Nos coups de cœur par rayons
Lady Gaga - Applause raconte l'histoire d'une artiste presque unique sur la scène internationale, tant elle a montré de talents tout au long de sa carrière. Depuis The Fame (2008), son premier album, elle a vendu plus de 124 millions de disques, obtenant des prix et des reconnaissances de toutes sortes. Son talent musical aux multiples facettes s'est exprimé dans différents genres, la danse et l'électro-pop en tête, mais aussi le rock, la country et même le jazz, avec deux albums chantés avec le légendaire Tony Bennett (Cheek to Cheek, de 2014, et Love For Sale, de 2021). Mais Lady Gaga est bien plus qu'une musicienne polyvalente. Assistée par la Haus of Gaga, l'équipe soudée de créateurs qui la suivent depuis des années, elle a conçu et exhibé des dizaines de tenues géniales et provocantes qui ont fait d'elle une icône du non-conformisme. Ayant découvert son potentiel inné en tant qu'actrice, le cinéma et la télévision lui ont confié des rôles principaux dans des séries télévisées (American Horror Story, 2015-2016) et dans des films à très grand succès (A Star Is Born, 2018, et House of Gucci, 2021). Et son plaidoyer acharné pour les droits LGBT+ et la valeur sociale de la gentillesse - à travers la Fondation Born This Way - explique encore mieux pourquoi des millions de fans à travers le monde lui vouent une réelle adoration.Enrichi de photographies extraordinaires et d'approfondissements sur certains des looks les plus emblématiques de « Mother Monster », ce volume retrace en détail l'une des carrières les plus exubérantes et imprévisibles du showbiz mondial. Un livre vraiment indispensable pour tous les fidèles « Petits monstres »!
Isabel Rawsthorne est la créatrice d'une oeuvre picturale secrète et méconnue. On a surtout retenu d'elle et de sa vie aventureuse qu'elle fut l'amante solaire et le modèle d'Alberto Giacometti. Francis Bacon confia qu'Isabel fut son unique amante. Elle fut encore son amie, son modèle, sa complice jusqu'à la fin. Elle posa d'abord pour le sculpteur Epstein, pour Balthus, Derain. Picasso fit plusieurs portraits d'elle sans qu'elle cède à ses avances.
À travers Isabel, son foyer magnétique et sa liberté fracassante, on assiste à une confrontation entre deux géants de la figuration, Bacon et Giacometti. Au moment même où triomphe l'abstraction dont ils se détournent avec une audace quasi héroïque. Bacon, scandaleux, spectaculaire, carnassier, soulevé par une exubérance vitale irrésistible mais d'une lucidité noire sur la cruauté et sur la mort. Giacometti, poursuivant sa quête d'une ressemblance impossible, travailleur obsessionnel jusqu'à l'épuisement. Chez Isabel, la mélancolie alterne avec l'ivresse vagabonde.
Des années 30 à la fin du siècle, telle est la destinée de ce trio passionné, d'une extravagance inédite, partageant une révolution esthétique radicale et une complicité bouleversante.
D'Elephant Man à Blue Velvet, de Twin Peaks à Mullholand Drive, David Lynch s'est établi en véritable maître de l'étrange. Au fil d'une oeuvre nimbée de mystère, il nous ouvre les portes d'un univers à deux visages où le beau cohabite avec le monstrueux, où le bien côtoie le mal, où l'innocence rencontre la perversité et où la réalité vacille au bord du rêve. Dans ce jeu de faux-semblants, la tranquillité apparente d'une petite ville américaine peut dissimuler les plus inquiétants secrets... Des secrets que Rockyrama se propose ici, non pas de percer, mais d'embrasser. Une virée aux confins de l'Amérique cauchemardesque de David Lynch qui vous invitera à passer de l'autre côté du miroir.
A quoi ressembleront les villes de demain ? Ultraconnectées, automatisées, intelligentes... ou bien végétalisées, biodiversifiées, nourricières, résilientes ?
Le rêve de la Smart City qui carbure à la data ou celui de la mégapole verte réconciliée avec la nature ? En se basant sur les tendances de fond, les signaux faibles et les innovations les plus récentes, ce livre explore les transformations à venir pour en donner une vision synthétique, s'appuyant sur une riche iconographie et des témoignages d'architectes visionnaires, de prospectivistes et de penseurs, tels que Philippe Starck, Gilles Babinet ou Alain Damasio. Alors que l'humanité est à l'aube d'une série de défis inédits (lutte contre le réchauffement climatique, crises systémiques, surpopulation), les villes se transforment bien plus rapidement que par le passé. Découvrez comment la formidable accélération du digital et les contraintes environnementales tendent à faire émerger un nouveau modèle urbain qui va révolutionner la façon de vivre en ville.
