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Belles Lettres
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Le présent recueil est la traduction intégrale d'un manuscrit précieux daté de 1335 et conservé dans le fonds de la bibliothèque du Musée Guimet. Il contient quelque deux cents waka, poèmes de trente-et-une syllabes, le genre le plus prestigieux de la tradition japonaise.
Ces poèmes, composés entre le VIIe et le XIIIe siècle, sont dus à quatre-vingt auteurs différents, hommes et femmes. Ils parlent d'amour, des saisons, de voyages, mais aussi de la fragilité de toute existence.
Choisis par deux poètes majeurs, Fujiwara no Kintô (966-1041) et Fujiwara no Teika (1162-1241), les waka ici traduits (souvent pour la première fois) sont considérés par les Japonais comme des chefs-d'oeuvre. Leur beauté, souvent fulgurante, a traversé les siècles et l'espace.
Outre la traduction, le lecteur trouvera dans le présent ouvrage, informations et clefs nécessaires pour comprendre et apprécier pleinement ces joyaux de la poésie japonaise classique.
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Contes d'Ise contes de risée ; une parodie japonaise
Anonyme
- Belles Lettres
- 15 Juin 2018
- 9782251447773
« Alors ce drôle n'eut d'autre ressource que d'invoquer humblement les bouddhas et les divinités en leur demandant de faire revenir à lui la dame de son coeur. Mais, comme son désir ne faisait que s'accroître tandis que l'effet se reculait avec une froideur qui passait toute mesure, il enveloppa en cadeau des cartes de récréation ainsi que des cure-dents, et se rendit chez elle pour lui en faire présent avec la promesse qu'il ne ferait plus appel à ses services. Las ! Plus l'entretien se prolongeait, plus son amour grandissait... » Au XVIIe siècle, un auteur japonais s'est amusé à récrire sur un mode cocasse un grand classique du Xe siècle, composé de 125 petits récits entrecoupés de poèmes.
Ces Contes de Risée constituent un véritable documentaire sur le début de l'époque d'Edo (1603-1867). Mais la traduction est aussi un tour de force, puisqu'elle est elle-même parodie d'une nouvelle version française des Contes d'Ise.
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Pythagore ; un dieu parmi les hommes
Anonyme
- Belles Lettres
- Aux Sources De La Tradition
- 19 Juin 2002
- 9782251470085
Homme divin pour certains, dieu pour ses disciples, Pythagore - celui qui a été annoncé par la Pythie est en tout cas un personnage mythique dont la fin mystérieuse se perd dans les limbes de la mémoire des quelques disciples qui lui ont survécu et de leurs successeurs.
De mathématiques, il est ici peu question, de théories des nombres, un peu, mais c'est surtout de Pythagore lui-même, de ses disciples et du mode de vie de la secte qu'il s'agit. On apprendra toutes les merveilles qu'il a accomplies, on suivra toutes les étapes de l'initiation mystérique de la secte et on trouvera les seuls fragments véritables de son enseignement (les fameux - symboles -) qui nous soient parvenus.
Aux travers de textes qui datent du IIIe siècle après J.-C. et recueillent une longue tradition bio-doxographique qui remonte probablement aux Mémoires pythagoriques eux-mêmes (les - aide-mémoire -, ces écrits secrets, rédigés en langage symbolique, que les survivants de la secte composèrent pour ne pas laisser disparaître l'enseignement du Maître, et qui finirent, avec le temps, par être divulgués), on trouvera plusieurs listes des akousmata, ainsi que des interprétations de ceux-ci. On y apprendra quelles étaient les pratiques et règles (végétarisme, respect des êtres animés, interdiction des sacrifices sanglants) auxquelles se soumettaient ces hommes à la piété rare et au savoir divin. Car, c'est le dieu pythien qui parlait par la bouche de Pythagore, dont le nom pouvait aussi provenir du fait qu'- il annonçait la vérité non moins que le Pythien -. Il faut donc s'efforcer de garder vivante la tradition que nous révèlent ces textes que leur rareté rend d'autant plus précieux aux chercheurs de sagesse et de vérité.
Plusieurs des traductions présentées ici sont inédites.
