Témoignages recueillis par Kai Hermann et Horst Rieck
Gisli est un Viking hors du commun ; habité de généreux idéaux, fils respectueux, frère fidèle et mari aimant, il se trouve bien malgré lui dans une situation compliquée. Victime d'un destin impitoyable, il doit choisir entre venger son frère ou perdre son honneur. Vengeance, jalousie, trahison, tous les ingrédients sont rassemblés pour nous offrir une histoire de vaillance, d'amour et de mort dans le monde rude des fiers guerriers vikings.
Cette nouvelle traduction du grec ancien des quatre Évangiles canoniques (Matthieu, Marc, Luc et Jean) entend faire redécouvrir ces textes comme des oeuvres littéraires originales, au sein de la littérature antique juive et grécoromaine. Une littérature forgée et inventée à partir des pratiques orales d'enseignement et de discussion de la Torah (la Bible hébraïque) pendant toute la période dite du Second Temple, du vie siècle avant notre ère au Ier siècle.Une triple conviction est à l'origine de cette traduction : 1) Les Évangiles appartiennent à la culture religieuse et littéraire du judaïsme antique. 2) Rédigés dans la langue grecque de l'époque, ce sont des traductions de paroles, de discours, de citations de l'araméen et de l'hébreu de l'époque. 3) Ces textes sont des performances littéraires pour témoigner de l'enseignement d'un jeune rabbi du Ier siècle en Judée et en Galilée.Le mot «évangile» est ainsi traduit et compris comme performance : réaliser par l'écrit «l'annonce heureuse».Il s'agit de revisiter le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien.Enfin, on découvre une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu'à libérer, il ne fonde pas de nouvelle religion mais cherche à faire abonder, multiplier, la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Ces textes, écrits et composés en temps de crise, dialoguent avec notre époque.F. B.
Eirikr le Rouge, condamné au bannissement à la suite des meurtres de Eyjólfr la Fiente et de Hrafn le Duelliste, met les voiles et part à la découverte du Groenland. Leifr, fils d'Eirikr et de Thjódhildr, part du Groenland vers la Norvège mais son bateau est détourné vers les Hébrides ... Quant à Thorfinnr Karlsefni, fils de Thórdr Tête-de-Cheval, il part explorer le Vinland, contrée lointaine de Terre-Neuve... Le nom d'Eirikr le Rouge évoque l'aventure, la bravoure, la magie des Vikings et les découvertes de contrées sauvages du Grand Nord...
La collection des Contes de la Montagne Sereine est un ouvrage édité sous les Ming, vers 1550, par un grand bibliophile originaire de Qiantang nommé Hong Pian. Littéralement, il s'agit des contes en langue vernaculaire (huaben) du «cabinet de lecture» ou de la maison d'édition dite «du Mont pur et calme».À partir des Song (960-1279) et pendant les deux dynasties qui suivirent (Yuan et Ming), les conteurs populaires ont en effet produit des contes en langue vulgaire ; après quoi, des lettrés s'efforcèrent de restituer à l'oralité primordiale ses lettres de noblesse écrite. Les huaben devinrent ainsi un véritable genre romanesque, et plus spécialement un genre destiné à la lecture.Nous avons, avec cette rare collection qui nous est parvenue, la chance de posséder un prototype éditorial où se mêlent tous les types de contes : histoires d'amour, histoires démoniaques, histoires criminelles, anecdotes historiques ou religieuses. Des contes qui annoncent les grands romans d'époque par leur ton et leur mode narratif.