Le présent ouvrage propose d'aborder sous différents angles l'oeuvre de Damso, artiste urbain sulfureux, et de rendre un hommage à celui qui a su conquérir tant d'auditeurs par une poésie coriace et singulière.
Il y a plus de 25 ans, Takeshi Shikama, qui est né et vit à Tokyo, décide de s'installer à la campagne, dans la province de Yamanashi. Pour construire une maison sur le terrain qu'il possède, il faut abattre un certain nombre de conifères centenaires. Takeshi participe au déblayement du terrain et racontera plus tard son expérience, lorsque la sève des arbres coupés lui coulait sur les bras, imprégnant sa peau et son esprit.
Abordant l'obscurité comme point de départ il laisse l'oeil cheminer vers la lumière, symbole d'espoir. S'attelant à photographier les forêts du Japon, il laisse son instinct le guider, et se met à l'écoute de la nature. « Ce n'est pas moi qui choisis les arbres à photographier, c'est eux qui me choisissent », dira-t-il.
« Ils m'appellent et me demandent de réaliser leurs portraits. » Il nommera sa première série: Respiration silencieuse des forêts, dont il réalise un ouvrage en 2008.
C'est en venant aux Rencontres d'Arles en 2008, et avec l'aide de Yukiko, sa femme, assistante et interprète, que Takeshi Shikama confronte son travail au monde professionnel de la photographie. Il se révèle être aussi un artisan du tirage. Les participants sont subjugués. Le collectionneur Bill Hunt en pleure d'émotion. La route sera encore longue avant sa première exposition en galerie, mais le photographe a enfin la confirmation, de par ses pairs, qu'il est sur la bonne voie.
Grâce aux expositions organisées sur plusieurs continents, l'artiste aura l'occasion de voyager. Il appliquera ce même regard contemplatif pour créer de nouvelles séries autour des espaces sauvages (Yosemite, Galicia, Isle of Skye) ou ceux domptés par l'homme (Urban Forests, Valley of Beauty, Garden of Memory).
La période que nous vivons, entre le réchauffement climatique et la pandémie, nous fait prendre conscience de l'importance qu'a la nature dans nos vies. Ce livre souhaite réconforter et renforcer le sentiment d'émerveillement et d'attachement que nous éprouvons pour notre planète. À défaut de changer les mentalités, cet ouvrage restera un témoin durable et universel des trésors que recèle notre Terre mère, pour les générations futures.
Lorsque Takeshi Kitano décroche le Lion d'or à Venise pour Hana-bi en 1997, le public japonais ne peut s'empêcher de penser qu'il vient de gagner à la loterie. Sur l'archipel, le cinéaste est d'abord Beat Takeshi, le saltimbanque du petit écran, capable d'animer jusqu'à huit émissions par semaine, déguisé en geisha ou en porc-épic géant. Mais depuis qu'il a quitté ses études de mécanique pour être comique dans des cabarets de strip-tease, le gosse de Tokyo n'a cessé de choisir seul qui il allait devenir, quitte à prendre tout le monde à contre-pied. Ou plutôt de ne pas choisir, à la fois humoriste le plus outrancier du pays, présentateur foutraque de jeux au succès planétaire, comédien sensible aux côtés de David Bowie dans Furyo et réalisateur de films d'avant-garde. Une improvisation au rythme effréné qui aura fait de lui une légende au pays du Soleil-Levant, avec tout ce que cela comporte de fantasque et de merveilleux.
La première rétrospective des collections de prêt-à-porter femme de la maison Louis Vuitton, de 1998 à nos jours, à travers plus de 1350 photographies de défilés.
C'est l'histoire d'un accessoire de sport devenu objet de consommation courante, puis de convoitise et même de pouvoir. Passées du stade à la rue, des podiums des Jeux olympiques à ceux de la fashion week, des plateaux de cinéma aux open spaces des entreprises, les sneakers sont, depuis 2022, les chaussures les plus portées au monde. Elles sont partout. Dans le sport, la mode, la pop-culture, mais aussi dans les affaires, le luxe et la politique. Et tout le monde en porte, de 7 mois à 77 ans.
