«La conversation se poursuivit sans interruption dans le calme de la chambre 201 sans que les deux jeunes gens s'aperçussent de l'écoulement silencieux du temps. La vie se rétrécissait pour se loger seulement dans l'extrême pointe du moment présent. Ils oublièrent la nuit qui avançait et s'approfondissait dans le frémissement du silence et de l'air marin.» En 1939, Jun est étudiant au Conservatoire de Paris. Mais le conflit sino-japonais le contraint à rentrer au Japon. En quittant la France, il laisse derrière lui son grand amour, sa «reine de coeur». Des décennies plus tard, Mizuné, jeune altiste parisienne, découvre un roman qui résonne étrangement avec la destinée tragique de ses grands-parents, qu'elle n'a pas connus. Cette histoire, si intimement liée à la musique, et qui fut autrefois brisée par la guerre et la folie des hommes, pourrait bien trouver un prolongement inattendu...
«L'herbe avait bleui dans les ombres du soir, tout comme le profil de Sam dont les yeux harponnaient loin, iris rétroéclairés par les lumières du tableau de bord. Je lui ai trouvé cet autre visage que j'allais devoir apprendre à connaître, l'air habité de ceux qui mettent le réel à distance, ceux qui dévient en douce, décollent, glissent dans l'illusion.» Une Parisienne exilée dans une petite ville du Colorado s'acclimate difficilement à sa nouvelle vie, contrairement à son compagnon, dont la voix et la personnalité se mettent à changer... Autour de cette novella centrale se déploient et se répondent sept autres récits qui font la part belle aux femmes - solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. D'une nouvelle à l'autre, Maylis de Kerangal questionne la manière dont le temps érode les êtres et leurs liens : qu'est-ce qui reste, se transforme, ou disparaît ?
En 1937, alors que le nazisme se fait de plus en plus menaçant en Europe et que le Japon se militarise, un jeune éditeur s'improvise écrivain pour défendre ce qui fait de nous des êtres profondément humains : la liberté de pensée, l'ouverture du coeur, l'entraide, le désir de justice...
Son livre va connaître un destin exceptionnel. Interdit pendant la guerre, son auteur taxé d'antipatriote et plusieurs fois incarcéré, il a été réédité plus de 80 fois : c'est un best-seller depuis près d'un siècle.
C'est ce manuel à l'usage des êtres humains que vous allez lire.
On y voit un adolescent qui, au fil des découvertes et des questions qu'il se pose au jour le jour, fait l'apprentissage de la vie et de la pensée. Avec le soutien de son oncle, jeune étudiant, qui l'aide à comprendre ce qu'il voit et décrypter ce qu'il pense. Car « il ne suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles en état de fonctionnement, il faut que les yeux du coeur, les oreilles du coeur soient aussi ouverts ».
«Mon père ne veut pas se l'avouer, pense Mo, mais nous sommes déjà morts, et lui un peu plus que les autres. Les éoliennes, c'est la dernière arme qu'ils ont trouvée pour nous éliminer, nous les paysans. Quand le béton aura éventré nos terres, quand nos paysages seront devenus des usines en mouvement, nous aurons disparu à jamais.» Pour léguer ses terres à son fils Mo et éviter la faillite, Brun décide de couvrir ses champs de gigantesques éoliennes. Mo, lui, aime la lenteur des jours, la quiétude des herbages, les horizons préservés. Quand le chantier démarre, un déluge de ferraille et de béton s'abat sur sa ferme... Dans un Jura rude et majestueux se noue le destin d'une longue lignée de paysans. Avec Mohican, Éric Fottorino mobilise toute la puissance du roman pour brosser le tableau d'un monde qui refuse de mourir.
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur ».
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Polina en URSS, Pauline à Saint-Étienne. Elle se dédouble. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier.
Marqué par le harcèlement scolaire qu'il a subi toute son enfance, le jeune Aaro, qui ne trouve sa place ni à l'école ni dans sa propre famille, envisage son entrée à l'université comme une possible réinvention de lui-même. Très vite, il comprend que le changement de décor ne fait rien à l'affaire : on s'emmène partout avec soi. Avec ce premier roman phénomène dans son pays, itinéraire d'un alien ordinaire terriblement attachant, non dépourvu d'humour et d'autodérision, le jeune Antti Rönkä révèle une voix singulière et irrésistible. Comme une version finlandaise du tube de Radiohead : «Creep. »
Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans une usine, est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé « émanciper » les Indiens, car il sait que ce texte est en réalité une menace pour les siens. Pixie, sa nièce de dix-neuf ans, est quant à elle pressée de fuir son père alcoolique et veut partir à Minneapolis pour y retrouver sa soeur aînée, dont elle est sans nouvelles. Pour « celui qui veille » comme pour Pixie, un long combat commence, qui va leur révéler le pire mais aussi le meilleur de la nature humaine.