Texte amoureux et incarné d'une part, texte métaphorique et philosophique d'autre part, Le Cantique des cantiques et L'Ecclésiaste sont deux fragments bibliques inépuisables de densité et de beauté, qui captivèrent au fil des siècles théologiens, penseurs, artistes. Ces deux livres de l'Ancien Testament, sommets littéraires écrits en hébreu, sont ici restitués dans une langue poétique par la plume claire et ciselée d'Ernest Renan. «Oui, tu es belle, mon amie! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe. Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure. »
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les ! Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
Le lendemain matin, je me lève à cinq heures trente, je pars à six heures quinze vers Huisseau. On est en septembre, le jour se lève à peine. Je vois des quantités de lapins dans le parc de Chambord. J'arrive à la scierie en avance. Tout est sombre sous le hangar. J'ai dans mes sacoches ma gamelle qui contient mon repas de midi. Le chauffeur bourre la chaudière et fait monter la pression. Je m'approche du four et je me chauffe. Il est sept heures moins dix. Tout le monde arrive tout à coup et se rassemble autour du four. Garnier arrive bouffi, il n'a pas fini de s'habiller, il sort du lit, il ne mange pas le matin. Après de brèves politesses, à sept heures moins cinq, il gueule : - Allez, graissez !
Dans une époque troublée où la magie et les superstitions reprennent brutalement leurs droits et où les djinns, ifrites et autres diables perfides sortent de leurs tanières, il est d'honorables citoyens de Baghdad susceptibles de se montrer plus fourbes que les "coeurs inhumains".
Plus ancien texte littéraire connu de l'histoire de l'humanité, l'Épopée de Gilgamesh narre les faits et gestes du roi d'Uruk, Gilgamesh, un tyran devenu sage à la suite d'une multitude d'aventures et de rencontres. De nombreux ouvrages de l'Antiquité s'en inspirent plus ou moins ouvertement.
L'épopée a ainsi directement fourni la matière du Déluge biblique. Elle a aussi beaucoup de points communs avec ce qui deviendra L'Écclésiaste. Homère s'en nourrit pour L'Iliade. On la retrouve aussi dans un épisode des Mille et Une Nuits.
Beaucoup plus proche de nous, Yuval Noah Harari lui consacre un passage dans Sapiens. Tout comme celle de Pierre Bottéro dans la collection « L'aube des peuples » chez Gallimard, cette traduction de Georges Contenau figure parmi les plus reconnues.
Elle s'appuie sur le texte le plus complet sur un plan scientifique, soit l'intégralité des douze tablettes découvertes dans la bibliothèque de la cité antique de Ninive au XIXe siècle et qui livrent une version rédigée vers l'an mille avant notre ère. Libretto propose, à ce jour, la seule édition de poche aussi exhaustive.
Nasr eddin hodja, héros légendaire qui aurait vécu en turquie au xiiie siècle (on y montre son tombeau...
Mais il a toujours été vide), est célèbre dans tout le monde musulman, de l'albanie au sinkiang, comme l'incarnation même de l'irrévérence.
Un mari harcelé par sa femme et sa belle-mère, Un joueur de dés embobiné par Saint-Pierre, Une épouse bien trop gourmande, Un curé qui se fait doubler, Un paysan devenu médecin contre sa volonté... Dans ces huit farces et fabliaux du Moyen Âge, la malice et la ruse l'emportent toujours sur la bêtise et la naïveté. Un grand jeu de dupes qui continue à nous faire rire et à nous divertir. Dans cette édition, les farces et fabliaux sont versifiés, conformément aux textes d'origine, et présentés sous une forme théâtrale qui permet de les jouer en classe.
Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les!Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
Édition intégrale établie, traduite et présentée par René R. Khawam.
(XIIe-XIIIe siècle).
Dans une société où les hommes ne pensent qu'à ça, les femmes triomphent sur toute la ligne et s'entendent à merveille pour détourner à leurs propres fins le désir éperdu qu'on leur voue. En ce mitan du Moyen Âge musulman, le monde apparaît livré à bien des confusions et la passion amoureuse s'impose dès lors comme l'unique ressort de la machine humaine. Elle gouverne tout : politique des princes, échanges entre les nations, moeurs... L'Amour voyage et les aventures les plus étonnantes surviennent. Qui s'en plaindrait ? Mieux vaut périr de male mort que d'ennui !
Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les !Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
Coffret de quatre voumes vendus ensemble, réunissant les trois volumes des Mille et Une Nuits et L'Album Pléiade.
