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Alain Michaud
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TEXTE DE QUATRIEME Précaire, précieux, le petit patrimoine maritime D'Arcachon à Lorient Le littoral Atlantique déroule des paysages de sable, de mer et de vent. Arcachon, estuaires de la Gironde et de la Loire, marais salants, côtes vendéennes, pays de Retz, golfe du Morbihan, Guérande, Étel, rivière d'Auray. Sans oublier les îles, Ré, Oléron, Yeu, Noirmoutier, Belle-Île, Houat, Hoëdic et l'île aux Moines.
Les gens de l'océan et les estivants ont façonné ces rivages fabuleux, à la fois de concert et chacun de leur côté, les uns pour y vivre, les autres pour le bonheur. Les ostréiculteurs habitent des bassins calmes et les paludiers travaillent un arrière-pays imprégné de sel marin. Les pêcheurs sèment des bateaux de toutes les couleurs et les girouettes accrochent le ciel. Les cabines de plage racontent les plaisirs de l'été. Les cabanes et les carrelets évoquent des moments hors du temps. Enfin, dans des anses très secrètes dorment de vieux bateaux qui retournent doucement vivre avec les poissons.
Ce livre rend compte des paysages et des traces de l'humain, ce patrimoine fragile qu'il laisse derrière lui. Il a le goût de la mer et du sel, le goût des vacances.
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Il est si joli le parler de la Comté...
Françoise Desbiez, Alain Michaud
- Cabedita
- Archives Vivantes
- 6 Septembre 2011
- 9782882955920
Ce dictionnaire n'est point le recensement des multiples expressions du parler comtois, la chose ayant déjà fait l'objet de nombre d'ouvrages. Il n'a rien d'exhaustif. Né de l'envie de conter la Comté, il est avant tout chauvin. Ce dictionnaire est né de longues errances à travers le pays, ces tours et ces détours effectués au gré des reportages et des livres. Il parle de sapins et de cafés, de routes et de gentianes. Plutôt que d'aligner les définitions, il caresse les mots, dessine une carte tendre des lieux comtois, voyage entre rivières et montagnes, et tente de comprendre en quoi ce coin de terre attache si fort les Comtois d'aujourd'hui et d'antan. Et même rattire ces suprêmes ratraits qu'on appelle touristes. Ce livre s'est fait sur des années. Il s'agissait de collecter, un peu comme on enfile des perles, les plus beaux mots comtois, de décrire des lieux et des objets très aimés, la terre et ses habitants. Les pays n'existent pas sans leur parler et leur accent, et il est si joli le parler de la Comté !
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Franche-Comté d'en haut ; la maison dans le paysage
Alain Michaud, Françoise Desbiez
- Mon Village
- 17 Juin 2011
- 9782881942075
Il en est des maisons comme des humains. Chaque façade, avenante ou revêche, pimpante ou négligée, raconte à sa manière l'histoire de ses occupants successifs, les mille et une astuces que ceux-ci inventèrent pour s'adapter au climat et au milieu. La maison est le témoin discret des modes de vie, des goûts, des soucis et des rêves de ses habitants.
Les photographies de ce livre couvrent tout le massif, du Sundgau au Bugey, en passant par le Doubs et le Jura. Elles ont été effectuées sur plus de quatre ans, et sur toutes les saisons. Il fallait décrire l'architecture rurale et son évolution, la beauté massive des fermes traditionnelles, et les tendances des nouvelles constructions. Il fallait aussi enregistrer sur la pellicule les traces de la vie, le charme d'une fenêtre, le sévère des bataillées. Il fallait encore raconter le paysage des maisons, non seulement les sapins et les champs mais aussi leur paysage propre, ces jardins sages ou tout en désordre, le fil où claque le linge, et ces nains à la face réjouie, qui rient parmi les fleurs et tendent leur joue comme dans l'espoir d'un baiser.
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Polar à Mâcon. Un artiste, pas toujours très violemment inspiré, mais brave bougre, de jolies femmes qui devraient plutôt bien finir, eh non, un groupe néo-nazi avec ancien rockeur, tous les ingrédients d'un polar banal. Chiche...!
