Considéré comme l'un des penseurs les plus importants de ce début de siècle, David Graeber revient après cinq ans d'enquête pour analyser la notion de Bullshit job ou « Jobs à la con », née sous sa plume et qui a fait le tour du monde. Poche + : parce qu'un livre n'est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, Bullshit Jobs sera précédé d'une nouvelle préface inédite de l'auteur.
VComment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ? Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ? Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif. Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l'action pour démasquer les fins du capitalisme. Son arme : l'anthropologie comparée. Son style : l'étude archéologique.
Une fois de plus, David Graeber bouleverse un élément central de la mythologie néo-libérale : la notion de valeur. Le célèbre pourfendeur du capitalisme réexamine ici un siècle de pensée anthropologique et insuffle une vie nouvelle aux textes classiques sur la valeur et l'échange. Le style vif de Graeber nous entraîne sans effort au coeur de la question qui le préoccupe : est-il possible de proposer une mesure de la valeur commune à toutes les cultures ?
Un essai essentiel et foisonnant qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans, renverse magistralement les théories admises. Il démontre en particulier que l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Aujourd'hui encore, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers. Et si l'unique moyen d'éviter l'explosion sociale était justement. d'effacer les dettes ?
À partir de son champ d'études, l'anthropologue David Graeber jette dans ce texte qui date de 2004 les bases d'une théorie sociale anarchiste. Le marxisme a longtemps inspiré les sciences humaines, mais l'anarchisme qui est pourtant plus ancien, n'a encore que peu de représentants dans les universités et n'a pas encore occupé les champs du savoir. C'est pour remédier à cela que Graeber a écrit ce pamphlet qui, après avoir réaffirmé les bases de l'anarchisme, explore les différents éléments auxquels l'anthropologue anarchiste doit s'atteler, notamment, et à l'instar de l'anthropologue Pierre Clastres, une nouvelle théorie de l'État.
Résumons en quelques mots la vulgate, hyperdominante, à laquelle David Graeber s'en prend dans ce livre avec allégresse : la démocratie est une invention occidentale, due aux Grecs de l'Antiquité, puis ravivée aux XVIIe et XVIIIe siècles en Europe et aux États-Unis, qui en sont à la fois le berceau et la terre d'accueil par excellence.Non, ce n'est pas la «culture occidentale» qui a fait apparaître et prospérer la démocratie. Bien plus : si l'on entend le mot «culture» au sens anthropologique, il apparaît que la culture occidentale est introuvable. Et si l'on entend par ce mot la culture des lettrés, alors il n'est pas difficile de vérifier que ces derniers, en Occident comme en Orient, se sont constamment opposés à la démocratie. Celle-ci, défend Graeber, ne naît et ne vit en réalité que dans les marges des systèmes de pouvoir : elle est indissociable de l'anarchie.Une réflexion puissante, qui invite à mettre en question de façon radicale nos systèmes politiques contemporains et leur histoire.
Après le succès de Dette : 5000 ans d'histoire - vendu à près de 25 000 exemplaires - David Graeber revient avec un texte passionnant sur l'invasion de la bureaucratie dans notre quotidien qu'il voit comme un efficace bras armé du capitalisme financier.
Flibustiers, femmes marchandes et simulacres de royaumes à Madagascar au XVIIIe siècle.
« Je vais raconter une histoire de magie et de mensonges, de batailles navales et de princesses enlevées, de révoltes d'esclaves et de chasses à l'homme, de royaumes de pacotille et d'ambassadeurs imposteurs, d'espions et de voleurs de joyaux, d'empoisonneurs et de sectateurs du diable et d'obsession sexuelle, toutes choses qui participent des origines de la liberté moderne. » De 1989 à 1991, David Graeber accomplit une étude de terrain ethnographique à Madagascar. Il en tira sa thèse de doctorat sur la magie, l'esclavage et la politique dans la Grande Île. Lors de ce séjour, il découvrit l'existence d'un groupe ethnique formé des descendants métissés des nombreux pirates qui s'y étaient installés au début du xviiie siècle : les Zana-Malata.
Il entreprit des recherches historiques sur cette population, ébaucha sur le sujet un essai. Ce n'est que dernièrement qu'il s'est décidé à finaliser cet écrit et à le faire éditer. Il y fait la lumière sur l'utopie pirate baptisée « Libertalia » par Daniel Defoe.
Décryptant la mythologie propre aux légendes pirates et comparant d'un oeil critique les rares documents probants, l'auteur avance de très plausibles hypothèses sur l'impact qu'eurent les flibustiers et leurs descendants sur la culture et la politique malgache au siècle des Lumières - mais aussi sur l'influence qu'eurent les récits de pirates et les pratiques proto-démocratiques, voire libertaires, sur les penseurs desdites Lumières.
Il en résulte un récit lumineux et passionnant, doublé d'une réflexion stimulante sur la nature et les origines de l'idéologie marchande, du colonialisme et de l'européocentrisme.
Les entretiens de David Graeber (avec Mehdi Belhaj Kacem, Nika Dubrovsky et Assia Turquier-Zauberman) redéfinissent les contours de ce que pourrait être une morale anarchiste aujourd'hui.