Genre littéraire initialement associé à l'oraison funèbre, l'éloge n'est ici dédié à Rien. Oui bien est-il rédigé pour Rien. Ne glorifiant que le Rien, cet ouvrage défie le ton grave et solennel, cultive à plaisir les paradoxes. En ne chantant les louanges de Rien, l'auteur célèbre tout et Rien. Ce panégyrique pour le moins flatteur à l'adresse du vide et de l'absence offre l'occasion d'un morceau remarquable de rhétorique :
Rien est la plus belle des oeuvres poétiques, parce qu'est-ce qui est plus beau que l'Iliade ? Rien. Saisissant éloge du néant, réflexion métaphysique digne des plus grands philosophes pessimistes, déconstruction de la logique dans la lignée d'Agrippa et de Rabelais, Éloge de rien s'ouvre sur une dédicace sarcastique À Personne, petit chef d'oeuvre d'humour noir.
Un roi, trompé par son épouse, décide de tuer chaque matin la compagne, toujours renouvelée, de sa nuit. Le royaume est en émoi. Une jeune fille, Shahrâzâd, tente le tout pour le tout. Elle raconte au roi de passionnantes histoires, et elle s'arrange pour que l'apparition de l'aube ne coïncide jamais avec la fin d'un récit. Ainsi, la curiosité du roi est tenue en haleine. Au bout de mille et une nuits, Shahrâzâd se voit reconnaître comme épouse légitime, mère et reine.Sur la naissance du recueil plane le plus épais mystère. Le premier témoignage connu date du X? siècle de notre ère. Une chose est sûre : pour les Arabes, le livre est étranger. L'Inde a eu sa part dans l'affaire, et l'Iran semble avoir joué le rôle décisif. Le recueil est anonyme : les Nuits sont une oeuvre de compilation. Leur histoire est donc celle d'une acclimatation assez réussie pour que ces contes puissent figurer dans la panoplie culturelle de l'honnête homme.Au début du XVIII? siècle, Antoine Galland découvre le conte de Sindbâd de la Mer. Il apprend qu'il appartient à un ensemble plus vaste et finit par recevoir de Syrie un manuscrit qu'il va traduire à partir de 1704. C'est le texte fondateur de la carrière universelle des Nuits. Le succès est immédiat, considérable, constant. Trois cent et un ans après Galland, Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel proposent une traduction nouvelle, intégrale, appelée à faire date. Elle compte trois volumes.
«Roland sent que ses yeux ne voient plus. Il se remet debout et rassemble ses dernières forces. Son visage n'a plus de couleurs. Devant lui se trouve une roche grise. Il la frappe de dix coups d'épée avec colère, avec dépit. L'acier grince sans se briser ni s'ébrécher. Ah ! prie le comte, sainte Marie, au secours ! Ah ! Durendal, ma bonne épée, quel malheur pour vous ! Puisque me voilà perdu, je ne suis plus désormais responsable de vous.»Inspirée de la bataille de Roncevaux (778), La Chanson de Roland fait de cet épisode une grande fresque légendaire. Trahi par son beau-père Ganelon, le chevalier Roland, commandant l'arrière-garde de l'armée de Charlemagne, est pris en embuscade. Alors que son ami Olivier le conjure de sonner du cor pour donner l'alerte, l'orgueilleux Roland condamnera-t-il ses troupes à la destruction ?Écrite au XI? siècle, cette oeuvre est la plus ancienne chanson de geste française, et son souffle épique a inspiré bien des artistes - écrivains, peintres ou compositeurs.
Écrits pour la plupart au XIIIe siècle, les fabliaux sont des contes à rire, des récits courts et sans prétention symbolique, véritable contrepoint et contrepied de la littérature courtoise. Ils racontent, avec un humour tour à tour cynique et tendre, des aventures plaisantes ou exemplaires, et mettent en scène des épisodes de la vie quotidienne médiévale. C'est, ici, l'histoire d'un paysan trompé, là celle d'un savetier se vengeant du prêtre qui l'a fait cocu. Si les femmes n'ont pas toujours le beau rôle - elles sont avares, mégères et inconstantes-, elles apparaissent aussi d'une redoutable habileté... Histoires lestement contées où le dialogue anime le scénario, les fabliaux nous invitent à découvrir un Moyen Âge déridé et souriant, dont on méconnaît parfois l'existence.
