© Jean-Marc Munier "Aucun travail", "Manque de bases", "N'a rien fait rien rendu", "Que dire ?", "Le troisième trimestre sera déterminant." Il les a connus, les bulletins de notes accablants, l'inquiétude des parents, et la rage de ne pas comprendre. Le jeune cancre Daniel Pennacchioni s'en est pourtant sorti grâce aux encouragements sans relâche de quelques professeurs. Et à son tour, il a plongé pour repêcher les élèves en difficulté.
Dans un livre qui n'est ni un roman, ni un essai, ni une autobiographie, mais un peu tout cela à la fois, Daniel Pennac pose un regard tendre sur des générations d'élèves et réconforte les mères en détresse : l'échec n'est pas une fatalité.
Chagrin d'école a été récompensé par le Prix Renaudot 2007.
Ce serait donc l'histoire de Manuel Pereira da Ponte Martins, dictateur agoraphobe...
Si seulement c'était aussi simple ! Car il faut également compter avec le sosie du dictateur, avec le sosie du sosie, et le sosie du sosie du sosie. sans oublier l'auteur qui songe à ce roman du fond de son hamac ("un rectangle de temps suspendu dans le ciel"), et dont les souvenirs donnent vie à de nouveaux personnages.
Daniel Pennac s'amuse, entraînant le lecteur tantôt dans le livre, tantôt dans les coulisses de l'écriture de son roman, mélange de souvenirs et d'imagination.