Nos coups de cœur par rayons
Jean Painlevé (1902-1989), cinéaste précurseur en matière de vulgarisation scientifique, a acquis sa plus grande notoriété dans le domaine de la biologie marine et des techniques cinématographiques. Caractérisés par le souci de l'exactitude descriptive de ses sujets, ses courts-métrages rendent compte de son désir profond de partager l'émerveillement qui surgit face aux mouvements naturels de la faune aquatique. Son oeuvre des années 1920-1930 est identifiée par les avant-gardes et le mouvement surréaliste ; ses formes organiques et mystérieuses nourrissent la puissante imaginaire de l'époque.
L'ouvrage couvre une période de plus de cinquante années de travail (1925 à 1982) et propose une analyse minutieuse de l'oeuvre. Entre les films montés en vue de leur diffusion auprès d'un public large et les films de commande purement scientifiques, le lecteur sera immergé dans l'univers fascinant et atypique de cet auteur indépendant, engagé, dans la création par l'image en mouvement.
Partez à la découverte des dessous fascinants de 100 chefs-d'oeuvre de l'art mondial.
Que recèle l'une des fresques réalisées par Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine ? Pourquoi Rembrandt peignait-il sans cesse son propre portrait ? Quel secret se cache derrière Le Printemps de Botticelli ou les installations lumineuses de Yayoi Kusama ?
Cet ouvrage propose des réponses simples et claires à toutes ces passionnantes questions. Si vous avez déjà admiré une oeuvre d'art en vous demandant ce qu'elle pouvait bien signifier, ce guide est fait pour vous. Il vous aidera à voir l'art autrement, et à l'apprécier davantage encore.
Que l'on photographie des paysages, des villes, des inconnus dans la rue, des animaux, rapporter de belles images de ses voyages nécessite un peu de préparation et surtout une pratique adaptée - car il s'agit aussi de profiter pleinement de son séjour et de ne pas gâcher celui des accompagnants !
Dans ce tout nouveau guide, Aurélie Amiot actualise et enrichit la formule qui avait fait le succès de Conseils photo pour les voyageurs. Après avoir mis l'accent sur les préparatifs, elle donne de précieuses stratégies de prise de vue en fonction des thématiques abordées (nature, monuments, scènes de vie urbaines...) et livre ses trucs et astuces pour les situations que l'on rencontre souvent en voyage (photographier depuis la fenêtre d'une voiture ou d'un train, bien choisir ses horaires, faire du guide un allié, optimiser ses déplacements...). Cet ouvrage est un précieux compagnon de voyage à glisser dans son sac !
Savez-vous quel est le lien entre la mort de Robespierre le 28 juillet 1794 et le jazz ? Le jazz est-il vraiment né à Storyville ? Quelle est l'origine du mot « jazz » ?
Après le succès de son premier opus, Sur les routes de la musique, André Manoukian revient avec 40 nouvelles chroniques qui retracent l'histoire du jazz. Un art qui prend racine en Afrique, mère de toutes les musiques, et grandit aux Amériques avec les esclaves qui donnent naissance au jazz afro-cubain, au gospel, au reggae candomblé. Ce genre musical retourne au berceau africain avec les musiques éthiopiques, l'afro beat, la rumba congolaise, mais aussi - et de manière beaucoup plus contemporaine - via maître Gims et Aya Nakamura...
Du quadrille au cake-walk, de Bussy à Miles Davis, de Paris à La Nouvelle-Orléans, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
C'est dans la douceur du coton que naquit la musique la plus authentiquement mélancolique du XXe siècle. Des fronts qui suent le jour, des doigts qui saignent la nuit : tel fut le destin des pères fondateurs du blues. Voici le livre définitif sur la musique la plus influente du siècle passé. C'est avec un talent de romancier qu'il brosse le portrait des figures séminales du blues, de Robert Johnson à Muddy Waters... Il décrypte les fondements de cette musique avec la précision du musicologue. Et c'est avec l'exactitude de l'historien, qu'il en écrit les annales. Ou plutôt une Odyssée, commencée en Afrique pour s'achever sur le Delta du Mississipi. L'exode maritime et des décennies d'asservissement feront mûrir chez les esclaves cette musique écorchée et mystique : le blues.
Si l'essor de la photographie a eu lieu dans un contexte intellectuel et spirituel précis (la culture technoscientifique, le positivisme, l'industrialisation), il convient de s'interroger sur le contexte actuel d'apparition de la post-photographie (la mondialisation, la virtualité, l'hyper-modernité).
