoi ?! Gide ?! Si tu savais comme il s'est comporté quand j'ai divorcé de Malraux ! Tu ferais mieux de lire Simenon ! ».
Entretien du réalisateur Laurent Heynemann avec Jacques Santamaria. -
Dixième volume de l'intégrale des "romans durs" de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Pierre Assouline, biographe de Simenon, auteur d'adaptations pour le théâtre radiophonique de plusieurs de ses romans.
Romans parus entre 1956 et 1960. -
Romans 1945-1947.
Sixième volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Bernard Stora, qui a réalisé en 2001 l'adaptation de L'Aîné des Ferchaux.
« Après avoir écrit La Fuite de Monsieur Monde [...] j'ai eu nettement l'impression, et je l'ai encore, que je pouvais écrire le mot «Fin», qu'une période de ma vie était terminée et qu'une autre commençait. Ce qu'elle sera, ce qu'elle donnera, je suis encore incapable de le dire. » Lettre de Simenon à André Gide, 18 décembre 1944.
On pourrait dire que L'Aîné des Ferchaux, c'est le jeu du chat et de la souris entre deux personnages de générations différentes. Mais ce serait trop réducteur. Cette situation brasse en fait pas mal de thèmes, et des plus simenoniens : la fascination, la manipulation, la possession et la domination, la solitude, l'initiation.
Entretien du réalisateur Bernard Stora avec Jacques Santamaria. -
Romans 1941-1944.
Cinquième volume de l'intégrale des « romans durs » de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec le président de l'Académicie Goncourt, Didier Decoin, dont le père, Henri Decoin, a réalisé l'adaptation de trois romans durs, Les Inconnus dans la maison, L'Homme de Londres et La Vérité sur Bébé Donge.
« Ce qui compte, n'est-ce pas que le roman, épuré, débarrassé de tout ce qui n'était pas son essence propre, devienne le moyen d'expression de notre époque comme la tragédie l'a été pour d'autres temps ? ».
Simenon, L'Age du roman, 1988. -
En 1980, à 77 ans, oeuvre faite (il a arrêté d'écrire des romans en 1972), Simenon s'attelle à ce qu'il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa vie durant, le long de 192 romans, est allé à la rencontre des autres, de « l'homme nu », avec ses fêlures, va se confronter à lui-même. Il se raconte, montre l'individu Simenon au-delà de la légende de l'écrivain, sans fard, en toute sincérité, avec humilité - son enfance liégeoise, sa prolifique carrière de romancier à succès, ses nombreux voyages, ses amours difficiles, ses regrets... Les Mémoires intimes sont à la fois le récit d'une vie dans le siècle et ses convulsions, une confession et un déchirant dialogue avec sa fille Marie-Jo, qui s'est donné la mort en 1978 à l'âge de 25 ans, et dont Simenon publie textes, poèmes et chansons.
A sa parution en octobre 1981, les Mémoires intimes furent saluées comme un monument, le couronnement, et presque l'explication, d'une oeuvre hors du commun.
La présente édition est accompagnée d'une préface de Dominique Fernandez, de l'Académie française, sur l'écriture autobiographique chez Simenon.
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1409 : le chat
Georges Simenon
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 19 Septembre 2016
- 9782749813561
S'accusant mutuellement d'avoir tué leur animal de compagnie respectif, un chat et un perroquet, Marguerite et Émile, unis tardivement par un second mariage, ne se parlent plus, ne communiquant qu'occasionnellement à travers des notes manuscrites sur des bouts de papier. Cependant ils finissent par se rendre compte qu'ils ne peuvent plus vivre dans cette situation, éloignés l'un de l'autre.
