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Vie de Samuel Belet s'inscrit dans la pure tradition des romans d'apprentissage. Un paysan cherche les mots pour restituer son existence: la mort de sa mère, son premier chagrin d'amour, le départ pour Paris, l'effervescence des luttes ouvrières, le retour au pays natal, la perte de ses proches.
Déployée dans la langue de Ramuz, l'expérience singulière d'un individu devient un miroir qui nous invite à mieux voir, mieux sentir, mieux accepter. -
Toute l'oeuvre de C. F. Ramuz peut être lue à la lumière de cette conviction. Écrits entre 1905, l'année où il publie son premier roman, et 1947, un mois avant sa mort, les textes réunis dans ce volume ne sont pas de la théorie: articles, préfaces ou lettres adressées aux éditeurs Grasset et Mermod, ils sont le fruit d'une pratique acharnée, d'une confrontation quotidienne avec l'écriture. Au fil du temps, Ramuz se forge et affine son idée de la littérature, questionne les manières d'en faire, et interroge le rôle de l'écrivain.
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En 1944, trois ans avant le décès de Ramuz, paraît le recueil sobrement intitulé Nouvelles. Si le genre du récit bref avait servi à l'auteur de terrain d'expérimentation stylistique ou thématique, il devient ici le moyen d'exprimer l'essence de son oeuvre. De sa plume âprement poétique, Ramuz concentre dans ces textes sa capacité à explorer les points de friction entre les hommes - et entre les hommes et la nature -, dans un mouvement qui transforme le circonstanciel en intemporel.
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Si le soleil ne revenait pas : que se passerait-il ? Le vieil Anzévui, prophète de malheur, a sorti de son grimoire la plus funeste des prédictions. À Saint-Martin d'En Haut, où déjà le soleil, l'hiver, n'apparaît guère, on ne le verra plus cette année. Optimistes, pessimistes, rebelles, résignés, tous les villageois se sentent concernés. Car si le soleil ne revient pas, la vie s'arrête.
Quelques jeunes personnes vont agir pour que le soleil revienne. La lumière aura une nouvelle fois triomphé des ténèbres, et le printemps aura terrassé le bonhomme hiver qui ressemble de plus en plus au vieil Anzévui trouvé mort dans son fauteuil... -
Le grand auteur suisse Charles-Ferdinand Ramuz révèle dans un roman d'aventure le destin d'un Robin des bois du Val d'Aoste.
" L'événement d'une langue inouïe, puissante. " - Alexis Jenni Farinet, c'est un fameux faux-monnayeur, roi de l'évasion et Robin des Bois qui vécut entre Val d'Aoste, Savoie et Valais au xixe siècle. Arrêté pour avoir fabriqué de fausses pièces qu'il distribuait généreusement dans les villages de montagne, il s'évade à de nombreuses reprises. Ce héros populaire à la vie romanesque et rocambolesque meurt à 35 ans, en 1880.
Cinquante ans plus tard, Ramuz, le grand écrivain et poète qui rayonne bien au-delà de la Suisse romande, s'empare du personnage et en fait le héros d'un récit haletant, prenant comme un roman d'aventures, porté par son style unique et incandescent.
Un grand classique de la littérature réédité dans sa plus belle version. -
Dans son titre déjà, Présence de la mort envisage l'inéluctable disparition de toute chose, face à une catastrophe imminente. En 1922, C.F. Ramuz ne pouvait songer au réchauffement climatique ni même à l'effondrement de la société post-industrielle. Mais le tableau qu'il dresse dans ce roman d'anticipation est plus que jamais devant nous: sous le coup du cataclysme, le délitement de l'ordre social et des liens qui le sous-tendent annoncent la fin de l'expérience humaine telle que nous la connaissons.
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C.F Ramuz n'a cessé de correspondre avec sa famille, ses amis, ses pairs, ses éditeurs, voire ses admirateurs. La lettre le rassure, apaise ses angoisses dans l'absence, ou met à distance son interlocuteur. Voici un Ramuz dans son quotidien, potache, philosophe, complice ou introspectif, qui s'amuse, s'inquiète et s'interroge sur l'écriture et sur la mort. Ces cinquante lettres jalonnent le parcours de l'écrivain autant qu'elles dressent son portrait.
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Toute vie, à l'instar de toute oeuvre, est faite de chutes et de rebonds, comme le montre Une main.