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Le principe de mâle-honnêteté ou le mensonge de l'homme sur sa mort
Alain Michaud
- L'Harmattan
- 27 Juin 2024
- 9782336457055
« Je sais que je vais mourir mais je n'y crois pas. » Cette parole recueillie par Alain Michaud de la bouche d'une patiente en fin de vie est à l'origine de ce livre. Elle fit écho au souvenir que l'auteur avait gardé de sa lecture du Voyage au bout de la nuit de Céline et de son énigmatique assertion : « La vérité de ce monde, c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. » Et il semblait bien que le monde de l'homme, dans son oeuvre « civilisatrice » et dans tous les registres de sa culture, participait de ce mensonge.C'est l'histoire de ce mensonge, de sa transmission et de ses productions (phallocratie, racisme, sciences...) qui est contée ici. D'abord sous la forme d'une fable puis dans un essai qui en tire la morale... par-delà bien et mal.Le récit est empli de tous les paradoxes et de toutes les péripéties des pages de gloire et de honte, de triomphe et d'échec du mâle blanc, occidental, chrétien emporté par sa « mâle-honnêteté », son incapacité à accepter son « Être-vers-la-mort ». Avec, dormant tout au fond de son mystère, l'espoir que l'assomption de sa mort permette à l'homme d'accéder enfin à une véritable humanité.
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Ce texte est le récit d'une campagne électorale. Son héros, un petit prof aux ambitions limitées mais à la misanthropie prononcée, est un naïf, un marginal. Entraîné malgré lui dans l'aventure politique, il devient La plume d'un des candidats et se trouve plongé au coeur d'un exercice qui, très vite, va révéler ses limites, ses pièges et ses mensonges.
Au final, rien de bien grand ni de très glorifiant dans cette confrontation d'égos, où les duels de formules semblent taillées dans le même bois que celui des épées d'enfants pris dans leurs joutes puériles.
C'est le jeu, dérisoire et sérieux, de la démocratie en acte : une démocratie scrutée à l'échelle d'une commune de banlieue, et que l'auteur donne à voir par le petit bout d'une lorgnette qui n'a rien à envier aux loupes grossissantes des écrans de télévision.
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Mes années 62 ; les tribulations d'un attache d'ambassade francais en Algérie
Alain Michaud
- L'Harmattan
- 5 Mars 2019
- 9782343169675
Ce récit est un témoignage sur l'histoire des relations franco-algériennes à la fin des années 80. Le narrateur a vécu cette période troublée, riche en bouleversements politiques, au coeur même des services de coopération de l'ambassade de France à Alger. il y découvrira les parties cachées de la comédie diplomatique, les petits arrangements entre amis, les complaisances, les intérêts et les ambitions personnelles trempées au bain des passions idéologiques. Un tableau dont le cadre débordera l'histoire des deux nations pour éclairer plus largement le commerce séculaire d'un occident imbu de ses valeurs avec les terres et les peuples africains.
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à quoi ça sert un psy ? les infortunes de la psychologie à l'hôpital
Alain Michaud
- EMPECHEURS DE PENSER EN ROND
- 19 Avril 2007
- 9782846711647
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Voici le premier livre en français sur Aby Warburg (1866-1929). Fondateur de la discipline iconologique, créateur du prestigieux institut qui porte son nom, Warburg a compté parmi ses disciples les plus célèbres historiens d'art du siècle : E. Panofsky, E. Wind, F. Saxl...
Avec Warburg, l'histoire de l'art n'opère plus aux confins de l'anthropologie : elle en est une catégorie. Plutôt que leur beauté, il met en évidence l'efficacité des images. Ses mots clés sont : survivance, magie, astrologie, empathie, animisme, totémisme...
À trente ans, en 1896, par un geste raisonné de rupture, il se rend chez les Hopis du Nouveau-Mexique. Étrange parcours mélancolique d'un historien qui va trouver dans les rituels des Indiens pueblos les réponses aux énigmes que lui posait la Renaissance de l'Occident.
