Dans la lignée de "Contre les élections" (2014), David Van Reybrouck a écrit un plaidoyer bref et sans équivalent en faveur de la justice climatique. Un constat sans appel qui se transforme en leçon d'optimisme et propose des solutions politiques aptes à renouveler la vie démocratique.
Quelque dix ans après "Congo", David Van Reybrouck publie sa deuxième grande étude historique, consacrée cette fois à la saga de la décolonisation de l'Indonésie - premier pays colonisé à avoir proclamé son indépendance, le 17 août 1945. Il s'agit pour lui de comprendre l'histoire de l'émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé, et son incidence sur le monde contemporain. Fidèle à la méthode suivie dès son premier ouvrage, l'auteur se met lui-même en scène au cours de son enquête, alternant sans cesse, et avec bonheur, exposé de type scientifique et «reportage» à la première personne - ce qui rend la lecture de l'ouvrage à la fois aisée et passionnante. Le résultat est à la hauteur de "Congo" : c'est une grande réussite.
De la période précoloniale aux années 2008-2009 (la fin de Mobutu et la guerre civile), en passant par lexploration de Stanley (1870), cette histoire du Congo navait jamais été écrite. Se fondant sur un travail de documentation époustouflant et des mois denquête parfois rocambolesque, voire périlleuse, David Van Reybrouck prend tour à tour la plume du romancier, du journaliste et du dramaturge pour raconter ce pays avec une inlassable curiosité, une ingénieuse rigueur et un réel courage.
Il signe un essai total, une somme extrêmement riche, un livre de référence mais aussi un hymne jubilatoire à lextraordinaire vitalité de tout un peuple qui a déjà passionné plus de 300 000 lecteurs aux Pays-Bas et dans les Flandres.
Ce recueil circonscrit la partition sensible d'un écrivain qui pose sur le monde un regard humaniste et progressiste. En ces temps tourmentés il est important de publier cette collection d'Odes comme autant de chroniques qui soulignent le besoin inné d'enthousiasme de David Van Reybrouck et son bel esprit d'engagement positif.
Depuis plusieurs années, David Van Reybrouck, auteur de Congo, Une histoire (Prix Médicis Essai 2012) s'intéresse de près à la vie politique de son pays, la Belgique, et notamment à la question de la participation des citoyens à la gestion du pays. Et si c'étaient les élections qui mettaient en péril la démocratie ? Ses réflexions ainsi que les solutions qu'il propose tombent à pic au moment où l'on prépare en France les élections municipales.
À travers l'histoire d'un minuscule territoire resté neutre jusqu'en 1919 et le destin de l'un de ses habitants, qui changea cinq fois de nationalité au cours de sa vie, David Van Reybrouck nous invite à la réflexion sur la fin d'une utopie européenne, le retour des frontières et les dangers de la résurgence des nationalismes.
Du grand Maeterlinck à l'obscur Eugène Marais, cette enquête romanesque sur l'histoire d'un plagiat est un livre inclassable, une non-fiction littéraire aussi érudite que divertissante qui propose une réflexion sur l'observation des sociétés animales en même temps qu'un regard passionnant sur l'Afrique du Sud.
«Para» sera jouée à partir du 15 novembre 2018 au KVS de Bruxelles. David Van Reybrouck rappelle, dans cette pièce, un chapitre oublié de l'histoire récente : l'intervention militaire belge de grande envergure en Somalie entre 1992 et1993. Le personnage, un ancien commando parachutiste, donne une conférence qui tient autant du récit historique que de la confession intime. Il raconte l'arrivée en Somalie, la rencontre avec la population locale, entre idéal de diplomatie et violence parfois inévitable, la difficulté de ramener la paix dans un territoire aussi vaste, la violence du retour à la normale après la guerre. «Para» n'est ni ode à l'armée ni un réquisitoire, c'est un texte tout en nuances, à la fois la revendication d'une mission menée à bien et un aveu de culpabilité car une guerre, même gagnée, n'est jamais tout à fait propre.