Tant par ses grands concepts comme ceux de la dette, de la bureaucratie ou des bullshit jobs, que par son implication cruciale dans le mouvement Occupy Wall Street, David Graeber était l'un des plus influents penseurs de notre temps. Au contraire de bien d'intellectuels « engagés », il était l'un des très rares à avoir fait preuve d'une efficacité militante à répercussion mondiale.
Se revendiquant depuis toujours anarchiste, dans ce livre d'entretiens avec Assia Turquier-Zauberman, Nika Dubrovsky et Mehdi Belhaj Kacem, Graeber parle tant sur l'histoire de l'anarchie que sur sa pertinence contemporaine et sur son avenir; tant sur les liens qui unissent l'anthropologie à l'anarchisme qu'aux « traces ADN » de celui-ci dans le mouvement d'OWS ou dans celui des Gilets jaunes; sur la signification de l'éthique anarchiste non seulement dans sa portée politique, mais esthétique et artistique, sexuelle et amoureuse...
Avec une verve étonnante de vivacité, de drôlerie et d'érudition, le présent livre contribue à redéfinir les contours de ce que pourrait être, comme le disait Kropotkine, une « morale anarchiste » aujourd'hui.
Now in paperback, the updated and expanded edition : David Graebers fresh ... fascinating ... thought-provoking ... and exceedingly timely ( Financial Times ) history of debt Here anthropologist David Graeber presents a stunning reversal of conventional wisdom: he shows that before there was money, there was debt. For more than 5,000 years, since the beginnings of the first agrarian empires, humans have used elaborate credit systems to buy and sell goods--that is, long before the invention of coins or cash. It is in this era, Graeber argues, that we also first encounter a society divided into debtors and creditors. Graeber shows that arguments about debt and debt forgiveness have been at the center of political debates from Italy to China, as well as sparking innumerable insurrections. He also brilliantly demonstrates that the language of the ancient works of law and religion (words like guilt, sin, and redemption) derive in large part from ancient debates about debt, and shape even our most basic ideas of right and wrong. We are still fighting these battles today without knowing it.
Occupons, comme si nous étions déjà libres est le témoignage vibrant de l'incroyable résilience de notre nature démocratique et un plaidoyer sans concession en faveur d'un renouveau nécessaire de notre fonctionnement politique. Plus que jamais, la démocratie radicale, représente notre meilleur espoir de changement.
Ce livre a fait connaître David Graeber dans le monde. Il a été publié en 2007 sous le titre : Possibilities I: Essays on Hierarchy, Rebellion and Desire. Si La Dette (Les liens qui libèrent, 2013) pose le fondement d'une critique radicale du capitalisme moderne, Des fins du capitalisme est véritablement le livre de David Graeber où tous les fils se rassemblent au sein de son anthropologie et où l'on peut prendre le mieux connaissance de la portée et du style de sa grande entreprise.
From the author of the international bestseller Debt: The First 5,000 Years comes a revelatory account of the way bureaucracy rules our lives Where does the desire for endless rules, regulations, and bureaucracy come from? How did we come to spend so much of our time filling out forms? And is it really a cipher for state violence? To answer these questions, the anthropologist David Graeber--one of our most important and provocative thinkers--traces the peculiar and unexpected ways we relate to bureaucracy today, and reveals how it shapes our lives in ways we may not even noticethough he also suggests that there may be something perversely appealing--even romantic--about bureaucracy. Leaping from the ascendance of right-wing economics to the hidden meanings behind Sherlock Holmes and Batman, The Utopia of Rules is at once a powerful work of social theory in the tradition of Foucault and Marx, and an entertaining reckoning with popular culture that calls to mind Slavoj Zizek at his most accessible. An essential book for our times, The Utopia of Rules is sure to start a million conversations about the institutions that rule over us--and the better, freer world we should, perhaps, begin to imagine for ourselves.
From small beginnings its demonstrations spread across the world to cities like Cairo, Athens, Barcelona and London and gave a glimpse of a new way. This book looks at the actions of the 99 per cent asks: why was it so effective? What went right? And what can we all do now to make our world democratic once again?
From the author of the international bestseller Debt: The First 5,000 Years comes a revelatory account of the way bureaucracy rules our lives Where does the desire for endless rules, regulations, and bureaucracy come from? How did we come to spend so much of our time filling out forms? And is it really a cipher for state violence? To answer these questions, the anthropologist David Graeber--one of our most important and provocative thinkers--traces the peculiar and unexpected ways we relate to bureaucracy today, and reveals how it shapes our lives in ways we may not even noticethough he also suggests that there may be something perversely appealing--even romantic--about bureaucracy. Leaping from the ascendance of right-wing economics to the hidden meanings behind Sherlock Holmes and Batman, The Utopia of Rules is at once a powerful work of social theory in the tradition of Foucault and Marx, and an entertaining reckoning with popular culture that calls to mind Slavoj Zizek at his most accessible. An essential book for our times, The Utopia of Rules is sure to start a million conversations about the institutions that rule over us--and the better, freer world we should, perhaps, begin to imagine for ourselves.
