«Ma plus jeune soeur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C'Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l'on kidnappe l'affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d'écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.» Benjamin Malaussène.
«Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable.»Benjamin Malaussène
Côté famille, maman s'est tirée une fois de plus en m'abandonnant les mômes, et le Petit s'est mis à rêver d'ogres Noël.Côté coeur, tante Julia a été séduite par ma nature de bouc (de bouc émissaire).Côté boulot, la première bombe a explosé au rayon des jouets, cinq minutes après mon passage. La deuxième, quinze jours plus tard, au rayon des pulls, sous mes yeux. Comme j'étais là aussi pour l'explosion de la troisième, ils m'ont tous soupçonné.Pourquoi moi ?Je dois avoir un don...
«Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?»Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même («l'innocence m'aime») et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.
La version Dyscool du chef-d'oeuvre de Daniel Pennac Pavel n'est pas bien grand. Juste assez pour atteindre les touches du piano de la gare et jouer comme un virtuose. Juste assez pour prendre le train tout seul. Ses parents, musiciens, sont morts il y a longtemps. Il rêve d'une famille qui l'accueillerait dans une grande maison avec un piano...
Roman à lire pour les enfants dès 7 ans.
? Spécial enseignant.e.s : des ressources pédagogiques sont à votre disposition pour étudier cet ouvrage en classe. ?
«L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour ! L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville... Entendons-nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. J'ai eu tort.» Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur. Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchande de prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.
Chagrin d'école, dans la lignée de Comme un roman, aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur.
«L'ampoule du projecteur a explosé en plein Fellini. Minne et moi regardions Amarcord du fond de notre lit. - Ah! Non! Merde! J'ai flanqué une chaise sur une table et je suis monté à l'assaut pour changer l'ampoule carbonisée. Explosion sourde, la maison s'est éteinte, je me suis cassé la figure avec mon échafaudage et ne me suis pas relevé. Ma femme m'a vu mort au pied du lit conjugal. De mon côté je revivais ma vie. Il paraît que c'est fréquent. Mais elle ne se déroulait pas exactement comme je l'avais vécue.» Daniel Pennac
«- La suite ! réclamaient les enfants. La suite ! La suite !Ma suite à moi c'est l'autre petit moi-même qui prépare ma relève dans le giron de Julie. Comme une femme est belle en ces premiers mois où elle vous fait l'honneur d'être deux ! Mais, Julie, crois-tu que ce soit raisonnable ? Julie, le crois-tu ? Franchement... hein ? Et toi, petit con, penses-tu que ce soit le monde, la famille, l'époque où te poser ? Pas encore là et déjà de mauvaises fréquentations !- La suite ! La suite !Ils y tenaient tellement à leur suite que moi, Benjamin Malaussène, frère de famille hautement responsable, bouc ressuscité, père potentiel, j'ai fini par me retrouver en prison accusé de vingt et un meurtres.Tout ça pour un sombre trafic d'images en ce siècle Lumière.Alors, vous tenez vraiment à ce que je vous la raconte, la suite ?»
Les droits imprescriptibles du lecteur 1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
Peu de temps après la mort de son frère Bernard, Daniel Pennac entreprend la lecture publique d'une célèbre nouvelle de Melville, Bartleby le Scribe. Or, Bernard et lui partageaient la même passion pour le personnage de Bartleby. En faisant alterner ici des extraits de Bartleby tel qu'il l'adapta pour le théâtre et les anecdotes sur Bernard, souvenirs tendres, drôles ou cinglants, répliques pleines d'humour et de lucidité, Daniel Pennac dresse le portrait de ce frère disparu, vrai complice, irremplaçable compagnon de sa vie. Et il révèle une étrange proximité entre les deux personnages. Comme Bartleby, Bernard pratiquait un retrait de plus en plus délibéré de la vie sociale, un refus catégorique d'ajouter à l'entropie. A ce témoignage de tendresse fraternelle Pennac mêle des réflexions passionnées sur le théâtre, le jeu et les masques sociaux. Le tout forme un livre d'amour singulier, à la fois profond, lucide et bouleversant.
La tribu Malaussène et ses prochesont le regret de vous annoncerle mariage de Thérèse Malaussèneavec le comte Marie-Colbert de Roberval,conseiller référendaire de première classe.Cet avis tient lieu d'invitation.
Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935.
Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans.
Son projet était d'observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme.
Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l'univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l'intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.
Nous sommes dans une pièce de théâtre. On y tourne un film sur le Bartleby de Melville. Tous ceux que réunit le tournage ont une raison puissante et personnelle de participer à cette création.Ainsi Daniel Pennac nous invite-t-il, en rapprochant la figure de son propre frère de celle du fameux scribe, à visiter les coulisses du théâtre, du cinéma et l'atelier d'un grand écrivain.
Sujet : Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants.Racontez la suite.
Ce serait l'histoire d'un dictateur agoraphobe qui se ferait remplacer par un sosie. Ce serait l'histoire de ce sosie qui se ferait à son tour remplacer par un sosie. Mais c'est surtout l'histoire de l'auteur rêvant à cela dans son hamac. Et c'est l'éloge du hamac : ce rectangle de temps suspendu dans le ciel.
Racontées par son meilleur ami, les aventures du génial et imprévisible Kamo : préparer de façon originale l'entrée en 6e, affronter une rédaction maléfique ou apprendre l'anglais avec une mystérieuse correspondante, Kamo a toujours l'idée du siècle !Cet ouvrage regroupe les quatre aventures de Kamo : «Kamo, L'idée du siècle», «Kamo et moi», «Kamo, L'agence Babel», «L'évasion de Kamo».
Douze tableaux de Miro racontent une histoire. Un père et sa fille échangent autour des rêves qu'elle a fait, l'année précédente, pendant son opération de l'appendicite.
Nous sommes au théâtre, lui sur la scène, nous dans la salle. On vient de le primer pour «l'ensemble de son oeuvre». Il remercie son monde. Enfin, il essaye...
Le 6e Continent Comment diable une famille obsédée par la propreté peut-elle, en trois générations, devenir la source de la plus gigantesque pollution de l'histoire de l'humanité? La réponse est dans Le 6e Continent, drame familialo-planétaire, en trente mouvements qui conduisent au désastre. Il ne reste plus qu'à en rire.
Ancien malade des hôpitaux de Paris Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau, et ainsi de suite car la nuit fut longue. Il fallait qu'il le raconte à quelqu'un. Désolé que ce soit vous.
J'ai le droit de courir dans la forêt ? Dans les flaques ? Dans la maison ? Et même sur ton lit ? J'ai le droit de courir partout alors ? Pas partout partout...
Si tu cours à la sortie de l'école, GAFFE AU BOBO !
Qui change la nuit en jour ? Le cru en cuit ? Le silence en musique ? Le serpent électrique.
Il est très gentil alors, le serpent électrique ? Pas si tu mets tes doigts dans sa prise : GAFFE AU BOBO !