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Denis Kambouchner
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La gloire de Descartes est ambiguë. Regardé comme le premier philosophe de la modernité, il a aussi été, à toute époque, un penseur discuté et souvent caricaturé. De fait, son oeuvre offre plusieurs visages qu'il n'est pas aisé de départager. Aujourd'hui encore, il y a donc une «question Descartes», que ce livre entreprend d'examiner dans ses principaux aspects. Cela veut dire aller au plus près des textes, de manière à dénouer toute une série de malentendus sur des points clés de la philosophie cartésienne : nature de la méthode, authenticité du doute métaphysique, validité du Cogito, définition des «idées claires et distinctes», utilité des passions, relation de l'esprit à Dieu, de l'âme au corps, de la philosophie à la foi, de l'ego à autrui, ou encore de l'homme à la nature. En posant la «question Descartes», Denis Kambouchner renouvelle le portrait de l'auteur des Méditations métaphysiques et permet à quiconque s'intéresse à la philosophie d'accéder au plus vif de sa pensée.
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Près de vingt ans après sa disparition, le nom de Derrida fait encore polémique, bien davantage que celui d'autres grands penseurs français de son époque.
Aux yeux de certains, la « déconstruction » qu'il a initiée serait comparable à un « virus » propagé depuis les universités dans plusieurs strates de la société, et finissant par mettre en péril la culture humaniste de l'Occident. -
Aucun philosophe français n'est plus connu que Descartes. Mais en même temps, aucun n'est moins bien connu :
Sur toutes sortes de points (les idées innées, les relations de l'âme et du corps, les animaux réduits à des machines, la maîtrise humaine de la nature, etc.), on croit très bien savoir ce qu'il a dit, et l'on se dispense de le lire.
Ce livre entreprend de mettre en évidence la distance entre ce qu'on fait dire couramment à Descartes et ce qu'il a effectivement écrit. En vingt-et-un courts chapitres qui correspondent à toutes les parties de l'oeuvre (de la méthode à la morale en passant par la métaphysique et par la physique), il dresse un tableau des erreurs les plus communes et présente les textes qui permettent de les réviser.
L'ensemble est écrit dans un style clair et vif, avec des parties dialoguées. Libre et vivante introduction à l'oeuvre de Descartes, il apporte en même temps des éléments neufs sur des questions difficiles qui communiquent avec des problèmes cruciaux de la pensée contemporaine. La pensée de Descartes, si souvent calomniée, se révèle ainsi d'autant raffinée, stimulante et fascinante qu'on l'étudie de plus près.
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Quelque chose dans la tête
Denis Kambouchner
- Flammarion
- Essais Flammarion
- 28 Août 2019
- 9782081494084
Nous voulons que nos enfants soient bien éduqués, mais leur parlons-nous de la culture comme il faut ? Qu'on la réduise à une affaire d'héritiers ou qu'on se contente d'un «à chacun sa culture», on manque cette évidence : toute intelligence exige une culture qui ne s'hérite que si on la recherche.«Avoir quelque chose dans la tête» de clair et de solide, «se prendre la tête» autant qu'il faut, ce n'est ni un luxe ni une contrainte : plutôt la condition d'une plus grande présence aux choses et aux êtres. C'est ce que souligne avec simplicité et érudition ce court manuel à contre-courant des temps actuels.Empruntant ses exemples à la littérature, à la philosophie, aux arts, Denis Kambouchner ne cède pas à la nostalgie des modèles du passé : il montre combien la réflexion sur ces modèles s'impose pour penser le présent et l'avenir.
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L'école, question philosophique
Denis Kambouchner
- Fayard
- Histoire De La Pensee
- 30 Janvier 2013
- 9782213671222
Presque tous les problèmes cruciaux de notre école sont en un sens des problèmes philosophiques : autorité pédagogique, « sens des savoirs », laïcité et rapport entre les cultures, définition d'un système éducatif juste, transformations liées au numérique, etc. Pourtant, les philosophes de notre époque parlent peu de l'éducation, encore moins de l'éducation scolaire. La philosophie doit reprendre sa part dans l'approche publique de la « crise » de l'école. C'est à quoi ce livre appelle et veut travailler.
Ces problèmes sont philosophiques dans la mesure où ils touchent aux principes censés régir l'institution scolaire. Ces principes sont aujourd'hui confus ou introuvables, s'agissant notamment de ce qui est à enseigner et de ce qui est à évaluer. Tous les acteurs et partenaires de l'institution scolaire sont sensibles à cette déficience, d'où s'ensuivent, à un degré beaucoup trop élevé pour n'être pas ruineux, perplexités, inquiétudes, malentendus, découragements et rejets.
Mais rétablir pour l'école des principes solides suppose qu'on prenne en compte les complications modernes et tout particulièrement françaises de la relation au savoir et à la culture. C'est le double objet de ce livre. Il faut relire Rousseau, Durkheim, Foucault, Bourdieu, pour remonter aux origines de notre crise intellectuelle, mais aussi pour remarquer ce que les pensées les plus provocantes doivent encore à la notion classique de la culture de l'esprit.