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Trois pièces du théâtre des Yuan
Anonyme
- Belles Lettres
- Bibliotheque Chinoise
- 29 Octobre 2015
- 9782251100180
En Chine, le théâtre chanté est apparu autour du XIIIe siècle de notre ère et a connu son plein épanouissement sous la dynastie mongole des Yuan (1279-1368). Le corpus dont nous disposons, constitué des cent-soixante-deux livrets qui nous sont parvenus, est d'une diversité et d'une richesse telles qu'on le considère depuis longtemps comme l'expression la plus haute du génie théâtral chinois. Dès le XVIIIe et XIXe siècles, les premiers traducteurs de ces pièces en avaient saisi l'importance et avaient insisté sur la nécessité de les découvrir pour mieux comprendre l'esprit de la civilisation chinoise. Destinées à un public populaire et écrites en langue vulgaire (à l'exception de les airs chantés), ces oeuvres nous renseignent en effet sur la manière dont les Chinois envisageaient certaines questions fondamentales : les sentiments, les valeurs, les croyances, les conflits individuels et collectifs ainsi que les ressources morales dont l'individu confronté aux situations les plus extrêmes devait se montrer capable.
Parmi ce vaste corpus, il nous a fallu choisir trois pièces qui nous paraissaient exemplaires et représentatives de la dramaturgie des Yuan. L'Automne au palais des Han, l'Orphelin des Zhao et Zhao Li offre sa chair sont les trois drames les plus connus du théâtre chinois qui ont été retenus pour cette édition.
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Livres de morale révélés par les dieux
Anonyme
- Belles Lettres
- Bibliotheque Chinoise
- 4 Décembre 2012
- 9782251100111
Les livres de morale, shanshu sont encore peu étudiés et traduits en langues occidentales en dépit de leur importance fondamentale dans la pratique sociale, éthique et religieuse de la Chine moderne, depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours. On peut les définir comme des ouvrages consacrés à exhorter leurs lecteurs, par le raisonnement et l'exemple, à se conduire vertueusement. Ces exhortations se fondent sur la notion, commune à l'ensemble de la religion chinoise, de la rétribution morale des actes (bao ), notion que l'on trouve également exprimée, quoique sur des bases théologiques distinctes, dans les classiques des Trois enseignements (confucianisme, bouddhisme et taoïsme). Par religion chinoise, il faut entendre l'ensemble des croyances et pratiques faisant appel aux ressources (textes, clergés, rites, symboles) des Trois enseignements tout en étant le plus souvent largement indépendants. Les livres de morale, en accord avec les trois religions, affirment que tout acte vertueux (shan ) entraîne, immédiatement ou à terme, des conséquences favorables des bénédictions, fu , tandis que les actes vicieux (e ) entraînent des conséquences défavorables des malédictions, huo . Ils mettent en garde le lecteur contre les punitions qu'entraînent les péchés et les enjoignent à faire leur salut en détaillant de façon concrète un programme de vie pure menant à une bonne mort voire à la divinisation. Leurs thèmes principaux de réflexion sont le respect des dieux et des règles de pureté rituelle qui leur sont associées, la libre circulation des êtres et des biens ainsi que les Cinq normes sociales, très marquées par le confucianisme, qui déterminent les liens entre parents et enfants, mari et femme, frères aînés et cadets, souverain et sujet, ami et ami.Vincent Goossaert est historien, directeur d'études à l'EPHE et directeur adjoint du GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités, EPHE-CNRS). Il travaille sur l'histoire sociale de la religion chinoise moderne, et s'intéresse particulièrement au taoïsme, aux spécialistes religieux, aux politiques religieuses et à la production des normes morales. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages seul ou en collectif, dont La Question religieuse en Chine (avec D.A. Palmer, 2012).
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Combien de textes jadis célèbres et aujourd'hui méconnus. Parmi les oeuvres qui, de l'Antiquité à la Renaissance, ont formé les esprits, beaucoup sont aujourd'hui reléguées dans les arrière-boutiques parce qu'elles ont cédé la place à des ouvrages qui les ont utilisées en les recouvrant d'oubli ou parce qu'elles ont cessé de nourrir ouvertement la réflexion des Modernes.
Devenus indisponibles, ces textes attendaient qu'on les redécouvre. Tel est le but de « La Roue à Livres ».
La collection offre l'occasion unique de lire des textes intégraux, traduits du grec, du latin ou d'autres langues anciennes, munis de notes succinctes qui ne les alourdissent pas et d'une introduction qui restitue une époque et son auteur et justifie le succès qu'ils remportèrent et qu'ils méritent encore. La collection publie des traductions originales, à partir des meilleures éditions du texte originel, ou d'anciennes traductions révisées par un spécialiste.
Sont ainsi livrés à la curiosité renouvelée des lecteurs de bonne foi des textes poétiques, historiques, juridiques, philosophiques, esthétiques, etc. En outre la série "documents" présente des recueils d'inscriptions, monnaies, témoignages archéologiques, etc... pour donner aux étudiants et au public lettré les sources indispensables qu'il fallait auparavant chercher dans divers ouvrages, livres ou articles, difficilement accessibles.