À partir de 1924, Warburg élabore avec son Atlas intitulé Mnémosyne une «histoire de l'art sans texte» qui procède par juxtaposition de documents empruntés à tous les champs du savoir, esquisse mystérieuse d'un nouveau type d'exposé et d'exposition, loin des généalogies établies.
L'ouvrage de Philippe-Alain Michaud n'est pas seulement un livre sur Warburg, c'est un livre avec Warburg - dont il prolonge les intuitions en introduisant dans son analyse le daguerréotype, les expériences de Marey, le cinéma primitif, la danse de Loïe Fuller, toutes pratiques qui affleurent dans l'interprétation warburgienne des images et qui en éclairent la singularité.
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Le titre de cet essai est emprunté à l'ouvrage de Lucien Levy- Bruhl, L'Âme primitive, publié en1927. Selon Levy-Bruhl, à l'inverse des constructions dualistes qui caractérisent la rationalité moderne, les peuples « primitifs » ont développé une conception pluraliste de l'âme correspondant à une appréhension pré-rationnelle du moi, conception selon laquelle l'âme, essentiellement non-fixée, peut prendre une multiplicité de formes et se déposer dans différents sujets. La théorie développée par Levy-Bruhl, si elle s'appuie sur un schéma évolutionniste désormais caduque, conserve une portée heuristique intacte : elle sert ici de métaphore pour décrire les procédures de la figurabilité, c'est-à-dire les dispositifs formels, symboliques ou rituels qui gouvernent les transformations des corps en figures ou, inversement, permettent aux figures de prendre corps.
Auto-destruction, possession, métempsychose, rêve, phénomènes de mort retardée : les textes rassemblés ici font le récit de ces déplacements, qui sont autant de retours en-deçà du principe d'identité et trouvent un accomplissement dans l'opération filmique : aussi ces textes, s'ils ne traitent pas tous du film, sont néanmoins traversés par la question de la filmicité.
Ce livre est fabriqué comme une mosaïque, chacun des articles fonctionne comme un corps rêvé ou réel. Les fantômes, les zombies, les âmes, les revenants mais aussi les plantes, les membres isolés ou la peur sont autant d'éléments du monde de l'enfance qui surgissent dans celui des adultes à travers des films, des comics et des performances. L'auteur tisse ici un récit admirable et avec une poésie incroyable il opère des rapprochements inédits.
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"Cinéma est un mot grec qui signifie « mouvement » [movie]. L'illusion du mouvement est certainement le complément ordinaire de l'image filmique, mais cette illusion repose sur la certitude que la vitesse à laquelle se succèdent les photogrammes n'admet que des variations très limitées. Rien dans l'agencement structural du ruban filmique ne peut justifier une telle certitude. C'est pourquoi nous la rejetons. Désormais, nous appellerons notre art simplement : le film".
Hollis Frampton, Pour une métahistoire du film Ce livre propose une lecture rétrospective, non linéaire et décentrée de l'histoire des images en mouvement : il s'appuie sur une analyse de la pensée filmique telle qu'elle se déploie, indépendamment de ses applications techniques, dans l'histoire des représentations, et constitue un repérage de la manière dont les propriétés du film, disjointes de l'appareil qui conditionne le spectacle cinématographique, agissent dans les différents champs des pratiques artistiques.
Les premiers chapitres analysent la manière dont le film est né de la déconstruction de l'espace et des catégories à partir desquels la forme-cinéma s'est instituée ; les suivants s'attachent à décrire comment artistes et cinéastes, au fil de la période moderne et contemporaine, ont disjoint les propriétés du film - lumière, durée, mouvement - et séparé ses éléments constitutifs - photogramme ou ruban de photogrammes, faisceau, surface de projection. - pour les réagencer en d'autres configurations. Ce changement de perspective dont on n'a pas fini de mesurer les effets nous oblige à une lecture rétroactive de l'histoire du film tout entière, en même temps que celle de son intégration à un système des arts qu'il transforme en retour. Ce qu'on appelle improprement « cinéma expérimental » apparaît désormais comme la trace, tout au long du XXe siècle, du fait que l'expérience du film ne se confond pas avec l'histoire de sa dématérialisation : face au spectacle de cinéma traditionnel moulé dans l'espace du théâtre classique, du film avant-gardiste des années 1920 à l'expanded cinema des années 1960, jusqu'au film d'artiste contemporain, le style « expérimental » aura été une façon de repenser l'histoire des images en mouvement en suggérant d'autres généalogies et selon d'autres concepts.
