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Renart est le héros de ce recueil de 27 récits indépendants et, sans doute, d'auteurs différents (27 « branches ») car il apparaît dans presque tous et triomphe souvent. Il s'agit d'histoires plaisantes mettant en scène des animaux. Chaque animal est doté d'un nom et d'un trait de caractère : Renart est un renard (on disait alors un « goupil » : le mot moderne vient du nom du personnage), il est très malin et trompeur sans scrupule ; il dupe souvent son compagnon Ysengrin, le loup, fort mais stupide. Noble, le lion, est naïf et aussi orgueilleux que Chanteclerc, le coq ; etc.
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Traduit directement de l'hébreu par Ernest Renan, cette version du Cantique des Cantiques reste l'unes des plus belles à ce jour.
En démontrant que le Cantique était constitué des dialogues d'un jeu scénique, Ernest Renan ruinait les très belles exégèses symboliques qui voulaient faire de ce texte le chant des amours, tour à tour contrariées et épanouies, de Yahwé et d'Israël dans la tradition juive, ou du Christ et de son Église dans la tradition chrétienne. Ce que Renan ne pouvait pas imaginer, c'est que l'on trouverait, dans le siècle suivant le sien, au pays de Sumer, des tablettes qui allaient lui donner définitivement raison. Leurs protagonistes en seraient également un roi et un berger: Gilgamesh et Emkidu. L'enjeu de leur rivalité: la grande déesse Inana ou Ishtar. Un jeu scénique qui était régulièrement représenté sur les parvis des temples d'Ur ou d'Uruk, dans la Chaldée dont il est dit qu'Abraham vint.
Né à Tréguier en 1823, Ernest Renan sera agrégé de Philosophie en 1848. En 1855, il publie l'Histoire générale et comparée des langues sémitiques. Chargé de la chaire d'hébreu au Collège de France, il fut suspendu par le gouvernement de Napoléon III dès sa première leçon car il avait nommé Jésus: «un homme incomparable». On lui doit des Études d'histoire religieuse (1857) une Vie de Jésus (1863), une Histoire des origines du christianisme (1863-1883) et une Histoire du peuple d'Israël (1887-1893). -
Le kybalion : étude sur la philosophie hermétique de l'ancienne Egypte et de l'ancienne Grèce par trois initiés
Anonyme
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- 27 Août 2022
- 9782385081836
LE KYBALION est basé sur les enseignements d'Hermès Trismégiste.
Sa connaissance embrasse les rapports de l'Homme avec la Nature.
Sa pratique rendait l'Initié Roi de l'Univers Matériel d'où son nom d'Art Royal.
Devenu un classique occulte depuis sa première publication en 1908, le Kybalion, Philosophie Hermétique par Trois Initiés, demeure en constante demande des étudiants et de ceux qui recherchent les Doctrines Secrètes. C'est un ajout moderne au corpus consacré à Hermès Trismégiste, une icône des enseignements anciens, qui révèlent le chemin de la croissance personnelle.
Le Kybalion est basé sur les enseignements d'Hermès Trismégiste.
Il est publié anonymement en 1908 par un groupe qui se fait appeler « Trois Initiés ».
C'est en quelque sorte un développement de la Table d'émeraude, texte hermétique très court, composé d'une douzaine de formules allégoriques et obscures.
Les 7 Principes Hermétiques, les Lois de la Vie, l'Univers Mental, le Divin Paradoxe, le Tout, les Plans de Correspondance, la Vibration, la Polarité, etc., y sont expliqués... -
Le livre d'Hénoch : le plus célèbre des apocryphes de l'Ancien Testament
Anonyme
- Culturea
- 27 Août 2022
- 9782385081850
Le Livre d'Hénoch, aussi appelé l'Hénoch ou Hénoch éthiopien, est un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l'Ancien testament de l'Eglise éthiopienne orthodoxe, mais il est rejeté par les juifs et n'est pas inclus dans la Bible dite des Septante. Il a été officiellement écarté des livres canoniques vers 364 lors du concile de Laodicée (canon 60), et il est considéré depuis comme apocryphe par les autres Eglises Chrétiennes. Il était connu en Occident, au moins indirectement, et on retrouve par exemple son influence sur les passages consacrés au calendrier dans les textes hiberno-latins, comme l'Altus prosator. Le Livre d'Hénoch a été conservé en intégralité par l'église d'Ethiopie, cependant il existe des preuves que ce Livre était connu et avait été transmis par les Israélites, car des fragments ont été retrouvés à Qumran en Araméen et aussi en Grec. Sa rédaction date bien d'avant la venue de Yéshoua Machia'h. Ce Livre contient beaucoup de prophéties concernant Yéshoua l'Elu, le Fils de l'homme, Seul Fils d'Elohim engendré. Il parle également de ces anges déchus qui prirent des femmes et qui engendrèrent des géants sur la terre. Ce récit se passe avant le déluge et ces écrits ont été préservés par Noé et sa famille. La composition des différents livres s'étire sur une période allant d'avant le IIIe au Ier siècle av. J.-C. Certaines parties du livre ont vraisemblablement été composées en hébreu, d'autres en araméen. Avant la découverte des fragments en araméen parmi les Manuscrits de la mer Morte, R. H. Charles avait déjà identifié que les chapitres 1-5 furent composés en hébreu, en utilisant le Texte massorétique du Deutéronome.