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La geste des rois des Francs
Anonyme
- Belles Lettres
- Classiques Histoire Au Moyen Age
- 21 Août 2015
- 9782251343051
Ce récit connu sous les titres de Gesta regum Francorum (la Geste des rois des Francs) ou de Liber Historiae Francorum est, avec les Dix livres d'histoire de Grégoire de Tours et la Chronique dite de Frédégaire, une des sources principales de l'histoire des origines du peuple franc et de la royauté mérovingienne. Il est même la source première et fondamentale de l'histoire du peuple et des rois francs pendant la période allant du milieu du VIIe siècle jusqu'à la date de sa rédaction en 727, date précisément donnée dans les dernières lignes du texte. Son auteur l'a écrit dans la région du nord de la Gaule qu'on appelait alors Neustrie, moins vraisemblablement dans un monastère (l'hypothèse en a souvent été formulée) , qu'à l'ombre du palais royal. Il s'agit sans doute d'un aristocrate laïc, certes lettré mais aussi familier des campagnes militaires, qui a été en mesure de recueillir de nombreuses traditions originales, relatives aussi bien aux dessous des mariages princiers qu'aux mobiles des assassinats royaux. Contemporain de la montée en puissance des Pippinides, ancêtres des Carolingiens, il exprime le point de vue des élites neustriennes restées longtemps fidèles à « leurs » rois mérovingiens, mais qui, lassées par les trop nombreuses dissensions qui déchiraient alors le royaume et la royauté des Francs, s'apprêtaient à se rallier à la puissance montante des Pippinides, garants d'un retour à l'ordre politique et social.
Alors qu'il existait déjà des versions allemandes ou anglaises - souvent partielles - de ce texte essentiel, jamais de traduction française n'en avait été offerte au public. Les présentes édition et traduction, précédées d'une importante introduction et accompagnées d'un abondant apparat critique, viennent combler ce vide historiographique, et ne manqueront pas de contribuer au regain d'intérêt pour l'histoire des temps mérovingiens, et plus généralement pour celle de l'Europe « barbare », trop longtemps et trop complaisamment considérées comme irrémédiablement obscures.
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« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! ». En une seule phrase, prononcée dit-on par Arnaud-Amaury, abbé de Cîteaux, peu avant le massacre de Béziers, il semble que soit résumée toute l'histoire de la Croisade contre les Albigeois. Elle a duré cependant près d'un demi-siècle, jusqu'au tragique bûcher de Montségur où les deux cents derniers Cathares furent brûlés vifs, retenus derrière une palissade et sous bonne garde.
Qui étaient ces centaines de milliers de personnes, qui avaient osé défier le Pape, son clergé, et l'une des armées les plus puissantes de l'époque, composée de combattants de toutes les nationalités ? C'est ce que nous raconte, en quelques dix mille vers et en occitan, cette Chanson de la Croisade albigeoise, écrite et déclamée dans les cours ou devant le menu peuple du Languedoc, par deux clercs - des poètes - dont l'un au moins, plutôt favorable aux hérétiques, est demeuré parfaitement inconnu. Cela n'a pas empêché cette geste haute en couleurs et en péripéties d'entrer dans la mémoire collective, en célébrant, parfois malgré elle et malgré les innombrables victimes de cette guerre, une des plus brillantes civilisations qu'ait connu, avec ses troubadours et ses cours d'amour, le monde occidental, celle du pays d'oc.
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Le Wenzi (qui reçut le titre de Canon authentique de la compréhension du Mystère par décret impérial sous les Tang, en 742) aurait été écrit dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère par un disciple de Laozi appelé Wenzi "Maître Wen". Celui-ci a été identifié avec Xin Jiran, le maître du premier ministre de la principauté de Yue, Fan Li, qui, grâce à la science du calcul et de la prévision météorologique que celui-ci lui aurait inculquée fut à même d'assurer à son prince la prééminence sur le bassin du bas fleuve Bleu.
En réalité Wenzi n'est qu'un prête nom et l'ouvrage a été composé à une date beaucoup plus tardive, à l'orée de l'unification ou même dans les premières années de la Dynastie des Han antérieurs, pas avant la toute fin du IIIe siècle av. J.-C., en tous cas.