Before there was money, there was debt Every economics textbook says the same thing: Money was invented to replace onerous and complicated barter systemsyes'>mdash;to relieve ancient people from having to haul their goods to market. The problem with this version of history? There’s not a shred of evidence to support it. Here anthropologist David Graeber presents a stunning reversal of conventional wisdom. He shows that for more than 5,000 years, since the beginnings of the first agrarian empires, humans have used elaborate credit systems to buy and sell goodsyes'>mdash;that is, long before the invention of coins or cash. It is in this era, Graeber argues, that we also first encounter a society divided into debtors and creditors. Graeber shows that arguments about debt and debt forgiveness have been at the center of political debates from Italy to China, as well as sparking innumerable insurrections. He also brilliantly demonstrates that the language of the ancient works of law and religionyes'>#160;(words like yes'>ldquo;guilt,yes'>rdquo; yes'>ldquo;sin,yes'>rdquo; and yes'>ldquo;redemptionyes'>rdquo;) derive in large part from ancient debates about debt, and shape even our most basic ideas of right and wrong. We are still fighting these battles today without knowing it. Debt: The First 5,000 Years is a fascinating chronicle of this little known historyyes'>mdash;as well as how it has defined human history, and what it mens for the credit crisis of the present day and the future of our economy.From the Hardcover edition.
David Graeber et David Wengrow se sont donné pour objectif de « jeter les bases d'une nouvelle histoire du monde ». Le temps d'un voyage fascinant, ils nous invitent à nous débarrasser de notre carcan conceptuel et à tenter de comprendre quelles sociétés nos ancêtres cherchaient à créer. Foisonnant d'érudition, s'appuyant sur des recherches novatrices, leur ouvrage dévoile un passé humain infiniment plus intéressant que ne le suggèrent les lectures conventionnelles. Il élargit surtout nos horizons dans le présent, en montrant qu'il est toujours possible de réinventer nos libertés et nos modes d'organisation sociale. Un livre monumental d'une extraordinaire portée intellectuelle dont vous ne sortirez pas indemne et qui bouleversera à jamais votre perception de l'histoire humaine.
En anthropologie comme dans la culture populaire, les rois sont des figures qui fascinent et qui intriguent. Ils se révèlent comme des héros ou des tyrans avec une vigueur dont les personnages politiques sont incapables. En réfléchissant sur des sujets tels que la temporalité, l'altérité et l'utopie - mais aussi le divin, l'étrange, le sacré ou le bestial - Graeber et Sahlins explorent ce qu'est la royauté d'un point de vue philosophique et anthropologique. Ils montrent que les rois symbolisent bien plus de choses que la seule souveraineté. Rédigé avec finesse, esprit et rigueur d'analyse, cet ouvrage ouvre un espace pour l'étude de cette figure aussi fascinante que récurrente.
'Spectacular and terrifyingly true' Owen Jones 'Thought-provoking and funny' The Times Be honest: if your job didn't exist, would anybody miss it? Have you ever wondered why not? Up to 40% of us secretly believe our jobs probably aren't necessary. In other words: they are bullshit jobs. This book shows why, and what we can do about it. In the early twentieth century, people prophesied that technology would see us all working fifteen-hour weeks and driving flying cars. Instead, something curious happened. Not only have the flying cars not materialised, but average working hours have increased rather than decreased. And now, across the developed world, three-quarters of all jobs are in services, finance or admin: jobs that don't seem to contribute anything to society. In Bullshit Jobs, David Graeber explores how this phenomenon - one more associated with the Soviet Union, but which capitalism was supposed to eliminate - has happened. In doing so, he looks at how, rather than producing anything, work has become an end in itself; the way such work maintains the current broken system of finance capital; and, finally, how we can get out of it. This book is for anyone whose heart has sunk at the sight of a whiteboard, who believes 'workshops' should only be for making things, or who just suspects that there might be a better way to run our world.
Democracy has been the American religion since before the Revolution-from New England town halls to the multicultural democracy of Atlantic pirate ships. But can our current political system, one that seems responsive only to the wealthiest among us and leaves most Americans feeling disengaged, voiceless, and disenfranchised, really be called democratic? And if the tools of our democracy are not working to solve the rising crises we face, how can we-average citizens-make change happen?
David Graeber, one of the most influential scholars and activists of his generation, offers the perfect book to address these urgent questions. Beginning with the most recent democratic activist movements in America and abroad, he takes readers on a journey through the idea of democracy, provocatively reorienting our understanding of pivotal historical moments, and extracts their lessons for today-from the birth of Athenian democracy and the founding of the United States of America to the global revolutions of the twentieth century and the rise of a new generation of activists. Underlying it all is a bracing argument that in the face of increasingly concentrated wealth and power in this country, a reenergized, reconceived democracy-one based on consensus, equality and broad participation-can yet provide us with the just, free, and fair society we want.
The Democracy Project tells the story of the resilience of the democratic spirit and the adaptability of the democratic idea. It offers a fresh take on vital history and an impassioned argument that radical democracy is, more than ever, our best hope.