Le Livre d'Hénoch contient :
- Le Livre du changement des luminaires du ciel (un tableau de l'organisation de l'univers);
- Le Livre des paraboles, dans lequel le rôle des anges dans la marche du monde est exposé; un récit allégorique de l'histoire du monde :
- Le Livre des songes;
- dans l'Apocalypse des semaines enfin, sont décrits les événements préalables à l'inauguration du royaume messianique et au jugement dernier. -
L'Évangile de Nicodème et Actes de Pilate sont les noms usuels d'un évangile apocryphe composé en grec au IVe siècle. Les Actes de Pilate, plus tard appelés Évangile de Nicodème, se composent de deux parties tardivement rattachées l'une à l'autre. Ces Actes auraient été rédigés en réplique à de faux actes que l'empereur Maximin Daïa (311-312) avait fait écrire pour vilipender le Christ, et qu'il avait fait imposer dans les écoles. Le texte qui nous est parvenu, daté du Ve siècle, reproduirait en grande partie la version du IVe siècle, mais utilise aussi des traditions très anciennes, puisque Justin et Tertullien font déjà mention d'Actes de Pilate dès le second siècle, ce qui plaide pour l'authenticité du document. Dans sa forme originale (recension grecque), L'Évangile de Nicodème raconte le procès et la mort de Jésus puis, à travers la figure de Joseph d'Arimathie et de trois Galiléens, la résurrection et l'ascension du Christ il cite notamment les évangiles canoniques et insiste sur le fait que Jésus accomplit les prophéties de l'Ancien Testament. Rapidement traduit en latin, il connut en Occident un très grand succès, dont témoignent plus de 400 manuscrits au cours de sa diffusion en Occident, il fut complété à l'aide de récits de la descente du Christ aux enfers. La forme la plus répandue au Moyen Âge (recension latine) peut être datée du VIe siècle elle a été traduite au IXe siècle/Xe siècle en grec, donnant naissance aux recensions byzantines, dans lesquelles Marie joue un rôle important. L'Évangile de Nicodème a fortement influencé la culture occidentale il a été souvent cité et exploité au Moyen Âge, aussi bien dans les encyclopédies médiévales et dans des chroniques historiques que des manuels de prédication son utilisation dans la Légende dorée de Jacques de Voragine a certainement favorisé son succès il est, en outre, à la source d'une partie des légendes sur le Graal. À partir de la Renaissance, son succès ira en diminuant. Cette nouvelle édition a été réalisée la plus grande attention pour le confort de lecture. Elle comporte un avant-propos de Saint-Marc Girardin et une notice d'Alfred Maury qui rend compte des nouvelles révélations que nous font les historiens à propos de l'histoire et de l'origine de ce manuscrit.
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Tristan est allé chercher en Irlande la princesse Iseut pour qu'elle épouse le roi Marc de Cornouailles. Mais, en chemin, ils boivent par inadvertance le philtre magique qu'Iseut devait partager avec Marc le soir de ses noces. Les voilà unis par un amour que rien ne peut surmonter, pas même la fidélité de Tristan à son roi ... Ce roman médiéval dont les versions les plus anciennes remontent au XIIème siècle ne raconte pas seulement l'amour et les malheurs des deux amants, mais toute la vie de Tristan, pleine d'aventures guerrières. Il ne s'agit pas du texte originel, en ancien français incompréhensible de nos jours, mais d'une traduction en français moderne.