Il se présente comme un traité de bon gouvernement à l'usage des sages souverains. Mais, comme tous les traités de science politique de la Chine ancienne, il est aussi une réflexion sur le Tao et un manuel de culture de soi. En effet, en vertu de la théorie de la résonance, propre à cette pensée cosmologique, il existe une intime correspondance entre le ciel, le corps et la société. Aussi le Sage qui a appréhendé le Principe dans son essence, est capable d'harmoniser ses souffles et, à travers la régulation de ses organes internes et du principe vital, d'assurer l'ordre dans l'Etat.
Profondément influencé par le Livre de Voie et de la Vertu dont il se veut une sorte de commentaire, mais un commentaire qui en fournirait les applications pratiques, le Wenzi reprend les notions de vide, de non-agir, d'unicité, et fait sien le postulat de la prééminence du Non-être sur l'Etre pour leur conférer un tour nettement politique et tenter de fournir une assise métaphysique, voire ontologique à l'empire centralisé et unifié en train de se mettre en place. Non seulement le Wenzi reprend les thèmes du Laozi, mais encore il en adopte le rythm
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Les gestes des abbés de Saint Germain d'Auxerre
Anonyme
- Belles Lettres
- Classique Histoire France Au Moyen Age
- 15 Octobre 2011
- 9782251340616
Les Gestes des abbés de Saint-Germain d'Auxerre sont une chronique monastique rédigée en 1290 sur le modèle des Gestes des évêques de la cité, modèle établi plus de quatre cents ans plus tôt autour du récit des faits mémorables accomplis par les prélats qui se succédèrent à sa tête.
Ils prennent pour point de départ non pas les origines de l'établissement, alors qu'il n'était qu'un petit oratoire fondé hors les murs par l'évêque Germain au milieu du Ve siècle, mais le temps de la première réforme mise en oeuvre par Maïeul de Cluny et son disciple Heldric à la fin du Xe siècle. Abbé après abbé, jusqu'au début du XIVe siècle, les Gestes offrent une orchestration de la mémoire du monastère et une réécriture de son histoire à l'aune des choix mémoriaux faits par les trois rédacteurs successifs du texte.
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Dispute sur le sel et le fer
Anonyme
- Belles Lettres
- Bibliotheque Chinoise
- 16 Mars 2010
- 9782251100029
Porté au rang des classiques chinois, La Dispute sur le sel et le fer retranscrit les répliques échangées en 81 avant J.-C. au cours d'un conseil impérial, dont le point de départ est la question du monopole du sel et du fer, décrété quarante ans plus tôt comme moyen de renflouer le Trésor épuisé par la guerre contre les Huns et quelques autres barbares. Il s'ensuivra une controverse générale sur la manière de gouverner, entre d'une part, des tenants de l'école des Lois, pour lesquels les questions de morale n'ont aucune part à tenir dans le domaine politique, et d'autre part, des érudits confucéens et des sages.
Ce texte, transmis par Huan Kuan dans la seconde moitié du Ier siècle avant notre ère, constitue à la fois un témoignage de première main et sans fard sur les conditions de vie concrètes et sur les moeurs politiques de cette époque lointaine, et une mine de réflexions atemporelles sur l'art de gérer une société.
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Du sublime
Anonyme
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1966
- 9782251001050
Le Traité du sublime, dont l'attribution fait débat et la date pose question de par ses nombreuses mutilations, est un ouvrage de critique littéraire. Oeuvre polémique répondant à Cécilius, il défend Platon contre la condamnation du rhéteur.
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Écrit en latin au XIIe siècle et traduit ici pour la première fois en français, l'Ysengrimus est un texte sans équivalent : ancêtre du Roman de Renart, il raconte l'éternel affrontement du loup et du goupil. Mais dans cette épopée monastique, écrite pour réjouir les clercs, c'est Ysengrin, moine et évêque, qui joue encore le premier rôle.
Elisabeth Charbonnier, docteur ès lettres, agrégée de lettres classiques, est professeur en classe de lettres supérieures
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Le Mahabhasya est le commentaire du linguiste Patanjali sur les Karika de Katyayana et l'Astadhyayi de Panini rédigé au milieu du IIe siècle av. J.-C. par un auteur dont nous connaissons seulement le nom. Plus d'un millénaire plus tard, sur la base d'un mythe, on a associé le nom Patanjali à l'auteur anonyme du Yogasutra : l'un avait purifié le domaine de la parole, l'autre celui de l'esprit. Mais il est sûr que l'auteur du Mahabhasya n'a rien à voir avec le yoga : c'est un pur linguiste.
Les trois auteurs (Panini, Katyayana et Patanjali) et les trois ouvrages constituent la base de la conscience linguistique dans le monde sanskrit, quelle que soient les préférences idéologiques et religieuses des auteurs. Ils forment le trimuni vyakaranam « La Grammaire des trois sages ».