L'excès et l'accès caractérisent la matière visuelle de cette nouvelle ère et nous incitent à reformuler les lois qui régissent nos relations à l'image. La post-photographie devient ainsi un contexte de pensée visuelle qui entérine la dématérialisation de l'image et de son auteur, et dissout les notions d'originalité et de propriété, de vérité et de mémoire.
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
Ce Lexique des Termes d'Art, qui comporte plus de 1 400 gravures et près de 5 500 définitions, fut publié à l'origine en janvier 1885 par l'Imprimeur-Éditeur Albert Quantin.
Éditions Bibliomane s'est efforcé, avec ce nouveau fac-similé, de rendre au mieux le charme et l'intérêt de ce dictionnaire artistique, qui invite à se plonger dans le vocabulaire de l'Art avec érudition mais simplicité. Le texte, rédigé dans un style de vulgarisation délicieusement suranné, est exactement identique à celui de la publication originale. Soucieux de ne pas dénaturer l'ouvrage premier, Éditions Bibliomane l'a simplement remis au goût du jour, avec tous les égards qui lui sont dûs, pour que, rafraîchi d'un oeil contemporain, il recouvre tout son sens plus de cent ans après sa première parution. Éditions Bibliomane a simplement adapté quelques aspects de sa confection, comme l'illustration de couverture qui s'inspire du frontispice de l'original, les ornements sur les pages de garde et au début de chaque lettre qui reprennent les éléments graphiques de l'ouvrage ou encore le carnet final de notes et croquis.
Le Sacre du Printemps est une oeuvre majeure du début du XXe siècle. Ce ballet russe avantgardiste a été à l'origine d'un scandale artistique comparable à la fameuse « bataille d'Hernani ». Avec cette oeuvre, Stravinsky ouvre un nouveau chemin à la musique et à la danse...
Découvre tout ce qu'il y a à savoir sur Billie Eilish, une des artistes les plus en vogue du moment, dans ce guide non officiel.
Billie Eilish est une interprète talentueuse, icône de la mode, engagée pour la défense des animaux et de l'environnement. Ce guide rassemble de nombreux faits fascinants sur sa vie et décrypte son ascension fulgurante vers la célébrité.
Tu découvriras sa famille, ce qu'elle aime et ce qui l'énerve. Tu apprendras aussi à décrypter ses chansons, à imiter son style et danser comme elle !
Es-tu une vraie fan ? Des quiz te permettront de le savoir !
Illustré tout au long de photos de l'artiste, ce guide est un incontournable pour les fans de la star internationale, primée et récompensée pour son oeuvre.
Cette édition réunit pour la première fois tous les textes que le poète Jacques Dupin a consacrés à Giacometti : le tout premier, écrit pour les Cahiers d'art en 1954, les Textes pour une approche, huit ans plus tard, celui que le poète donne pour le catalogue de la grande exposition de 1978 à la Fondation Maeght de Saint-Paul de Vence, l'introduction à la publication des Écrits de Giacometti, le récit de son expérience de modèle de Giacometti dans le livre publié par André Dimanche, et ce texte ultime que Jacques Dupin confie au magazine Télérama pour le numéro de 2007. Un poème enfin clôt ce recueil, extrait de « La mèche » qu'à la veille de sa mort Jacques Dupin donne à la revue Europe qui consacrait un numéro spécial au poète. Il s'y souvient de l'atelier d'Alberto, de son rire, des « figures amincies » qu'il façonnait à longueur de nuit et de leurs promenades communes, associant dans une ultime connivence sa boiterie récente à celle que conservait Giacometti, « moi boitant bas / lui clopinant ». De 1953 à 2012, c'est ainsi plus d'un demi-siècle d'attention que Dupin aura accordée à une oeuvre si forte, connue de près, intimement éprouvée dans son élaboration même, avec son exigence et ses doutes, et cependant toujours perçue dans la distance et le vide qui l'entourent.
Dominique Viart, professeur de littérature française à l'université de Paris Nanterre, a rassemblé et préfacé ces textes. Il écrit : « Si les textes de Dupin s'avèrent si justes, ce n'est pas seulement qu'ils sont nés de la grande affinité personnelle entre le poète et l'artiste, c'est aussi et surtout que leurs démarches respectives se comprennent l'une à la lumière de l'autre. Il y va, écrira Dupin, d'un "partage énigmatique" ».