Dans ce texte autobiographique, Ramuz se dévoile, laissant le lecteur pénétrer dans son intimité, dans sa maison, son bureau, se mettant en scène torse nu et soumis à ses médecins autant qu'aux impératifs du corps. Car un jour d'hiver de 1931, à la mi-janvier, Ramuz glisse sur du verglas et se brise l'humérus gauche.
Impossible d'écrire désormais. L'auteur réfléchit dès lors à sa relation à la création : sa vie, semble-t-il conclure, n'a de sens que par la place qu'elle occupera dans son oeuvre.
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Dans ces nouvelles tardives, écrites entre 1943 et 1947, Ramuz déploie un imaginaire de la vie entravée, obnubilé par le vieillissement, la maladie et la mort. Parfois détachés d'un roman en gestation, ces récits largement méconnus participent d'une esthétique de l'incomplétude et de la juxtaposition des scènes du monde ; ils dévoilent la modernité d'un écrivain qui a atteint une maîtrise virtuose de la narration.
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Une ville de quatre ou cinq mille habitants, un petit monde où les gens se contentent d'un beau soleil et d'une belle eau, parmi les vignes. Mais lorsque Louis Noël, grand voyageur, se met à raconter la vie sous d'autres cieux ; qu'un illuminé se prenant pour le Christ se promène sur la plage ; qu'un cinéma s'installe et fait office d'usine à rêves, l'imaginaire fait irruption dans le quotidien réglé, «une fenêtre a été ouverte sur le monde ».
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Avec Adam et Ève (1932), Ramuz donne corps à un projet qui l'a occupé pendant plusieurs années, et qui n'est rien moins qu'une réécriture des premiers chapitres de la Genèse. Destiné à « illustrer un vieux mythe d'Occident », le roman démontre la fatalité de la Chute. En peignant la désillusion de Louis Bolomey, Ramuz brosse une vision de la condition de l'homme sur terre qu'il assimile à un long désenchantement.
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Revue L'Avant-scène théâtre : histoire du soldat
Ramuz C-F/Stravinsky
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 15 Juin 2017
- 9782749813783
Un jeune soldat qui rentre chez lui en permission rencontre le diable et lui vend son violon - c'est-à-dire son âme - en échange d'un livre qui prédit l'avenir et le rendra très riche. Mais sa nouvelle condition d'homme libre et fortuné ne lui convient pas. Cherchant toujours plus de bonheur, il guérit et épouse une princesse malade. Mais, en voulant fuir avec elle le royaume de son père, il prend le risque de désobéir au diable...
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Joseph est un jeune homme taciturne. Il mène une vie paisible jusqu'au jour où il découvre la promesse de l'amour avec Annabella, la belle acrobate d'un cirque itinérant. Envoûté, fou d'amour, Joseph ira jusqu'au meurtre pour atteindre son idéal...
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Trompé, méprisé, joué par sa femme Christine, Jean-Luc, paysan suisse, se met à boire. Plus tard, face au destin qui s'acharne, la folie le prend. Il commet un geste affreux, qui rend son suicide inéluctable. Ce roman à l'atmosphère épaisse compte parmi les premières réussites de Ramuz, hanté par les forces obscures, malfaisantes, de la montagne. (Présente édition parue en France en 1930.)
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Le Règne de l'esprit malin : Un roman de Charles-Ferdinand Ramuz
Ramuz C-F.