« Rien ne s'apprend plus facilement que ce qu'il y a de meilleur. » Si Érasme a raison, alors l'urgence est toujours de faire que le meilleur soit offert à tous les enfants.
DENIS KAMBOUCHNER est professeur d'histoire de la philosophie moderne à l'université Paris 1. Spécialiste de Descartes, à qui il a consacré plusieurs ouvrages (dont L'Homme des passions, 2 vol., Albin Michel, 1995, et Descartes et la philosophie morale, Hermann, 2008), il est engagé de longue date dans une réflexion sur les problèmes de la culture et de l'éducation. Après un essai sur La Culture dans l'ouvrage Notions de philosophie, qu'il a dirigé (3 vol., Gallimard, coll. « Folio », 1995), il a notamment publié Une école contre l'autre (PUF, 2000) et co-dirigé La Crise de la culture scolaire : origines, interprétations, perspectives (PUF, 2005). -
Les meditations metaphysiques de descartes. i - introduction generale. meditation i
Denis Kambouchner
- Puf
- 2 Août 2005
- 9782130516255
" des six méditations, la première est la plus brève, mais aussi, selon l'auteur, celle qui exigera la plus longue application d'esprit.
vivante comme peut-être aucun texte de pure philosophie ne l'avait été depuis les dialogues de platon, elle " parlera " au lecteur le moins averti. mais on a pas eu tort d'y voir le " cheval de troie " d'oú les démonstrations cartésiennes " s'élancent pour enlever d'assaut toutes espèce de défense " : elle offre en tout cas -ou oppose- à l'analyse de singulières difficultés, qui se meurent au caractère inouï de son projet .
" publiées en latin en 1641 et en français en 1647, avec plusieurs séries d'objections et réponses, les méditations métaphysiques de descartes constituent, sous une forme littéraire fascinante, une des oeuvres phares de toute l'histoire de la philosophie. l'ouvrage dont voici le premier volume soumet chacun des moments du texte cartésien à une étude nouvellement méthodique, tout en s'attachant à définir sur chaque point les acquis de la tradition critique et les problèmes restés ouverts.
a la fois guide, somme et essai, il offre ainsi un instrument de travail sans équivalent, doublé d'une réflexion persévérante sur la manière dont le " sujet cartésien " a su s'installer dans son propre monde.
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Descartes et la philosophie morale
Denis Kambouchner
- Hermann
- Philosophie Hermann
- 9 Janvier 2009
- 9782705667924
On dit que Descartes réfléchissait sans cesse aux questions morales. Pourtant, entre la modeste « morale par provision » de 1637 et l'évocation, dix ans plus tard, d'une « plus haute et plus parfaite morale », « dernier degré de la sagesse », son oeuvre en la matière paraît discrète : dix pages du Discours de la Méthode, un tiers des Passions de l'âme, une quinzaine de lettres de 1645-1647 constituent l'essentiel des textes en notre possession.
Cette discrétion n'est en rien un défaut. Ce livre s'est donné pour tâche de l'expliquer en s'intéressant au statut cartésien de la connaissance morale et à ses principes : conditions du libre arbitre, « sage des passions », nature de l'amour, de la « vraie générosité », réalité d'une loi morale, regard à porter sur l'ordre du monde. Jusque dans les discussions ici poursuivies sur la « morale parfaite » et sur l'humanisme, comme dans la comparaison avec Montaigne, Spinoza ou Kant, la pensée cartésienne apparaît au plus haut point responsable d'elle-même, c'est-à-dire consciente des limites à donner à une philosophie morale qui soit à la fois supérieurement exacte et authentiquement utile. -
Bulletin de la Société française de philosophie : Descartes et le problème de la culture
Denis Kambouchner
- Societe Francaise De Philosophie
- Bulletin De La Societe Francaise De Philosophie
- 27 Juin 2000
- 9782711650064
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L'Homme des passions - tome 1 : Commentaires sur Descartes. Analytique
Denis Kambouchner
- Albin Michel
- 9 Novembre 1995
- 9782226056900
Le « dualisme cartésien », aujourd'hui combattu par le matérialisme des sciences cognitives, est devenu un mythe de la pensée moderne. On ne saurait pourtant comprendre la distinction que Descartes établit entre l'âme et le corps sans avoir examiné l'état de sa pensée sur leur union, et en particulier sa dernière oeuvre, le Traité des passions de l'âme.
L'analyse minutieuse de ce texte difficile que Denis Kambouchner, professeur de philosophie à l'université de Clermont-Ferrand, a menée ne comble pas seulement une lacune de la tradition critique. En faisant surgir du Traité des paysages thématiques ignorés, elle rend au dualisme cartésien toute sa subtilité. La distinction de l'âme et du corps n'est pas un acte de fermeture dogmatique : elle s'inscrit dans le projet d'une réforme de l'entendement à partir de laquelle peuvent se déployer toute une science de l'homme et toute une éthique, dont les passions fournissent l'ultime articulation.