Le Mahabhasya est un ouvrage technique ; il suppose connue l'Astadhyayi de Panini (vers le Ve siècle av. J.-C.) et les principaux problèmes d'herméneutique posée par ce texte. C'est donc un ouvrage de grammaire et d'exégèse. De plus, ce nom Mahabhasya « Grand Commentaire », donné par le linguiste Bhartrhari (Ve s. ap. J.-C.), en ne précisant pas la matière commentée, montre la place unique que l'ouvrage occupe dans la littérature commentariale : il en est le modèle. Avec Patanjali, la méthode commentariale est fixée une fois pour toutes et, malgré la naissance d'autres savoirs, le Mahabhasya est demeuré la norme en matière de commentaire quelle que soit la nature du texte commenté. Ces dernières années, l'intérêt pour le Sutra de Panini, proche dans une certaine mesure de l'esprit des programmes informatiques, a entraîné une relative désaffection envers le Mahabhasya. Les travaux de S.D. Joshi et J.A.F. Roodbergen et ceux de P.-S. Filliozat, des entreprises d'envergure, ont été interrompus si bien que le Mahabhasya n'est toujours pas traduit dans une langue européenne. Ce faisant, on s'intéressait plus aux ouvrages de Vyakarana tardif, ceux de Bhattoji Diksita (XVIIe siècle) et de Nagesa (XVIIIe siècle) notamment parce qu'en Inde les derniers érudits travaillent moins à partir de Panini et Patanjali que de Bhattoji, etc. Nous espérons renouer, avec d'autres, au renouveau des études sur le Mahabhasya, afin à terme de terminer le travail brillamment commencé par P.-S.
Filliozat. La Paspasa tient lieu d'introduction du Mahabhasya ; c'est la seule section où l'auteur parle sans commenter précisément le texte, exprime sa conception de la langue et de la grammaire. Sa moindre technicité permet au lecteur attentif de comprendre les bases de la problématique linguistique sanskrite. La Paspasa est chère aux pandits « érudits » qui souvent la connaissaient par coeur, même s'ils n'étaient pas des grammairiens professionnels. On y voit in nuce tous les problèmes posés ultérieurement par la grande tradition linguistique en Asie du Sud, le tout servi par une langue classique, remarquablement précise, et témoignant d'une insigne intelligence du texte. Et surtout le texte reste compréhensible pour les lecteurs. L'auteur, en plus de la traduction (un travail déjà bien réalisé par ses devanciers) a surtout porté son effort dans les notes pour expliquer le texte, pour en montrer l'épaisseur en terme de culture, et aussi de vie et de conscience.
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épigrammes latines de l'Afrique vandale ; anthologie latine
Anonyme
- Belles Lettres
- Fragments
- 31 Mai 2016
- 9782251742175
Les épigrammes présentées ici ont été composées à la fin du règne des rois vandales en Afrique du Nord et rassemblées vers les années 530 dans un recueil auquel on donne le nom d'Anthologie latine. Elles sont données pour la première fois en traduction française. Certaines de ces épigrammes constituent des recueils, d'autres sont isolées ; plusieurs pièces sont anonymes, mais on peut citer parmi les poètes les noms de Symphosius, Luxorius, Felix, Coronatus ou Caton.
Ces poèmes illustrent, tant par leurs thèmes que par leurs formes, toute la variété du genre épigrammatique, genre mineur dans la classification antique, mais manifestement prisé par les lecteurs de l'époque, sans doute pour son mélange de légèreté, d'humour parfois leste, d'érudition et de préciosité. L'ensemble forme, à côté du poète Dracontius, une part importante de la production poétique africaine tardive. Ces épigrammes donnent également une idée de la vie quotidienne à Carthage sous la domination vandale, ainsi que du milieu des grammairiens ou des lettrés romains auquel les auteurs appartenaient.
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La comédie vénitienne ; la veniexiana
Anonyme
- Belles Lettres
- Bibliotheque Italienne
- 9 Janvier 2017
- 9782251730479
Cette comédie anonyme, exhumée en 1928 d'un manuscrit de la première moitié du XVI e siècle conservé à la Biblioteca Nazionale Marciana de Venise, sous un respect formel des cinq actes canoniques de la comédie classique et dans un langage apparemment châtié conforme aux exigences de la censure, met en scène les cinq étapes d'une initiation à l'amour dont l'étape centrale (l'acte III) fait de la pièce, à la barbe des sévères censeurs vénitiens, la plus audacieuse de la Renaissance italienne.