De l'histoire secrète de la Nike Air Jordan 1 au business de Kanye « Yeezy » West ; de ses apparitions dans les séries et les films cultes d'hier et d'aujourd'hui à sa récupération stratégique par les hommes politiques ou les patrons de la tech ; du classique indémodable qu'on a tous possédé un jour aux déclinaisons de luxe les plus improbables, Générations Sneakers offre un tour d'horizon richement documenté sur ce qui n'est plus un phénomène mais une véritable épopée.
Les sneakers ne sont plus seulement un objet. Elles sont le reflet de notre temps.
« Je ne veux désormais collectionner que les moments de bonheur ». Qui n'a pas rêvé, comme Stendhal, d'atteindre cet état si rare, réputé indicible et considéré comme une idée subjective entre toutes ?
Si le bonheur est une création que notre culture a voulue, une croyance qu'elle a renouvelée maintes fois au cours de son histoire, cela ne veut pas dire qu'il soit une fiction. Sa redéfinition permanente atteste du désir tenace de le goûter, mais aussi, et surtout, du besoin d'en faire un horizon constant.
Quels sont les discours que l'Occident a tenus sur le bonheur, et quels sont les visages qu'il lui a prêtés en plus de vingt siècles ? Ce livre richement illustré nous invite à découvrir que, d'Epicure à Rousseau, de saint Matthieu à Dante, de Virgile à Nietzsche, mais aussi de Fra Angelico à Bonnard, de Bruegel à Matisse, de Monet à Chagall, ce désir a toujours été le nôtre.
Alors même que les parutions de dictionnaires de films se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, rien n'est venu démentir le succès et le prestige du livre de Jacques Lourcelles, dont la première publication, chez « Bouquins », remonte à 1992. Entreprise pharaonique menée par un homme seul (près de 3 500 films recensés, résumés, critiqués), ce volume s'est rapidement imposé à cet égard comme une véritable exception. C'est ici l'oeuvre d'un cinéphile exigeant, dont la curiosité s'étend à tous les pays, toutes les époques, tous les genres et dont la plume parfois acide témoigne d'un amour inconditionnel et ombrageux, presque jaloux, du septième art. La force d'un livre aussi singulier tient précisément à l'acuité de ce regard, qui s'émerveille sans cesse des sortilèges du grand écran et des salles obscures, et à l'impressionnant encyclopédisme de son auteur.
Cette réédition totalement remaniée trente ans exactement après la première publication de l'ouvrage intègre quelques centaines de nouveaux films. Elle est désormais divisée en deux volumes chronologiques et s'étend sur plus de 3 000 pages. En annexe du second tome figure - autre nouveauté - un ensemble de textes publiés par Jacques Lourcelles depuis 1959 (soit sur une période qui couvre peu ou prou la moitié de l'histoire du cinéma) et consacrés le plus souvent à des réalisateurs ou des genres particuliers. Ensemble qui offre une approche transversale, très complémentaire de celle du Dictionnaire.
Plus que d'une simple mise à jour, il s'agit donc d'une refonte totale de ce qui est considéré comme une bible inépuisable par tant de cinéphiles.
Le Dictionnaire des films est composé de deux volumes.
Volume 1 : Des origines à 1950.
Volume 2 : De 1951 à nos jours ; suivi d'Écrits sur le cinéma.
Une seule femme rassemble cent photographies de groupe dans lesquelles n'apparaît qu'une femme, seule au milieu d'hommes. Une réalité flagrante mise en lumière ici pour la première fois. Dans les pages de cet ouvrage unique en son genre figurent des athlètes, des artistes, des militantes, des astronautes, mais aussi des cheffes, des criminelles et des doctoresses, des dentistes, des plongeuses ou encore des réalisatrices, des ouvrières, des scientifiques sans oublier des suffragettes, des secrétaires et des révolutionnaires et même une pilote de course. Bien qu'en infériorité numérique, ces cent femmes d'exception, célèbres ou inconnues, ne passent pas inaperçues. Entre humour, émotion et fascination, ce livre révèle ces pionnières, des débuts de la photographie à nos jours, retraçant ainsi plus d'un siècle d'histoire.
300 femmes peintres d'exception sur près de cinq siècles réunies dans un seul ouvrage.
Livre événement, qui fait suite au succès de 400 femmes artistes publié par Phaidon, 300 femmes peintres s'attache à dévoiler une version plus riche et plus diversifiée de l'histoire de la peinture. Couvrant près de 500 ans de technique et d'innovation, cette étude célèbre le travail de plus de 300 femmes artistes, des noms emblématiques de l'histoire de l'art aux figures montantes de l'art contemporain.