C'est l'histoire d'une musique, née dans les communautés d'esclaves noirs, forgée dans la souffrance, et qui devint universelle. Une musique qui continue encore aujourd'hui à parler à la plus mystérieuse partie de notre être, notre âme.
Cette âme est devenue verbe, et le verbe musique : soul music.
Mais ce n'est qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale que la soul a pris sa forme la plus populaire, avec les débuts de ce que l'on a appelé le rhythm & blues, fl eurissant dans des villes devenues mythiques, de Memphis à Détroit en passant par La Nouvelle-Orléans, traversé et façonné par les événements historiques et politiques du XXe siècle américain.
Une musique portée par des labels et des producteurs qui ont parfois commencé avec rien, au fond d'un garage, avant d'entrer dans la légende, comme Atlantic ou la Motown.
Rock my soul retrace le parcours souvent chaotique de stars aux noms qui font rêver : James Brown, Otis Redding, Aretha Franklin, Stevie Wonder, Marvin Gaye, Ray Charles, Diana Ross, Tina Turner, Michael Jackson et Prince, des artistes immenses qui ont porté la gloire de la soul à son zénith ; sans oublier, tout récemment, Anderson .Paak ou Leon Bridges,emblèmes de la nouvelle génération...
Au programme : 90 pages exceptionnelles de voyage dans l'oeuvre du génial David Cronenberg, à l'occasion de la sortie des Crimes du futur, qui sera présenté au Festival de Cannes. À lire un grand entretien avec le cinéaste canadien, une interview avec le compositeur Howard Shore, mais aussi un retour détaillé sur La Maman et la Putain, sans oublier un dossier sur Philippe de Broca, des séries, des courts-métrages, un jeu-vidéo...
Jurassic Park est indéniablement un mythe. Pr?s de trente ans après sa sortie, le film de Steven Spielberg continue d'alimenter les passions. Véritable jalon historique dans la grande histoire du cinéma, il incarne l'émergence des effets spéciaux numériques. Il a été source de vocation pour de nombreux paléontologues.
Jurassic Park symbolise aussi les d?rives du scientisme. Et si ses suites ont moins convaincu, les Jurassic World font néanmoins partie des plus gros succès de l'histoire du cinéma, ils interrogent notre rapport aux fictions et notre envie de voir perdurer une franchise qui nous tient ? coeur. Dans Bienvenue à Jurassic Park. La science du cinéma, Nicolas Deneschau, coauteur de l'essai acclamé L'Apocalypse selon Godzilla. Le Japon et ses monstres, plonge au coeur des coulisses des films, il revient aux sources des romans de l'auteur originel, Michael Crichton, et ouvre de nombreuses pistes d'analyse et de r?flexion autour de cette oeuvre dont la grandeur n'a pas fini de fasciner et d'émerveiller.
À l'occasion du centenaire de la naissance de Simon Hantaï (1922-2008), la Fondation Louis Vuitton organise une importante exposition rétrospective de l'oeuvre de l'artiste (du 18 mai au 29 août 2022). D'origine hongroise, Hantaï s'installe à Paris en 1948, ville où il réalise l'ensemble de son oeuvre, d'une fécondité et d'une originalité exceptionnelles, qui le conduira à représenter la France à la 40? Biennale de Venise en 1982.
Grande figure du street art, miss.tic a fait des rues de la capitale sa plus belle galerie. depuis 1985, elle bombe au pochoir, sur les murs, des billets d'humeur illustrés de portraits de femmes, légendés de phrases pertinentes et impertinentes. voici enfin réunies, dans un ouvrage, ces phrases à l'humour subtil et corrosif. aphorismes, sentences, épigrammes, formules, épitaphes, jeux de mots, messages qui nous parlent de notre époque, de l'amour, du temps qui passe. entre calembours et traits d'esprit, son écriture est jubilatoire, ses figures de mots transgressent les régles élémentaires de notre langage et de nos lieux communs. ces textes révèlent une expérience artistique libre, singulière et provocante.
En 1978, à l'âge de 45 ans, à un instant de la vie où il est souvent question de faire le point, Jeanloup Sieff, photographe célèbre, réputé pour ses nus, ses images de mode et ses portraits de célébrités sortait un livre mythique rapidement épuisé et que nous avions réédité en 2011. La terre craquelée, les ondes dessinées par le vent, les dunes inviolées, les ciels lourds, révélés par des noirs intenses et des cadrages sobres, volontairement en retrait, forment un ensemble étrange à la limite du fantastique.