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Le roman de renart - un ensemble medieval de recits animaliers ecrits en ancien francais et en vers.
Anonyme
- Culturea
- 13 Octobre 2022
- 9782382743584
Renart a faim d'anguilles, de jambon ou d'andouilles, mais rien ne le régale plus que de duper les autres : des paysans, le chat Tibert, le loup Isengrin et même le roi Noble le lion. Renart le hors-la-loi, Renart le rusé, Renart le diabolique se transforme au gré de son imagination en pèlerin, jongleur, teinturier, médecin ou cadavre...
Roman de Renart est un ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers. Ces récits disparates, rédigés par différents auteurs, sont appelés à partir du Moyen Âge « branches ». Ils sont composés principalement en octosyllabes à rimes plates. Les branches les plus anciennes (vers 1174) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud. Dès le xiiie siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité. Les auteurs du Roman de Renart sont pour la plupart anonymes mais quelques uns sont identifiés : Pierre de Saint-Cloud, Richard de Lison, et un prêtre, de la Croix-en-Brie.
Le Roman de Renart (avec l'article défini) est le titre des éditions modernes, qui considèrent cet ensemble comme une oeuvre cohérente. Celle-ci raconte les tours et violences dont le goupil Renart est l'auteur, aux dépens des autres animaux du royaume. Les animaux sont présentés avec des caractéristiques anthropomorphiques, mais vivant au contact de l'homme.
Cette oeuvre incontournable, aux confins de fables variées, renvoie une image de la vie au Moyen Âge cocasse et empreinte de vérité. -
Je t'avertis, Curieux Lecteur, que tu ne dois rien attendre de médiocre ni de partagé de la Science Hermétique. Pour sa devise, TOUT ou RIEN, et compte là-dessus. Ce Tout est pour si peu de personnes, qu'il vaut un miracle à l'égard de celui qui le possède; parce que ce Tout fait un trésor si achevé, que le Maître en cet Art voit la terre et toutes ses richesses sous ses pieds : au-dessus de sa tête, il n'y a que le seul Empyrée qui soit capable d'entretenir les désirs d'un homme de cette élévation. Au contraire, le Rien est le partage d'un nombre infini de gueux et de charlatans, qui après avoir désolé la plus grande partie des familles, sont forcés de souffrir le violent chagrin de se voir traités avec mépris, et souvent d'être exposés aux rebuts et aux railleries les plus piquantes.
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Contes paillards et histoires grivoises des regions de france - joyeux contes et dictons d'autrefois
Anonyme
- Culturea
- 16 Août 2022
- 9782382749432
« Pource que rire est le propre de l'homme » et parce que « le rire est un besoin en France », de patients érudits ont collecté ces contes et les ont publiés sous le manteau, dans les années 1870 et 1880.
Ce courant profondément et réellement gaulois, ressuscité par Rabelais, entretenu par Molière, Lesage et Beaumarchais, allait s'éteindre pour un genre de littérature plus sérieuse. Ainsi, les joyeux contes et dictons de l'Autrefoys enseignaient les sagesses naturelles, la mathématique, les organes de la génération tant animale qu'humaine, la conformation des parties, le sacré langaïge des oiseaux et le vray sçavoir de cortoisie comme il en sera baillé cy-dedans des exemples à foisons. En ces facéties bien grasses, consistait aussy le gay sçavoir de nos ancêtres... Nous rééditons quelques uns de ces textes anonymes ayant parcouru les siècles. -
Les lamentations d'isis et de nephtys - lamentations et rites funeraires dans l'egypte ancienne
Anonyme
- Culturea
- 29 Août 2022
- 9782385082789
Plutarque nous a narré l'errance d'Isis en quête d'Osiris démembré; il a évoqué la transformation de la déesse en hirondelle, ses cris de douleur et ses lamentations. Mais Plutarque était convaincu qu'Isis avait retrouvé tous les fragments du corps d'Osiris, son phallus excepté - qui avait été dévoré par trois poissons du Nil -.