- Culturea
- 15 Janvier 2023
- 9791041911875
Un village de montagne ordinaire, quoiqu'un peu reculé, dans le Valais suisse : de la vigne dans le bas de la commune, des pâturages sur le haut. Comme l'écrit Marianne Ghirelli, « Le règne de l'esprit malin a pour sujet l'irruption d'un principe maléfique dans une communauté paysanne. Comme dans une vieille légende, ce principe perturbateur n'est personne d'autre que le Diable, qui revêt pour l'occasion la personnalité du cordonnier Branchu. Aveuglés par son pouvoir suborneur, les villageois ne reconnaissent pas le Malin. Il débauche ceux qui le suivent par les biens dont il les comble, tandis que les rares personnes qui lui résistent vivent dans une misère indicible. Les catastrophes, les crimes et les blasphèmes culminent par une horrible fête qui commence à l'auberge pour se continuer à l'église. Que Ramuz ait écrit ce roman d'une société archaïque, livrée violemment à la rage de la transgression et de la destruction, peu de temps avant la Première Guerre, semble une preuve impressionnante de son don de divination. »
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Oeuvres complètes Tome 1 ; articles et chroniques 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 30 Octobre 2008
- 9782051020695
Jeune auteur installé à Paris dès 1905, Ramuz, tout autant convaincu de sa vocation d'écrivain que de son dégoût de l'enseignement, doit désormais trouver de quoi gagner sa vie. Il se tourne alors vers les journaux et revues pour tenter d'y placer des articles critiques, des comptes rendus, des billets de réflexion. A ce propos, il écrit à Adrien Bovy : "J'ai une très bonne écriture - et je sais rédiger sans m'arrêter vingt pages de n'importe quoi [...]." Ramuz ne croit pas si bien dire ! Entre 1903 et 1912, il collabore avec une dizaine de journaux différents. Correspondant régulier à La Semaine littéraire, actif au sein de l'équipe d'avant garde de La Voile latine, critique littéraire, mais également d'art et de théâtre, proposant des "Notes du jour" au Journal de Genève, Ramuz consacre une grande partie de son temps à cette production de commentaires. Une "besogne" qu'il n'apprécie guère mais dont il exploite habilement les ressorts. Tout en décortiquant les oeuvres des autres, curieux des avant-gardes et pris dans un foisonnement artistique parisien, il pose les bases d'une poétique originale qui annonce ses essais. On est loin ici du poète isolé, image cultivée par Ramuz lui-même, mais bien face à un intellectuel aux prises avec les questions de son temps. Les orientations théoriques qui se dégagent de cette production alimentaire mettent ainsi en lumière les sources informulées d'un projet esthétique ambitionnant tout autant de renouveler le genre du roman que de faire reconnaître l'identité de l'art romand. Ce volume comprend les soixante-douze articles, chroniques, comptes rendus et bulletins bibliographiques publiés dans des journaux et des revues entre 1903 et 1912, ainsi que trois textes inédits de cette même période.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 2 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 30 Octobre 2008
- 9782051020718
"On est comme la vague quand le joran se lève, comme les nuages au ciel". Installé depuis fin juin 1914 en Suisse romande, l'auteur de Raison d'être salue avec enthousiasme le déclenchement de la Première Guerre, voyant en cet "événement" l'expression tangible de la crise décisive qui rendrait à l'homme le sens des valeurs, le goût de l'élémentaire. Toutefois, très vite, un sentiment contradictoire se fait jour, et l'euphorie fait place à la désillusion. Au fil des chroniques, l'événement s'intériorise, devient un signe parmi d'autres du chemin vers la vie authentique. "Je distingue seulement que nous allons vers autre chose, par ce que nous avons besoin d'autre chose et c'est à cet "autre chose" quel qu'il soit que j'applaudis, par cela même et cela seulement qu'il est autre chose." La réflexion de Ramuz se recentre sur les motifs premiers de sa poétique, s'éloignant dès lors de la dynamique de l'Histoire, en un temps et un lieu où l'art et la vie se rejoindraient.
Comment dire le monde présent, par quelle puissance configurante de l'imagination? Quelle réalité nouvelle à travers l'acte même d'écrire, quelle création...: autant de préoccupations, d'affirmations, d'intensités, mais aussi de doutes et de présences du néant et de la mort qui traversent l'oeuvre, de manière particulièrement évidente durant la Première Guerre. Souvent méconnus, les articles et chroniques de 1913 à 1919 jouèrent un rôle non négligeable dans l'élaboration de l'esthétique de Ramuz et de la posture qu'il se donnera dans l'entre-deux-guerres. Étroitement liés aux "morceaux", annonçant à bien des égards ses essais, ils montrent une pensée en mouvements, venant par là même enrichir notre appréhension de l'oeuvre. Ce volume comprend les cent vingt-trois "à propos de tout" envoyés par Ramuz à la Gazette de Lausanne entre avril 1913 et août 1918, treize articles publiés dans des journaux et des revues entre août 1913 et octobre 1919, ainsi que cinq textes inédits de la même période. Il contient également le "Journal de ces temps difficiles" publié dans La Semaine littéraire entre le 10 octobre 1914 et le 16 janvier 1915.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 1 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 28 Octobre 2008