La pièce s'ouvre sur un bref monologue du seul personnage présent du début à la fin, Giulio, jeune homme étranger à la ville épris d'une jeune Vénitienne, Valiera, dont il ignore encore qu'elle est mariée. Giulio déclare à Oria, servante de Valiera, sa flamme pour sa maîtresse. S'ensuit un dialogue malicieux entre les deux femmes où il apparaît que Valiera ellemême avait remarqué le bel étranger et serait disposée à répondre à ses avances. Est alors introduit le personnage sur les initiatives duquel va reposer l'essentiel de l'intrigue : Angela, une veuve d'âge mûr follement éprise du jeune Giulio et qui se livre sur sa servante à des simulations d'un érotisme croissant. Les tentatives des deux femmes d'attirer Giulio dans leurs filets tournent à l'avantage de la veuve, grâce à l'entrée en scène et aux propos convaincants d'un portefaix bergamasque madré, Bernardo, qui accompagne Giulio au palais d'Angela. Le jeune homme y connaîtra une longue nuit d'amour en plusieurs étapes, rythmées et commentées, dans la cuisine à l'étage supérieur, par le portefaix et la servante. La découverte par Valiera de la chaînette de sa rivale au cou de Giulio amorce, avec l'échec de l'anomalie perturbatrice dont Angela était l'incarnation, un retour à la normalité d'où s'ensuivra la fin heureuse traditionnelle, à cette différence près : le triomphe final de l'amour n'aboutira pas au mariage de deux jeunes célibataires, mais à un adultère.
Entre la redécouverte et une pratique croissante de la comédie antique dans le courant du XV e siècle, la naissance et les développements dans les premières décennies du XVI e d'une comédie italienne source reconnue du théâtre européen moderne, la Veniexiana occupe une place non négligeable : tant par la superposition au schéma canonique de l'intrigue comique d'une aventure initiatique inspirée de l'art de la nouvelle et des romans, que par les libertés prises vis-à-vis des unités de temps - quatre jours et trois nuits - et particulièrement de lieu(x). Leur multiplicité ne manqua pas de poser des problèmes inédits de mise en scène sur la résolution desquels on se perd encore en conjectures.
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Ecrite et représentée à la fin de la Révolution batave - sans doute en 1798, au lendemain de l'accès des membres de la minorité juive aux Pays-Bas à l'égalité civile -, la comédie Tout est bien qui finit bien, rédigée dans la variante amstellodamoise du yiddish occidental, a été découverte en 1946 par l'érudit hollandais Leo Fuks, spécialiste de la littérature yiddish ancienne des Pays-Bas. Elle illustre la vitalité du théâtre de langue yiddish qui prit naissance aux Pays-Bas dès les premières années du XVIIIème siècle indépendamment de la tradition burlesque du Purimshpil.
L'intrigue est bâtie autour des fourberies dont se rendent coupables des escrocs juifs sans foi ni loi, originaires de Pologne et venus solliciter des secours auprès de la communauté ashkénaze d'Amsterdam sous de faux prétextes. Toutefois, lue au second degré, la pièce met à nu les tensions sociales qui déchirent la communauté juive de la métropole hollandaise, opposant les laissés-pour-compte d'une société inégalitaire aux notables juifs titulaires du "droit de bourgeoisie". Fracture sociale qui se double d'un clivage ethnique entre citadins ashkénazes amstellodamois enracinés et claquedents juifs polonais, immigrés de fraîche date qui n'ont guère d'autres ressources pour survivre que de se réfugier dans la délinquance.
Le présent ouvrage contient la traduction intégrale du texte originel ainsi que la préface rédigée par Leo Fuks pour l'édition yiddish publiée à Paris en 1955. -
Esquisse de la kabbale chrétienne
Anonyme
- Belles Lettres
- La Roue A Livres
- 16 Janvier 2018
- 9782251447728
Parue en 1684, en conclusion de ce dernier grand monument d'érudition de la kabbale chrétienne qu'est la Kabbala denudata, l'Esquisse de la kabbale chrétienne, dont l'attribution reste encore discutée, fait dialoguer un philosophe chrétien et un kabbaliste. Reprenant et développant les principaux thèmes mis en avant par les kabbalistes chrétiens qui l'ont précédé, ce dialogue missionnaire se veut une démonstration, à l'aide des méthodes et thèses de la kabbale juive, de la vérité du christianisme, afin, non seulement, d'y amener les juifs, mais aussi de reconduire les chrétiens divisés à l'unité profonde et originaire de leur religion. Comme le montrent la présentation et les notes, il entend démontrer, dans la ligne qui fut celle, notamment, à la Renaissance, de Pic de la Mirandole et de Reuchlin, et puisant aussi bien dans la Bible et les grands textes du judaïsme et de l'Antiquité païenne, que chez les Pères de l'Église et des penseurs médiévaux ou modernes, que le coeur du judaïsme - la kabbale - est aussi celui du christianisme. Cet ouvrage connut un grand succès et fut apprécié notamment par John Locke et Henry More.
