Filtrer
Support
Éditeurs
-
Avec ce beau roman d'un mariage fondé sur des mensonges, Andrea Maria Schenkel emmène le lecteur pour un émouvant périple à travers le vingtième siècle, du Munich des années 1930 au Brooklyn d'après-guerre, en passant par le Shanghai des années noires du second conflit mondial.
-
Un homme espionne la femme qui habite en face de chez lui, s'introduit dans son appartement et finit par l'enlever pour la séquestrer dans une pièce où son père enfermait déjà sa mère quand il était petit.... Dans ce roman sur lequel plane l'ombre du syndrome de Stockholm, Andrea Maria Schenkel sonde les obscurs méandres de l'esprit humain et s'affirme comme l'une des voix les plus subtiles de la littérature noire d'outre-Rhin.
-
Dans les difficiles années de l'après-guerre en Allemagne, l'assassinat de cinq personnes d'une même famille dans une ferme isolée de Bavière.
Toute une famille fut assassinée en 1920 à Tannöd, un petit village perdu de Bavière. L'affaire n'a jamais été résolue.
Andrea Maria Schenkel, à la manière de Truman Capote dans De sang froid, reprend cette histoire mais la place dans les années 1950, en hiver, dans un village perdu, dans une Allemagne encore imprégnée de désastre , d'après-guerre et de fascisme. Une Allemagne dans laquelle sont encore stationnées des troupes américaines, où les rancoeurs sont vives, l'obligation étant de se débrouiller pour trouver de l'argent et de quoi vivre.
L'atmosphère paysanne est parfaite : vaches à l'étable, vent qui balaie les flocons, coins sombres derrière les granges, petite fille qui la nuit a peur du loup, brouillard matinal pesant. Et cela dans une région catholique très dévote.
Il s'agit d'un récit à plusieurs voix, une vingtaine (d'une petite fille à une vieille habitante en passant par l'instituteur, le curé) + un narrateur. Les récits se recoupent, bien sûr, et apportent des éclairages différents à des éléments fondamentaux ou quelconques, que les narrateurs ne perçoivent pas comme tels.
Un soir donc, une jeune femme, Barbara, son père, sa mère et ses deux enfants ont été assassinés sauvagement. Barbara avait été abusée par son père, qui en avait déjà abusé d'autres : Polonaise venue travailler à la ferme, autre domestique. Plusieurs personnes pouvaient avoir envie de le tuer, où leurs proches de se venger. Et la ferme de Tannöd représente un gros capital, que plusieurs personnes convoitaient.
La force de la Ferme du crime, c'est de ne pas donner au lecteur de clés complètes à cette affaire Dominici à la bavaroise. Ou plutôt : si le lecteur referme le livre avec un coupable quasi certain en tête, le malaise perdure, parce que là-haut, à Tannöd, les relations n'étaient pas si claires que ça entre les individus et que le monde paysan, là-haut comme dans toute ferme perdue, est fait de secrets, de rancoeurs, de non-dits et de comportements pas vraiment honnêtes.
-
Munich, années 1930, Kathie, jeune provinciale venue tenter sa chance à la ville, envisage de trouver une place de bonne, mais la fréquentation de citadines plus libres la fait rapidement changer d'avis.
Elle voudrait tant vivre comme Mitzi, une amie entretenue par un fiancé lointain et «protégée» par un compagnon. L'atmosphère est aux cafés populaires, aux fêtes foraines et aux amourettes. Kathie adore la ville et apprend à utiliser le mensonge. La vie est belle, mais le danger rôde. Des yeux indiscrets sont rivés sur les jambes des jeunes filles à bicyclette.
-
En 1922, un double meurtre sanglant ébranle toute la moitié sud de l'Allemagne. Le suspect principal est le fils d'un riche fabricant de brosses et la brebis galeuse de sa famille. Bien que tous les indices l'accablent, l'accusé s'obstine à plaider non coupable. Est-ce un affreux meurtrier, ou la victime d'une erreur judiciaire ? Le nouveau cold case d'Andrea Maria Schenkel.