Inversant la perspective habituelle sur l'oeuvre de Descartes, l'ouvrage de Denis Kambouchner rend à la pensée du « cavalier français » sa complexité et sa force intactes. En même temps qu'il témoigne du dynamisme des études cartésiennes, il est exemplaire d'une manière nouvelle d'aborder les textes classiques.
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L'homme des passions, commentaires sur Descartes Tome 2 ; canonique
Denis Kambouchner
- Albin Michel
- Bibliotheque Du Cip
- 9 Novembre 1995
- 9782226078285
Le "dualisme cartésien", aujourd'hui combattu par le matérialisme des sciences cognitives, est devenu un mythe de la pensée moderne. On ne saurait pourtant comprendre la distinction que Descartes établit entre l'âme et le corps sans avoir examiné l'état de sa pensée sur leur union, et en particulier sa dernière oeuvre, le Traité des passions de l'âme. L'analyse minutieuse de ce texte difficile que Denis Kambouchner, professeur de philosophie à l'université de Clermont-Ferrand, a menée ne comble pas seulement une lacune de la tradition critique. En faisant surgir du Traité des paysages thématiques ignorés, elle rend au dualisme cartésien toute sa subtilité. La distinction de l'âme et du corps n'est pas un acte de fermeture dogmatique : elle s'inscrit dans le projet d'une réforme de l'entendement à partir de laquelle peuvent se déployer toute une science de l'homme et toute une éthique, dont les passions fournissent l'ultime articulation. Inversant la perspective habituelle sur l'oeuvre de Descartes, l'ouvrage de Denis Kambouchner rend à la pensée du "cavalier français" sa complexité et sa force intactes. En même temps qu'il témoigne du dynamisme des études cartésiennes, il est exemplaire d'une manière nouvelle d'aborder les textes classiques.
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La philosophie n'a, croit-on, aucun rapport avec le style qui semble réservé à la littérature; Descartes est philosophe et écrivain. Sa phrase est longue et puissamment articulée. Avant de publier, à 41 ans, le Discours et les Essais de la Méthode, il a beaucoup travaillé son style, et même ses traités de physique, comme les Météores sont pleins d'une austère poésie. Chaque phrase de Descartes prescrit une certaine réflexion. Elle est comme un théâtre en miniature où entrent en jeu les objets, l'esprit ou le moi qui veut régler ses pensées. Il y a donc une morale du style cartésien, en particulier dans la présentation de soi. C'est l'objet de ce livre, qui explore d'un même mouvement les propriétés de la phrase cartésienne et la relation du « sujet » cartésien à soi et au monde.
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De bonnes raisons d'être méchant ?
Denis Kambouchner
- Gallimard Jeunesse Giboulées
- Chouette ! Penser
- 18 Mars 2010
- 9782070626816
« Méchant ! » Les enfants n'ont que ce mot à la bouche, mais qu'est-ce qu'un « méchant », ou plutôt qui est méchant ? La haine et le mépris sont les plus grands ressorts de la méchanceté, mais elle implique aussi un choix : le « méchant » n'a pas seulement l'habitude de faire souffrir, de tourmenter, d'humilier, il « assume ». Il est surtout l'homme d'une idée fixe : faire du tort à autrui. La philosophie nous aide à comprendre que la douceur - qui n'est pas mollesse, mais attention, fermeté, mesure et souci du bien commun-peut être la meilleure des défenses, qu'il faut s'ouvrir au monde, n'avoir de haine pour personne, et trouver son propre horizon...
Grand format 10.65 €Indisponible
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Le vocabulaire de Descartes
Denis Kambouchner, Frédéric de Buzon
- Ellipses
- Le Vocabulaire De
- 22 Mars 2011
- 9782729862343
En quatre ouvrages seulement (Discours et Essais de la Méthode, Méditations, Principes, Passions de l'âme - auxquels s'ajoutent toute une correspondance, quelques écrits polémiques et d'importants traités posthumes), Descartes a inscrit au coeur de son siècle une oeuvre saisissante d'audace et d'ingéniosité. Les textes philosophiques de Descartes se sont voulus parfaitement clairs : pour se rendre sensible à la puissance de l'opération cartésienne, il convient de leur accorder une attention aiguë et prolongée. Loin des lieux communs de la tradition scolaire, on pourra alors ramener les concepts cartésiens à l'expérience toujours complexe qui les sous-tend. C'est à la nature de cette expérience (avec ses coordonnées historiques), et à la définition de l'équilibre intellectuel que Descartes a partout cherché, que ce vocabulaire voulait introduire.
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Beaux-livres 45.00 €
Indisponible
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