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François Dupuigrenet desroussilles
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Le Notre Père de Simone Weil
François Dupuigrenet desroussilles
- Bayard
- Spiritualite Bayard
- 26 Octobre 2022
- 9782227500907
Dans une lettre à son conseiller spirituel dominicain, Simone Weil indique ce que fut pour elle le Notre Père, texte fondateur du christianisme, à partir de l'été 1941, deux ans avant sa mort. Seule prière qu'elle s'autorisât à réciter en un temps de catastrophe où le nazisme paraissait tout-puissant, « [le Notre Père] contient toutes les demandes possibles ; on ne peut pas concevoir de prière qui n'y soit déjà enfermée. » Le commentaire de Simone Weil, rédigé quelques mois plus tard, présente huit méditations sur les versets du Notre Père tels qu'ils sont apparus pour la première fois dans l'évangile de Matthieu - et repris dans la liturgie des églises chrétiennes. Ces méditations avaient été publiées dans le recueil posthume de 1950 Attente de Dieu - sous le titre « A propos du Pater » -, mais comme une note marginale. Elles méritent aujourd'hui d'être mises en pleine lumière afin d'être lues et méditées pour elles-mêmes car il s'agit, sous une forme ramassée et dépourvue de tout jargon, d'un des sommets de l'oeuvre de Simone Weil
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« Jamais je n'aurais pu prendre sur moi de vous dire tout cela sans le fait que je pars. Et comme je pars avec plus ou moins la pensée d'une mort probable, il me semble que je n'ai pas le droit de taire ces choses. » Pour la première fois, nous proposons une édition à part, commentée, d'un des textes les plus importants de Simone Weil pour comprendre son itinéraire personnel et spirituel.
Il s'agit d'une lettre écrite au Père Perrin, à Marseille, qui fut tout à la fois son éditeur, son conseiller spirituel, son confident... C'est avec lui que Simone Weil dialogue sur sa foi, sa relation avec l'Eglise catholique, sa décision de demander ou non le baptême...
Cette « confession » ou « autobiographie spirituelle » est aussi une très émouvante lettre d'adieu rédigée alors qu'elle doit fuir la France pour les Etats-Unis. C'est aussi et surtout une mise au point tragique et libre de sa position face à l'Eglise.
Elle revient sur sa découverte de la foi chrétienne, de la prière, lors de rencontres dans des abbayes et des retraites qu'elle y effectua.
Ce texte était depuis longtemps à lire pour lui-même comme une véritable « lettre-testament ».
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Les chrétiens d'Orient en danger
François Dupuigrenet desroussilles
- Rivages
- Rivages Poche
- 9782743622619
Depuis plusieurs mois une vague de terreur frappe les chrétiens du Proche-Orient. La conséquence de ces tueries est une accélération brutale de l'exode continu des populations chrétiennes depuis ces terres où le christianisme est né vers l'Europe, le Canada et les Etats-Unis. Pour l'ensemble de l'Irak, la population chrétienne n'est plus que de 650.000 fidèles, soit 3% de la population contre 20% à l'époque de la monarchie. En Egypte, même s'il est très difficile d'obtenir des chiffres précis, on estime à près d'un million l'exode des Coptes vers l'Amérique du Nord depuis trois ans.
En Occident, et en France en particulier, le silence a longtemps plané sur ce drame. L'atmosphère a aujourd'hui changé. Depuis le carnage de la Toussaint en Irak les médias leur consacrent des "unes" et des couvertures. Et les politiques y voient une cause digne de leur soutien. Mais ces réponses, comme celles des autorités religieuses occidentales, en premier lieu de la papauté, sont encore si modestes qu'elles font craindre que le sort des chrétiens d'Orient ne retombe une nouvelle fois dans l'oubli.
L'essai de François Dupuigrenet Desroussilles montre que cette nouvelle " question d'Orient " est pour l'Europe, et spécialement pour la France un enjeu de civilisation. Défendre les chrétiens d'Irak, d'Egypte et plus largement de tout le Proche-Orient, c'est augmenter les chances de faire contrepoids à la montée de l'extrémisme islamiste dans la région en sortant d'un jeu international opposant Occident et islam. La présence des chrétiens au Proche-Orient est un facteur d'équilibre. On ne peut se résigner à leur disparition. Accepter leur exode, c'est laisser le champ libre aux forces d'intolérance et de mort.