Inspirée par la figure de son grand-père maternel, qui a lutté pour préserver les droits de son peuple, Louise Erdrich nous offre un roman inoubliable qui consacre la place unique qui est la sienne dans la littérature américaine contemporaine.
Un hymne à la liberté. Une histoire plurielle, enrichissante, universelle, bouleversante. La Croix.
L'émotion nous étreint. Le Figaro littéraire.
PRIX PULITZER.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sarah Gurcel.
En août 1936, au début de la guerre d'Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n'a pas trente ans, rallie un groupe international de la colonne Durruti. Lors d'une offensive sur les bords de l'Èbre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d'huile brûlante. Elle passe quarante-cinq jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d'un « Journal d'Espagne » dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Au milieu du chaos d'une guerre civile, Adrien Bosc nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut un point de bascule.
« Un excellent livre. » Javier Cercas « Une lumière orangée passe dans le livre : c'est la vérité vivante. » Yannick Haenel « Fasciné par les infimes causalités reliant les trajectoires de ceux qui font l'Histoire, l'écrivain questionne les origines d'un engagement absolu et finalement déçu. » Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche
« J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n'intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu'on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux : tu l'as eu, ton quart d'heure de gloire. La preuve, je t'écris. »Après sa trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes nous revient avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines, un roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, où l'amitié transcende les faiblesses humaines.
« Le roman renoue avec le picaresque et le réalisme magique qui épousent à merveille la plume de l'écrivain ».
Le Point.
Liwa Ekimakingaï est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Il habite avec sa grand-mère, Mâ Lembé, chez qui il a passé son enfance, sa mère étant morte en lui donnant la vie. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Car Liwa attend de rencontrer l'amour. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin...
Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris et s'installer quelques jours Campo de'Fiori, à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des amateurs de passage et savoure la beauté des jours.
Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs, singulière et douce.
Dans un tranquille lycée de province japonais, Hasumi Seiji, charmant et charismatique professeur aimé et respecté de tous, cache un secret qui pourrait affecter l'ensemble du personnel et des élèves...
De l'avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à protéger les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, capable de tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l'ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables...
Un étouffant huis-clos avec comme héros, le plus séduisant des monstres.
Ici Paris Un page-turner. On ne lâche pas ce roman.
France Inter Une savoureuse pépite littéraire. Un petit bijou de malaise et de cruauté.
Le Parisien Week-end Une critique acerbe et virulente d'un système scolaire qui peut broyer les adolescents.
Les Echos Un roman noir qui se lit d'une traite.
Ouest France Traduit du japonais par Diane Durocher
Pascale Robert-Diard est l'une des grandes plumes du Monde, dont la patte est reconnaissable entre mille, sensible, vibrante, avec le sens du détail juste. Depuis vingt ans, cette grande journaliste tient la chronique judiciaire et a couvert des centaines de procès.
Quand ils décident d'emmener leur petite soeur se baigner dans cette étrange carrière au milieu de la forêt, Roberta et Willet ne mesurent pas le danger qui guette dans ces eaux...
L'addictif Un profond sommeil de Tiffany Quay Tyson entrelace les narrations et ménage ses effets jusqu'au terme. Une expérience intense.
Lire White Forest, Mississippi. Cachée au milieu de la forêt, la carrière fascine autant qu'elle inquiète. On murmure que des esprits malveillants se dissimulent dans ses eaux profondes. Par une chaude journée d'été, Roberta et Willet bravent toutes les superstitions pour aller s'y baigner avec leur petite soeur, Pansy. En quête de baies, ils s'éloignent de la carrière. Quand ils reviennent, Pansy a disparu.
Quelques années plus tard, Roberta et Willet, qui n'ont jamais renoncé à retrouver leur soeur, suivent un indice qui les mène dans le sud de la Floride. C'est là, dans les troubles profondeurs des Everglades, qu'ils espèrent trouver la réponse à toutes leurs questions.
Tiffany Quay Tyson nous entraîne dans un voyage hanté au coeur des terres américaines. Du delta du Mississippi aux mangroves des Everglades, l'histoire tourmentée d'une famille fait écho à celle de toute une région, le sud des États-Unis, peuplé d'esclaves, de prêcheurs, d'assassins, de laissés-pour-compte, de monstres et de saints.
L'addictif Un profond sommeil, de Tiffany Quay Tyson, entrelace les narrations et ménage ses effets jusqu'au terme. Une expérience intense.
Lire Son sens des ambiances et de la narration rend haletante cette quête sur les racines aux échos contemporains.
Marie France
«TU VEUX PAS ÉCRIRE UN ROMAN SÉRIEUX ?» a conseillé Lisa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Profitant de l'été qui commence, Alan espère donc se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture d'un livre profond et poignant. Ça et aussi s'occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l'eau du bassin se met à verdir, de drôles d'insectes appelés notonectes se multiplient à la surface... Après Le discours, cette nouvelle comédie brosse un portrait aussi désopilant que juste de notre époque.