Cependant ce détail que nous donnait l'historien grec ne concordait pas avec l'iconographie et les peintures des bandelettes où triomphe l'Osiris «germinant». La vérité, que les prêtres égyptiens avaient, volontairement ou non, dissimulé à Plutarque se trouve dans l'hymne d'Amenemha: «Isis fit les invocations de l'enterrement de son frère ; elle emporta les principes d'Osiris, en exprima l'essence et refit un enfant qu'elle allaita d'un seul bras » Cet ouvrage rare traduit et commente la stèle osiriaque de la Bibliothèque nationale et le papyrus 1425 du Musée égyptien de Berlin, qui provient des ruines de Thèbes où il fut découvert dans une statue creuse qui représentait Osiris. En mettant en relation les textes d'Hérodote, de Plutarque, et d'Apulée, Alfred Loisy s'efforce de comprendre le secret des mystères d'Isis, tels que l'antiquité tardive les vivait. -
Publié anonymement, LE FILET D'ARIADNE a été souvent attribué à Hemrich von Batsdorf ainsi qu'à Dudo (De Clave), auteur présumé du Dictionnaire Hermétique. Il s'agit d'un traité d'Alchimie qui apparaissant très important à plus d'un titre car il montre et évoque tous les aspects de l'oeuvre, depuis la préparation des matières premières, en passant par la coction, jusqu'à la projection, ainsi que de l'usage de la Pierre.
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Chrysopée - Étymologie : Du grec ancien ??????????, khrusopoiia, de ??????, khrusos (« or ») et ?????, poïeô (« faire »).
Cet ouvrage rare d'un alchimiste anonyme contient des paragraphes précieux sur:
- La nomenclature de l'oeuf - Le serpent Ouroboros - L'instrument d'Hermès - La liste planétaire des métaux, - Les noms des faiseurs d'or, et - Les noms des villes où la pierre métallique a été préparée.
La traduction du Lexique de la Chrysopée est donnée d'abord, comme l'avaient voulu Marcellin Berthelot et Charles-Émile Ruelle, dans l'ordre alphabétique des termes grecs originaux; mais on trouvera en annexe un lexique des mêmes termes dans l'ordre alphabétique français qui en facilite grandement la consultation (NDE).
On trouvera également en annexe trois fac-similés du manuscrit de Saint-Marc qui indiquent la signification «des signes de la science qui se trouvent dans les écrits techniques des philosophes». -
Snedgus et Mac Riagail, deux élèves de Colomban qui voyagent «suivant le gré des vagues», visitent les îles enchantées.
Au milieu de l'une d'elle coule un ruisseau «de lait nouveau»; dans une autre, des saumons ont «la taille d'une génisse d'un an»; dans une troisième vit un peuple dont le corps est celui des hommes mais dont la tête est celle d'un chat.
Sur une autre ils contemplent un arbre unique dont le tronc d'argent est «couronné de feuilles d'or». Ils atteignent enfin la Terre des Saints (où l'on vit de parfums) et la Maison céleste dans laquelle trône «le Seigneur Lui-mêm », avant de visiter les enfers « pour qu'il leur soit donné de voir la multitude des souffrances, des tortures et des punitions».
Ce texte a été composé par Whitley Stokes de deux extraits du Livre jaune de Lecan et d'une version abrégée de la Vision d'Adam. Il a indiqué dans ses notes de bas de page les coïncidences entre La Vision d'Adam (Vision of Adamnan), Le Voyage de Snedgus et Mac Riagla (Imram Snedgusa ocus Mic Riagla), et La Divine Comédie ou Le Coran. -
Lorsque M. de Rougé découvrit en 1852 un conte d'époque pharaonique analogue aux récits des Mille et une Nuits, la surprise en fut grande, même chez les savants qui croyaient le mieux connaître l'Égypte ancienne. Il demeura unique de son espèce pendant douze ans.
En 1864, le hasard des fouilles illicites ramena au jour un conte plus étrange encore que celui des deux Frères. Le héros s'appelle Satni-Khâmoîs et il se débat contre une bande de momies parlantes, de sorcières, de magiciens, d'êtres ambigus dont on se demande s'ils sont morts ou vivants. Depuis lors, les découvertes se sont succédées sans interruption.
En 1874, Goodwin, furetant au hasard dans la collection Harris que le Musée Britannique venait d'acquérir, mit la main sur les Aventures du prince prédestiné, et sur le dénouement d'un récit auquel il attribua une valeur historique, en dépit d'une ressemblance évidente avec certains des faits et gestes d'Ali Baba.