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Main descriptionThe third book in the new Penguin Maigret series: Georges Simenon's haunting tale about the lengths to which people will go to escape from guilt, in a compelling new translation by Linda Coverdale.A first ink drawing showed a hanged man swinging from a gallows on which perched an enormous crow. And there were at least twenty other etchings and pen or pencil sketches that had the same leitmotif of hanging.On the edge of a forest: a man hanging from every branch.A church steeple: beneath the weathercock, a human body dangling from each arm of the cross. . . Below another sketch were written four lines from François Villon's Ballade of the Hanged Men.On a trip to Brussels, Maigret unwittingly causes a man's suicide, but his own remorse is overshadowed by the discovery of the sordid events that drove the desperate man to shoot himself.Penguin is publishing the entire series of Maigret novels in new transaltions.'Compelling, remorseless, brilliant' John Gray'One of the greatest writers of the twentieth century . . . Simenon was unequalled at making us look inside, though the ability was masked by his brilliance at absorbing us obsessively in his stories' Guardian'A supreme writer . . . unforgettable vividness' IndependentGeorges Simenon was born in Liège, Belgium, in 1903. Best known in Britain as the author of the Maigret books, his prolific output of over 400 novels and short stories have made him a household name in continental Europe. He died in 1989 in Lausanne, Switzerland, where he had lived for the latter part of his life.Linda Coverdale is the awarding-winning translator of many French works and has been honoured with the title of Chevalier of the Order of Arts and Letters for her contribution to French literature.
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Long cours sur les rivières et canaux
Georges Simenon, Hans Oplatka, Alain Bertrand
- Le Temps Qu'Il Fait
- Littérature
- 19 Mai 1998
- 9782868532473
De fin mars à septembre 1928, l'enfant terrible du milieu littéraire, celui que la presse appelle le " romancier-vapeur ", s'éclipse à bord du Ginette, un ancien canot de sauvetage de 5,5 m de long muni d'un moteur de 3 cv, en compagnie de Tigy, de Boule et du chien Olaf pour un périple sur les canaux et rivières de France.
Dès les premières écluses, Simenon éprouve la sensation de pénétrer dans un univers inconnu. Loin par l'esprit des mondanités étouffantes de la Capitale, le jeune capitaine découvre d'abord un langage pittoresque, il découvre également un milieu qui a ses coutumes et sa manière de vivre ; il s'émerveille enfin devant cette géographie sentimentale qui se détourne des paysages connus et révèle des atmosphères lourdes de poésie élémentaire.
Avant que " la France souriante, familière et débrouillarde " lui ouvre définitivement les bras, Simenon doit affronter des périls et surmonter des épreuves. C'est que son périple a tout d'un chemin initiatique.
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Ce livre, dont il avait corrigé le plan, est le dernier auquel Simenon se soit
intéressé. Il rassemble, de 1919 à 1966, la quasi-totalité des textes consacrés
à des auteurs admirés. Ils révèlent des dieux inattendus dans son panthéon
littéraire : du poète Paul Fort à l'humoriste Tristan Bernard, en passant par
le romancier exotique » Claude Farrère. Articles, articulets ou médaillons sont
aussi précieux pour comprendre la formation et la pensée de Simenon que le
texte de sa conférence de 1938 : L'Aventure est morte, ses entretiens avec les
médecins, la longue préface accordée à un obscur romancier norvégien. Quant au
Portrait-souvenir de Balzac (1960) écrit et dit par Simenon à la télévision, il
compose à l'insu de son auteur un étonnant portrait. Georges Simenon est né à
Liège le 13 février 1903. Après des études chez les jésuites, il devient, en
1919, apprenti pâtissier, puis commis de librairie, enfin reporter et
billettiste à La Gazette de Liège. Son premier roman, Au pont des Arches,
paraît en souscription en 1921. Il quitte alors Liège pour Paris. Il se marie
en 1923 avec « Tigy », et fait paraître des contes et des nouvelles dans
plusieurs journaux. Le roman d'une dactylo, son premier roman « populaire »,
paraît en 1924 sous pseudonyme. Jusqu'en 1930, il publie des contes, des
nouvelles et des romans chez différents éditeurs. En 1931, commencent les
enquêtes du commissaire Maigret... Les premiers films adaptés de l'oeuvre de
Georges Simenon sont tournés. Il partage sa vie entre l'écriture de romans,
voyages et reportages. Durant la guerre, il s'installe en Vendée où il encadre
des réfugiés belges à La Rochelle. En 1945, il émigre aux États-Unis. Après
avoir divorcé et s'être remarié avec Denyse Ouinet, il rentre en Europe et
s'installe définitivement en Suisse. La publication de ses oeuvres complètes (72
volumes) commence en 1967. Cinq ans plus tard, il annonce officiellement sa
décision de ne plus écrire de romans. Georges Simenon meurt à Lausanne en 1989.