Bien que leurs symboliques nous échappent en grande partie, les arts de la préhistoire exercent un magnétisme universel. Des objets gravés et sculptés de l'art mobilier jusqu'aux monumentales peintures rupestres, ces oeuvres suscitent autant d'émotions esthétiques que de questionnements scientifiques. À l'aune des recherches les plus récentes, ce livre dresse un panorama mondial des arts de la préhistoire et de leurs représentations tantôt naturalistes, tantôt schématiques, où se côtoient humains, animaux et hybrides, proies et prédateurs, vie et mort, scènes quotidiennes et mondes oniriques.Leur puissance est telle que les plus grands représentants de l'art moderne et contemporain revendiquent l'héritage de formes et de gestes qui ont transcendé les millénaires.Arts et sciences se rencontrent ici pour célébrer un patrimoine fragile et en danger, en dépit de sa fascinante persistance.
Son rapport très intuitif et physique aux lieux immerge le spectateur dans un univers qui emprunte à la fois au monde du cinéma et à celui de la peinture. « Une bonne photo est une photo qui dit beaucoup de choses sur le lieu et le moment où elle a été faite », précise le photographe. L'espace donc - sa complexité, la perception que nous en avons, sa plasticité - est à l'égal de la couleur une composante majeure des images de Gruyaert, comme si la dualité entre couleur et spatialité - sujet majeur des beaux-arts des siècles précédents - se dissolvait pour au final créer une oeuvre où seul importe le plaisir de l'immersion.
Basculer dans l'image, dissoudre les frontières entre espaces extérieur et intérieur, monde clos ou au contraire ouvert sur l'ailleurs : Between Worlds offre une immersion sensorielle. Peu importe les lieux (boutiques, gares, cafés, métros, chambres d'hôtel, malls...), les pays (Europe, Moyen-Orient, Asie, États-Unis, Afrique...), l'époque (des années 1970 à aujourd'hui), le photographe déploie ici l'essence même de son écriture visuelle : une alchimie lumineuse dans un temps suspendu. Où sommes-nous ? Peu importe, seul règne le délice de se perdre. Au fil d'un editing réalisé comme un « carottage » dans ses archives, Harry Gruyaert montre qu'au-delà du merveilleux coloriste qu'il est, ses images, avec leurs jeux de transparences et de mise en abyme, racontent aussi l'illusion du monde.
Un futur collector?
Très attendue - les deux premières éditions (2003 et 2008) étant épuisées depuis longtemps - voici enfin une toute nouvelle édition de Rivages d'Harry Gruyaert.
Avec son nouveau format, ce Rivages est plus généreux : 40 nouveaux rivages, la plupart inédits.
Des plages de Normandie à celles d'Inde, du Maroc ou d'Égypte, Harry Gruyaert enregistre depuis près de 40 ans les subtiles vibrations chromatiques des rivages d'Orient et d'Occident. Les ciels menaçants et leurs jeux d'ombres soulignent la fulgurance de l'instant et du hasard quand la lumière inonde l'espace. Ce « moment poétique » sous-tend l'oeuvre d'Harry Gruyaert pour qui photographier permet de faire surgir les conditions d'un émerveillement.
Les 501 fiches qui composent cet ouvrage présentent, par ordre chronologique, les 501 acteurs qui ont fait ou font le cinéma mondial. Chaque entrée, d'une ou plusieurs pages selon l'importance du comédien, présente son portrait, une notice biographique, un commentaire critique, une filmographie raisonnée parfois illustrée d'une scène de film.
"Jim Jarmush disait à propos du cinéma, qu'autrefois, lorsqu'un personnage montait dans un taxi, il en redescendait déjà à la scène suivante. Cette omission était justement ce qui l'intéressait ! J'ai eu la même frustration lorsque j'ai appris que David B.