À travers toute l'Europe l'écart entre les personnes peu scolarisées et celles très cultivées se creuse. D'un côté, les cosmopolites qui sirotent leur verre de chardonnay en vantant les mérites de la mondialisation, alors que de l'autre côté une classe « tatouée » se saoûle des chansons populaires locales et, souvent, soutient de nouvelles formes de nationalismes. Les travailleurs peu qualifiés ont du mal à pénétrer au parlement. Leur majorité démographique est réduite à une minorité démocratique. Plus que quiconque, les partis populistes portent aujourd'hui la voix des personnes peu qualifiées dans nos sociétés.
Selon David Van Reybrouck, le populisme n'est pas nécessairement un danger pour la démocratie. Ce populisme exprime, parfois maladroitement, un désir constant d'engagement politique de citoyens peu instruites.
Il est devenu essentiel de se pencher sérieusement sur les réflexions que l'auteur soulève. Un meilleur populisme est nécessaire, pas forcément moins de populisme...
Un groupe de jeunes plantent leurs tentes dans le camping d'un grand festival de musique, l'endroit idéal pour jouir de l'été, de l'amour, de l'alcool et de la musique. Mais, la surface toute lisse du divertissement masque le désespoir, la solitude et la lassitude. En proie à un ennui tchekhovien, les personnages oscillent entre illusions et lâcheté, idéaux et cynisme, excitation et abattement.
David Van Reybrouck, qui a travaillé sur le terrain dans divers festivals de musique, propose un tableau de la jeunesse contemporaine en mettant à nu les inconséquences de notre époque, parfois amusantes, parfois absurdes.
PERSONNAGES : 3 filles, 4 garçons.
À la suite des attentats de Paris et Bruxelles, David Van Reybrouck, écrivain, anthropologue et archéologue, rencontre son ami Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, auteur d'ouvrages sur le développement personnel et formateur en communication non violente. Pour eux, le constat est clair : face au déferlement d'actes guerriers et barbares, appeler la paix de ses voeux ne suffit pas, il faut la préparer, la construire à l'intérieur de nous-mêmes et dans nos structures sociales.
À la suite des attentats de Paris et Bruxelles, David Van Reybrouck, écrivain, anthropologue et archéologue, rencontre son ami Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, auteur d'ouvrages sur le développement personnel et formateur en communication non violente. Pour eux, le constat est clair : face au déferlement d'actes guerriers et barbares, appeler la paix de ses voeux ne suffit pas, il faut la préparer, la construire à l'intérieur de nous-mêmes et dans nos structures sociales.
Carl De Keyzer, photographe de l'agence MAGNUM, pose un regard contemporain sur des photographies inédites et poignantes datant de la Première Guerre mondiale.
Un travail rigoureux de sélection et de restauration En compagnie de David Van Reybrouck, l'auteur de Congo, une histoire, il a sélectionné des négatifs sur plaques de verre venus du monde entier et les a numérisés afi n d'obtenir des tirages aussi fi dèles que possible.
Le livre expose ainsi une centaine de photographies inédites et poignantes du front occidental, notamment des plaques aux couleurs surprenantes.
Deux années de recherche L'ouvrage est le résultat de deux années de recherches au sein de collections privées et dans les archives de grandes institutions, en France, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Australie (l'Australian War Memorial, l'ECPAD en France, le MAP à Paris, le KIK à Bruxelles, le In Flanders Fields Museum à Ypres, le City Archive de Bruges et l'Imperial War Museum à Londres).
Une approche contemporaine Par ce travail minutieux, il s'est glissé dans les pensées du photographe de l'époque : qu'a-t-il voulu montrer, comment aurait-il voulu que son travail soit exposé ?
Cette approche résolument contemporaine fait la part belle au point de vue du photographe et à la puissance de l'image.
Ce livre est la première monographie de l'oeuvre totale de Vanfleteren. Depuis plus de quinze ans, Stephan Vanfleteren parcourt sa patrie en tous sens avec amour, sans toutefois se focaliser sur la photographie des grandes curiosités ni sur les moments clés de son histoire.
Les thèmes de ce livre illustrent les cafés populaires, les paysages, les courses de kermesse, la diminution du nombre des cafés et des épiceries, les poteaux électriques en béton inclinés, les épaves de voitures abandonnées çà et là, la misère et la solitude en Belgique. Beaucoup de ses photos sont devenues des icônes appartenant à la mémoire collective.