Maître Pathelin a rondement mené son affaire : il a acheté « à crédit » une étoffe à sieur Guillaume, et l'a si bien abusé qu'il n'acquitte pas sa dette. Mais à malin, malin et demi : il apprendra à ses dépens que « tel est pris qui croyait prendre »... Quant à La Farce du cuvier, elle permet à Jacquinot de renverser les « rôles » au sein de son foyer. Ces deux farces font écho l'une à l'autre, conjuguant duperie, rebondissement et jeux sur le langage sans autre morale que le plaisir de tromper le trompeur.- Objet d'étude : Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques- Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes- Prolongement : Charlot s'évade, un court-métrage de ChaplinClasses de sixième.
Cette édition est une gageure : pour la première fois au monde, quinze sagas islandaises - dont une dizaine étaient, à ce jour, inédites en français - sont rassemblées en un seul volume. Une profonde lacune dans notre connaissance des littératures médiévales se trouve ainsi comblée, avec la double intention de faire connaître des textes qui, en définitive, appartiennent à notre patrimoine, et de dégager, sous des mythes souvent entretenus avec complaisance, la réalité d'une civilisation sans équivalent. Les sagas, oeuvres en prose composées au XIII? siècle, se situent aux frontières de l'histoire et de la légende : elles rapportent, dans un style laconique, avec un humour noir et froid, la vie et les hauts faits des colonisateurs de l'Islande et de leurs descendants. Trois mots clés dans l'univers islandais : le destin, l'honneur, la vengeance. Sans lyrisme aucun, oscillant sans cesse entre la banalité du quotidien et la démesure de l'exceptionnel, les auteurs, presque toujours demeurés anonymes, ont su traduire dans ces écrits une grandiose conception de la condition humaine : artisans, et non victimes, de leur destinée, les personnages préservent, avec leur honneur, la réputation qui leur permettra de triompher de la mort, en les sauvant de l'oubli. De là, des textes souvent tragiques, qu'il importait de rendre accessibles, afin que chacun puisse en mesurer l'originalité et la force. Au service de ce dessein des traductions dont l'ambition est de restituer le ton si caractéristique des sagas, tout en restant parfaitement lisibles pour le public non spécialiste. Et un appareil critique conçu comme un petit manuel d'initiation à la civilisation scandinave. En proposant une ouverture, et en apportant le plaisir de la découverte d'un genre, cette édition veut rendre justice à une culture dont les racines rejoignent les nôtres.
Les médiévistes le nomment Lancelot-Graal. Il en existe de multiples adaptations, plus ou moins édulcorées et que l'on appelle généralement Romans de la Table ronde. Mais il s'agit en réalité de l'oeuvre capitale du XIII? siècle, et de l'un des plus grands textes de la littérature française.De ce roman fleuve, composé en prose, chacun connaît les héros, les objets, les décors, les principales aventures : Merlin, Arthur, Guenièvre, Viviane, Lancelot, Perceval, Galaad, le saint Graal bien sûr, la Lance qui saigne, l'épée Excalibur, la Table ronde, le château de la Douloureuse Garde, le Val sans Retour... Reste à découvrir sous son jour véritable une oeuvre, c'est-à-dire un texte, dont voici une édition bilingue (ancien français/français moderne) fondée sur un manuscrit inédit.À la fois axe principal et enjeu premier du récit, le Graal n'est pas la résurgence médiévale d'un arsenal de vieilles croyances ésotériques ; c'est le mythe, l'aura fabuleuse fabriquée par la littérature elle-même autour d'un mot étrange qui la fit rêver, et dont l'attrait ne faiblit pas.