Face au dispositif spatial dans lequel s'est reconnu et s'est déployé le cinéma moderne (des spectateurs immobiles dirigeant leur regard vers un écran conçu comme une surface transparente) et à partir duquel il a produit ses propres régimes d'intelligibilité, se dessine une autre manière de penser le film : un film despécifié, émancipé des lois de la théâtralité et de celles de la photo-impression, un dispositif de transfert généralisé engendrant des phénomènes de comparution.
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Serguei Eisenstein ; l'oeil extatique
Ada Akerman, Philippe-alain Michaud
- Centre Pompidou Metz
- 27 Novembre 2019
- 9782359830590
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Hans Richter
Timothy o. Benson, Philippe-alain Michaud
- Centre Pompidou Metz
- 20 Novembre 2013
- 9782359830279
Hans Richter (1888-1976) a traversé toute l'histoire de l'art du XXe siècle : issu de l'expressionnisme, à la croisée du mouvement Dada, du constructivisme et du néo-plasticisme, il est l'inventeur du film abstrait et l'un des acteurs majeurs des avant-gardes des années 1910 et 1920. De Theo van Doesburg à El Lissitzky, de Kasimir Malévitch à Ludwig Mies van der Rohe ou Marcel Duchamp, il a tissé des liens d'amitié et collaboré avec bon nombre d'artistes européens de premier plan avant d'accompagner le basculement de la scène artistique de l'Europe vers les Etats-Unis, où il émigre au début des années 194o, et où il contribuera, à travers ses expositions, ses publications et son enseignement, à écrire l'histoire du mouvement moderne.
Mais la vie de Richter n'est pas limitée à la sphère de l'histoire de l'art : elle se confond avec l'Histoire tout court, souvent tragique, du siècle dernier, de la Grande Guerre à la révolution spartakiste et à la République de Weimar, de l'effondrement économique à l'avènement du nazisme et à la persécution des juifs. L'exposition "Hans Richter. La traversée du siècle" présentée au Centre Pompidou-Metz dresse ainsi le portrait d'un artiste-cinéaste qui a constitué un nouveau système des arts dans lequel le film occupe une place déterminante et d'un grand témoin de son temps, résolument engagé dans le réel.
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Une exploration de la collection cinématographique grâce à une approche originale basée sur une trentaine d'oeuvres de la collection de films du Centre Pompidou. Le propos n'est pas de ré-écrire une nouvelle histoire traditionnelle du cinéma mais de considérer le film comme objet appartenant aux champs des arts plastiques : une autre manière de voir les grands films de Bunuel, Richard Serra, Man Ray ou encore René Clair.
Cette lecture inédite apporte une contribution originale à l'histoire de l'art comme à celle du cinéma.
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Né en 1977 à Oradea (Roumanie), Mircea Cantor vit et travaille « sur Terre ». Il étudie d'abord à l'université d'art et d'esthétique de Cluj-Napoca puis se tourne vers l'école des Beaux-Arts de Nantes en 1999. L'artiste voit son oeuvre récompensée par le prix Fondation Ricard en 2004 et le prix Marcel Duchamp en 2011. Ses réflexions s'engagent à travers différents médiums : vidéos, installations, photographies, dessins, performances, sculptures, dont cette monographie tente de rendre compte de façon exhaustive. Mircea Cantor est nommé officier des Arts et des Lettres en 2019.