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Corpus rhetoricum
Anonyme
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 4 Mars 2008
- 9782251005430
Collection bilingue. Publiée sous le patronage de l'Association Guillaume Budé (dont le but est de défendre et promouvoir la culture classique et la culture intellectuelle en général), la Collection des Universités de France, dite "Collection Budé", comprendra tous les textes grecs et latins jusqu'à la moitié du VIe siècle, mis à jour et accompagnés de traductions françaises nouvelles, d'introductions, de notices, de notes et d'un apparat critique.
Les textes font toujours l'objet de recensions nouvelles et personnelles. Ils sont établis d'après les manuscrits reconnus les plus importants et constituent de véritables éditions critiques. Ils comportent un apparat critique bref, dépourvu de considérations inutiles et servant à justifier le texte qui est donné. Grâce à lui, le lecteur peut apprécier la valeur du texte qu'il a sous les yeux et celle des variantes écartées par l'éditeur.
Les traductions s'efforcent d'être à la fois exactes et littéraires. L'Association Guillaume Budé a jugé qu'une oeuvre entière ne pouvait être traduite dans le même esprit qu'une page, qu'il fallait s'efforcer avant tout de reproduire le mouvement, la couleur, le ton du texte antique et qu'il était indispensable de mettre la traduction en regard du texte.
Les introductions réunissent l'ensemble des renseignements nécessaires à la compréhension générale de l'auteur et de l'oeuvre. Les notices étudient les questions de date, de composition, de sources, des différentes parties de l'oeuvre. Les notes, au bas des pages de traduction ou en fin d'ouvrage, fournissent certaines explications historiques. Plusieurs volumes récents comportent même un commentaire plus ou moins développé, selon la nature de l'oeuvre.
Volumes brochés en édition courante, imprimés sur papier teinté de longue conservation fabriqué spécialement pour la collection. Format 13 X 20 cm
(French Universities Collection - Greek Series) Published under the auspices of the Guillaume Budé Association (whose mission is to preserve and promote classical culture in particular, and intellectual culture in general), the "Universités de France" Collection, referred to as the "Budé Collection," will consist of all known Greek and Latin works up to the middle of the sixth century of our era, constantly updated and presented with their most recent French translations, introductions, biographical sketches, notes and a critical apparatus.
These texts will constantly be the subject of new and personal critical reviews. They are edited on the basis of those manuscripts deemed to have been the most influential, which is why they constitute authentic critical editions. Each text features a brief critical apparatus, devoid of any irrelevant material, which substantiates its selection. This information enables the reader to assess not only the value of the text that he or she is reading, but also that of the alternative versions excluded by the publisher.
The translations are intended to be both accurate and literary. The Guillaume Budé Association is of the opinion that the translation of a complete work cannot be approached in the same way as a single page, and that translators should strive, above all else, to reproduce the movement, colour, and tone of the ancient work. They therefore decided that it was essential that each translation be presented alongside the original text.
The various introductions furnish all of the details that the reader needs to form a general understanding of the author and the work. The biographical sketches concern dates, composition, sources, and the various parts of the work. The footnotes on translated pages, or at the end of each book, provide specific historical explanations. Several recent volumes even feature rather copious annotations, depending upon the nature of the work concerned.
All books are available in paperback edition and are printed on durable tinted paper made especially for this collection. -
La physiognomonie, ou art de juger quelqu'un en fonction de son apparence physique, a eu, dans la vie sociale, la littérature et l'art de l'antiquité classique une importance que les textes conservés ne laissent pas assez soupçonner. En effet, le terme, qui fait son apparition dans le traité hippocratique Des Épidémies, est utilisé par Galien, Artémidore et plus tard Suétone. Pythagore lui-même n'admettait ses disciples qu'après leur avoir fait subir un examen physiognomonique et les Empereurs romains s'entouraient de metoposcopi ces hommes qui prétendaient lire les visages. Malheureusement rares sont les textes qui nous ont été préservés, et ce traité, adaptation latine de textes grecs nous est parvenu sans nom d'auteur.Notre édition présente ce riche témoignage d'une science antique méconnue. L'introduction propose une étude détaillée de la physiognomonie depuis ses origines grecques jusqu'à sa fortune dans le théâtre latin. Elle fournit en outre les hypothèses concernant la datation et l'attribution de ce texte, sans doute écrit dans la seconde moitié du IVème siècle. L'histoire de la tradition manuscrite est détaillée et assortie d'un stemma. Des notes accompagnent la lecture et sont développées par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un index nominum et un index analytique.