Quelques semaines après, Chabas signalait à Turin ce qu'il pensait être les membres disjoints d'une sorte de rapsodie licencieuse, et à Boulaq les restes d'une légende d'amour. Golénicheff déchiffra ensuite, à Saint-Pétersbourg, trois nouvelles dont le texte est inédit en partie jusqu'à présent. Puis Erman publia un long récit sur Chéops et les magiciens, dont le manuscrit, après avoir appartenu à Lepsius, est aujourd'hui au musée de Berlin.
Krall rajusta patiemment les morceaux d'une Emprise de la Cuirasse; Griffith tira des réserves du Musée Britannique un deuxième épisode du cycle de Satni-Khâmoîs, et Spiegelberg acquit pour l'Université de Strasbourg une version thébaine de la chronique du roi Pétoubastis.
Enfin, on a signalé, dans un papyrus de Berlin, le début d'un roman fantastique trop mutilé pour qu'on en devine sûrement le sujet, et sur plusieurs ostraca dispersés dans les musées de l'Europe les débris d'une histoire de revenants. Ajoutez que certaines oeuvres considérées au début comme des documents sérieux, les Mémoires de Sinouhît, les Plaintes du fellah, les négociations entre le roi Apôpi et le roi Saqnounrîya, la Stèle de la princesse de Bakhtan, le Voyage d'Ounamounou, sont en réalité des oeuvres d'imagination pure.
Même après vingt siècles de ruines et d'oubli, l'Égypte possède encore presque autant de contes que de poèmes lyriques ou d'hymnes adressés à la divinité. -
Les plus secrets mystères des hauts grades de la maçonnerie : ou la vraie rose croix
Anonyme
- Culturea
- 30 Août 2022
- 9782385082949
Il est d'autres secrets dans la Maçonnerie qui n'ont jamais été connus parmi les Français, et qui n'ont aucun rapport à l'Apprenti, Compagnons et Maîtres, Grades qui ont été faits pour la généralité des Maçons, et qui ont paru en public sous le titre des Maçons trahis, et autres. Ces hauts Grades qui vous développent le vrai but pour lequel la Maçonnerie a été faite, et les vrais secrets qui n'ont jamais été sus, ne sont autre chose que ce qui suit. Les Sarrasins s'étant emparés des Lieux Saints, autrement dit la Palestine, où se sont passés tous les mystères de notre Ordre auguste, qu'ils faisaient servir aux exercices les plus profanes; les Chrétiens se liguèrent pour conquérir ce beau Pays, et chasser ces barbares d'une terre aussi respectable (...) Comme les mystères de la Maçonnerie n'étaient dans leur principe, et ne sont encore autre chose que ceux de la Religion Chrétienne; on fut extrêmement scrupuleux à ne confier ce secret important qu'à ceux dont la discrétion était éprouvée, et dont on était bien sûr. C'est pourquoi on imagina de faire des Grades pour éprouver ceux à qui l'on voulait les confier, et on ne leur donnait d'abord que le secret symbolique d'Hiram, sur lequel est fondé tout le mystère de la Maçonnerie bleue, tant pour l'Apprenti, le Compagnon que pour le Maître.
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Le monde est merveilleusement prodigue de richesses. Il suffit d'aller les chercher pour faire fortune et mériter le train de vie d'un prince. Des montagnes de cristaux et de rubis, des vallées de diamants peuvent se rencontrer; elles sont défendues par des êtres et des animaux prodigieux: le vieillard de la mer, l'oiseau roc dont le pied est aussi gros qu'un tronc d'arbre ou des serpents si gigantesques qu'ils peuvent ne faire qu'une bouchée d'un éléphant.
Sept voyages, six naufrages et une attaque de pirates : la fortune de Sindbad - on écrit aussi Simbad - est bien méritée. C'est la morale que Schéhérazade, la conteuse des Mille et une nuits, nous invite à partager. Etrangères à la civilisation, les îles de l'aventure sont peuplées d'anthropophages; pygmées ou géants cyclopéens, ils mangent les hommes crus aussi bien que rôtis... -
«Les mots Mânava-Dharma-Sâstra signifient littéralement le Livre de la Loi de Manou; ce n'est donc pas un code dans le sens ordinaire de ce mot, lequel s'applique communément à un recueil renfermant uniquement des règles pour déterminer les relations des hommes entre eux, et les peines que méritent les divers délits. C'est véritablement, comme l'entendaient les anciens peuples, le Livre de la Loi, comprenant tout ce qui regarde la conduite civile et religieuse de l'homme.