- 9782051020701
Jeune auteur installé à Paris dès 1905, Ramuz, tout autant convaincu de sa vocation d'écrivain que de son dégoût de l'enseignement, doit désormais trouver de quoi gagner sa vie. Il se tourne alors vers les journaux et revues pour tenter d'y placer des articles critiques, des comptes rendus, des billets de réflexion. A ce propos, il écrit à Adrien Bovy : "J'ai une très bonne écriture - et je sais rédiger sans m'arrêter vingt pages de n'importe quoi [...]." Ramuz ne croit pas si bien dire ! Entre 1903 et 1912, il collabore avec une dizaine de journaux différents. Correspondant régulier à La Semaine littéraire, actif au sein de l'équipe d'avant garde de La Voile latine, critique littéraire, mais également d'art et de théâtre, proposant des "Notes du jour" au Journal de Genève, Ramuz consacre une grande partie de son temps à cette production de commentaires. Une "besogne" qu'il n'apprécie guère mais dont il exploite habilement les ressorts. Tout en décortiquant les oeuvres des autres, curieux des avant-gardes et pris dans un foisonnement artistique parisien, il pose les bases d'une poétique originale qui annonce ses essais. On est loin ici du poète isolé, image cultivée par Ramuz lui-même, mais bien face à un intellectuel aux prises avec les questions de son temps. Les orientations théoriques qui se dégagent de cette production alimentaire mettent ainsi en lumière les sources informulées d'un projet esthétique ambitionnant tout autant de renouveler le genre du roman que de faire reconnaître l'identité de l'art romand. Ce volume comprend les soixante-douze articles, chroniques, comptes rendus et bulletins bibliographiques publiés dans des journaux et des revues entre 1903 et 1912, ainsi que trois textes inédits de cette même période.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 2 1913-1919
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 28 Octobre 2008
- 9782051020725
"On est comme la vague quand le joran se lève, comme les nuages au ciel". Installé depuis fin juin 1914 en Suisse romande, l'auteur de Raison d'être salue avec enthousiasme le déclenchement de la Première Guerre, voyant en cet "événement" l'expression tangible de la crise décisive qui rendrait à l'homme le sens des valeurs, le goût de l'élémentaire. Toutefois, très vite, un sentiment contradictoire se fait jour, et l'euphorie fait place à la désillusion. Au fil des chroniques, l'événement s'intériorise, devient un signe parmi d'autres du chemin vers la vie authentique. "Je distingue seulement que nous allons vers autre chose, par ce que nous avons besoin d'autre chose et c'est à cet "autre chose" quel qu'il soit que j'applaudis, par cela même et cela seulement qu'il est autre chose." La réflexion de Ramuz se recentre sur les motifs premiers de sa poétique, s'éloignant dès lors de la dynamique de l'Histoire, en un temps et un lieu où l'art et la vie se rejoindraient.
Comment dire le monde présent, par quelle puissance configurante de l'imagination? Quelle réalité nouvelle à travers l'acte même d'écrire, quelle création...: autant de préoccupations, d'affirmations, d'intensités, mais aussi de doutes et de présences du néant et de la mort qui traversent l'oeuvre, de manière particulièrement évidente durant la Première Guerre. Souvent méconnus, les articles et chroniques de 1913 à 1919 jouèrent un rôle non négligeable dans l'élaboration de l'esthétique de Ramuz et de la posture qu'il se donnera dans l'entre-deux-guerres. Étroitement liés aux "morceaux", annonçant à bien des égards ses essais, ils montrent une pensée en mouvements, venant par là même enrichir notre appréhension de l'oeuvre. Ce volume comprend les cent vingt-trois "à propos de tout" envoyés par Ramuz à la Gazette de Lausanne entre avril 1913 et août 1918, treize articles publiés dans des journaux et des revues entre août 1913 et octobre 1919, ainsi que cinq textes inédits de la même période. Il contient également le "Journal de ces temps difficiles" publié dans La Semaine littéraire entre le 10 octobre 1914 et le 16 janvier 1915.
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Ce volume contient les trois essais publiés par Ramuz dans les Cahiers vaudois (Raison d'être, " L'Exemple de Cézanne ", Le Grand Printemps), deux essais inédits directement associés à ces mêmes Cahiers (" Les Messieurs de Vaucherens ", "Besoin de grandeur "), et les dix conférences prononcées par l'écrivain au Conservatoire de Lausanne au cours de l'hiver 1915-1916 sous le titre " Les Grands Moments de l'Art français au XIXe siècle ".
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Ce volume contient un essai inédit de 1927 ("Ressources de la France"), les essais parus dans Six cahiers ("Remarques ", " Lettre à un éditeur ", " Seconde lettre ", "Pour prendre congé"), la " Lettre à Bernard Grasset ", qui introduit en 1929 la réédition du recueil Salutation paysanne, ainsi que les essais Taille de l'homme (1933) et Questions (1935)