«Au XVIII? siècle, à la cour ou dans les salons, la punchline s'appelle un épigramme:il s'agit d'exécuter un adversaire intellectuel ou un concurrent mondain dans une formule ironique qui rassemble le plus d'électricité en le moins de mots. Remplacez le décor de l'aristocratie par celui des cités, les châteaux par des tours, les jardins par des squares, les carrosses de marquis par des comiques en Merco... et la punchline est née»(extrait de la préface de Thomas A. Ravier)
Nous avons tenu à garder de cet échange avec Sam Szafran, qui eut lieu en 1999 dans son atelier, son caractère propre, sans rien modifier de son vocabulaire, de sa syntaxe, sans effacer ses écarts, ses excès, ou toute incorrection de ton, de style ou de grammaire. C'était là respecter la singularité de l'artiste, en faire saisir la complexité, entre raffinement et grossièreté, en faire réentendre la voix, et retrouver la cadence. Samy, le gamin des rues, était le familier des Halles avant leur destruction, quand elles étaient encore le repaire de la faune brutale des vendeurs, voleurs et prostituées. Petit à petit, lentement, il a élaboré une peinture à la sensibilité raffinée, d'une grande érudition. Le barbouilleur, ignorant tout de l'enseignement de sa pratique, deviendra l'un des plus grands peintres de son temps.Jean Clair
Bono - artiste, activiste et chanteur du groupe de rock irlandais U2 - publie ses Mémoires. Surrender est un texte sincère et irrévérencieux, intime et profond - l'histoire de sa vie hors du commun, des défis qu'il a dû surmonter, et des amis et de la famille qui l'ont soutenu et façonné.
« Quand j'ai commencé à écrire ce livre, j'espérais dépeindre en détail ce que j'avais seulement esquissé dans mes chansons. Les personnes, les lieux et les possibilités qui s'étaient présentés à moi. «Surrender» est un terme lourd de sens pour moi. Ayant grandi en Irlande, dans les années 1970, les poings levés (sur le plan musical), ce n'était pas un concept naturel. C'est un terme autour duquel je me contentais de tourner jusqu'à ce que je me plonge dans mes souvenirs pour ce livre. Aujourd'hui, je suis toujours aux prises avec ce commandement qui appelle à l'humilité. Au sein du groupe, dans mon mariage, dans ma foi, dans ma vie d'activiste. Surrender est l'histoire d'un pèlerin peinant à avancer... mais qui s'amuse en cours de route. » Bono.
La carrière de Bono, un des artistes les plus iconiques du monde de la musique, est largement documentée. Mais dans Surrender, Bono lui-même se livre pour la première fois sur sa vie extraordinaire et sur ceux qui l'ont partagée. De sa voix unique, Bono nous raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, notamment la perte brutale de sa mère à l'âge de quatorze ans, l'improbable parcours de U2 jusqu'à ce que le groupe de rock devienne l'un des plus célèbres de la planète, et enfin ses plus de vingt années d'activisme consacrées à la lutte contre le sida et l'extrême pauvreté. Dans un récit introspectif d'une grande sincérité, et avec un solide sens de l'humour, Bono lève le voile sur sa vie, ainsi que sur la famille, les amis et la foi qui l'ont toujours soutenu, bousculé et façonné.
Amis à la scène comme à la ville, les deux artistes échangent sur leurs conceptions de la vie et les coulisses du métier dans une correspondance à la fois drôle, profonde et émouvante, avec cette complicité sincère qui les lie.Préfacé par Gaël Faye.
Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique.
Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Âge, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre « blanc » et « incolore » : jamais blanc n'a signifié « sans couleur ». Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Âge, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté.
Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.
Dans le sillage du manga dont les ventes explosent, l'animation japonaise a le vent en poupe.La batterie d'épisodes de Dragon Ball, Naruto ou One Piece agrège des millions de fans, pour qui chaque nouvelle déclinaison - films, specials, spin-off - est attendue avec ferveur. Ces héros arpentent des univers foisonnants, où l'aventure échevelée se double de rites initiatiques. Toutefois, le rayonnement de la japanimation n'a pas jailli comme par magie. Il a fallu que s'installent des canons mal connus des spectateurs. Akira, l'oeuvre culte de Katsuhiro Ôtomo, n'a pas spontanément infusé l'imaginaire occidental. De même pour les chefs-d'oeuvre du studio Ghibli. Si Hayao Miyazaki s'est imposé comme le sensei de l'animation depuis Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro, il a aussi ouvert la voie à de nouveaux talents. Preuve en est le carton de Your Name de Makoto Shinkai. Transgénérationnel, phénomène de société, l'anime radiographie la comédie humaine, du cauchemar apocalyptique aux fables peuplées d'esprits fantastiques, des dystopies futuristes aux bluettes sentimentales, des métamorphoses du Japon à la poésie d'une nature millénaire.Bienvenue dans des mondes imaginaires qui ont bouleversé le dessin animé et - osons le dire - le cinéma tout entier.