En effet, outre les matières dont traite ordinairement un code, on trouve réunis, dans les Lois de Manou, un système de cosmogonie; des idées de métaphysique ; des préceptes qui déterminent la conduite de l'homme dans les diverses périodes de son existence ; des règles nombreuses relatives aux devoirs religieux, aux cérémonies du culte, aux observances pieuses et aux expiations; des règles de purification et d'abstinence; des maximes de morale; des notions de politique, d'art militaire et de commerce; un exposé des peines et des récompenses après la mort, ainsi que des diverses transmigrations de l'âme et des moyens de parvenir à la béatitude.» Le Mânava Dharma Sâstra a été révélé par Brahmâ lui-même au premier Manou, Swâyambhouva («issu de l'Être existant par lui-même»). -
Les Triades théologiques des Bardes (ou des Druides, les deux termes sont équivalents à l'époque) de l'île de Bretagne est un opuscule composé de quarante-six sentences, qui ont pour objet «la nature de Dieu, les lois générales de l'existence et la destinée de l'âme humaine». Ce texte, recueilli par Llewelyn Sion vers 1560, fut publié d'abord en 1794, en appendice d'un recueil de Poems, Lyric and Pastoral, réalisé par Edward Williams (Iolo Morganwg), puis en 1862 dans le Barddas du Révérend J. William ab Ithel.
Entre temps, l'éminent philologue Adolphe Pictet en donnait la première traduction française dans la revue La Bibliothèque de Genève (1853), puis dans un tiré à part (Genève, Cherbuliez, 1856), sous le titre: Le mystère des Bardes de l'île de Bretagne. Parution immédiatement saluée par plusieurs historiens dont l'éminent Henri Martin qui souligna que «la partie incomparablement la plus importante des triades [venait] de sortir d'un long oubli et d'être révélée à la philosophie et à l'histoire (Hist de Fr., t. I, p. 47)».
N'importe, une certaine critique voulut ne voir dans les Triades qu'«un traité de prosodie» ou «un travestissement littéraire» de l'enseignement chrétien. Pour faire prévaloir ce point de vue, Jules Leflocq prit la parole dans La Revue Archéologique (1868). Henri Martin lui répondit (1868-1869). Et son jugement a fait date. S'il est vrai, expose Henri Martin, que les Triades se trouvent entremêlés de maximes dont le fond se retrouve dans l'enseignement chrétien, «à partir de la triade XII jusqu'à la XLVI, l'ouvrage expose un système de la destinée humaine qui n'a rien de chrétien, et qui est fondé sur une série ascendante d'existences (transmigration), qui aboutissent à l'immortalité [...].» On ne peut guère douter aujourd'hui que le bardisme gallois du moyen âge n'ait ses racines dans une tradition druidique très ancienne. À la suite de la traduction française des Triades, nous publions ici:
- le texte original, la traduction et le commentaire que Pictet publia sous le titre Le mystère des Bardes de l'île de Bretagne ou la doctrine des bardes gallois du moyen âge sur Dieu, la vie future et la transmigration des âmes (fac-similé de l'édition de 1857);
- les articles de la controverse qui opposa Jules Leflocq et Henri Martin;
- le texte gallois des Triades avec la traduction anglaise de J. William Ab Ithel;
- la traduction bretonne des Triades que réalisèrent Jean Le Fustec et Yves Berthou (grands druides de Bretagne): Triadon eur gir d'ar varzed. -
Triades historiques et légendaires des royaumes gallois
Anonyme
- Culturea
- 4 Septembre 2022
- 9782385084097
Les cent cinquante-trois triades, traduites et annotées ici par Joseph Loth, rassemblent les traditions bardiques sur l'histoire des royaumes gallois, depuis l'origine de la nation des Kymri jusqu'à l'époque d'Arthur.
Cent cinquante-trois textes qui fourmillent d'informations précieuses sur les fondations des premiers royaumes et leurs législateurs, sur la création de la poésie bardique, sur les membres de la cour et leurs généalogies, sur les qualités et les mérites réciproques des personnages originaux du cycle arthurien (Drystan, Owein, Kai, Mordrawt, etc.).
On y apprend les noms des plus belles femmes de l'histoire, des meilleurs magiciens, des meilleurs cavaliers et des meilleurs porchers. À l'origine du plus fécond cycle littéraire de toute l'histoire, des figures oubliées par les littérateurs.