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Rhétorique à Herennius
Anonyme
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Latine
- 20 Octobre 1989
- 9782251013466
Le devoir de l'orateur est de pouvoir parler sur toutes les questions de l'ordre civil qui sont réglées par les coutumes ou par les lois, en se conciliant, autant qu'il est possible, l'assentiment des auditeurs.
Il y a trois genres de causes que l'orateur doit embrasser, le démonstratif, le délibératif et le judiciaire. Le démonstratif est consacré à louer ou à blâmer une personne déterminée ; le délibératif, qui suppose une consultation, a pour but de conseiller ou de dissuader ; le judiciaire, qui repose sur une controverse, renferme l'accusation ou l'attaque, et la défense. Nous allons indiquer à présent les conditions indispensables pour être orateur.
Nous montrerons ensuite comment il faut traiter ces trois genres de causes.
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Traduits pour la première fois en français et précédés d'un essai sur l'historiographie mésopotamienne, 52 documents. Échelonnés entre le XXIe siècle et le IIe siècle avant J.-C., ils retracent l'histoire de la Mésopotamie depuis ses plus lointaines origines, lorsque les dieux créaient la royauté, jusqu'à la fin de l'Empire séleucide et l'arrivée des Parthes.
Ce sont autant de fragments d'une tumultueuse histoire, celle de royaumes belliqueux et conquérants, celle aussi de la fondation et de la chute de puissants royaumes.
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La principauté de Morée ou d'Achaïe (1205-1430) a été le plus durable des États latins fondés à la suite de la quatrième croisade et de la prise de Constantinople par les croisés. La version grecque de la Chronique de Morée, dont il existe trois autres versions (en français, en italien et en aragonais) sensiblement différentes les unes des autres, raconte avec nostalgie les principaux événements de la période la plus glorieuse de cette domination française sur le Péloponnèse, celle de la conquête et du règne des Villehardouin. Cette chronique, écrite au XIVe siècle en langue vulgaire et en vers de quinze syllabes faits pour être récités, est aussi l'une des premières oeuvres d'une littérature grecque moderne qui commence à se faire jour à côté de la littérature byzantine écrite en langue savante.
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Res gestae divi augusti ; hauts faits du divin auguste
Anonyme
- Belles Lettres
- 26 Mai 2007
- 9782251014463
Quelques jours après la mort d'Auguste, on fit porter dans la curie quatre rouleaux scellés qu'Auguste avait déposés, d'après Suétone, auprès des Vestales. Le premier contenait son testament privé, le deuxième donnait les ordres relatifs à ses funérailles, tandis que le troisième développait la situation dans laquelle il avait laissé l'Empire. Sur le quatrième se trouvaient les Res Gestae qui rappelaient tout ce que l'empereur avait fait pour le peuple romain. Auguste souhaitait que ses Res Gestae soient gravées sur deux stèles de bronze à proximité de son mausolée. Rien n'est moins sûr car les deux inscriptions de Rome ont disparu et seules ont été conservées des copies envoyées dans les Provinces d'Asie Mineure. Auguste y relate ses exploits quand il s'appelait encore Octave, comment à 19 ans à peine il leva une armée et eut raison de Marc-Antoine, comment il étendit la puissance romaine, et « restaura la République » en devenant empereur. Malgré le style aride et factuel imposé par l'inscription, les Res Gestae sont pour nous un document précieux, tant par les informations historiques qui y sont contenues que par le portrait que le grand homme peint de lui-même. Notre édition présente en un volume les Res Gestae divi Augusti ou Hauts Faits du divin Auguste et propose outre le texte latin et sa traduction, la version grecque figurant dans les copies d'Ankara, d'Antioche et d'Apollonia. L'introduction, véritable somme issue des recherches de John Scheid offre toutes les informations nécessaires à la bonne intelligence du texte ainsi qu'un exposé complet des diverses interprétations et discussions auxquelles il a donné lieu. Elle est en outre assortie d'un plan permettant de circuler aisément dans le récit, ainsi que d'une bibliographie. Un riche commentaire, en fin de volume, éclaire le texte. L'ouvrage est enrichi d'un Index des mots latins, d'un Index des mots grecs ainsi que d'illustrations.