Mircea Cantor se dit artiste du monde, un monde sans frontière, et souhaite mettre en lumière les failles et les dysfonctionnements de l'être humain par le prisme de notre société contemporaine. Poétique et allégorique, son oeuvre entière est caractérisée par cette faculté de traiter de sujets complexes mais toujours dans une esthétique suspendue entre le réel et la chimère. Mircea Cantor voue une obsession au motif. L'apparence des formes, leur temporalité et leur force de persistance rétinienne font également partie des finalités attendues par l'artiste pour ses oeuvres. Il se joue de nos traditions, critique la face du monde, la politique, le phénomène de globalisation, l'histoire, mais reste concentré sur les aspirations humaines, observant minutieusement nos comportements et nos failles. Ancré dans son temps, il en révèle les cicatrices, les absurdités ainsi que la beauté de notre monde. S'interroger sur l'essence humaine est primordial.
Mircea Cantor souhaite livrer une oeuvre symbolique en s'inspirant de divers champs de la connaissance afin de donner sens à l'existence humaine. Les fondements de son travail pourraient se résumer en plusieurs mots : tradition, humilité, esthétique, indépendance, rigueur et morale.
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Pedro Costa, Rui Chafes, Paulo Nozolino
Philippe-alain Michaud
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 22 Juin 2022
- 9782844269294
Consacrée aux artistes portugais Pedro Costa (né en 1959), Rui Chafes (né en 1966) et Paulo Nozolino (né en 1955), cette exposition collective se présente sous la forme d'un dialogue renouvelé entre cinéma, sculpture et photographie.
Articulée autour de l'installation « As filhas do Fogo » de Pedro Costa et Rui Chafes, et du film « Minino macho, Minino fêmea » de Pedro Costa accompagnés d'une série de photographies de Paulo Nozolino, l'exposition est pensée comme un parcours mental et immersif à la croisée des interrogations plastiques de ces trois artistes engagés, au fil des années, dans une collaboration féconde. -
Laurent Montaron
Philippe-alain Michaud, Mike Sperlinger
- Mousse Publishing
- 18 Juin 2021
- 9788867494484
Nouvelle monographie.
Conçue pour documenter trois expositions personnelles - Dioramas à la Fondation Pernod Ricard, Paris (2016-17), l'exposition aux Moulins de Paillard à Poncé-sur-le-Loir (2018) et Replica au CCA - Center for Contemporary Art Tel Aviv (2018) -, cette publication, comprenant deux essais de Philippe-Alain Michaud et de Mike Sperlinger, offre un aperçu complet de l'oeuvre de l'artiste sur près de vingt ans.
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Martin Szekely ; ne plus dessiner
Françoise Guichon, Philippe-alain Michaud, Martin Szekely
- Editions B42
- 17 Janvier 2012
- 9782917855263
En 1996, le designer français Martin Szekely prend la décision de placer son travail sous l'égide d'une règle : ne plus dessiner.
Il s'agissait d'un principe de création et d'un principe de procédure auxquels le designer reste fidèle encore aujourd'hui. L'ouvrage Ne plus dessiner est publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Centre Pompidou à Paris du 12 octobre 2011 au 2 janvier 2012. A travers les différents textes et projets qui y sont présentés (ceux montrés dans l'exposition), il revient sur les fondements de cette démarche singulière et permet d'en constater les effets sur les réalisations des quinze dernières années.
Chaque projet, des éditions de meubles et d'objets de recherche aux produits industriels, est accompagné d'un texte écrit par le designer lui-même avec Françoise Guichon, conservatrice et chef du service Design au Musée national d'art moderne - Centre Pompidou. En fin d'ouvrage, le théoricien de l'art Philippe-Alain Michaud, conservateur chargé de la collection des films au Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, revient sur le film de Mark Lewis, Black Mirror at the National Gallery, créé spécialement pour l'exposition.
Fruit de la rencontre entre le designer et l'artiste, cette oeuvre met en scène Soleil Noir, un miroir conçu par Martin Szekely en 2007, dans les salles de peintures hollandaises de la National Gallery de Londres. Modeste dans son format et par son nombre de page, Ne plus dessiner est un joli complément de l'ouvrage Martin Szekely, une monographie en grand format publiée en 2010 aux éditions JRP/Ringier.
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