Un ouvrage indispensable pour les amateurs de la geste arthurienne. Les triades traduites par Joseph Loth sont extraites du Livre noir de Caermarthen, du Livre rouge, du manuscrit Hengwrt 536 (d'après les éditions de Skene ou de J. Gwenogfryn Evans) et des parutions de la Myvyrian Archaiology of Wales. Certaines d'entre elles proviennent aussi de la collection que Thomas Jones de Tregaron avait extraite du Livre de Ieuan Brechva et du Livre dit de Caradoc de Nant Carvan.
Un appareil critique d'une rare érudition (plus de quatre cents notes) éclaire les obscurités de nombreux passages. -
Cette farce médiévale, imprimée sans nom d'auteur à la fin du XVème siècle, peut être considérée comme la 1ère pièce de théâtre comique de la littérature française. Elle met en scène la façon dont l'avocat Maître Patelin trompe son tailleur pour ne pas le payer, puis comment il se fait duper à son tour par le client qu'il a aidé à tromper le tribunal. Il s'agit d'une pièce en vers. Le texte originel est écrit en dialecte de l'Ile de France mais la version qui vous est proposée est une traduction en français moderne.
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Snedgus and Mac Riagail, two Colomban pupils who travel by drifting wherever the waves take them are visiting the enchanted islands. In the middle of one of them a stream flows of new milk. In another, the salmon are as big as an ox.
In a third one a people live there ? Who have a man's body but a cat's head ? On another they contemplate a single tree with a silver trunk crowned with golden leaves. At last they reach the Land of Saints (where you live by perfumes) and the celestial house where the Lord himself lives, before visiting hell so that it will be given unto you to see the multitude of sufferances, tortures and punishments This text was written by Whitley Stokes from two extracts of the yellow book of Lecan and from a shortened version of the Vision of Adamnan. It showed in the footnotes, the coincidences between the Vision of Adamnan, the Journey of Snedgus and Mac Riagla (imran Snedgusa ocus Mic Riagla) and the Divine Comedy or the Koran. -
All true chymists and philosophers write that common corporeal gold is of not much use in man's body if it is only ingested as such, for no metallic body can be of use if it is not previously dissolved and reduced to the prima materia. We have an example in corals. The virtue of corals is not in the stone or the body but in their red color. If the corals are to release their power, a separation must first occur through a dissolution, and the redness must be separated from the body. Tincture the body is a shell which is le? behind quite white, but the essence of the corals, which is quite red, afterwards perfectly accomplishes its effect in man's body because the obstruction has been separated from it (that is, from the stone and the body). Thus you should also deal with gold, silver, iron, lead, and other metals. If they are to bear fruit, they must likewise be separated from their bodies, that is, from their inner earth or slime, to allow their radical moisture to operate quite unhindered in man's body. Before, its power could not accomplish it, as the bodies were still held by their metallic slime and earth. Consequently, whoever wants to do something useful in medicine must see to it that he first dissolve and open his metallic body, then extract its soul and essence, and the work will then not result in no fruit...
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?e work which we offer to the public must not be confused with a collection of reveries and errors to which their authors have tried to give credence by announcing supernatural feats; which the credulous and the ignorant siezed with avidity. We only quote the most respectable authorities and most dignified in faith. The principles which we present are based on the doctrines of the ancients and modern, who full of respect for the Divinity, were always the friends of mankind, endeavoured to recall them to virtue, by showing them vice in all its deformity. We have drawn from the most pure sources, having only in view the love of truth and the desire to enlighten those who desire to discover the secrets of Nature and the marvels which they unfold to those who never separate the darkness which surrounds them. It is only given to those who are favoured by the Great Being, to raise themselves above the terrestial sphere, and to plan a bold flight in the etheric regions; it is for these priviledged men that we write...
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Je ressemble au torrent qui, par son cours rapide Se dérobe à soi-même et s'enfuit loin de soi, Je suis de l'Univers le Tyran et le Roi, Et de tous les humains le père et l'homicide.
Les forces de Milon et les forces d'Alcide Ont tenté vainement de s'opposer à moi ;
Les superbes Césars ont fléchi sous ma loi, Et je n'entreprends rien que le Ciel ne me guide.
Tout cède à mon pouvoir, par force ou par amour, La Lune et le Soleil font la nuit et le jour.
Afin d'entretenir ma puissance suprême. Aussi vieux que le monde, et ministre du sort, Je conduis ici-bas et la vie et la mort ;
Et, comme le Phénix, je renais de moi-même.