Cinquante ans de la vie d'une femme au bord du précipice. Vingt-quatre heures pour prendre une décision qui changera sa vie pour toujours...
Tôt le matin, un étang qui s'éveille, un peignoir qui glisse, l'eau froide sur sa peau nue... Combien de fois Ellie, la cinquantaine, a-t-elle accompli ce rituel ? Au loin, tout le monde dort encore dans la maison nichée au milieu des bois. C'est ici, au cap Cod, que sa famille passe l'été depuis des générations. Mais ce matin, c'est différent. La veille, Ellie et Jonas se sont échappés quelques instants pour faire l'amour.
Ellie va devoir choisir entre ce qu'elle a construit avec l'époux qu'elle chérit, Peter, et l'histoire qu'elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Et ce matin, tous les souvenirs semblent remonter à la surface de l'eau - les bons, les mauvais, les doutes et les secrets...
Après le succès de Cinq dans tes yeux, Hadrien Bels confirme avec ce deuxième roman son talent.
Dans une lettre à son petit-fils, un ancien soldat raconte sa guerre et aborde la question indicible : que vaut la vie d'un homme quand notre propre survie est en jeu ?
Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et, un jour, Meissner s'est décidé à raconter. Sa vie de soldat sur le front de l'Est, les débuts triomphants, l'esprit de corps, l'ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l'année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l'appartenance à une nation, l'espoir d'une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s'écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d'expier la faute de tout un peuple.
Un pavillon de banlieue. Trois jours. Deux frères et une soeur. Claire, l'aînée, infirmière et mère de famille harassée par le quotidien. Antoine, le benjamin, startupeur efficace mais en lutte contre le monde entier. Paul, le fils cadet, cinéaste en marge des siens, accusé de piller la vie familiale pour nourrir ses oeuvres... Réunis dans la maison de leur enfance, engoncés dans des costumes trop petits pour les adultes qu'ils sont devenus, tous souffrent du rôle qui leur a été attribué. À la veille de l'enterrement de leur père, les retrouvailles sont-elles possibles ? Alors que sonne le glas des règlements de comptes et que les souvenirs divergent, chacun aurait-il raison malgré l'autre ? Comme au théâtre, Olivier Adam met en scène un huis clos virtuose en trois actes, où ses personnages rejouent l'histoire de nos vies.
Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l'oubli. Après de longues années de séparation, il s'agit peut-être de l'ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer - et qui n'aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne. Sur une poignée de jours, l'histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s'est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l'ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l'ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.
Tout juste débarqué dans une petite ville grisée par la pluie, Gabriel échoue dans un hôtel entre deux âges. Personne ne sait d'où il vient, ni pourquoi il est là, mais ses talents de cuisinier et son charisme indolent lui attirent vite les bonnes grâces de tous ceux qu'il rencontre. Comme le panda en peluche qui trône, imperturbable, sur le comptoir du bar local, Gabriel écoute et réconforte. Mais cet ami providentiel est-il vraiment un ange ?
« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C'est le récit d'un isolement, d'un dégagement mais aussi d'une immersion. Le lecteur, pris dans l'imminence d'une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s'offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.
L'espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d'aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d'un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s'ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l'occasion d'un finale inattendu.
La petite lumière sera comme une luciole pour les lecteurs qui croient encore que la littérature est une entreprise dont la portée se mesure dans ses effets sur l'existence.
C'est un enfant comme les autres, ou presque. Son père est professeur. Un père qui sait tout, mais qui ne comprend rien. Lui se pose les vraies questions. Comment se faire des amis quand on est mauvais au foot ? Dieu existe-t-il ? Peut-on survivre à un zéro en maths ? La bombe, on va s'en servir ? Est-il vraiment impossible de sortir avec une fille ? Pendant que d'autres luttent pour la liberté, tuent des présidents, marchent sur la Lune, mènent une guerre froide, il invente ses propres règles, grandit tant bien que mal, jusqu'à la bouleversante révélation finale.
«Comme j'ai hâte, comme j'ai hâte d'arriver à cet âge où l'on n'est plus trop jeune.» Justine vit seule avec sa mère à Cressac, un village où il ne se passe jamais rien. Sauf cet été, puisque Océane a disparu. Justine la connaît de vue, elles sont dans le même lycée. Sa disparition prolongée donne à ce début d'été qui ne promettait qu'ennui une couleur trouble. Son absence réveille chez Justine une soif impérieuse de partir loin d'ici, seule ou avec un garçon - «comment font-elles, toutes les autres, pour trouver quelqu'un ?».Ce premier roman est un voyage au plus près de la vérité d'un âge qui ne transige avec rien, et nous rappelle avec quelle intensité, adolescents, nous rêvions et désirions.