« Simenon se découvre beaucoup d'affinités avec l'auteur de la Comédie humaine,
non seulement parce qu'ils étaient tous les deux des sortes d'éléphants, ou
bien des poids lourds du ring littéraire, mais parce qu'ils étaient possédés
par leurs créatures. [...] Aussi voraces que celles de Balzac, ses créatures
lui prenaient tout. Sa vie, son temps, ses sentiments, ses pensées. » François
Bott, Le Monde « L'idée fixe de Simenon fut, sa vie durant, « la recherche de
l'homme nu ». Le Portrait-souvenir de Balzac ainsi que l'ensemble de textes qui
composent cet ouvrage éponyme que Francis Lacassin a préfacé et mis en forme se
situe donc, logiquement, dans cette perspective. [...] Il y a ici, c'est vrai,
une connivence entre le créateur du commissaire Maigret et celui de la Comédie
humaine. Cette intimité n'est guère surprenante et il faut passer outre cet
aveu de Simenon qui affirmait n'avoir aucun point commun avec Balzac « sauf
peut-être l'abondance. [...] Dans de tels moments, on ne joue pas à l'homme de
lettres. Pas question de prendre ses distances. Simenon partage cela avec
Balzac. Leur matière c'est l'homme. Maints exemples d'une fraternité plus ou
moins lointaine remplissent cette biographie en creux. On finit de la lire en
se disant qu'à travers son sujet, c'est Simenon lui-même que Simenon a
raconté. » Olivier Bailly, Le Nouveau Quotidien de Lausanne « De Balzac - par
lequel Simenon se trahit lui aussi - en passant par Paul Fort, Jules Romains,
Cendrars ou MacOrlan, Simenon dresse son panthéon secret dans un étonnant
exercice d'admiration. » Nouvelle République du Centre Ouest « Des chroniques
acerbes qu'il écrivait, jeune journaliste, dans les années 20, aux textes mûris
de l'homme qui a vécu, voilà un recueil qui ne manquera pas de passionner tous
les vrais amateurs de celui qui a porté, loin dans le monde, le renom de la
Cité ardente. » Jean Jour, La Dernière Heure « Des pages désopilantes de
cruauté...écrites par un jeune homme de 16 ans sans complexes. Avec, en prime,
des études et des portraits des écrivains préférés du père de Maigret. » Sud
Ouest PAGE 1
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Voyager avec Georges Simenon ; les obsessions du voyageur
Georges Simenon
- LOUIS VUITTON
- 22 Mai 2008
- 9782910491222
Simenon entretenait avec le voyage un rapport ambivalent, sa mobilité et sa curiosité insatiables contrastant avec le caractère statique d'une oeuvre où l'homme apparaît partout le même et le monde fondamentalement sans surprise. C'est cette contradiction qu'explore Benoît Denis, en puisant dans les nombreux reportages que Simenon réalisa pour de grands quotidiens dans les années 1930. Entre 1931 et 1935, Simenon parcourt le monde sur un rythme effréné : l'Europe du Nord jusqu'au cercle polaire, l'Europe de l'Est, la Turquie, l'Amérique centrale, les Galapagos, Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Ceylan, et bien sûr l'Afrique noire, de l'Egypte au Congo belge. Il se déclare lui-même en quête non " pas de pittoresque, mais à la recherche des hommes ", avide d'" aller droit devant [lui], le nez au vent, à humer les odeurs, à écouter des bruits, à happer des bribes de conversation et à [se] remplir les yeux d'images ". Partout il saisit le réel, se l'approprie, prompt à dévoiler l'envers du décor, à repérer les signes d'un monde en crise et d'une civilisation occidentale en déclin. Les voyages ont en fait représenté pour l'écrivain l'étape préliminaire à l'élaboration d'une vision de l'homme qu'il développera dans son oeuvre romanesque. " Comme si seul la fiction était à même de surmonter la solitude radicale à laquelle condamne la rencontre de l'altérité ", remarque Benoît Denis. D'où peut-être le double contraste entre le regard froid et distant du reporter - au style néanmoins nerveux et émotif - et l'empathie réelle du romancier exprimée dans un style presque neutre. Les photos prises par Simenon, largement inédites, traduisent avec force la curiosité parfois impitoyable de son regard qui fouille, avide de retrouver partout " l'homme nu ".