La Vallée de la Mort relate ce voyage qu'il réalisa en camping-car avec sa femme Barbara dans une nouvelle version commentée et actualisée afin de situer cet ouvrage dans son contexte que le recul a rendu possible.
Avec le rap les coups, Thomas Morfin a composé un éloge véhément du rap américain. Bousculant la chronologie et les hiérarchies, conviant aussi bien les pionniers que les contemporains, les obscurs autant que les stars, il s'efforce de décrire les formes mutantes de cette musique et de rendre justice à sa capacité d'invention. Dans le même mouvement, le rap les coups est le récit d'une passion, et d'une passion qui dure : les Mémoires - ou la mémoire - de quelqu'un qui a pratiquement l'âge du rap et a grandi avec lui. Il assume la subjectivité et le parti pris de l'hommage, mais c'est pour aboutir au coeur d'une passion collective et générationnelle. Le moi initial débouche sur un très vaste nous uni par un même rythme, emporté par les mêmes «coups».
« Un biotope n'a rien de sympa, n'a rien de cool. On dévore et on y est dévoré, on y meurt pour que d'autres vivent, la justice ou l'équité sont loin d'y avoir toujours leur place. Cannes est un univers ultra-hiérarchisé, une forme extrême de la société de cour chère à Norbert Elias, qu'il s'agisse des festivaliers, dans et hors du Palais, ou des films. Mais ce système permet que perdure une multiplicité d'êtres qui ne s'aiment pas forcément, qui appartiennent à des espèces différentes, et qui ont besoin les uns des autres de manière plus ou moins amicale. L'essentiel est que l'équilibre général et ses effets sur les « individus », c'est à dire sur les films, sur ceux qui les font, ceux qui les montrent, ceux qui en parlent, ceux qui iront les voir, continuent de bénéficier globalement de tout ce circuit, ou même, comme on dit parfois, de tout ce cirque. Et c'est effectivement le cas, jusqu'à aujourd'hui et il faut le souhaiter pour longtemps encore, du Festival de Cannes.» - Jean-Michel Frodon
Le temps, nous ne le voyons de face qu'au moment de mourir mais la photographie nous a donné le pouvoir étrange de le saisir par des coupes qui l'interrompent et le suspendent. Chacune de ces coupes agit comme une césure et comme une éclosion : par le choix de l'instant et du cadre, une éruption de sens est délivrée chaque fois. Ce pouvoir, que l'exubérante quantité d'images disponibles dissimule, Une éclosion continue cherche à le comprendre, et de deux manières : tout d'abord par des réflexions de portée générique qui recoupent des problématiques liées à l'histoire de la photographie, puis en faisant la part belle à l'expérience vécue par des photographes d'aujourd'hui.
Une oeuvre universellement connue, véritable Joconde de la statuaire grecque antique. Découverte à Milo par un paysan en 1820, elle faillit revenir à un fonctionnaire grec dont dépendait l'île. Il fallut une négociation acharnée pour que la France puisse finalement l'acquérir et, en 1821, il y a 200 ans, elle entrait au musée du Louvre.
Deux cents ans après l'entrée de la Vénus de Milo dans les collections du Louvre, la réédition de ce Solo vient commémorer cette date importante et cet événement primordial avec un texte écrit par l'un des plus grands spécialistes de la statuaire antique et ancien directeur du musée du Louvre, Jean-Luc Martinez. Lorsqu'elle fut exposée pour la première fois en 1821 au musée du Louvre, la statue fascina immédiatement le public. Deux cents ans plus tard, elle suscite toujours autant l'admiration et les mystères qui l'entourent restent entiers : qui la sculpta, comment a-t-elle perdu ses bras et à quoi ressemblait-elle originellement ? Ce volume de la collection Solo dresse un panorama de son histoire, depuis sa création jusqu'à ses dernières restaurations en passant par les péripéties de sa découverte et de son arrivée en France. S'il ne prétend pas résoudre toutes les énigmes, il propose de nombreuses hypothèses et les pistes les plus vraisemblables, sinon certaines, avec la rigueur, la pertinence, mais aussi l'imagination de l'historien de l'art et de l'archéologue.
Auguste Rodin s'était également passionné pour ce chef-d'oeuvre, auquel il consacra un texte important, " À la Vénus de Milo ", reproduit dans cet ouvrage.