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De la fin mai à l'automne 1954, Georges et Tigy Simenon accomplissent un périple en Méditerranée à bord de l'Araldo, un voilier italien à deux mâts comprenant six hommes d'équipage.
Au gré de cette croisière, le bateau fait escale à San Remo, Gênes, Il Cavo, Naples, Messine, Syracuse, Malte, Athènes, Tunis, Bizerte, Cagliari et Arbatax. A bord, Simenon s'imprègne de vent, d'eau, de visages et nous offre un modèle de géographie sentimentale. Simenon navigateur ne peut certes s'empêcher d'écrire deux romans, mais tient aussi un journal de croisière. Telle est sa manière de fuir les chimères de la capitale.
Il veut rencontrer les hommes et les paysages, éprouver jusqu'au vertige les fondements de la condition humaine. Sous le faux-semblant du pittoresque, il s'émeut du chant des guitares, de la vie de l'équipage, des heures creuses à contempler la face étincelante de la mer. Le soir venu, il descend dans les coupe-gorge, écoute des histoires de marins et court les femmes aux yeux brillant de poésie élémentaire.
Surtout, derrière les apparences, Georges Simenon mesure la grandeur tragique de la civilisation méditerranéenne et traque la vérité nue par la photographie. Les clichés inédits qui accompagnent ce journal révèlent à la fois la qualité d'un regard et l'immense respect d'un écrivain pour la dignité de l'homme.
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A brilliant new translation of one of Simenon's best loved masterpieces. 'A certain furtive, almost shameful emotion ... disturbed him whenever he saw a train go by, a night train especially, its blinds drawn down on the mystery of its passengers' Kees Popinga is a respectable Dutch citizen and family man. Then he discovers that his boss has bankrupted the shipping firm he works for - and something snaps. Kees used to watch the trains go by to exciting destinations. Now, on some dark impulse, he boards one at random, and begins a new life of recklessness and violence. This chilling portrayal of a man who breaks from society and goes on the run asks who we are, and what we are capable of. 'Classic Simenon ... extraordinary in its evocative power' Independent 'What emerges is the bare human animal' John Gray 'Read him at your peril, avoid him at your loss' Sunday Times
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A small French summer resort has, in winter, become the gloomy scene of a series of murder attempts. While his assistant uses "scientific" means of detection, Maigret relies on his instincts, which lead him past a succession of charcters to the real culprit.
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Main descriptionA new translation of Georges Simenon's gripping novel set in an insular fishing community, book eight in the new Penguin Maigret series.It was indeed a photograph, a picture of a woman. But the face was completely hidden, scribbled all over in red ink. Someone had tried to obliterate the head, someone very angry. The pen had bitten into the paper. There were so many criss-crossed lines that not a single square millimetre had been left visible.On the other hand, below the head, the torso had not been touched. A pair of large breasts. A light-coloured silk dress, very tight and very low cut.Sailors don't talk much to other men, especially not to policemen. But after Captain Fallut's body is found floating near his trawler, they all mention the Evil Eye when they speak of the Ocean's voyage.Penguin is publishing the entire series of Maigret novels.'Compelling, remorseless, brilliant' John Gray'One of the greatest writers of the twentieth century . . . Simenon was unequalled at making us look inside, though the ability was masked by his brilliance at absorbing us obsessively in his stories' Guardian 'A supreme writer . . . unforgettable vividness' IndependentGeorges Simenon was born in Liège, Belgium, in 1903. Best known in Britain as the author of the Maigret books, his prolific output of over 400 novels and short stories have made him a household name in continental Europe. He died in 1989 in Lausanne, Switzerland, where he had lived for the latter part of his life. Penguin is publishing the entire series of Maigret novels in new translations, releasing one new title each month.
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A Manhattan, Franck, seul, sans travail, sa célébrité perdue, rencontre Kathleen Miller, dite Kay. Entre ces deux êtres en pleine dérive, l'amour va-t-il naître de cette rencontre fortuite, l'amour auquel chacun se raccroche, sans trop y croire par peur de la solitude, la jalousie et la crainte de tout perdre.
Georges Simenon décrit avec beaucoup d'émotion les relations complexes qui se tissent entre les êtres. Un grand chef d'oeuvre de G. Simenon